Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La passion pour la seconde guerre mondiale versus collabo n’a pas de limite…

Nous nous sommes amusés à reprendre ce reportage du Point sur ce groupe de jeunes cons fanatiques de la seconde guerre mondiale en mettant leurs jeux débiles en relation avec La politique française (sic) aujourd’hui et ce que révèle à la fois l’inénarrable campagne des Européennes et la célébration du débarquement, c’est pas joli joli le pétainisme qui s’est emparé de toutes les forces politiques organisées… (note de Danielle Bleitrach à partir d’un reportage du Point)

Les Lufteaux, très rares reconstitueurs de l’armée allemande

Les Lufteaux, très rares reconstitueurs de l’armée allemande© Les Lufteaux-DR

« Face aux multiples groupes représentant les soldats alliés (sous-entendu désormais en matière “d’alliés il n’existe que les ricains et les british), il n’existait pas de reconstitueurs de l’armée allemande », explique David Desgardin, 49 ans. En 2005, ce technicien en sécurité incendie a fondé avec deux autres passionnés l’association de reconstitution historique militaire 1939-1945 Les Lufteaux, qui a son siège près de Rouen.

Porter publiquement l’uniforme allemand en Normandie, même 65 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, ne devrait avoir rien d’évident, il n’est pas encore question d’arborer la triste et sombre tenue des Waffen SS ou même de la Wehrmacht : Les Lufteaux présentent fantassins et artilleurs de la Luftwaffe, unité chargée de la défense au sol des avions contre les bombardements. En l’occurrence, il s’agit du 34e régiment de chasseurs de la 17e division de campagne. Première étape du trio fondateur : la restauration d’un petit canon antiaérien.

En lien avec Fédération française de jeux de rôle grandeur nature

Aujourd’hui, les 70 adhérents, âgés d’une trentaine d’années en moyenne, viennent essentiellement de la moitié nord de la France et de Belgique. « Depuis l’origine, notre démarche de passionnés d’histoire est moins mémorielle que ludique, précise David Desgardin, qui préside toujours l’association. Nous sommes moins dans la représentation et la commémoration que dans l’expérience vécue en recréant le temps d’un jeu grandeur nature l’environnement d’un soldat de la Seconde Guerre mondiale. »

Ainsi, Les Lufteaux, qui figurent sur La Petite Musette, site de référence des reconstitueurs de la Seconde Guerre mondiale, appartiennent aussi à la Fédération française de jeux de rôle grandeur nature (FédéGN). Cette dernière rassemble 200 associations et environ 10 000 membres qui, outre Star Wars et Le Seigneur des anneaux, abordent multiples thèmes historico-militaires.

Les Lufteaux, très rares reconstitueurs de l’armée allemande

Les Lufteaux, très rares reconstitueurs de l’armée allemande© Fournis par Le Point© FLORENTIN Frederic

Ce positionnement ludique n’exclut pas au contraire le souci de la réalité et du détail dans les uniformes. Le site Web des Lufteaux détaille l’équipement de base nécessaire pour les reconstitutions : pantalon M1940 coupé droit, casque en passant par le fusil Mauser 98 et sa baïonnette. Un équipement que chaque participant finance sur ses deniers : 60 euros pour un casque, 200 euros pour un Mauser.

Des répliques de cinéma, des explosions et des cuisines roulantes

Même souci du détail soigné pour l’armement lourd. Le groupe dispose d’un canon antiaérien Flak 38 de 20 millimètres, d’un side-car, d’une automitrailleuse ainsi que d’un char Sturmgeschütz. « Il s’agit d’une réplique en acier provenant de studios de cinéma. Il m’a coûté 70 000 euros », indique David Desgardin, personnellement propriétaire du blindé. Son moindre déplacement coûte 1 500 euros. En revanche, ni défilé ni drapeau pour les Lufteaux.

Il faut à la fois être mordu d’histoire et d’aventure, David Desgardin

Plusieurs fois par an, le groupe participe à des manifestations variées. Lors du dernier week-end de la Pentecôte, il était présent à Pacy-sur-Eure (Eure) pour les « Trains de la Libération » organisée par l’association Chemin de fer de la vallée de l’Eure.

