Le dimanche, Histoire et société crée un espace “magazine” qui non seulement accorde plus de place à la culture en tant qu’art mais aussi civilisation, histoire, temps de compréhension du changement social. Certains camarades qui se félicitent qu’Histoire et société fasse un travail politique de dénonciation de la contrerévolution qui a déferlé sur le monde et attaqué l’expérience socialiste, promu les valeurs du capitalisme et de la bourgeoisie, m’ont récemment fait part de leur désapprobation devant l’exposé de positions sur le cinéma, la culture, qui ne soit pas “dans la ligne”. Il n’est pas question de changer, soit comme dans le cas de Richard Brody le chroniqueur de The New Yorker je partage la plupart de ses analyses, soit comme cet article parfaitement idiot de ce même magazine que je n’ai pu retrouver, il montre jusqu’où un individu cultivé peut aller… l’auteur de l’article en question était un spécialiste reconnu de la littérature russe, il en connait tout et l’aime passionnément. Cet imbécile, je pèse mes mots, part à Kiev et bien que juif ne voit bien sûr pas l’ombre de Bandera pourtant bien présente mais s’enthousiasme pour son Ukraine rêvée et décide comme ses nouveaux amis de chercher les racines du totalitarisme (celui de Poutine, mais aussi celui de l’URSS, le tout fantasmé sous la figure du petit père des peuples,) dans Tolstoï, Pouchkine, j’en passe et des meilleures. Je n’ai pas pu retrouver cette stupidité qui bat de loin tout ce qu’on a pu dire sur Jdanov et que jamais Staline n’aurait osé, lui qui aimait réellement cinéma, théâtre, littérature. Publier une telle stupidité éclaire aussi sur la nature réelle de la propagande que nous subissons, l’aliénation. Alors que grâce aux textes de Marianne y compris celui d’aujourd’hui sur les LGBT en Russie on peut voir qu’il existe encore en Russie une pensée politique qui parait avoir disparue chez nous où plus rien n’est contextualisé ni par rapport à la situation politique de l’époque, ni par rapport aux enjeux spécifiquement culturels, artistiques de l’époque, ce que j’ai proposé comme mode de lecture d’une œuvre cinématographique dans le livre écrit sur Bertolt Brecht, Fritz Lang par rapport à l’assassinat d’Heydrich, le bourreau de Prague, l’homme de la solution finale. (1)
Alors voici à partir de cette proposition de lecture mes “impressions” sur la cérémonie des Césars et plus généralement sur l’état du cinéma français. Il ne s’agit en aucun cas d’une étude, simplement des propositions de pistes qui nous permettent de rompre avec un vécu de plus en plus dominé par la marchandisation et la “domestication” des artistes, intellectuels, scientifiques et dans quelles conditions une avant-garde politique peut-elle établir un dialogue avec une avant-garde culturelle et de civilisation ?
Je n’ai pas suivi la cérémonie des Césars mais au titre des “impressions”, il est bien qu’elle ait distingué Anatomie d’une chute co-écrit et réalisé par Justine Triet, sorti en 2023.
La 49e cérémonie, diffusée en clair sur Canal+, a suscité l’intérêt de près de deux millions de Français. C’est (presque) un carton plein. La 49e cérémonie des César retransmise en clair vendredi soir sur Canal+ a rassemblé 1,86 million de téléspectateurs (soit 11,8 % de part de marché), davantage que l’an dernier, selon des chiffres de Médiamétrie publiés ce samedi. En 2023, elle avait réuni 1,7 million de téléspectateurs. Ces chiffres restent toutefois loin derrière des 3,9 millions de téléspectateurs réunis en 2012.
Le film avait été présenté pour la première fois dans le cadre de la « compétition officielle » du Festival de Cannes 2023, et avait obtenu la Palme d’or — Justine Triet devenant la troisième femme à remporter cette prestigieuse récompense et il faudrait analyser les deux précédentes. Mais justine Triet a alors provoqué un scandale en dénonçant la politique du gouvernement concernant la réforme des retraites. Elle subira de ce fait une forme d’ostracisme que répare cette reconnaissance. Le film il est vrai a obtenu par la suite de nombreuses récompenses et nominations. En janvier 2024, il devient le premier film français à remporter le Golden Globe du meilleur scénario et décroche aussi celui du meilleur film en langue étrangère.
