Il faut appeler un chat un chat et ce qui s’est passé ce 6 juin 2024 au parlement français une trahison du peuple français …

Le trafic de la mémoire, la légèreté de la politique politicienne cela suffit, le fascisme partout opère à partir de ce trafic… Ici dans histoire et société, nous allons poursuivre ce peu que nous pouvons faire : faire appel à cette mémoire, à cette connaissance du monde tel qu’il est aujourd’hui et pas celui que l’on invente.

Il y a ceux qui feignent de s’étonner : “on célèbre le 6 juin comme la victoire sur l’armée nazie et on vote pour un nazi”… Mais le peuple français est logique, il a parfaitement compris le sens de cette comédie de l’OTAN du 6 juin, une intervention qui ose interdire aux Russes, le peuple qui en 1944, qui à la même époque ont déjà gagné la guerre et l’on payé de 26 millions de morts non seulement de participer mais l’on prépare l’attaque contre eux sur le modèle d’Hitler avec les capitalistes qui avaient déjà investi dans l’attaque de la jeune union soviétique, puis dans le réarmement d’Hitler leur homme de main contre le communisme et contre la Chine aujourd’hui, contre Cuba, contre tout ce qui cherche à se libérer… Alors vous avez le vote qui correspond à votre comédie…

Ce peuple vous l’avez privé de mémoire, gorgé de vos mensonges et cette incapacité à comprendre est votre œuvre vous qui feignez de vous étonner… Cela va prendre du temps c’est pourquoi il faut s’y mettre le plus tôt possible..

Il faut aussi savoir que tout ne va pas se résoudre en un jour, que même les “erreurs” peuvent alors être utiles. Duclos qui à cette époque là est un jeune homme plein de rage à l’idée de la trahison qui l’a envoyé à la guerre et à celle des radicaux qui l’expédient en prison et même face à Blum qui se présente sur son siège alors qu’il fuit une injuste répression prône la ligne classe contre classe et refuse de cautionner tous ces vendus au capital. Semart, le héros de la CGT des transports dit son fait à Blum qui lui répond que s’il est élu il se battra pour l’amnistie dit au socialiste : vous savez que vous prenez le siège d’un condamné par injustice et vos protestations sont de l’hypocrisie. Duclos explique que même ce qui peut paraître du sectarisme par rapport au choix ultérieur du Front populaire a créé les conditions d’une conscience prolétarienne qui a donné tout son sens à ce Front populaire. Donc il faut que nous récupérions les leçons de l’histoire non comme un dogme mais pour affronter ce qui nous attend.. Déjà aujourd’hui sachons-lire qui va résister et construire …

Jacque Duclos dans le tome I de ses mémoires (Le chemin que j’ai choisi, de Verdun au Parti communiste 1896-1934) nous fait vivre l’aube du parti communiste en particulier ce moment où le parti communiste issu de Tours, dirigé par une coterie franc maçonne de Frossard, a en son sein un certain nombre d’ouvriers et d’intellectuels qui enragent contre le consensus bourgeois du parti, qu’il s’agisse de l’occupation de la Ruhr aux guerres coloniales au Maroc. Frossard et les siens défendent l’intérêt non pas national mais celui des marchands d’armes considéré comme celui de la nation. On s’y croirait et je conseille la relecture de ce tome 1. Dans ce chapitre Duclos et d’autres dont Marcel Cachin sont accusés d’actions “anti-militaristes”… et Duclos nous explique le contexte, celui où il existe une activité du Parti dans l’armée comme dans la police, activités qui existaient encore et qui était à la charge de Louis Baillot, quand j’étais membre du Comité Central avant que Robert Hue ne lance “la mutation”, sous le régime de liquidation dans lequel nous n’avons cessé de saper la réalité de ce que fut le parti de Maurice Thorez, celui qui naîtra de cette ère juvénile. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles j’ai relu et ne cesse de relire Jacques Duclos, la première est bien sûr de contempler effrayée cette régression avant le temps où fut réellement crée le PCF à la veille du Front Populaire, nous sommes en 1927, sous la domination des “radicaux”, à la veille du cartel des gauches, et de la stratégie classe contre classe de ces jeunes mutins qui se battent non sans gauchisme avec des références à Blanqui. Duclos est condamné à trente ans de prison et il songe au vieux révolutionnaire qui en passa 30 dans les geôles, Paris c’est encore ce peuple, celui de la Commune et il s’oppose à un courant lui aussi en train d’arriver à son achèvement qui a largement inspiré la liste “gauche unie”, celui des francs maçons “républicains” et qui avec Frossard est encore à la tête du parti et le quittera avec éclat face aux accusations et mise en clandestinité de ceux qui sont accusés d'”anti-militarisme” et ne bénéficiant plus de l’immunité parlementaire sont condamnés à la clandestinité. Thorez s’appuiera sur eux mais domptera leur révolte juvénile, ce sont les Duclos, les Vaillant Couturier, les Gabriel Péri, les Marty qui seront les héros de la Résistance au nazisme mais certains des emprisonnés de cette époque comme Doriot et d’autres choisiront l’Allemagne et le nazisme. Il faut relire ces mémoires pour mesurer comment le communisme a eu ses “égarés” et je pense toujours à eux en prenant une décision politique.

