Les lecteurs de notre blog connaissent les liens de la secte Falungong (1) avec l’extrême-droite de Steve Bannon, ses liens avec ce qu’un reportage d’Arte qualifiait d’internationale des milliardaires et le rôle joué par cette secte y compris en Ukraine où elle s’est installée en lien avec Kolomoiski le milliardaire sulfureux qui a financé Zelensky, BHL. Tout ce petit monde qui mêle secte (comparable au jeu de Moon au Japon), escroquerie, privatisation, et qui lance des campagnes complètement bidon mais qui nourrissent les Glucksmann et autres figures de la CIA… avec ses relais médiatiques, lance des opérations pour perturber les relations diplomatiques. Que de tels individus comme Glucksmann et Marion Maréchal soient candidats et en possibilité de représenter la France dit l’état réel du monde mediatico-politique et la déchéance de l’image de notre pays. (note et traduction de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
(1) voici entre autres un des nombreux articles que nous avons consacré à cette secte…
UN AVERTISSEMENT SÉVÈRE DE LA SECTE FALUN GONG | Histoire et société (histoireetsociete.com)
(le 2 mai 2024, Paris)
Dans la soirée du 1 mai, France 2 a diffusé un reportage basé sur des mensonges et un récit monté de toutes pièces, dans lequel deux diplomates chinois sont accusés de « rapatrier de force » un dissident. Le magazine Challenges a publié aussi un reportage sur la même affaire. L’Ambassade de Chine tient à exprimer sa protestation la plus forte vis-à-vis de ce reportage et souhaite publier les faits pour que soit rétablie la vérité.
Le soi-disant « dissident », un certain Ling Huazhan, est arrivé de manière clandestine en France en septembre 2023, en passant par les Pays-Bas et l’Allemagne. En octobre 2023, il a reçu une OQTF de la police du neuvième arrondissement de Paris pour avoir perturbé l’opération normale de plusieurs restaurants chinois dans l’arrondissement.
Fin janvier 2024, le GHU Paris psychiatrie & neurosciences a contacté l’Ambassade de Chine en précisant qu’il avait pris en charge un patient de nationalité chinoise (dont l’identité de Ling Huazhan a été confirmée) qui voulait se suicider. Mais lorsque l’Ambassade menait des discussions sur ce sujet avec l’hôpital, Ling Huazhan a quitté l’hôpital de sa propre volonté le 15 février.
Le 4 mars, Ling Huazhan s’est présenté au service consulaire de l’Ambassade de Chine. Selon lui, il avait été dupé et conduit à participer à des activités de la secte « Falungong » et a maintenant compris qu’il avait commis des erreurs. Et puisqu’il avait brûlé son passeport quand il participait en Allemagne à des activités anti-chinoises (la OQTF indique en effet que Ling n’était pas capable de produire sa pièce d’identité), il a demandé au service consulaire de l’aider à faire un document de voyage pour rentrer en Chine et se dénoncer à la police. Il a ainsi rempli des formulaires de demande et fait une déclaration personnelle. Quand le service consulaire travaillait sur son dossier, Ling Huazhan a écrit plusieurs courriels et s’est rendu plusieurs fois au service consulaire, il a même tenté de se prosterner devant un agent consulaire pour demander à accélérer la procédure. L’Ambassade de Chine, fidèle à son engagement de servir le peuple, a tout de suite pris en charge le dossier de Ling Huazhan. Elle s’est renseignée auprès des autorités chinoises compétentes pour vérifier l’identité de Ling Huazhan et s’est mise ensuite à faire le document de voyage. En même temps, elle a contacté le frère de Ling Huazhan en Chine qui lui a acheté un billet d’avion pour retourner au pays le 22 mars.
Ling Huazhan se disant sans argent ni domicile fixe, l’Ambassade l’a aussi aidé à contacter une organisation de charité « Association Amours et Cœurs » créée par des ressortissants chinois en France. Ling Huazhan est allé ensuite solliciter l’aide de l’Association de son propre chef. Les responsables de l’organisation lui ont fourni nourriture, logement et habits et ont bien pris soin de lui.
Le 22 mars, Ling Huazhan est parti pour l’aéroport Charles de Gaulle, en compagnie des volontaires de l’Association. Deux agents consulaires de l’Ambassade de Chine sont allés à l’aéroport pour lui apporter le document de voyage qui venait d’être fait. Mais juste avant de passer le contrôle de sécurité, Ling Huazhan a tout à coup changé son attitude et a refusé de sortir du territoire français, en déclarant faussement qu’une volontaire de l’Association était un « agent de police » qui avait pour mission de le ramener de force en Chine. À ce moment-là, cinq personnes aux identités inconnues ont fait apparition et se sont mises à faire des photos et vidéos des volontaires et des agents consulaires chinois. La partie chinoise a tout de suite contacté les agents de sécurité et de police sur place et leur a expliqué ce qui s’était passé, avant de quitter l’aéroport.
