Souvenez-vous de la manière dont on nous a vendu une CEDEAO, joyau de l’Afrique de l’ouest avec ces fleurons démocratiques, type le géant en totale décomposition le Nigéria, le Bénin très proche du même état, sans parler du bouffon de la côte d’ivoire… Mais la merveille de merveilles c’était le Sénégal. Voilà encore un exemple de la manière dont les “élections” panacée de l’occident et des USA ici aussi dévoilent l’état réel de la division “démocratique”, partout la phrase de Brecht disant que le fascisme n’est pas le contraire de la démocratie capitaliste, il est son prolongement en situation de crise.
Ce qui a été réussi ici y compris avec l’aide de clubs de foot type l’OM et ses “fêtards”, grâce aux sectes, au wokisme et à l’islamisation rampante s’insurgeant contre la trop grande liberté des femmes, leur rôle économique… Bref toutes les divisions possibles et imaginables permettant l’exacerbation des ambitions personnelles, l’achat des leaders, une atomisation de l’opposition dont nous commençons à peine à percevoir les effets en France mais qui est devenu l’arme de toutes les dictatures avec “les gourous” se constituant sur toutes les différences secondaires pour mieux ignorer la détresse du peuple…
Résultat quand l’homme lige de l’occident n’est plus tout à fait assuré d’emporter les élections malgré l’atomisation de l’opposition, et bien arrive ce qui devait arriver, le grand leader démocratique et son armée totalement inféodée à la France et aux USA décident comme un vulgaire Zelensky que l’on ne peut pas se payer le luxe de ce cirque électoral…
Les États-Unis, l’UE c’est déjà moins sûr, mais l’Afrique non, alors on suspend les élections.
L’opposition sénégalaise s’insurge contre le report de la présidentielle au 15 décembre, entériné par le Parlement. Mais la protestation semble pour l’instant limitée aux réseaux sociaux, on a tellement pris l’habitude chez ces opposants-là de limiter son action aux réseaux sociaux qu’on ne sait plus aller voir les gens réels, ceux qui n’en peuvent plus et n’ont plus de quoi assurer la nourriture malgré les solidarités collectives… alors que des tentatives de manifestations ont été réprimées dimanche et lundi, c’est tellement facile quand la manifestation est devenue folklorique avec ses dizaines de “militants” rassemblés autour des avantages locaux et des mots d’ordre fantaisistes des réseaux sociaux. On s’y croirait…
L’opposition sénégalaise crie au “coup d’État constitutionnel” après le report de la présidentielle au 15 décembre et le maintien du président Macky Sall probablement jusqu’en 2025, sans avoir encore mobilisé contre un fait accompli qui entache selon elle la vitrine démocratique nationale. Oui la “vitrine” comme chez nous avec effectivement un gout immodéré pour les discours sur le constitutionnel, sur les droits de l’homme et sur la démocratie qui n’est plus que prostitution, tant on a réussi à en faire une fille facile pour une bourgeoisie jouisseuse et des diplômés sortant leur dernier cours. Il a bien parlé mais qu’est ce qu’il a dit murmure le peuple qui voit de moins en moins le rapport entre lui et ces gens-là.
L’opposition paraît sonnée et n’a pas réussi pour l’instant à faire bloc. Le report et les conditions dans lesquelles il a été entériné ont suscité une indignation largement partagée sur les réseaux sociaux, malgré la suspension de l’Internet et des données mobiles par le gouvernement depuis lundi.
Mais la protestation est restée limitée et l’activité, à l’arrêt lundi, revenait à la normale mardi à Dakar. Des tentatives de manifestations ont été réprimées dimanche et lundi.
Ousseynou Ly, responsable du Pastef, a rapporté que cinq députés membres ou alliés du parti dissous par les autorités en 2023, avaient été interpellés mardi dans un quartier populaire de Dakar et dans la banlieue de capitale. L’AFP n’a pas pu confirmer leur interpellation auprès de la police, pas plus que celle relatée par la presse de plus de 150 personnes depuis dimanche.
Ne croyez pas que les maîtres occidentaux de ce cirque restent sans bouger, ils sont probablement en train par leurs réseaux ceux du pouvoir et ceux “de l’opposition” qu’ils ont fabriqués d’acheter ou de tenter d’acheter la rue parce qu’il ne faudrait pas que la rue, voire quelques éléments patriotiques de l’armée se mêle de reproduire ce qui se passe au Mali, au Niger et au Burkina Fasso… le gros problème est que le pouvoir en place sous leur influence est en train de se diviser entre ceux qui sont déjà directement sous la coupe de la CIA et qui veulent en priorité évacuer la France et quelques vestiges de la Françafrique qui ont des difficultés à manœuvrer…
Danielle Bleitrach
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