Les États-Unis auraient mis en garde contre une possible attaque terroriste contre les grandes villes russes, mais le président Poutine a écarté la menace dit l’article, en soulignant de fait que le président russe l’avait pris pour ce que cette déclaration publique était : un chantage qui a été suivi de sa réalisation. C’est le genre de chose que les occidentaux de plus en plus incapables de se battre sont capables de faire avec leur régime avorton l’Ukraine, comme tous leurs “protégés”. Voici exposées clairement les raisons pour lesquelles les USA sont derrière l’attentat même si l’auteur ne le dit pas, il accumule tout ce qui rend non seulement la thèse crédible mais y voit un coup de maître des services de renseignement atlantiste et il explique que ce n’est pas la première fois mais là c’est vraiment un exploit. Il est montré clairement qu’il s’agit une fois de plus d’ouvrir un second front en Russie pour empêcher la Russie de mener une guerre d’usure victorieuse en Ukraine et les USA ont mis en garde Poutine : nous sommes en mesure d’ouvrir un front en Russie… Notez également l’espoir de voir la Chine découragée de soutenir la Russie… On ne saurait être plus clair et le terrorisme de Daech peut être actionné depuis l’Asie centrale autant que de la Syrie… Attendons la suite et mesurons que si l’appareil de propagande qui tient lieu d’information en France a pris le relais, il risque une fois de plus de faire un fiasco parce que personne n’est dupe et la colère monte contre une telle inhumanité. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
Par FRANCESCO SISCI 23 MARS 2024
L’attaque du 22 mars contre une salle de concert bondée à Moscou est un coup dur pour le président russe Vladimir Poutine avec des conséquences incertaines pour le pays et l’avenir de la guerre en Ukraine.
L’attaque aurait été menée par cinq hommes en tenue de camouflage qui ont tiré sur des centaines de personnes et mis le feu au bâtiment. Plus de 115 personnes sont mortes et des centaines sont blessées. À l’heure où nous écrivons ces lignes, les attaquants sont toujours en fuite.AsiaTimes (en anglais seulement)The risk of ‘terrorism fatigue’ in EuropeLire la suite
L’EI-K, une organisation islamique radicale basée en Afghanistan, a revendiqué la responsabilité de l’attaque. La Russie a combattu l’EI en Syrie tout en soutenant le régime d’Assad à Damas.
Lorsque la nouvelle a été annoncée, de hauts responsables russes, tels que l’ancien président Dmitri Medvedev, ont affirmé que l’Ukraine en était à l’origine. Kiev a immédiatement nié toute implication.
Au cours des deux dernières semaines, les États-Unis avaient émis un avertissement concernant une possible attaque terroriste dans des endroits bondés des grandes villes russes. Dans l’atmosphère tendue de la capitale en proie à un sentiment anti-américain, certains Russes voient dans cet avertissement une preuve de l’implication des États-Unis dans l’attaque.
Il n’est pas clair s’il s’agira d’un incident isolé ou s’il faut s’attendre à d’autres attaques terroristes dans les prochains jours. Des mesures de sécurité accrues ont été mises en place dans les lieux publics et les transports, ce qui a fait payer un lourd tribut à la population urbaine. Peut-être n’est-il pas essentiel de savoir qui a perpétré l’attaque. L’incident est un revers important pour Poutine, survenant peu de temps après des élections dont on pensait généralement qu’elles avaient été entièrement truquées.
Cet attentat a révélé la vulnérabilité de la Russie aux attaques terroristes et a souligné la nécessité de renforcer systématiquement la sécurité dans les villes. Cette nouvelle attention portée à la sécurité intérieure pourrait avoir un impact sur les préparatifs de guerre en Ukraine, car elle pourrait détourner les ressources et l’attention de la ligne de front. Moscou rassemble plus de 100 000 soldats en vue d’une offensive estivale visant à percer les défenses ukrainiennes. La production militaro-industrielle a augmenté au cours des deux dernières années et Moscou semble mieux préparée à une guerre d’usure prolongée.
En juin de l’année dernière, Evgeniy Prigozhin, le chef du groupe de mercenaires Wagner, s’est rebellé et a envoyé ses troupes marcher sur Moscou pour protester contre la conduite de Poutine dans la guerre. Au cours de la première année de combat, les fréquentes disputes de Prigozhin avec les généraux au sujet de la stratégie ont contribué à maintenir l’armée en état d’alerte. Malgré des équipements et des renforts plus importants, l’armée russe a eu du mal à obtenir des résultats significatifs contre l’Ukraine, ce qui a conduit à une guerre d’usure prolongée et épuisante.
Jusqu’à présent, les grandes villes russes ont été largement protégées des retombées de la guerre. Les soldats ont été recrutés principalement dans les zones rurales et non dans les zones urbaines. En deux ans, il s’agit du troisième échec majeur des services de renseignement russes. Le premier a eu lieu au début de la guerre, lorsque Poutine pensait pouvoir gagner en quelques semaines.
La deuxième a eu lieu l’année dernière, lorsqu’il n’a pas su voir et empêcher la révolte de Prigozhin. C’est d’autant plus important que les États-Unis l’avaient prévenu. La Chine, acteur essentiel de l’effort de réindustrialisation de la Russie, pourrait se montrer frileuse à l’idée d’accroître les vulnérabilités de Moscou. La Chine aurait multiplié par dix ses exportations de machines-outils vers la Russie au cours des deux dernières années. L’attaque et ses retombées pourraient amener Pékin à reconsidérer sa position.
This essay first appeared on Settimana News and is republished with permission. The original article can be read here.
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