Par rapport à l’actualité et à cet étrange moment où l’on a pu voir le Parlement avec toutes les forces politiques rassemblées en train d’applaudir un retournement de l’histoire qui a vu la célébration du “débarquement” célébrer l’opération par laquelle les Nazis se sont jetés sur l’Union soviétique avec l’assentiment de ceux qui avaient signé Munich et multiplié leur aide financière au régime nazi depuis la City londonienne. Le parlement français clairsemé mais dont aucune force n’a été absente dans cette opération du déshonneur a applaudi Zelensky. Nous citons en dernière partie de ce texte celui d’un camarade qui à partir d’archives bretonnes, normandes décrit le rôle des collaborateurs ukrainiens en supplétifs des nazis dont l’essentiel des troupes était partie affronter les vainqueurs, l’armée rouge qui fonçait sur Berlin. Quand ce parlement et ses représentants indignes ont applaudi l’escalade guerrière en la personne de l’acteur le mieux payé au monde pour vendre son peuple comme il l’a déjà vendu à Azov et aux troupes de Bandera, il s’est condamné lui6même face à l’Histoire et on ne sait jusqu’où cette dérive les conduira mais on peut craindre le pire de cette graine de Doriot.

C’est encore en pensant à cet étrange moment où nous vivons des empilements de temps historiques, dans ces mémoires il y a en 1927, l’analyse de Duclos sur le militarisme qui nous fait vivre “un régime de caserne”. Ce qui s’est passé au parlement français ce 6 juin, alors même que Macron mène la guerre, engage mirage et troupes sans daigner en référer à son Parlement en lui envoyant le pitre Zelensky pour que ce comique troupier fasse son numéro dit à quel point ce régime s’est “militarisé”, “la grande muette”, dans laquelle il est interdit aux soldats de faire de la politique pour mieux laisser les politiciens véreux et leurs maitres capitalistes s’emparer d’un pouvoir et instituer un régime de Censure. C’est ce qu’est désormais le Parlement français et toutes les institutions étatiques sous pouvoir des monopoles financiers et militaires … Qu’il se soit trouvé un seul député pour accepter cette comédie dit à quel point sont désormais nos représentants qui acceptent de ne plus faire de politique. Cette militarisation des partis politiques ou du moins leurs représentants élus va tout à fait avec l’acceptation de ce que sont nos médias, type LCI et la bande de retraités de l’OTAN, ou espion du KGB reconvertis dans la CIA, universitaires anticommunistes qui sont chargés de la propagande… dite objective par rapport à ce qui est dit l’endoctrinement “autoritaire” de l’ennemi Russe, il faudrait l’antidote de Duclos…

La liste “gauche unie” parle de reprendre la main, il faudrait pour cela que les politiciens français sollicitant nos voix reprennent leurs esprits …

LE MILITARISME OU L’ART POUR DES POLITICIENS CORROMPUS DE NOUS FAIRE VIVRE UN RÉGIME DE CASERNE SOUS PRÉTEXTE DE DÉFENDRE NOTRE SÉCURITÉ, SELON JACQUES DUCLOS

1927. Le jeune parti communiste est divisé entre prolétaires, intellectuels révolutionnaires et L’équipe de Frossard qui a pris le parti au Congrès de Tours.

Duclos est un tout jeune homme, il a mené une guerre courageuse à Verdun mais il est revenu bien décidé à lutter contre ceux qui créent les guerres…

“En tant que député et membre de la Commission de l’armée, je fus désigné comme gérant d’un organe de presse destiné au soldats et ayant pour titre “la Caserne”. A cette époque, l’armée était la “grande muette”. Ni les soldats, ni les officiers n’avaient le droit de vote et cela signifiait qu’ils n’avaient théoriquement pas le droit de se préoccuper des problèmes politiques.

