Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le RN est en train de tirer les leçons de son échec “temporaire” et va toujours plus dans le sens de remplacer le PCF déchu…

Le RN àl’inverse des dérisoires agitations des autres partis est en train de tirer bilan de ses échecs. Il visse les boulons de son organisations, va travailler à organiser toujours mieux ses implantations locales sur le modèle du PCF de jadis. Et il va avec Orban et d’autres représenter le patriotisme contre la guerre en se débarrassant de meloni et de ceux qui ont choisi de participer à l’atlantisme de l’UE. Son échec électoral le sert à mieux se préparer et à gagner en audience face au spectacle actuel. leur talon d’Achille et le KKE le comprend parfaitement avec sa proposition méditerranéenne: c’est de transformer la mise en concurrence des forces de travail de l’UE en divisions de race ce qui est acceptable par le patronat, la situation en Palestine étant le paroxysme, mais c’est aussi comme l’a fait le RN d’hésiter entre les marchés financiers qui veulent la guerre et son refus, l’idée des lignes rouges n’étant plus suffisantes. Marion Marechal, l’alterego du trumpisme siegera avec meloni. (note et traduction de danielle Bleitrach)

Les « patriotes » d’Orban font trébucher Meloni

Téléchargé le : 08/07/2024Dernière mise à jour : 07/07/2024Giorgis-Byron DavosLe nouvel Eurogroupe suscite non seulement l’inquiétude à Bruxelles, mais risque également de provoquer un tremblement de terre dans l’alliance d’extrême droite au sein du gouvernement italien.Je le partage :Je l’imprime

Le Premier ministre hongrois d’extrême droite Viktor Orban, dont le pays assure actuellement la présidence de l’UE, suscite non seulement l’inquiétude à Bruxelles, mais risque également de provoquer un tremblement de terre dans l’alliance d’extrême droite au sein du gouvernement italien. C’est parce que Matteo Salvini, chef de la Ligue nationaliste et raciste, semble se tourner de plus en plus vers le groupe radical des Patriotes fondé par Viktor Orban. Un geste que la Première ministre néofasciste Giorgia Meloni elle-même, jusqu’à récemment interlocuteur exclusif de la Hongroise, a ouvertement qualifié d'”acte hostile ». Les Patriotes ont déjà coûté six sièges à son groupe, après que l’Espagnol Vox ait quitté l’ECR pour le nouveau parti européen d’Orban. Et on craint que Vox ne soit pas le seul.

« Nous pensons que cette voie est la bonne », a déclaré le chef de la Ligue, faisant référence à l’initiative prise par le Premier ministre hongrois, ainsi que par les Autrichiens du FPÖ et les Tchèques de l’ANO. Salvini, sondant la perspective de prendre ses distances avec ses alliés traditionnels, le groupe ID de Marine Le Pen, semble poursuivre un objectif de longue date : être non seulement une bactérie, mais un membre fort d’une coalition alternative d’extrême droite. Dans un espace monopolisé par Le Pen et Meloni avec l’Ecr, la première étape a été de construire une nouvelle alliance ouverte qui réunirait les « absents » et les marginalisés/exclus du jeu des mécanismes de l’UE.

Ces mécanismes, qui reflètent non seulement l’accord sur les postes de direction entre le PPE, les socialistes et les libéraux, mais aussi le traitement favorable mutatis mutandis que lui a été réservé par l’ambition de Meloni d’acquérir une position de médiateur mais de premier plan sur la scène européenne. Salvini a excommunié le partage des postes de direction à Bruxelles comme un « coup d’État », lançant également une réprimande implicite à son allié de coalition néo-fasciste, qui, en s’abstenant, a facilité ces nominations en vue d’un portefeuille de premier plan dans le nouveau gouvernement supranational du continent pour son parti.

Avec la création de cet Eurogroupe, Meloni perd désormais une autre carte politique importante : celle de médiateur entre la direction européenne et le « mouton noir » de l’UE, Orban, avec lequel elle a jusqu’à présent entretenu des liens idéologiques et stratégiques. Le Premier ministre néofasciste semblait être le seul à pouvoir freiner ou persuader Orbán de revenir à une position conventionnelle à l’égard des décisions et des actions de Bruxelles auxquelles il s’opposait. Tant qu’Orbán n’était dans aucune des deux coalitions d’extrême droite, Meloni était facile à approcher et à influencer pour éviter les initiatives « avorteurs » pour l’UE : comme la visite à Moscou.