Le film est nommé à cinq reprises aux Oscars 2024, notamment comme meilleur film (ce qui en fait le dixième long métrage français de l’histoire en lice pour ce prix) et meilleur réalisateur. En France, le film est nommé 11 fois pour les César 2024, et en remporte 6 dont ceux du meilleur film, meilleure réalisation, meilleur actrice et meilleur scénario original. Effectivement c’est un film qui mérite que l’o s’y arrête, marque-t-il un renouveau du polar ? il pose la question de la culpabilité de la femme qui ose réussir, une autre conception de la vie, de la maternité, de sa bi-sexualité tout en ne jouant jamais à accabler l’homme qui lui aussi revient à la surface, mais c’est l’enfant sourd qui construit un autre témoignage.
Le second effet choc de la soirée concerne aussi “les femmes” il s’agit de l’ovation qui a salué le discours de Judith Godreche.
A ce propos, je n’ai pas suivi la cérémonie des Césars mais j’ai vu à la télévision le même soir dans le choix “cinéma” auquel je suis abonnée un film franco-italien qui questionne à sa manière le témoignage de Judith Godreche. C’est un film, intitulé les Amandiers, présenté au festival de Cannes en 2022, donc récent, même si l’expérience date des années 80, c’est un film de Valéria Bruni-Tedeschi · soeur de Carla Bruni, 16 novembre 2022 (France). Cela aide peut-être à contextualiser .
Donc Fin des années 80, Stella, Etienne, Adèle et toute la troupe ont vingt ans. Ils passent le concours d’entrée de la célèbre école créée par Patrice Chéreau et Pierre Romans au théâtre des Amandiers de Nanterre. Lancés à pleine vitesse dans la vie, la passion, le jeu, l’amour, ensemble ils vont vivre le tournant de leur vie mais aussi leurs premières grandes tragédies. Il faut voir ce film qui n’est pas un chef d’oeuvre et nettement moins intéressant que celui de Justine Triet mais qui dit bien jusqu’où pouvait être poussée l’expérimentation et l’autodestruction avec la bénédiction de Patrick Chereau et son acolyte Pierre Romans. Ceux qui seront jugés digne de participer à la future production de Patrick Chereau et comme lot de consolation à celle de Pierre Romans auront droit à un stage aux Etats-Unis à l’actor studio. Patrice Chéreau par rapport à la vague de dénonciation qui monte aujourd’hui mériterait un chapitre entier parce qu’il témoigne premièrement des prolongements du théâtre populaire, du rôle dominant attribué aux créateurs dans la décentralisation mais aussi du rôle joué par l’érotisme homosexuel, une vision crépusculaire dans ce qui est aujourd’hui dénoncé comme un scandale contre les femmes. Patrice Chereau est né dans une famille d’artistes, il est un descendant d’Edmé Brière de l’Isle (1779-1849) — par ailleurs père du général Brière de l’Isle — qui eut trois fils de Cythère, une jeune métisse libre, enfants qu’il devait ultérieurement reconnaître. L’un de ces trois garçons (Louis Thomas Laurent, 1809-1869) est l’ancêtre de Patrice Chéreau, il y a du Dumas mais surtout une vision aristocratique qui se rapproche de Sade. Il va se situer dans le renouveau du théâtre impulsé par Brecht et par l’Allemagne, en France relayé à la fois par le théâtre populaire jean Vilar, Planchon mais aussi Bernard Sobel qui ouvre sur Brecht, et Heiner muller. Durant cette période, il réalise son film le plus personnel, L’Homme blessé en 1983, qui trahit l’influence de Jean Genet, Rainer Werner Fassbinder et Pier Paolo Pasolini. L’œuvre dérange pour sa peinture désenchantée d’une époque puis par l’évocation d’une crise d’identité sexuelle et du milieu de la prostitution masculine. Pour ce film, il obtient, avec Hervé Guibert, le César du meilleur scénario original en 1984. En 1982, il se dote de la casquette de producteur de cinéma, en fondant la société de production Azor Films, qui coproduira bon nombre de ses réalisations jusqu’à son décès En 1987, il présente au Festival de Cannes Hôtel de France, transposition du Platonov d’Anton Tchekhov dans une époque moderne. Le film est interprété par la jeune génération des comédiens formés aux Amandiers dont Valeria Bruni Tedeschi, Laurent Grévill, Bruno Todeschini, Marianne Denicourt, Agnès Jaoui et Vincent Pérez. Il faudrait également parler d’une certaine conception de l’histoire avec la reine Margot et Isabelle Adjani. C’est de cette expérience dont il est question dans ce film, inutile de vous dire que tout cela ne peut pas être traité en quelques minutes à la mode me too …
Et il n’y a pas que l’autodestruction, l’état de folie recommandé dans la formation des jeunes acteurs, toutes choses qui rapprochent plus des lieux sadomaso avec cuirs des lieux spécialisés d’un certain érotisme homosexuel masculin qui laisse loin derrière lui en abandon de toute référence artistique les pires vision de Bacon dans l’autdestruction et décomposition des corps.
