Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Rencontrez le nouveau patron. Il n’est pas le même que l’ancien.

Face à la gabegie, doublée de crétinisme lié à la censure de fait de tout ce qui pourrait contester leur dictature du capital, et la manière dont elle a déferlé sur le monde sous prétexte de “démocratie”, partout on assiste au désaveu de cette chienlit au seul bénéfice d’une bande de voyous réalisant leur accumulation primitive, on assiste au mépris de ladite démocratie. William Scott Ritter Jr., né le 15 juillet 1961 aux États-Unis, est un ancien inspecteur de la commission spéciale des Nations unies (UNSCOM) en Irak entre 1991 et 1998. Il est né en 1961 dans une famille de militaires. Après des études universitaires, il rejoint l’armée et travaille comme officier du renseignement militaire dans les années 1980. Durant la première guerre du Golfe (1990-1991), il est expert en missiles balistiques auprès du général Norman Schwarzkopf et fin 1991 il entre à la commission spéciale des Nations unies. Il participe à 30 missions, dont 14 en tant que chef d’équipe. Ses relations avec l’Irak sont mauvaises : ses visites non annoncées peuvent surprendre les officiers irakiens, qui, en 1997, l’accusent d’être un espion. Il est totalement hostile à Saddam Hussein. Pourtant l’invasion de l’Irak par les Américains fait se retourner son opinion et fin 1998 il qualifie les frappes américaines et britanniques en Irak d’« horrible erreur ». A partir de là il parait découvrir la politique qu’il a jusqu’ici servie. Dans la période qui précède la guerre américaine en Irak en 2003, il devient l’un des détracteurs américains les plus connus de la politique des États-Unis vis-à-vis de l’Irak, et, selon le New York Times, « le sceptique le plus fort et le plus crédible de l’affirmation de l’administration Bush selon laquelle Hussein cachait des armes de destruction massive ». Ce fils de militaire va être l’objet de campagne de diffamation dans son propre pays y compris à travers un procès pour “violences sexuelles”. Loin de s’arrêter il se radicalise et plus que jamais dénonce une politique qui mène à une guerre nucléaire en allant à Marioupol soutenir la victoire de l’armée russe. Ce type de profil avec retournement brutal du patriote conservateur est typique des USA et des pays anglo-saxons. Cela ne change pas totalement la personnalité qui simplement choisit le pouvoir qui dit la vérité et ne cherche pas la guerre. Cette constante rejoint l’aspiration de couches de la population qui dans un pays ont subi ou subissent sanctions, pillages et ont vu leur niveau de vie et celui de leurs enfants attaqué alors qu’était vanté le “retour à la démocratie” vers un pouvoir fort capable de dompter ces gangsters du capital avec un mépris grandissant pour une gauche alliée des USA et faisant la fête, cela explique pour une part que le désir de changement, de les voir balayer puisse faire monter les conservatismes. Le grand reproche de ceux-ci aux communistes russes n’est pas ce qu’a été l’URSS mais au contraire d’avoir nourri en leur sein des Gorbarchev, des Eltsine… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Bulletin Comaguer 56021 Mai 2024
 

Dans sa simplicité sans emphase le texte de Scott Ritter dont nous publions la traduction et dont nous reproduisons le titre explique bien ce qu’un observateur attentif et avisé peut dire de l’évolution de la Russie et de son président. La biographie de cet ancien militaire étasunien est complexe et controversée mais depuis la guerre d’Irak il a vécu de près tous les événements politico militaires dans l’Ouest de l’Eurasie et porte un regard critique sur la politique de son pays.

Le plus important dans ce texte est ce qu’il dit de la politique russe des Etats-Unis depuis la chute de l’URSS quand il évoque une série de personnages de la haute administration impérialiste dont la mission était de peser sur l’évolution de la politique russe pendant la période de l’effondrement économique, social et démographique du pays de 1991 à 2000. Et il précise « peser dans un sens favorable aux intérêts des Etats-Unis ».

La mission des différents personnages qu’il cite : Michael McFaul, ambassadeur à Moscou, Fiona Hill et Angela Stent expertes pour la Sécurité nationale et Andrea Kendall-Taylor, Steve Hall et John Sipher, responsables de la CIA pour l’URSS et l’Eurasie et dont les biographies facilement accessibles montrent qu’ils étaient au sommet de l’appareil impérialiste (CIA, Council of Foreign Relations, Fondations diverses ..) sans être sous la lumière des projecteurs était bien de faire croire à l’opinion occidentale que le passage extrêmement brutal au capitalisme se faisait sans difficulté, la privatisation de l’économie étant confiée pour l’apparence par Eltsine à une nouvelle strate de « capitaines d’industrie russes  » : les fameux « oligarques ».