Cependant à diverses reprises dans l’histoire de notre pays, on avait vu des militaires s’occuper de politique, comme par exemple le général Bonaparte, le plus illustre des militaires politiciens n’hésitant pas à abandonner l’armée d’Égypte qu’il commandait pour rentrer en France prendre le pouvoir. Dès lors le poète pouvait dire :

“Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte.” (…)

Depuis nous avons eu en France l’exemple du général De Gaulle, qui alors qu’il n’était qu’un officier subalterne définissait dans son livre Au fil de l’épée les voies et les moyens de la montée au pouvoir pour un homme aspirant à exercer une domination autoritaire et personnelle.

A propos du général de Gaulle, je considère qu’il est beaucoup plus un homme politique qu’un militaire, encore qu’il sache habilement se servir du port de l’uniforme pour favoriser, dans certaines circonstances, ses entreprises politiques, car il sait que l’uniforme inspire à certains un réflexe de sécurité.

(…)

Il faut relire ce qu’écrit Duclos sur cette histoire du parti bien oubliée aujourd’hui(hui… Encore qu’il existe des camarades qui ne supportent pas cette falsification permanente de l’Histoire et je voudrais joindre à cette réflexion de Duclos, celle de ce camarade sur ce qui s’est passé réellement dans ce jour du débarquement dans la débâcle de l’armée nazie qui laissait à la milice et à des troupes de collaborateurs ukrainiens et géorgiens le soin de gérer la résistance :

A PROPOS DE CE QUI S’EST PASSE CE 6 JUIN, HIER COMME AUJOURD’HUI IL FAUT APPELER UN CHAT UN CHAT ET LES FRIPONS CRIMINELS DES FRIPONS.

De notre camarade Michel Katcha : Il faut appeler un chat un chat.

C’est une célébration sélective Otanienne qui s’est déroulée en Normandie, avec tout un travail révisionniste de réécriture de l’histoire..à suivre de très près car la falsification historique et politique va se poursuivre et s’intensifier à mon humble avis…

6 juin 1944, le caporal Émile Bouétard, premier français tombé lors du Débarquement mais il faut tout dire sur sa mort en héros car il y a une omission dans le nouveau narratif historique !

Ce furent le 261ème escadron de cavalerie ukrainien et le 708ème bataillon d’infanterie géorgien qui participèrent au combat contre les SAS, puis aux représailles contre les civils en Bretagne.

À retenir et à noter, 261e escadron de cavalerie, tel était le nom de l’unité de supplétifs ukrainiens qui traquaient les résistants pour le compte des Allemands dans la campagne bretonne le jour du D-Day il y a 80 ans.

Les massacres furent commis par le 261e escadron de cavalerie ukrainien et le 708e bataillon d’infanterie géorgien ; quant aux soldats de la Wehrmacht, ils brûlèrent les châteaux de Sainte-Geneviève et des Harys-Béhélec, puis les fermes et le bourg de Saint-Marcel le 27 juin 1944.

Ce fut le cas également, le 7 juillet, lors de l’expédition contre le maquis de Broualan en Ille-et-Vilaine. Les groupes collaborationnistes, la milice Darnand, le GAJS / PPF, la formation Perrot, assassinèrent huit résistants, un officier américain, trois agriculteurs et brûlèrent deux fermes. Les Allemands organisent alors une chasse impitoyable aux « terroristes » : le 261eescadron de cavalerie (ukrainien) et le 708e Ost Bataillon (géorgien) sont lancés dans la campagne guidés par la Milice, pillant, massacrant les isolés, terrorisant la population.

Le 25 juin, le commandant Bourgoin, resté aux environs de Saint-Marcel, échappe de peu à la capture : les services de police allemands s’obstinent à arrêter tous les manchots de Bretagne… Le 12 juillet, c’est le lieutenant Marienne qui est capturé par surprise avec les quelques hommes qu’il a rassemblés. Ils sont abattus sur place par des agents français à la solde du SD allemand.

Plus tard, ces derniers brûlent une ferme près de Tredion après y avoir enfermé des parachutistes blessés. Quatre jours après, ils assassinent les lieutenants Skinner et Fleuriot. Mes sources vérifiables, les archives de la résistance en Bretagne …

Le sens de mon vote pour le PCF ce 9 juin a toujours été le même, je ne veux porter aucune responsabilité personnelle dans la trahison des communistes de ce parti, de ceux qui ont donné leur vie… Que ceux qui n’ont cessé de trahir assument leur forfaiture s’ils en sont encore capables.

Danielle Bleitrach