Que dire de la technoberlinoise qui fête dans la drogue systématique la réunification allemande… La relation avec les Punks… franchement cela ne produisait pas des vierges ou des appels à la morale dans la sexualité…
Quand on est née punkette qu’est-ce que tout cela ?
Et il faut encore ajouter autre chose à cette “vague” de dénonciation d’un temps :
Tout ce milieu du cinéma est une gigantesque famille recomposée par rapport auquel à la marge il y a des femmes réellement trangressives qui se situent hors ce réseau mais tentent d’exercer une pression sur lui alors qu’il rémoigne d’une certaine élasticité dans l’entrelac producteurs, médias, interprêtes, réalisateurs.
Il faut juger autrement du cinéma non seulement parce que c’est un art dans lequel être un véritable artiste, un interprête également, relève il faut le reconnaitre d’une capacité tout à fait originale mais c’est aussi un marché dont les conditions d’achat et de vente sont devenues encore pires que celles que dénonçait déjà Eisenstein… Il ne faut jamais ignorer le projet artistique ni les conditions réelles de production ce sont les analyses d’un Moussinac, d’un Sadoul de la critique des communistes qui se double d’une pratique politique.
Pour faire simple et caricatural, un artiste est un athlète, une éponge qui aspire et pas toujours le meilleur, une sorte d’animal qui telle l’araignée n’a qu’une préocupation sortir son fil, et il est rarissime que comme Aragon il porte cete néccessité à son plus haut nivea et qu’il est en même temps lacapacité politique à rassembler la création, à avoir une vision politique. Alors qu’est ce que le cinéma, le théâtre, dans les temps de contrerévolution ? Ou l’individu, sa souffrance prend la place de l’épopée ? Ou parce qu’il y a de moins en moins de lieux d’affrontement collectif sur des bases de classe, la question du travail (qui comme son nom l’indique contient toujours de la souffrance) est devenu celui de la créature souffrante exhalant sa plainte derrière son ordinateur.
Comment se joue dans tout travail dans un mode de production déterminé la relation individu-collectif et comment cela participe plus ou moins de l’expression d’une “souffrance” ? Y compris avec l’image du leader?
Il m’est arrivé de penser à propos de Depardieu à la manière dont le groupe Pink floyd a été pendant tout un temps l’otage du guitariste, chanteur et auteur-compositeur principal Syd Barrett, qui est à la fois guétariste, peintre, parolier, une sorte de surdoué incontestablement parmi les plus populaires de la scène psychédélique. Imaginer qu’il n’y a que les dons de Syd Barrett et pas son travail serait fou mais le comportement de plus en plus instable de Barrett — principalement dû à son importante consommation de LSD — conduit les autres membres à le remplacer par David Gilmour, un ami d’enfance de Barrett. Le bassiste Roger Waters deviendra progressivement le meneur du groupe, signant toutes les paroles à partir de 1972. Pink Floyd acquiert l’année suivante une célébrité mondiale avec The Dark Side of the Moon (1973), troisième album le plus vendu de tous les temps, derrière Back in Black (1980) d’AC/DC et Thriller (1982) de Michael Jackson.