Essayons de bien comprendre la situation. Il n’y a pas eu en Russie restauration du capitalisme, d’anciens propriétaires privés des moyens de production reprenant leurs biens à la faveur d’un changement politique puisqu’il n’y avait pas d’anciens propriétaires privés des dits moyens qui dans leur immense majorité étaient le fruit du régime socialiste et de l’énorme effort collectif réalisé à partir de 1922 et surtout avec les plans quinquennaux.

Il y a donc eu sélection d’une couche d’anciens dirigeants d’entreprises d’Etat, d’un excellent niveau professionnel et bien installés dans la nomenklatura socialiste transformés par des procédés malhonnêtes et souvent criminels en propriétaires privés de moyens de production créés par la collectivité. En bref : des voleurs.

La population travailleuse russe : ouvriers, paysans, techniciens, ingénieurs, corps médical, chercheurs, assommée par les « réformes » ne s’est pas opposée massivement à ce grand chambardement car elle avait compris que la satisfaction de ses besoins n’était plus le cœur des préoccupations des dirigeants du parti communiste au pouvoir. Les historiens ne fixent pas tous à la même période de l’histoire de l’URSS cette évolution des rapports sociaux soviétiques, de l’ouverture de cet écart grandissant entre la population et les couches dirigeantes. Pour les uns le premier tournant est le rapport de Khrouchtchev au XX° congés (1956), pour d’autres il faut attendre l’arrivée de Gorbatchev au pouvoir.

Ces PDG d’un nouveau genre totalement étrangers à la fameuse « éthique protestante » chère à Max Weber et nés bien après le crépuscule de la fonction d’entrepreneur décrite pas Schumpeter s’entouraient d’un Conseil d’administration où figuraient en bonne place à côté de quelques amis russes des représentants de grands groupes capitalistes internationaux, industriels ou bancaires, installaient leur siège dans un paradis fiscal, ne payaient plus d’impôts en Russie et entourés de gardes du corps bien formés menaient la grande vie : yachts de luxe, hôtels particuliers dans les beaux quartiers de Londres, ski à Davos ou Val d’Isère, somptueuses résidences à Chypre ou sur la Costa Brava. Ces outrances, très visibles, servaient à masquer le fait que les meilleures industries russes, les meilleures mines russes étaient passées sous contrôle capitaliste international avec l’assentiment d’Eltsine et de son entourage le plus proche.

Ces nouveaux patrons sentaient le soufre mais leurs turpitudes les faisaient assimiler à des parvenus qu’ils n’étaient pas vraiment puisque leur prospérité spectaculaire n’était autorisée que tout autant qu’elle ne s’inscrivait pas ailleurs que dans le grand festin du capitalisme impérialiste étasunien désormais seul maitre du monde.

Telle fut l’autre facette du « grand bond en arrière » bien décrit par l’ouvrage de Jean Salem.

En arrivant dans l’équipe d’Eltsine en 1987 Poutine va donc observer au plus près la réalité de ce nouveau pouvoir capitaliste internationalisé ou « globalisé » et constater l’extrême faiblesse du pouvoir politique russe et sa quasi-totale impuissance internationale patente face à la destruction de la Yougoslavie.

L’article de Scott Ritter permet de bien mesurer le travail accompli de 2000 à 2024 pour, malgré l’opposition immédiate des « experts » étasuniens cités, faire rentrer dans le rang les oligarques et rétablir l’autorité du gouvernement russe sur le pays.

***

Rencontrez le nouveau patron…

Il n’est pas le même que l’ancien patron

Scott Ritter

12 mai 2024

Vladimir Poutine a prêté serment pour son cinquième mandat en tant que président de la Russie. Les « experts » traditionnels de la Russie occidentale dépeignent Poutine comme un autocrate corrompu qui dirige un système et une nation défaillants. Leur « réalité » ne pourrait pas être plus éloignée de la vérité.

