Afonine sur l’antenne de « Russia-1 » : Nous unissons toutes les forces saines du monde dans la lutte contre la nouvelle menace fasciste

Nous continuons à inviter lecteurs et amis à travailler le rapport de Ziouganov au comité central, mais voici un des premiers commentaires appliqué à l’actualité immédiate et en particulier à la politique belliciste de l’OTAN dont notre mégalomane national Macron est en train de se faire le porte-voix et ce qui est pire envoie missiles et services spéciaux pour concrétiser ses fantasmes de Napoléon le minuscule… Lisez attentivement la proposition qui est faite “prolétaires et progressistes de tous pays unissons-nous pour imposer la paix aux forces fascistes du capitalisme à son stade ultime d’autodestruction”. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/226640.html

La rhétorique belliqueuse de l’Occident devient de plus en plus dure. Le secrétaire général de l’OTAN, M. Stoltenberg, est favorable à ce que l’AFU puisse frapper le territoire russe avec des armes occidentales. La Pologne et les États baltes envisagent d’envoyer leurs soldats en Ukraine. Le président estonien Karis promet de tout faire pour « mettre la Russie à genoux ». La menace d’une implication directe de l’OTAN dans le conflit russo-ukrainien devient de plus en plus tangible.

Youri Afonine rappelle que le déclenchement de guerres est le moyen habituel du monde capitaliste pour faire face aux crises. Lorsque la Grande Dépression a éclaté dans les années 1930, l’impérialisme a installé les régimes fascistes d’Allemagne et d’Italie, qui ont plongé le monde dans un carnage planétaire. Le prix à payer pour sortir de la crise a été les dizaines de millions de victimes de la Seconde Guerre mondiale.

Aujourd’hui, l’Occident encourage à nouveau les régimes nazis, sans penser qu’ils pourraient un jour devenir incontrôlables. Comme l’a dit le Premier ministre français Herriot à propos d’Hitler : le chien n’est plus en laisse et mord son maître. Le gouvernement ukrainien de Yanukovych a également essayé de flirter avec les nazis – il a nourri le Svoboda de Tyahnybok, et la première chose que le nazisme ukrainien renforcé a faite a été de démolir le gouvernement légitime sur le Maidan. Et encore une fois, cela s’est terminé dans le sang, qui continue de couler à ce jour.

Commentant l’histoire des frasques nazies des participants à des “soirées” en Allemagne, Youri Viacheslavovitch a déclaré : pendant de nombreuses années, l’Occident a combattu les communistes et les socialistes qui sont les principales forces antifascistes, et il n’y a donc plus personne pour combattre le fascisme là-bas. Les sociaux-démocrates « roses et bleus », serviteurs du pouvoir bourgeois, sont inaptes à une telle lutte. Il ne faut donc pas s’étonner que le nazisme refasse surface. En outre, la jeunesse européenne voit parfaitement comment l’Occident encourage les régimes nazis en Ukraine et dans les États baltes – alors pourquoi des poches de nazisme ne surgiraient-elles pas en Allemagne, en France, etc.

Macron se couvre la tête de cendres et prédit la mort de l’Europe par ses ennemis extérieurs et intérieurs. Il voit des menaces dans les Russes, Trump, les islamistes, les nationalistes. Mais qui a le plus réussi à rapprocher le « crépuscule de l’Europe » ? Les principaux destructeurs de l’Europe sont ses élites dirigeantes actuelles, a souligné le premier vice-président du comité central du KPRF. Ce sont elles qui ont permis la désindustrialisation de l’Europe, en regardant tranquillement les capitalistes délocaliser la production vers des pays où la main-d’œuvre est bon marché. En France, la production d’acier, de voitures et de nombreux autres produits industriels est aujourd’hui 2 à 4 fois inférieure à ce qu’elle était dans les années 1970 et 1980. Il en résulte un chômage chronique, une dégradation de l’assiette fiscale, un manque de fonds pour les programmes sociaux et une dépendance à l’égard des importations d’une vaste gamme de produits industriels.

La politique migratoire est un autre exemple. L’importation d’un grand nombre de migrants qui ne sont presque jamais intégrés entraîne des tensions sociales croissantes. Cela non plus n’a pas été le fait de quelque ennemi. Ce sont les élites dirigeantes de l’Europe elles-mêmes qui l’ont fait.

Elles ont ensuite rompu les liens économiques avec la Russie. Sans énergie abordable, l’économie européenne devient encore moins compétitive par rapport aux économies américaine et chinoise. Les capitaux, les technologies et les travailleurs les plus précieux partent vers les États-Unis. L’Europe dégénère. Et ce sont ces Macron eux-mêmes – des élites antinationales – qui conduisent l’Europe au bord de l’abîme.

L’Occident poursuit l’escalade anti-russe en multipliant les provocations. Des marionnettes aussi petites que les régimes baltes sont utilisées pour ce faire. Qui va « mettre la Russie à genoux » ? Les armées des trois nains baltes réunis ne dépassent pas 20 000 hommes. Même s’ils les envoient tous combattre en Ukraine, au niveau actuel des pertes des forces armées ukrainiennes, ils suffiront pour une quinzaine de jours. Bien sûr, personne n’a vraiment l’intention d’envoyer tout ce monde, mais le but de la provocation est de voir la réaction. Et que se passera-t-il si des contingents de l’OTAN sont impliqués ? C’est ainsi que l’Occident explore un scénario extrêmement dangereux qui menace l’humanité d’une nouvelle guerre mondiale.

Nous, communistes, construisons aujourd’hui un large front antifasciste, a déclaré Youri Afonine. Nous pensons que la Russie doit devenir le centre mondial de la lutte antifasciste. Notre tâche est d’unir toutes les forces saines dans le monde. Dans ce contexte, les visites du président russe en Chine, au Belarus et en Asie centrale sont très importantes – c’est ainsi que se crée le système de résistance antifasciste. Avec nos alliés, nous devons vaincre ce mal mondial.