Au titre du terrorisme international soutenu et financé par les Etats-Unis, il faudrait souligner à quel point les femmes en sont victimes… Nous avons parlé de la campagne électorale au Mexique, du courage des femmes dans ce pays où le féminicide rejoint l’assassinat des indigènes et des candidats qui affrontent les intérêts en place… Faute de pouvoir restaurer un gouvernement inféodé aux USA, la violence politique domine et les femmes en sont les courageuses victimes. L’annonce vient de Cuba et elle ne trouvera aucun écho dans une propagande qui utilise les femmes comme une vitrine libertaire mais ne les défend pas au contraire (note et traduction de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
A propos de Cuba, nous devons plus que jamais défendre l’île de la liberté… cette île qui se bat au nom de l’humanité et subit depuis soixante dix ans le terrorisme des Etats-Unis… Cuba coopération organise une collecte à laquelle chacun peut et doit souscrire :
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DON.CUBACOOP.ORGURGENCE CUBA – APPEL HUMANITAIRE – Don Cuba Coopération
URGENCE CUBA – APPEL HUMANITAIRE – Don Cuba Coopération
Parce que dites-vous bien que Cuba est l’âme de toutes les résistances en particulier en Amérique latine et Caraïbes, où l’assaut comme d’habitude est mené dans sa crudité absolue avec à sa tête des fous furieux comme en Argentine, des assassins, par achat et corruption de ceux qui ont été élus comme progressistes… tout est tenté par la violence la plus extrême pour imposer à ce continent ce que l’UE accepte en espérant encore que son élite trouvera quelque chose à tirer de ce crime en bande organisée.. En feignant même de parodier la défense “folklorique” des femmes, des homosexuels tout en faisant monter le fascisme et les forces conservatrices. (note de danielle Bleitrach)
La candidate à la mairie de la municipalité mexicaine de Celaya, dans l’État de Guanajuato, dans le centre du Mexique, Bertha Gisela Gaytán Gutiérrez, a été tuée lundi après-midi, ont annoncé les autorités. L’attaque a eu lieu dans la communauté de San Miguel Octopan, située à 10 kilomètres du siège municipal de Celaya, Guanajuato.
Il y avait le candidat du Mouvement de régénération nationale (Morena) à la présidence municipale de Celeya, Gaytán Gutiérrez, qui dirigeait son premier meeting de campagne.
L’axe central de l’événement était, justement, de présenter leurs propositions sur le thème de la sécurité publique.
Cependant, elle a été abattue de plusieurs balles par des hommes armés. La victime est décédée sur les lieux, tandis que trois autres personnes ont été blessées lors de l’attaque.
Après les événements, le gouverneur de Guanajuato, Diego Sinhue Rodríguez, a condamné l’attaque et a déclaré qu’elle ne resterait pas impunie.
« Je condamne fermement cet acte inhumain et réitère mon engagement total pour que l’État coordonne les efforts de tous les niveaux de gouvernement dans les processus électoraux afin que ceux qui y participent bénéficient de la protection nécessaire », a déclaré le gouverneur de l’État.
« L’attaque lâche qui a coûté la vie à la candidate Bertha Gisela Gaytán à Celaya ne restera pas impunie, mes plus sincères condoléances à vous », a-t-il ajouté.
Pas plus tard que dimanche dernier, la candidate au poste de députée fédérale du parti Mouvement citoyen, Alda Pacheco Juárez, a déclaré avoir été victime d’une agression alors qu’elle conduisait sur l’autoroute qui relie les municipalités de Cortázar et Jaral del Progreso, également à Guanajuato.
Cependant, aucun coup de feu n’a été tiré ni blessé quelqu’un.
Celaya est la troisième ville la plus peuplée de Guanajuato et est située dans la zone connue sous le nom de Laja-Bajío, l’une des plus violentes de l’État et du pays.
La ville est gouvernée par Javier Mendoza Márquez, du Parti d’action nationale (PAN), dont le fils a été assassiné en 2022. Pourtant, il cherche à se faire réélire pour le même parti.
À la mi-mars, 44 candidats ont été assassinés, des politiciens, des fonctionnaires et leurs familles dans le cadre du processus électoral en cours au Mexique.
En l’absence de données officielles, les données de l’organisation Data Cívica font état d’au moins 10 meurtres de candidats ou d’aspirants au cours des deux premiers mois de 2024, tandis que, pour le seul mois de février, il y a eu 36 homicides de violence politique si l’on tient compte également des fonctionnaires et des proches de politiciens.
De son côté, la société de conseil Data Int a documenté le meurtre de 20 personnes qui aspiraient à un poste électif jusqu’à présent cette année électorale, au cours de laquelle un total de 76 personnes « potentiellement liées au processus » ont été assassinées.
Le Mexique organisera les plus grandes élections de son histoire le 2 juin, lorsque plus de 97 millions de Mexicains seront appelés à renouveler 20 375 postes fédéraux, dont la présidence, les 500 sièges de la Chambre des députés et les 128 sièges du Sénat, ainsi que les gouvernements de neuf États.
Extrait de Cuba Debate.
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