Dans sa critique du livre de Catherine Belton, Putin’s People, publiée le 27 juillet 2020 dans The Atlantic, Anne Applebaum a conclu qu’après sa réélection à la présidence de la Russie au printemps 2018, Vladimir Poutine et ses acolytes avaient « une fois de plus créé un conflit calcifié », « un système politique autoritaire en Russie », y compris « une économie corrompue qui décourage l’innovation et l’entrepreneuriat ». Les années de leadership présidentiel de Poutine, a noté Applebaum, ont laissé la Russie sans ressources. « Au lieu de connaître la prospérité et le dynamisme politique qui semblaient encore possibles dans les années 1990 », a déclaré la lauréate du prix Pulitzer, « la Russie est une fois de plus appauvrie et apathique. Mais, a-t-elle conclu, Poutine et les siens prospèrent, et c’était l’objectif le plus important depuis le début.

Applebaum est une conférencière recherchée sur la Russie de l’après-guerre froide, où elle se spécialise dans la décomposition du passé soviétique de la Russie tout en déplorant l’arrivée au pouvoir à la fin des années 1990 de Vladimir Poutine, qu’elle qualifie d’autocrate. Pour la défense d’Applebaum, elle n’est pas la seule à le faire. En fait, elle se retrouve en compagnie d’anciens ambassadeurs (Michael McFaul), d’experts en sécurité nationale (Fiona Hill et Angela Stent) et d’officiers de renseignement (Andrea Kendall-Taylor, Steve Hall et John Sipher), qui ont tous utilisé leur curriculum vitae abondant sur la Russie pour s’insinuer dans ce qui passe pour un dialogue national dans les médias grand public sur la véritable nature de la Russie et de ses dirigeants et ce que cela signifie pour les États-Unis et leurs alliés européens.

Sans exception, les personnages réunis ci-dessus ont fait écho au résumé d’Applebaum de l’héritage et de l’avenir de Poutine en tant que dirigeant de la Russie. Il y a cependant une différence importante : alors qu’Applebaum a été une observatrice des événements russes, les autres étaient tous des acteurs du jeu, des participants actifs dans la formulation et la mise en œuvre de la politique américaine concernant la Russie au lendemain de l’effondrement de l’Union soviétique. Ils ont contribué à propager des politiques conçues pour exploiter les faiblesses politiques, économiques et sécuritaires de la Russie au seul profit des États-Unis et, lorsque l’arrivée inattendue de Poutine à la présidence russe a menacé de défaire tout ce qu’ils avaient accompli pendant la décennie du règne ruineux de Boris Eltsine, ces mêmes acteurs ont activement travaillé pour saper la Russie dans l’espoir de renverser Poutine.

Tout analyste qui parle des années 1990 catastrophiques en termes de « prospérité et de dynamisme politique » ne peut pas être décrit comme un « expert » russe, mais plutôt comme un propagandiste anti-russe. Il faut dire la même chose de quiconque compare la situation sociale et économique de la Russie autour de 1999 à la Russie de 2020, et choisit de décrire la situation actuelle en termes d’appauvrissement apathique. Le fait qu’Applebaum et compagnie dépeignent la situation économique actuelle de la Russie comme corrompue et manquant d’innovation et d’entrepreneuriat pourrait expliquer pourquoi ils ont tous eu tort à 100 % de préconiser l’imposition de sanctions économiques sévères contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, croyant que l’économie russe s’effondrerait et qu’on assisterait ensuite à sa survie, sa résurrection et son expansion explosive. Il y a deux mots qui décrivent l’environnement économique russe actuel : innovation et entrepreneuriat. Le fait que ces mots ne figurent pas dans le lexique de ces anciens « experts » pour décrire la réalité économique russe aujourd’hui en dit long sur l’ignorance de ce groupe.

Applebaum et ses semblables ne comprennent que trop bien les racines de la corruption et de la calcification politique russes : ils ont délibérément construit ce système sous la direction de l’ancien président Boris Eltsine et l’ont combiné avec un système économique qui a vu les retraités volés tandis que les barons voleurs prospéraient. La classe des oligarques russes a été mise au monde par ces « experts » russes d’aujourd’hui, expliquant la Russie à un public américain infecté par la maladie de la russophobie que ces experts aident à répandre dans les médias dominants. Le mariage des oligarques russes avec le pouvoir politique russe faisait partie intégrante d’un plan global dirigé par les États-Unis visant à détruire, et non à faire revivre, la nation russe. Il était l’incarnation vivante de la calcification sociale. Et lorsque l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine a menacé de faire dérailler son grand plan, ces experts se sont retournés contre lui, projetant leurs péchés sur le nouveau président dans un style orwellien classique, inversant le scénario pour que le haut soit en bas, la gauche soit à droite et la droite à gauche. La classe Applebaum d’anciens « experts » russes ne pourra jamais dire la vérité sur la Russie, car cela les obligerait à réfléchir honnêtement à leurs propres méfaits : détruire la Russie en premier lieu, et essayer de la garder détruite pendant les décennies suivantes. Ils ont construit des carrières et créé des sinécures basées sur ces mensonges, et leur existence même dépend de leur capacité à présenter le récit de ces mensonges au public américain.

