Les possibles d’un sondage … Il est encore temps de changer de braquet…

Ce sondage montre que les Français sont encore (très) loin des européennes (photo de l’hémicycle du Parlement européen).© Fournis par Le Huffington Post

Ce que dit clairement ce sondage c’est qu’il est possible d’occuper le seul espace qui demeure disponible, celui dans lequel l’opinion populaire se reconnaitrait, bien sûr l’emploi, le pouvoir d’achat mais en insistant sur la rupture que cela impose, le changement de société.. Et à ce titre dénoncer plus clairement ce qu’est l’UE, le faire en allant jusqu’au bout sur la paix, sur l’économie de guerre qui est en train de nous être imposée en sacrifiant la vie des citoyens, celle des couches populaires, de la jeunesse… Arrêter de prétendre défendre la paix avec les arguments de la guerre, la diabolisation de la Russie, l’alignement sur Védrine… Les cohabitations qui marchent peut-être pour la mairie de Paris mais introduisent le désarroi y compris chez les militants qui sont en train de se diviser en trois lignes : les “mutants” qui depuis Robert Hue croient qu’il n’est de salut que dans la démocratie euroatlantiste et ses expéditions vertueuses, qui ne se réveillent que pour des strapontins derrière les notables et pour qui le socialisme, la sortie de l’OTAN sont des gros mots. Les “moutons” qui sont bien contents du changement impulsé par Roussel mais ne savent pas comment s’y prendre vu que leur fédération voire leur section est dirigé par un “mutant” qui bloque toute activité et favorise toutes les divisions, ils n’en sont pas à les virer vu qu’ils ne savent pas qui mettre et ils ont peur d’affaiblir le parti. Enfin les “mutins” qui eux ont jusqu’ici quitté massivement le parti ce qui n’est vraiment pas une gloire vu que c’est exactement ce que les mutants et les flics cherchent. Avec le 38e congrès sont apparus partout des noyaux de militants qui reconstruisent le parti, mènent campagne à la base, reprendre en main très bien mais quoi? les manettes d’abord de son propre parti, du journal, c’est déjà plus facile que l’appareil d’Etat… La plupart d’entre eux remettent en question ce qui leur a été imposé depuis plus de trente ans, est-ce un hasard si les mutins se retrouvent dans les tranches d’âge des abstentionnistes très intéressés, à savoir les jeunes et les plus anciens ? Alors que les mutants sont les purs produits de la débâcle de la gauche où Glucksmann recrute un maximum dans les ruines… en piquant la gauche de Macron… Cette campagne électorale si, vu la division et l’inertie entretenue du parti communiste, risque de ne pas avoir les résultats qui auraient pu être espérés, pourra avoir le mérite de recréer les bases d’un véritable parti communiste colonne vertébrale d’une gauche et de combats progressistes pour peu qu’elle ait le courage de voir l’espace politique qui est le seul ouvrant une perspective. Dans le fond la question est celle d’aujourd’hui et qu’à sa manière pose un article russe: le temps de “la force” est-il là ? vers quoi nous dirigeons-nous derrière le suicide impérialiste et quelle organisation nous permettra d’y faire face ?Ils veulent la guerre ou plutôt ils jouent à aller jusqu’à la guerre pour préserver leur potentialité d’exploitation, est-il possible des les en empêcher et comment ? (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)

POLITIQUE – Les candidats entrent dans la compétition, les états-majors échafaudent leurs stratégies, les militants fourbissent leurs armes. Et pourtant… les élections européennes 2024 sont encore loin d’intéresser les Français. Selon un sondage réalisé par YouGov pour Le HuffPost, 52 % des personnes interrogées admettent ne pas être intéressées par la campagne en cours

Un désintérêt relatif, qui confirme que le scrutin européen se joue dans les derniers jours de la campagne, et que l’on retrouve dans chaque tranche d’âge. Dans le détail, c’est la tranche des 35-54 ans qui apparaît la plus détachée de la compétition électorale, affichant un score de 56 %. Suivent ensuite les plus jeunes (18-34 ans) avec 51 %, puis les seniors (55 ans et plus) avec 49 %.

Des élections importantes

Pourtant, les Français ne négligent pas (du tout) les enjeux du scrutin. Selon cette même étude, 65 % d’entre eux jugent que les élections du 9 juin sont importantes pour la France. Une conviction partagée par l’ensemble du spectre politique, bien que les soutiens du camp présidentiel sont ceux qui y attachent le plus d’importance, à 80 %, suivis des sympathisants de la NUPES (72 %), ceux du RN (71 %) et des Républicains (63 %

Des résultats qui auront (peut-être) de quoi rassurer les candidats en retard dans les intentions de vote, puisque ce qui est mesuré à ce stade se fait dans le cadre d’un désintérêt global pour la campagne européenne. Selon notre compilateur de sondages, le match est à ce stade toujours dominé par le candidat RN Jordan Bardella, suivi de la macroniste Valérie Hayer et du candidat PS-Place publique Raphaël Glucksmann. Les poursuivants ont manifestement encore un peu de temps pour espérer refaire leur retard.

Cette enquête a été réalisée sur 1 016 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France, du 2 au 5 avril 2024.