Cinq voyages ferroviaires sur l’ancienne ligne Rouen-Orléans à bord de wagons d’époque où, à côté des voyageurs, avaient pris place les Lufteaux. Durant le trajet, ils ont été « attaqués » par les reconstitueurs américains de Touraine 44 et des Hussards. Avec force explosions et coups de feu dans la gare et le long des voies ferrées.

Les Lufteaux, très rares reconstitueurs de l’armée allemande

Les Lufteaux, très rares reconstitueurs de l’armée allemande© Fournis par Le Point© Les Lufteaux-DR

« Pendant le week-end du 6 juin, nous serons à Vierville-sur-Mer (Calvados) pour un bivouac sans activité avec présentation du matériel. En 2023, c’était un camp de manœuvres de huit jours près du Mont-Saint-Michel. Nous avons aussi participé à une reconstitution de la bataille de Stalingrad, sur un terrain privé, près de Fontainebleau », détaille le président fondateur. On se demande avec intérêt si ces gentils amateurs d’histoire auraient vaincu par hasard les hordes du méchant Staline, ils ne nous l’ont pas précisé et sont restés sur la manière dont le ludique pouvait aider à créer un visage de l’histoire plus en rapport avec les célébrations actuelles où Zelensky et les bandéristes collabos, tous les enfants d’anciens nazis accédant au pouvoir, se pressent sur les plages de Normandie pour accueillir les USA qui viennent les sauver des soviétiques.

Et d’ajouter : « La passion pour la Seconde Guerre mondiale peut passer par les livres, les BD, les jeux vidéo ou les maquettes. Nous préférons les bivouacs opérationnels en uniforme avec marche de 20 kilomètres, tours de garde et couchage à la dure. Il faut à la fois être mordu d’histoire et d’aventure. »

D’histoire je ne sais pas, parce qu’un Français qui est soit héritier du gaullo-communisme, soit du pétainisme collaborateur, devrait savoir que De Gaulle qui n’était pas du tout d’accord pour ce grand spectacle hollywoodien dans lequel il voyait non sans raison la main mise des USA sur le continent avait été écarté de l’affaire. Il a retourné la situation à sa manière :

Six juin, 18 heures. Le D-Day a débuté depuis l’aube quand le général de Gaulle s’adresse aux Français à la BBC : « Bien entendu, c’est la bataille de France et c’est la bataille de la France ! […] La première [condition du succès] est que les consignes données par le gouvernement français et par les chefs français qu’il a qualifiés pour le faire […] soient exactement suivies… » Pas un mot des Américains et des Britanniques qui viennent de lancer la plus grande bataille du siècle. Le Général réussit l’exploit d’annoncer le débarquement sans mentionner ses protagonistes.

En France, dans l’enthousiasme, aucun auditeur ne soupçonne l’autre bataille en coulisses de cette prise de parole. Certains, peut-être, se seront étonnés de ce « gouvernement français » autoproclamé. Le 6 juin, il n’y a pour De Gaulle que le commandement français à savoir quelques troupes et un fort contingent de républicains espagnols qui prendront Paris. Et si la France n’a aucune base de l’OTAN sur son sol et se défend elle-même c’est le choix de la Résistance française, celle des Gaullistes et celle des communistes avec de forts contingents étrangers.

C’est cette France-là que Macron et les siens veulent abolir, celle de ces cons qui jouent leur jeux de rôle dans le sillage mais le plus criminel c’est la manière dont la “Gauche” y compris parmi eux des liquidateurs du PCF qui ont accepté depuis des années que la jeunesse de France en soit là et qui continuent leur immonde incurie intellectuelle et leur trahison en envoyant des armes et en portant la cocarde ukrainienne et en confortant Macron de fait…


Pour en revenir à cette bande de joyeux drilles ils sont l’illustration d’une jeunesse que l’on hystérise et à qui on invente une histoire qui n’en est pas une et on continue alors que les mêmes s’apprêtent à aller jusqu’à l’apocalypse… Pour eux l’histoire militaire passe aussi par une cuisine roulante, qui mijote ragoûts et bortsch, et par des aliments historico-compatibles. Le knäckebrot de campagne, qu’on traduit par pain croustillant, peut dans sa forme être remplacé par la contemporaine tartine Wasa. Même si la taille actuelle ne correspond pas au format wartime.

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