La Russie que Vladimir Poutine a héritée de Boris Eltsine était une nation fondamentalement brisée. La classe oligarchique s’était insinuée dans le tissu même de la société économique et politique russe, et le peuple russe avait perdu foi en sa propre histoire et sa propre culture, cherchant plutôt une fortune à l’occidentale qui l’obligerait à s’agenouiller à l’autel de la prétendue supériorité culturelle occidentale. Une nation si éloignée de sa vraie nature est presque impossible à gouverner : aucun politicien ne pourrait survivre à la thérapie de choc nécessaire pour inverser la tendance. Poutine a dû donner la priorité aux parties de la Russie qui devaient être réparées en premier, l’obligeant à se boucher le nez face à la pourriture qui devait être laissée pour le moment, car elle fournissait le cadre qui maintenait ensemble ce qui se passait en Russie.

Au fil des ans, Poutine a réussi à éliminer la corruption de la classe des oligarques, à réparer les dommages causés par des décennies de déliquescence et à encourager lentement le processus de guérison nécessaire pour faire revivre la nation et le peuple russes. Mais la tâche résiduelle des années Eltsine était toujours attachée au corps russe, l’infection trop profonde pour être purgée sans annuler une grande partie des gains qui avaient été réalisés dans le domaine du rajeunissement social. Cependant, la réponse de l’Occident à l’invasion de l’Ukraine par la Russie a donné à Poutine un coup de pouce inattendu à cet égard. Tout d’abord, des centaines de milliers d’opposants politiques, partisans d’Alexi Navalny, ont fui le pays. Deuxièmement, l’Occident a sanctionné la classe oligarque, la paralysant financièrement et l’affaiblissant en termes d’influence qu’elle pouvait exercer en Russie. Et enfin, l’Occident a poussé à un divorce presque total avec la Russie sur le plan économique et, ce faisant, a débranché une classe politiquement puissante d’hommes d’affaires russes qui étaient devenus inextricablement liés à l’élite commerciale occidentale. En bref, la réponse occidentale à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, influencée par Anne Applebaum et ses semblables, a échoué de manière spectaculaire. Les sanctions occidentales ont non seulement détruit la viabilité politique de la classe oligarque et des élites commerciales russes, mais se sont également répercutées en Occident dans un revers classique qui a paralysé l’économie européenne. Vladimir Poutine a su saisir la nécessité de stimuler l’économie de défense russe pour poursuivre le type d’innovation et d’entrepreneuriat qui d’après Applebaum et les « experts »  n’existaient pas dans la Russie d’aujourd’hui.

La guerre avec l’Ukraine a libéré Poutine d’une autre manière, peut-être encore plus importante. La pourriture résiduelle des années Eltsine, sous la forme de politiciens régionaux plus préoccupés par leur richesse individuelle que par la collectivité russe, existait toujours et, dans l’ensemble, restait une puissance formidable. En transformant la guerre avec l’Ukraine d’une guerre entre deux peuples slaves frères, à laquelle de nombreux Russes s’opposaient, en une lutte existentielle pour la survie avec l’Occident collectif, Poutine a puisé dans une source de patriotisme comme on n’en a pas vu depuis la Seconde Guerre mondiale. Le patriotisme russe est désormais directement lié au soutien et au service dans l’opération militaire spéciale. Vladimir Poutine a exploité ce nouveau patriotisme et le mandat accordé par sa victoire électorale pour redéfinir la classe politique moderne de la Russie et, ce faisant, a mis en mouvement le type de changements structurels nécessaires pour que la Russie continue de croître et de prospérer dans une ère post-Poutine.

