Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Un drone frappe la Transnistrie, vers le plan B de l’OTAN ?

La poussée russe sur le front se fait de plus en plus irrésistible et la seule parade est l’envoi de drones ou de missiles (français) sur le territoire russe, sur des cibles civiles en général et l’extension du front pour que s’engage l’OTAN qui est déjà en Ukraine avec 2000 hommes de la légion française, plus des services spéciaux et mercenaires. Si la Transnistrie n’accuse pas nommément Kiev c’est pour deux raisons : la première est que ce territoire de fait russe qui jouxte la Moldavie ne cherche pas à étendre la guerre, la seconde est que le “front” pourrait être roumain qui de fait à travers l’OTAN met la main sur la Moldavie, je rappelle que la Roumanie est une base des troupes de l’OTAN et en particulier de la France dont les troupes auraient débarqué à Odessa et les services spéciaux se seraient “dilués” sur le front ukrainien pour y gérer en particulier les attaques contre le territoire russe. Le Parisien est un des rares organes de presse qui de temps en temps donne des nouvelles qui permettent de voir la nature réelle de vers quoi est conduite la France face à l’omerta stupéfiante du monde médiatico-politique français qui préfère sortir des canulars comme le “syndrome” de la Havane (note et traduction de Danielle Bleitrach histoireetsociete)

Carte de Moldavie, Transnistrie, Roumanie… et Odessa est très proche de Tiraspol capitale de la Transnistrie, moins d’une centaine de kilomètres parcourus par des cars aux amortisseurs effondrés mais aux trajets quotidiens : les échanges de population, les trafics sont ininterrompus comme avec la Gagaouzie qui est également un bastion pro-russe.

Moldavie : une base militaire en Transnistrie aurait été touchée par un drone, pas de victime (msn.com)

De Tiraspol, les autorités de Transnistrie, une région séparatiste prorusse de Moldavie, affirment qu'in drone kamikaze a ciblé un de leur base militaire. (Illustration.) LP/Olivier ARANDEL.

De Tiraspol, les autorités de Transnistrie, une région séparatiste prorusse de Moldavie, affirment qu’un drone kamikaze a ciblé une de leurs bases militaires. (Illustration) LP/Olivier ARANDEL.© LP/Olivier Arandel

La Transnistrie, une région séparatiste prorusse de Moldavie, a affirmé vendredi qu’un drone explosif avait frappé une station radar sur l’une de ses bases militaires, sans faire de victimes, ni de dégâts importants, trois semaines après un incident similaire.

« Aujourd’hui, à 14h35, un drone kamikaze a attaqué une base militaire du ministère de la Défense de la République moldave de Transnistrie, dans le district de Rybnitsa, à six kilomètres de la frontière avec l’Ukraine », a déclaré dans un communiqué le ministère de la sécurité d’État de la république autoproclamée.

Kiev n’est pas directement accusé

« La cible était une station radar qui a subi des dégâts mineurs, il n’y a pas de victimes. Une équipe d’enquêteurs travaille sur place », a ajouté cette source, sans accuser clairement Kiev d’avoir procédé à cette frappe. Une vidéo non authentifiée, diffusée vendredi par des médias prorusses et présentée comme filmée par un témoin, montre un petit objet volant non-identifié circulant dans le ciel avant de s’écraser sur un lieu non visible, dans un bruit d’explosion.

La Moldavie, dans un communiqué publié vendredi sur le site de son gouvernement, a indiqué que « les autorités compétentes analysent les images et informations » relatives à l’incident, précisant toutefois « ne pas avoir accès » au lieu concerné.

Déjà un drone signalé mi-mars

La Moldavie, dans un communiqué publié vendredi sur le site de son gouvernement, a indiqué que « les autorités compétentes analysent les images et informations » relatives à l’incident, précisant toutefois « ne pas avoir accès » au lieu concerné.

Le 17 mars, la Transnistrie avait affirmé qu’un drone explosif envoyé d’Ukraine avait frappé une base militaire de sa capitale, Tiraspol, des accusations rejetées par la Moldavie qui avait dénoncé une tentative de provoquer « la panique ». De son côté, Kiev avait alors accusé Moscou d’avoir été à l’origine d’ « une provocation en Transnistrie avec une attaque de drone kamikaze ».

La Russie soutient depuis les années 1990 ce territoire séparatiste de Moldavie, un pays proeuropéen et roumanophone frontalier de l’Ukraine, comme elle une ancienne république soviétique. Régulièrement, Moscou affirme que Kiev et Chisinau y préparent des provocations ou des attaques.

Ce territoire séparatiste est voisin de la région ukrainienne d’Odessa que les forces russes n’ont pas réussi à conquérir lorsqu’elles ont envahi l’Ukraine en février 2022. Régulièrement, des responsables russes réaffirment l’ambition de prendre cette cité portuaire.

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