Ils ont réussi à lui survivre, à quelle crise du cinéma en est-on arrivé pour que tout soit suspendu aux prouesses de Depardieu ?(1) Une bonne partie de la production du cinéma français, des séries télévisés et pas nécessairement le meilleur s’est retrouvée dans la situation des Pinks floyds par rapport à Cyd Barett. dépendant d’un acteur génial qui assurait le succès de films d’ailleurs de moins en moins ‘sauvables” , de séries télévisés, de spectacles… mais qui étaient de plus en plus soumis à des comportements instables, grossiers, encouragés par tout le monde. Il est dévenu cela face à un deuil, la mort d’un enfant, mais en faire un bouc émissaire masque des tas de choses non résolues comme ce que deviennent les “punkettes” y compris la mère du fils non reconnu d’Alain Delon… Ces gens là ne savent plus comme dans un film de Woody Allen s’ils sont sur l’écran ou dans la salle… ils font des allers-retour mais le film ne vaut pas un clou…
Judith Godrèche est une punkette qui dit l’aspect intolétable parce que ça l’est et parce qu’il y a un public :
on l’applaudit mais qu’est-ce qui se passe exactement quand on considère les recettes et investissements?
Comment peut-on se contenter de croire que les “modes” de la manchardisation échappent à tout cela… Croire que c’est à Hollywood et mee too que se trouve le salut ?
Pour avoir cotoyé et parfois dénoncé la dérive d’un cinéma qui se présentait comme une libération par parfois une exigence de sexualité toujours plus offferte, a été complexe.
Là encore cette semaine à la télévision, il y a eu documentaire sur “la fesse” ou comment on est passé de l’humour des frères Jacques, voir du petit rapporteur où montrer son cul aux puissants, aux religieux n’était en rien un geste érotique mais un défi potache. Le documentaire montre comment l’émancipation du désir masculin pour un autre homme a revendiqué la fesse masculine (comme le démontrait justement jean Paul Gauthier qui avait tenté de conserver la transgression avec le côté Potache parce qu’il faut le kilt parce la fesse s’affaisse ) comme la manifestation du désir et l’essentiel de la liberté. Je n’aime pas plus les résultats que j’ai apprécié les affaiteries de Pierre Loti, voir celles de Pierre Louys et tout ce qui des oripeaux esthétiques, exotiques, romantiques masque un profond conservatisme, un affaissement de la capacité d’invention,une pétrifictation de la forme. La raie des fesses de ses messieurs soulignée par une draperie de patre grec suggestive ne me séduit pas plus que son équivalent féminin c’est une impasse même si l’on ne croit plus qu’à ce qu’on ressent on ne peut en demeurer là parce que cette dislocation, ce désir à l’improviste est tellement mis en scène qu’il n’est plus que cliché, il faut partout récupérer le réel et la vie c’est la seule proposition . Patrice Chereau a représenté autre chose mais qu’a-t-il aussi inauguré pour les acteurs et que l’on refuse de prendre en compte aujourd’hui parce que c’est peut-être intolérable ?
Mais il est trop facile de croire qu’il y a d’un côté l’art et de l’autre le cinéma grand public.
De la représentation de la raie du cul dont bien sûr des cinémas aussi différents que ceux de l’équipe des “tontons flingueurs” et celui de Fassbinder sut jouer les uns avec “la grande sauterelle” Mireille Darc et les incapacités de Jean Pierre Richard de franchir cette étape toujours avec les acessoires de la couture et d’un autre côté les obsessions décrites trop commes des “tirades” par François Ozon en hommage au réalisateur allemand Rainer Werner Fassbinder dans son film sorti lui aussi en 2022 « Peter von Kant ». En effet son film s’inspire des « Larmes amères de Petra von Kant » de Fassbinder sorti en 1972. Il y fait d’ailleurs jouer la même actrice, Hanna Schygulla, comme en écho, peut-on ignorer tout l’essentiel d’un tel ce contexte qui pour moi a été celui d’une impossible dénazification sous le mythe holywoodien?
le seul qui s’y est collé a été godard flanqué de Fritz lang dans le Mépris… Mais qui dira comme Fritz Lang à Godard ce que signifie l’abandon du scénario, le saut par bond entre des instants de ressenti, mais aussi une histoire qui a perdu cohérence et perspective ?
Qui expliquera pourquoi une histoire empruntée au showbizz celui d’un animateur de télévision qui tranporte une voiture pleine d’héroïne pure venus des “chimistes” de la région marseillaise peut donner deux films aussi différents que le Corniaud de Gérard Oury en France et French connection aux Etats-Unis?
Qui dira jusqu’à quel degré d’insupportable devient ce qui est offert au public ? Et quel cinéma on a demandé à Gérard Depardieu un sauvetage (2)
Quel cinéma était là ce soir là aux César ? Qui en fait était le maître de cérémonie ?