Une déforestation que l’aspirante nouvelle « Dame de fer » de l’UE, telle qu’envisagée par Meloni, n’aime pas, grâce aussi à l’impulsion que lui donnent les Américains, qui voient en elle, après le départ de la Grande-Bretagne avec le Brexit et l’affaiblissement de l’Allemagne, la porteuse la plus volontaire de ses intérêts dans la région plus large de la Méditerranée et du Moyen-Orient et de l’Afrique. Surtout maintenant, alors qu’Orbán prend la présidence de l’UE avec un slogan trumpien de « rendre sa grandeur à l’Europe » qui fait frissonner d’anxiété à Bruxelles, Meloni perdra l’occasion en or de jouer un rôle crucial – en substance un co-façonneur des modestes plans d’Orban, grâce à l’approbation automatique qu’elle sera demandée par l’UE. Outre le fait qu’il siège à la droite d’Orban pour le moment, Salvini grandira dans le gouvernement tripartite italien, ce qui compliquera l’autocratie actuelle de Meloni.

Car une condition nécessaire à l’imposition de lois en Italie sera également la position forte dans les institutions et les institutions de l’UE et la pression suffocante que le Premier ministre néofasciste cherche à exercer. Il est évident que si la formation européenne d’Orban se remet sur pied, surtout après l’entrée de Vox, avec les positions de ses autres partis et leur action dans la politique intérieure de leurs pays, les « patriotes » auront une influence très significative sur les décisions européennes.

Alors que Salvini fait l’éloge de la création du nouvel Eurogroupe, les Patriotes pour l’Europe d’Orban ont été rejoints par un autre allié historique de la Ligue en Id et : le Portugais Chega, récemment fier membre du groupe né de Salvini et Le Pen. Pour être reconnus comme un Eurogroupe, les Patriotes doivent avoir au moins 27 sièges de partis dans sept pays. Aujourd’hui, après l’adhésion de Vox, on en compte 32, venant de seulement cinq pays (Hongrie 11, République tchèque, 7 République tchèque, 6 Allemagne et les 2 de Chega).

Pour l’instant, Salvini s’en tient à une politique attentiste, attendant de voir comment le parti de Le Pen (RN) se comporte et s’il parvient à s’emparer du gouvernement en France pour décider de changer de camp, comme Orbán a déjà exhorté à l’annoncer. Le choix du camp est une décision cruciale et d’une grande importance pour Salvini lui-même, qui pourrait trouver un moyen de sortir de ses propres problèmes avec une « mise à niveau » européenne. Puisque le politicien xénophobe doit faire face à la contestation interne du parti qui l’attend et peut le jeter par la fenêtre au congrès du parti, une nouvelle confirmation, à travers sa relation avec Orban, de sa position de leader sur la scène internationale (surtout après ses résultats décevants aux élections européennes) est une carte importante dans la « guerre civile » de la Ligue.

D’autre part, Meloni – bien qu’après le départ de Vox, elle continue d’être le troisième Eurogroupe, avec deux sièges de plus que les libéraux – commence également à s’inquiéter de la stabilité de l’Ecr. C’est-à-dire pour la robustesse de son propre levier à Bruxelles. Le parti FdI co-préside avec les Polonais du PiS, mais les ambitions de Meloni, qui sont plus proches des positions néolibérales conventionnelles de Bruxelles, avec lesquelles elle a co-décidé à plusieurs reprises, pourraient l’aliéner de ses alliés de l’Est plus « ethnocratiques ». Surmontant leurs divergences sur la Russie avec Orban, avec qui ils partagent plusieurs positions eurosceptiques et racistes, les Polonais, qui avaient initialement accepté de rester dans l’Ecr, pourraient bien rejoindre les nouveaux « Patriotes » à tout moment. Leur chef et ancien Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré avant l’accord avec Meloni que le PiS était tenté d’aller « dans les deux sens » et donnait une chance de 50-50 que le PiS reste dans l’ECR. Mais personne sur cet échiquier politique compliqué d’extrême droite ne peut exclure quoi que ce soit. Le fait est que ce serait l’un des cas les moins avantageux pour le premier parti au pouvoir en Italie, car cela réduirait considérablement la taille de l’équipe présidée par Meloni. Si l’Ecr devait perdre les 20 sièges du PiS, il chuterait encore plus (58 eurodéputés), il perdrait du poids pour les pressions nécessaires, du prestige par rapport à sa position dans le champ plus large de l’extrême droite (en vue d’un front d’opposition renforcé avec Id).

Mais celui qui aimerait réaliser ce transfert de la Ligue aux « Patriotes » est, bien sûr, le troisième partenaire du gouvernement de Meloni. Forza Italia, partie intégrante du Parti populaire européen, tout au long de la campagne pour les élections européennes, avait soutenu de toutes ses forces le rapprochement entre le PPE et l’Eurogroupe de Meloni, au détriment des Verts dans les alliances pour la formation d’une majorité intergouvernementale à Bruxelles. Tajani ne l’a jamais caché, affirmant que la majorité soutenant la nouvelle commission d’Ursula von der Leyen au Parlement européen doit être stable et aura donc besoin des votes de la FdI. La position pro-atlantique modérée de Meloni a également favorisé Forza Italia, comme en témoigne son ascension aux élections européennes.