Dans cette affaire, les faits sont très clairs, et la chaîne de preuves, complète.
Le soi-disant « rapatriement forcé » n’est rien qu’une invention pure et simple. Ling Huazhan n’a non seulement exprimé aucun sentiment de gratitude envers l’Ambassade et l’Association qui lui avaient donné un coup de main désintéressé, mais pire encore, il a falsifié un document de l’Ambassade pour fabriquer des mensonges sur son « rapatriement forcé » par la partie chinoise. Ce geste ingrat et diffamatoire nous indigne. Le courriel soi-disant de l’Ambassade est complètement falsifié du papier au format, en passant par le sceau et la signature. L’Ambassade les a déjà signalés aux journalistes de France 2 et Challenges. Et si l’on examine de plus près les circonstances de cette affaire, on a suffisamment de raison de croire que c’est un piège venimeux tendu par des forces anti-chinoises comme Safeguard Defenders et « Falungong » à l’encontre de l’Ambassade de Chine et des associations de ressortissants chinois, dans lequel Ling Huazhan a joué un rôle de fantoche.
Mais alors pourquoi cette farce ? Parce qu’il y a deux ans, ces forces anti-chinoises ont tenté en vain de dénigrer les Postes de service aux Chinois d’outre-mer en les qualifiant de « postes de police chinois clandestins en outre-mer », et elles ne peuvent pas accepter cette défaite ! Pourquoi Ling Huazhan ? Parce que des gens comme lui sont des victimes du lavage de cerveau et de la manipulation psychique exercés par « Falungong », sinon on ne pourrait jamais expliquer pourquoi Ling Huazhan a agi de telle manière alors que ce qu’il a fait n’est pas du tout dans son intérêt. Et pourquoi maintenant ? Parce que cette année marque le 60e anniversaire des relations diplomatiques sino-françaises, et que le Président Xi Jinping sera bientôt en visite en France. C’est le moment idéal pour les forces anti-chinoises de provoquer des incidents pernicieux.
Mais cette accusation gratuite qui ne tient pas la route une seule seconde, cette farce maladroite qui a pour but de saboter les relations sino-françaises, il y a des gens qui y croient en France ! Ils y croient tellement qu’ils s’appuient, sans discernement, sur ces mensonges partiels et unilatéraux pour demander des comptes à l’Ambassade de Chine, et ils sont allés jusqu’à nous « prévenir » que cette affaire ferait l’objet d’un tour médiatisé. Et voilà que des médias français passent à l’action ! Est-ce que l’on peut en déduire qu’une poignée de personnes, en France, de connivence avec les forces anti-chinoises et au mépris de l’image et des intérêts de la France, cherchent à couper l’herbe sous les pieds du gouvernement français qui se prépare pour accueillir l’invité d’honneur du Président Macron ? Qu’est-ce qu’elles veulent ? Comme leurs alliés européens qui crient aux espions chinois, coller l’étiquette de « rapatriement forcé » sur la Chine et ainsi calomnier cette dernière et mettre à mal l’amitié entre la Chine et la France?
L’Ambassade de Chine en France a beau montrer aux services français concernés et aux journalistes de France télévision et de Challenges toutes les preuves corroborant la falsification de cette affaire, et leur a demandé de ne pas diffuser les fake news. Mais eux, faisant fi de notre demande juste, n’en font qu’à leur tête. Nous les exhortons de cesser toute activité susceptible de saper les relations amicales sino-françaises. Car s’ils laissent faire les forces anti-chinoises, ou plus encore, les aident à répandre des rumeurs incompatibles avec l’amitié sino-française, l’atmosphère favorable dont bénéficient les rapports entre les deux pays à l’heure actuelle en pâtira gravement et de manière irréversible. Ils se feront certainement gifler par les faits ! La Chine défend fermement l’image du pays et les droits et intérêts légitimes de ses ressortissants et se réserve tout droit de prendre des actions ultérieures.
L’Ambassade de Chine en France a aussi un message solennel pour France 2 et Challenges : Relisez la Charte de Munich du 25 novembre 1971, adoptée depuis par la Fédération internationale des Journalistes et l’Organisation internationale des Journalistes, selon laquelle les devoirs essentiels du journaliste sont: « Respecter la vérité… et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité », « Publier seulement les informations dont l’origine est connue », « Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte », « S’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation et les accusations sans fondement ». En même temps, nous prions les autres médias français de rester hautement vigilants vis-à-vis des actes similaires des forces anti-chinoises et de respecter l’éthique professionnelle des journalistes dans leur travail.
Et bien, puisque France 2 et Challenges ont déjà révélé tant de « faits », c’est au tour de la police française d’ouvrir une enquête. Elle devrait perquisitionner le bâtiment du « poste de police chinois clandestin », fouiller le restaurant La Cantine d’Amour où Ling Huazhan est censé être interpellé, poursuivre ces personnes qui l’auraient ligoté et vérifier le « numéro de la police chinoise » qui l’harcelait. Elle pourrait aussi se renseigner auprès de la police du neuvième arrondissement de Paris et du GHU Paris psychiatrie & neurosciences pour voir si l’Ambassade de Chine a dit la vérité. Est-ce tellement facile qu’un pays grand comme la France d’être dupé par un imposteur médiocre qui ne cherche qu’à rester illégalement sur le territoire français ?!
