La seule chose rassurante est le faible poids de notre pays, ses dirigeants dans les événements internationaux, même si un certain nombre de gens se réveillent et tels Natacha Polony tirent la sonnette d’alarme devant ce qui de fait est une déclaration de guerre de l’invraisemblable Macron. Quand on a la moindre conscience de la manière dont ce personnage grotesque a dit clairement le fond de ce pourquoi lui et ses pareils sont prêts à embraser la planète : défendre à n’importe quel prix le droit d’imposer les volontés de l’impérialisme du nord global. Il faudrait peut-être oser aller jusqu’au bout de l’analyse ; cette volonté qui n’a même plus les moyens de s’exercer a été aussi des années de mensonge dans lesquels on nous a dépeint une Russie faible, au bord de l’effondrement, un dirigeant malade, paranoïaque, isolé de son propre peuple… On nous a vanté les prouesses de Zelensky, caché les divisions fondamentales de l’Ukraine et celle de tous les pays qui prétendent voler à la rescousse de sa russophobie… alors peut-être serait-il tant de voir le mensonge dans sa globalité et qui ment, au nom de qui et de quoi. En tous les cas pas en faveur de la France. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Édito
Par Natacha Polony
Publié le 27/02/2024 à 18:00JE M’ABONNE POUR 1€
Quand on envisage d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine, quand on livre des missiles longue portée dont la cible ne peut être que Moscou, il convient, si l’on est encore en démocratie, de dire clairement aux citoyens ce que cela signifie, juge Natacha Polony, directrice de la rédaction de « Marianne ».
Il ne s’agit plus d’Emmanuel Macron ni de ses postures de petit chef viril. Il ne s’agit même plus de la France ni de son affaiblissement par des élites aveugles et irresponsables. Il s’agit de savoir si nous allons accepter collectivement de marcher comme des somnambules jusqu’à la guerre. Une guerre dont nul ne peut prétendre qu’elle sera maîtrisée ou contenue. Il s’agit de savoir si nous acceptons d’envoyer nos enfants mourir parce que les États-Unis ont voulu à toute force implanter des bases aux frontières de la Russie.
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Michel BEYER
Macron irrite aussi dans son camp. Ce ne sont pas tous des boutefeux. J’en veux pour preuve l’éditorial du journal local ” Le Télégramme”. Cet éditorial s’évertue à démontrer les contradictions de Macron et son gouvernement.
Une première remarque, les sondages évoquent un recul de Macron et Attal. Après un matraquage sans commune mesure, le peuple français n’est pas perméable aux idées pernicieuses de nos dirigeants.
Je reviens à mon journal local et aux contradictions relevées. La première concerne l’économie du pays. Bruno Lemaire constate que la politique économique qu’il a menée se traduit par une dette que les déficits budgétaires et commerciaux ne font qu’aggraver. Pour y remédier, il se contente de grapiller ici et là, aux dépens des plus modestes sans toucher aux fortunes des riches. D’un autre côté Macron aligne les milliards pour appuyer l’effort de guerre ukrainien et pour doubler le budget militaire de la France.
Le Président prétend après des entretiens avec ses homologues allemands et polonais que ceux-ci ont des points de vue convergents, pour finalement conclure qu’ils avaient des positions différentes de celles de la France.
Il envisage des “opérations sur le terrain”, quelles qu’elles soient, pour contrer les forces russes. Il nous explique qu’il faut craindre “l’ogre russe”, tout en ajoutant que nous n’avons pas en face de nous une grande puissance.
Pour finir, je vais citer la conclusion de l’éditorial : “Plutôt que de multiplier de telles déclarations, nos dirigeants ne seraient-ils pas mieux inspirés de concentrer leurs efforts au renforcement économique de l’Europe? Notamment en remettant sur pied notre industrie, pas seulement militaire, en nouant des partenariats intra-européens sur le modèle d’airbus, par exemple. En effet c’est sous-estimer ses adversaires de croire qu’ils sont plus attentifs aux déclarations bellicistes qu’à la réalité des forces en présence”. Je fais mienne la dernière phrase.
Daniel Arias
L’Axe vient de bombarder la ville de Belgorod avec des bombes à fragmentation.
11 civils seraient morts.
Le terrorisme est encore une fois soutenu par nos irresponsables.
Les ordres d’évacuation des civils dans le nord de l’oblast de Kharkov se multiplient c’est le tour de l’évacuation de Sumy.
Une bataille semble se préparer soit initiée par les Russes au Nord soit la poursuite des tentatives d’invasion de la Russie par les forces de l’Axe.
Les fronts semblent se multiplier.
Un nouveau type de missiles semble être utilisé par les forces Russes ainsi que des munitions à sous-munitions “intelligentes”.
Les populations qui persistent dans les villages libérés par les troupes russes collaborent en indiquant les positions de l’AFU.
Chez nous les tentatives d’informations de Régis de Castelnau semblent subir des pressions pour faire taire les intervenants.
En cas d’engagement de nos troupes l’Omerta sera la règle générale appliquée par ce système mafieux, autoritaire et criminel.
Franck Marsal
Il y a moins d’un an, Macron a donné les mêmes coups de menton, successivement, à destination du Mali, du Burkina et du Niger. Ça s’est terminé pieusement et plus personne n’en parle. Il essaye de se refaire une réputation en récidivante en Ukraine. Ce serait risible si ce n’était tragique, avec les centaines de personnes qui meurent pour rien tous les jours, et le risque de guerre nucléaire…
Michel BEYER
Hou les menteurs!!!
https://www.les-crises.fr/guerre-en-ukraine-les-mensonges-economiques-du-gouvernement-par-jacques-sapir/