N’oubliez pas que l’autre femme récipiendaire du César avant Justine Reiet fut Tonie Marshall, nom de scène d’Anthony-Lee Marshall, née le 29 novembre 1951 à Neuilly-sur-Seine et morte le 12 mars 2020 à Paris 20e, est une actrice, réalisatrice, scénariste de cinéma et chorégraphe franco-américaine.Elle est la première femme à avoir reçu le César de la meilleure réalisation pour Vénus Beauté (Institut) en 2000.
Tonie Marshall est la fille de l’actrice française Micheline Presle (1922-2024) et de l’acteur, réalisateur et producteur américain William Marshall (1917-1994) Elle est la demi-sœur de l’acteur Mike Marshall (1944-2005), fils de l’actrice Michèle Morgan (1920-2016) qui a été la première épouse de son père. Comme Micheline Presle vient de mourir on se souvient de cette femme dont la carrière mérite mieux qu’un simple salut. Elle va ne pas être simplement une femme conventionnelle : Elle fait ses débuts à l’écran dans La Fessée de Pierre Caron en 1937 sous le nom de Micheline Michel. Après plusieurs figurations, elle rencontre son premier succès dans Jeunes Filles en détresse de Georg Wilhelm Pabst (1939) où elle incarne Jacqueline Presle. Elle adopte le nom de son personnage comme nom d’artiste et devient dès lors Micheline Presle. Adopter le nom de son personnage c’est refuser d’exhiber sa vie privée. Dans les années 1940, à partir de son double rôle dans Paradis perdu d’Abel Gance (1940), Micheline Presle tient le premier rôle dans une dizaine de films marquants tels que Félicie Nanteuil, Falbalas, Boule de Suif ou Le Diable au corps (1947), et devient l’une des actrices principales du cinéma français, avant de poursuivre sa carrière aux États-Unis.À la fin des années 1960, elle accroît encore sa notoriété en incarnant Ève dans Les Saintes Chéries, une série télévisée quotidienne à succès diffusée sur la première chaîne de l’ORTF qui est tout on le reconnaitra sauf un manifeste féministe.
Judith Godreche est une petite punkette qui dénonce une époque dans laquelle se jeta le cinéma français où l’on passa aisément de ce tout libertaire favorisé par les drogues à des jeux de pouvoir sans la moindre revendication à l’art du comédien, jouissons et autodétruisons nous sans entrave, qui est à l’origine de quoi ?parce que le cinéma est un business soumis à des conditions de financement avec le choix de ce qui se vend ou non. Et là, on trouve les vrais “violeurs” ceux qui recrutent des gamines, simplement parce qu’ils ont le pouvoir.
que l’on ne se fasse pas d’illusion les vraies femmes “damnées” sont reparties ce soir là sans la moindre mention au palmarès comme d’ailleurs Nohlan et son Oppenheimer qui avait fait le voyage en vain… (3)
Danielle Bleitrach
(1) Danielle Bleitrach avec la collaboration de Richard Gherkhe et Nicole Amphoux : Bertolt Brecht et Fritz Lang , le nazisme n’a jamais été éradiqué . editions Lettmotif (août 2015)
(2) dimanche soir, 25 février 2024, il y a eu sur la 2 un film intitulé mes chers enfants avec comme “acteurs” Josiane Balasko, Didier Bourdon et Malou Berry… Ce film m’a été litteralement intolérable de nullité. De temps en temps le métier de josiane Balasko apportait quelques secondes moins pires… Tous les autres y compris Didier Bourdon étaient d’une vulgarité, d’une nullité, je n’ai pas pu voir ça jusqu’à la fin… Voilà le cinéma que l’on a demandé à un Depardieu ivre mort en permanence de sauver par un ultime réflexe d’acteur.
(3) c’est comme lemeilleur film étranger :
- L’Enlèvement, réalisé par Marco Bellocchio
- Les Feuilles mortes, réalisé par Aki Kaurismäki
- Oppenheimer, réalisé par Christopher Nolan
- Perfect Days, réalisé par Wim Wenders
- Le César est attribué à Simple comme Sylvain, réalisé par Monia Chokri
- franchement atribuer le César au frais et spontané quebécois quand on a non seulement Opehneimer; mais les feuilles mortes, l’enlèvement et perfect day c’est un paus une solution disons de facilité ?
Vues : 203