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Anike
Si ces propos sont exacts, c’est une abjecte désinformation comme la plupart du temps. Ces pratiques sont à vomir.
Xuan
Il y a quelque chose d’incohérent dans le reportage d’Envoyé Spécial.
On y affirme que la Chine voulait forcer Ling Huazhan à retourner au pays sous la menace. Soit.
Puis on le voit réclamer son passeport à un représentant de l’ambassade, tandis que les journalistes d’envoyé Spécial filment la scène.
Évidemment le représentant a compris que Ling Huazhan a prévenu des journalistes pour faire un esclandre, il garde le passeport et il s’en va.
Mais que voulait donc Ling Huazhan finalement ? Rentrer en Chine, et puis non finalement, rester en France mais réclamer quand même son passeport et faire un film là-dessus ?
Même le pire des nanars n’oserait pas un scénario aussi indigent.
Xuan
L’affaire des « commissariats chinois avait déjà été montée par l’ONG Safeguards Defenders, fondée en Espagne en 2016, qui vise principalement la Chine Populaire et le Vietnam.
Global Times alertait déjà à propos d’une affaire similaire au Canada que l’initiative provenait des USA et qu’il s’agissait d’une fake new:
« La Chine a précisé à plusieurs reprises, comme l’a répété lundi Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, qu’il n’existait pas de soi-disant commissariats de police à l’étranger. Les institutions compétentes ont aidé les Chinois d’outre-mer qui ne pouvaient pas rentrer en Chine en raison de la pandémie à renouveler leur permis de conduire et à procéder à un examen physique. Il ne s’agit pas du tout de soi-disant commissariats de police ou de centres de services de police. Les groupes chinois locaux qui ont aidé à fournir des lieux pour les services et les bénévoles sont des Chinois des communautés locales prêts à aider leurs compatriotes, et non des policiers chinois. Compte tenu de l’évolution de la situation du COVID et des services pertinents désormais disponibles en ligne, les centres de services concernés ont été fermés. La Chine soutient toujours le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays, observe strictement le droit international et respecte la souveraineté judiciaire de tous les pays. »
Cette fois, c’est le magazine ‘Envoyé Spécial’ qui a été mis à contribution. Si on examine l’historique de ce magazine on constate que les attaques contre la Chine sont systématiques.
Franceinfo comme bien d’autres s’en est fait l’écho
https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/video-le-magazine-envoye-special-revele-comment-la-chine-poursuit-ses-opposants-jusqu-en-france_6519395.html
Autrement dit, ce sont des médias du service public qui ont relayé ce bobard, et concernant Envoyé Spécial, ce sont ses journalistes et cameramen qui se sont trouvés sur place à point nommé, en cheville avec sa clique et prévenus par ce Tartuffe.
Ce film monté cinq jours avant la visite de Xi Jinping donne le ton.
Macron veut s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine en rabâchant le boniment du « génocide » ouïghour, mais aussi exiger que la Chine cesse de soutenir son industrie automobile alors que l’Etat français aide lui-même l’achat des voitures électriques.
Mais surtout il compte sur cette visite pour infléchir la position neutre de la Chine sur le conflit en Ukraine et exiger qu’elle se plie au régime des sanctions commerciales et de « l’ordre international » de l’hégémonisme US.
Tout en envoyant des canons et des légionnaires en Ukraine il déclare :
« Notre intérêt est d’obtenir de la Chine qu’elle pèse pour la stabilité de l’ordre international. Ce n’est pas l’intérêt de la Chine aujourd’hui d’avoir une Russie déstabilisatrice de l’ordre international, d’avoir un Iran qui peut se doter de l’arme nucléaire et d’avoir un Moyen-Orient plongeant dans une forme de chaos. Il faut donc travailler avec la Chine pour construire la paix »
L’Elysée précise :…« l’encourager à utiliser les leviers dont elle dispose sur Moscou afin de changer les calculs de la Russie et de pouvoir contribuer à une résolution de ce conflit ». Macron « évoquera également les inquiétudes » sur « l’activité de certaines entreprises chinoises qui pourraient directement contribuer de manière significative à l’effort de guerre russe »
Bref à peu près de choses près le discours tenu par Blinken en Chine. Il n’est pas certain que Macron puisse cocher toutes les cases, par contre préparer ce genre de visite en montant et balançant sur tous les médias un bobard antichinois éculé, c’est s’assurer d’emblée un rappel à l’ordre.
koursk
En France comme dans le reste de l’otaneuro zone, gouvernements et médias privés comme publics sont sous contrôle des multimilliardaires *** De ce fait, il ne faut pas chercher de déontologie et d’éthique dans ces médias.