Meloni elle-même est prudente pour l’instant, attendant les décisions sur la position qui sera décidée et laissant toutes les options sur la table jusqu’à ce que le rôle que l’Italie peut jouer dans le nouveau format européen soit clair. L’objectif déclaré du Premier ministre est de « faire mieux » que le Parti démocrate en 2019 – qui a acquis le portefeuille de l’économie avec Paolo Gentiloni. Meloni cherche à obtenir un portefeuille économique substantiel et un poste de vice-président de la Commission pour le candidat italien, qui semble être le ministre des Affaires européennes Raffaele Fitto. Bien sûr, Fitto – selon la presse italienne – n’est pas l’un des ministres les plus dignes, puisque son ministère enregistre les plus longs retards dans l’absorption des fonds et dans la préparation des projets inclus dans le plan de relance national ! Quoi qu’il en soit, le vote de la FdI au Parlement européen pour approuver la nouvelle Commission européenne dépendra entièrement de l’évolution des négociations.

Il est donc clair que la décision d’Orban met le feu, non seulement à Bruxelles, englobant davantage l’extrême droite dure « non contaminée », principalement par l’intermédiaire de Salvini et du gouvernement, mais coupant surtout l’avenir politique de Meloni lui-même.#Ευρωπαϊκό Parlement
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3 Commentaires

  • Emile Cioran
    Emile Cioran

    Des nouvelles de notre ami Roussel, qui sombre dans la politicaille…

    https://www.youtube.com/shorts/uVYMTTLZPF0

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    • admin5319
      admin5319

      ce montage est une petite saleté mais je suis très sévère sur le fait qu’un secrétaire du PCF parle de choses de ce type dans un wagon ouvert aux quatre vents et avec un entourage immédiat apte à diffuser ce genre de chose qui en soi ne prouve rien de ce qu’on ose lui faire dire…
      Mais ce qui est là est à mes yeux la preuve d’une legereté indigne de ce que represente ou représentait un secrétaire du parti quand j’étais memebre du comité central, en tant que dirigeant et ceux du Bureau politique devaient donner l’exemple, il y avait un esprit de colégialité, les communistes étaient en priorité ceux avec qui la ligne du parti devait être discutée…
      Ce qu m’indigne c’est que Roussel se croit obligé de sexpliquer sur les plateaux de télé où il jouit d’une mansuétude qui m’inquiète et que l’on ne s’intéresse pas assez aux communistes, qu’il n’y ait pas de consultation en priorité des communistees dans leurs istances officielles pour l’élargissement du groupe, que tout cela paraisse fabriqué à l’avance avec des non communistes, que la démocratie du parti n’existe plus…
      Ce genre de saleté ne péserait pas bien lourd si les communistes retrouvaient leur rôle et n’étaient pas de simples distributeurs de tracts et colleurs d’affiche mais était peinement associés aux analyses et aux décisions. ce qui serait la seule manière de reconquérir la classe ouvrière et les couches populaires, pas sur un plateau de télé, non au corps à corps militant avec des gens aptes à comprendre et à partager une ligne politique quand il y en a une et pas de simples opportunismes avec des copinages…
      Il y a beaucoup de legereté dans le fonctionnement actuel du parti et Roussel n’est que le roduit d’autres règnes non démocratiques et opportunistes, depuis Robert hue, MGB pierre laurent qui aurait pu survivre à pareille brochette? C’est comme le système démocratique, celui de Macron, le sau ve qui peut où on a des manoeuvres qui font exploser votre propre parti et la démocratie française …
      c’est comme vous monsieur qui vous réclmait de Cioran sous un pseudonyme avec une lâcheté de corbeau envoyant des saloperies anonymes je sais que vous êtes de la merde et je tiens à vous dire que la présentation dit tout sur celui qui ose jouer les délateurs avec si peu de preuve.. Les communistes sont mille fois plus exigeants que les petits fascistes de votre espèce..

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  • Xuan

    Je trouve dans la presse une confirmation de cet article.
    C’est en contradiction avec la conclusion que j’avais tirée d’un basculement du RN vers l’atlantisme.
    Mais l’opportunisme de ce parti doit aussi être retenu.
    Le RN va rejoindre le groupe de Viktor Orban au Parlement européen | Start Magazine https://taboolanews.com/article-page/-1963593407461368683?utm_source=taboola&utm_medium=taboola_news&dc_data=20395456_huawei-browser-fr&abv=tn_default_tn_top_aggs&rccv=default-1

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