« On dit souvent ici », a déclaré le président Poutine dans son discours d’investiture, « que le chef de l’État en Russie répond et répondra toujours de tout. C’est toujours le cas. Mais aujourd’hui, bien que je sois profondément conscient de ma responsabilité personnelle, je tiens à souligner que le succès et la prospérité de la Russie ne peuvent et ne doivent pas dépendre d’une seule personne, d’un seul parti politique ou d’une seule force politique. Nous avons besoin d’une large base pour développer la démocratie dans notre pays et poursuivre les transformations que nous avons initiées. Je suis convaincu, a-t-il poursuivi, qu’une société civile mature est la meilleure garantie que ce développement se poursuivra. Seuls les gens libres dans un pays libre peuvent avoir un véritable succès. C’est la base de la croissance économique et de la stabilité politique en Russie. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que chacun ici puisse réaliser ses talents et ses capacités, pour qu’un système véritablement multipartite soit développé et que les libertés individuelles soient renforcées. »

Le « système politique autoritaire et calcifié » qu’Anne Applebaum dénonçait n’est rien d’autre que le fruit de son imagination et de celle de ceux qui, comme elle, en sont venus à haïr tout ce qui est lié à la Russie que Vladimir Poutine a reconstruite à partir des ruines de la décennie Eltsine. Elle et ses collègues « experts » se sont trompés sur la Russie et ses dirigeants, et continueront à le faire à l’avenir. Il faut espérer que ceux qui occupent des postes de responsabilité comprendront le prix qui a été payé pour avoir donné du crédit à de telles analyses tordues et commenceront à écouter les évaluations de ceux qui cherchent à comprendre la réalité de la Russie telle qu’elle est, et non la fiction perpétuée par ceux qui sont piégés dans les politiques ratées du passé. Ce n’est qu’ainsi qu’il sera possible de vaincre la maladie de la russophobie qui s’est emparée de la psychologie du public américain.

Et quand ce moment viendra (et il viendra), nous serons tous en mesure de reconnaître la réalité de ce que Vladimir Poutine a déjà accompli et d’apprécier ce qu’il entreprend actuellement de réaliser.

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3 Commentaires

  • Michel BEYER
    Michel BEYER

    Goebbels est mort. Il s’est suicidé en avril 1945, femme et enfants trouvèrent la mort en même temps. Et pourtant il a laissé de nombreux avatars. La propagande occidentale atteint parfois des sommets, surtout la française, digne de l’héritage goebbelsien. Une réserve tout de même pour la ministre des affaires étrangères allemande. Elle s’est surpassé dernièrement en digne héritière de Goebbels:
    http://www.communcommune.com/2024/05/ukraine-annalena-baerbock-la-ministre-ecologiste-allemande-favorable-a-la-guerre-totale-contre-la-russie.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
    Mais en France, la réalité française peut parfois atteindre des records. Voila qu’un jeune dessinateur, plein de talent, a décidé de dessiner une BD sur V.Poutine. Pas n’importe quoi! La fortune personnelle de Poutine! Il serait riche de 250 millions d’euros. Comment notre jeune dessinateur a-t-il appris cela? Mystère et boule de gomme! Comme il est breton, je lui suggère un autre nom, Bolloré. Pas besoin de faire des recherches profondes. Ce que nous pouvons voire de sa fortune suffit. Imaginons ce qui est caché!
    Un autre oligarque français et breton, François Pinault….Il y a matière à faire une BD.

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  • CROCE
    CROCE

    Ce que feignent d’ignorer nos media, c’est que Vladimir Poutine n’a pas besoin de posséder un palais pour y séjourner !
    En effet, depuis l’époque des tsars, la Russie est truffée de palais pour accueillir des ambassadeurs étrangers, voire un représentant de l’Etat en vacances ( donc VladimirPoutine ).
    Le président russe a fait une chasse impitoyable aux oligarques qui ont pillé le pays, du temps de l’ U.R.S.S., alors pourquoi voudrait-il se suicider politiquement en prenant le risque de se faire construire un palais, alors que tous sont à sa disposition ?
    Il n’y a que cet escroc d’Alexeï Navalny, pour avoir inventé ” le palais de Poutine ” en Crimée.
    Aux dernières nouvelles, il est en train de brûler en enfer !

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  • Bosteph
    Bosteph

    Rappelons que Scott-RITTER est sur la liste du site criminel uknaze “myrotovest” comme personne à éliminer . Un Américain menacé par un site criminel étranger hébergé au seing de la CIA, c’ est vraiment très fort “en chocolat”.

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