Comment faire durer une guerre perdue d’avance sinon en dotant non pas l’armée ukrainienne qui n’est plus qu’un mythe, mais les groupes qui agissent par procuration sur ce terrain parce que cette guerre ruine les peuples mais fait des couilles en or aux deux fondés de pouvoir qui se sont réunis, Macron et le ministre suédois pour continuer à défendre les profits des commanditaires. Question qui paye pour un État en faillite ? Un État qui a tout vendu, ses industries, son armée et ses terres… un modèle de ce que l’on nous propose comme avenir continental… Tant pis si les céréales, les poulets ukrainiens se déversent, si l’on utilise la main d’œuvre ukrainienne à un cout défiant toute concurrence puisqu’il y a une “gauche” qui suit, pourquoi se gêneraient-ils ? Pourquoi ne laisseraient-ils pas à l’extrême-droite la vague raison nationale qui comme on le voit avec Meloni et Marion Maréchal est déjà à l’avant poste de la guerre et de la haine entre les peuples. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Lancement d’une “Ground-Launched Small Diameter Bomb”.© Saab
Selon Politico, l’Ukraine pourrait recevoir dès ce mercredi 31 janvier des “Ground-Launched Small Diameter Bomb” (GLSDB), projectiles à longue portée conçu par Boeing et Saab et qui pourraient changer beaucoup de choses dans sa défense face à la Russie.
“Ground-Launched Small Diameter Bomb”, ou GLSDB. Le terme semble barbare mais le principe qu’il recouvre est simple, et une traduction se suffit à elle-même pour comprendre de quoi il retourne : la chose, conjointement conçue par Boeing et le suédois Saab, est “une bombe de petit diamètre lancée depuis le sol”, et elle pourrait s’avérer diablement efficace si elle est placée entre des mains compétentes.1 / 30
T-90©Getty Images La Russie produit des tanks plus modernes comme le T-14, mais au vu du faible nombre de ces derniers sortis de l’usine, c’est le T-90 et ses prédécesseurs qui font le gros du travail en Ukraine.
Ce qui pourrait vite se vérifier : selon un article de Politico paru le 30 janvier, l’Ukraine devrait bientôt en recevoir quelques-unes, si ce n’est déjà fait, ce qui pourrait fortement l’aider dans sa résistance contre son envahisseur de voisin russe.
Un vrai faux missile d’une portée de 150 kilomètres
L’idée de fournir des GLSDB ne date pas d’hier : à la suite de Reuters, dès novembre 2022, The War Zone expliquait dans un article sur l’arme à quel point elle pouvait s’avérer importante pour l’Ukraine, en doublant la portée des frappes de précision depuis le sol dont elle disposait alors.
La “Ground-Launched Small Diameter Bomb” est la combinaison plutôt maline de deux armes ou systèmes, une bombe GBU-39 de 250 livres, conçue initialement pour être larguée depuis un bombardier, que propulse une fusée M26.
Elle peut être lancée depuis un M270 Multiple Launch Rocket System (MLRS) ou sa version plus “musclée” et devenue fameuse pour sa redoutable efficacité dans les forces ukrainiennes, le M142 High Mobility Artillery Rocket System, plus connu sous le sobriquet de HIMARS.
À noter que les États-Unis ont envoyé en novembre à Kiev un exemplaire unique mais particulier de HIMARS, dont il était expliqué par Forbes qu’il avait été légèrement modifié, peut-être précisément en prévision de l’arrivée de ces GLSDB en Ukraine.
Une fois propulsée à la bonne altitude, la roquette lâche la bombe, qui est dotée d’ailettes qui se déploient, et lui permettent de planer vers sa cible et d’atteindre une portée plutôt impressionnante de 150 kilomètres.
La GBU-39 est dotée d’un système de guidage par GPS que Saab promet inviolable par les outils électroniques ennemis, en l’occurrence russes, et qui offrirait une appréciable précision de 3 mètres à l’engin. Un guidage laser peut également être présent, permettant de viser des cibles mouvantes – des navires, par exemple.
Dans une guerre d’usure, des frappes en profondeur
Politico tire son annonce des propos de quatre officiels de la défense américaine, qui ont tenu à rester anonymes. La livraison des Ground-Launched Small Diameter Bomb, selon l’une de ces personnes, constitue “une capacité significative pour l’Ukraine”.
“Cela leur offre une capacité de frappe en profondeur qu’ils n’avaient pas, et complète leur arsenal à longue portée. C’est une corde supplémentaire à leur arc, qui va leur permettre d’en faire plus”, est-il ajouté.
Ces GLSDB, dont les armées américaines ne disposent pas encore, et dont on ignore le nombre produit et livré, arrivent à un moment difficile pour l’Ukraine. Si la Russie continue de pousser à Avdiïvka mais également en de multiples autres points du front, comme le détaille l’Institute for the Study of War dans un point de situation daté du 30 janvier, celui-ci reste majoritairement statique.
Le “rapport de feu” est en revanche très largement favorable à la Russie qui, grâce notamment à d’amples livraisons nord-coréennes de munitions, “tire actuellement quinze fois plus de missiles, de drones et d’obus que l’Ukraine”, ainsi que l’expliquait la Voix du Nord le 29 janvier. Bref, la guerre est d’usure, et le plan B de Vladimir Poutine, qui vise l’usure de l’Ukraine et des aides de ses soutiens internationaux, se poursuit.
Dans cette situation et en plein hiver, et alors qu’elle-même est sévèrement sevrée de munitions, l’Ukraine s’en remet ainsi à ses frappes en profondeur, ainsi que l’analysait récemment le Monde. Si ses drones, de plus en plus évolués, lui permettent désormais de viser et de frapper de lointaines installations pétrolières et énergétiques russes, sur la mer Baltique ou à Toula récemment et par exemple, ces GLSDB pourraient se concentrer sur des cibles plus proches, derrière la ligne de front.
Comme les missiles Storm Shadow ou les SCALP-EG (dont la France a annoncé livrer 40 nouveaux exemplaires à Kiev, ainsi que l’a notamment rapporté Air & Cosmos), mais en étant lancées depuis le sol par des engins mobiles, les bombes planantes de Saab et Boeing serviront au pays à viser des cibles stratégiques et nœuds logistiques précieux pour les armées russes.
Dépôts de munitions, centre de commandement, concentrations de troupes ou de blindés, navires croisant un peu trop près des côtes, ponts ou routes… Tout est imaginable et tout peut aider à gripper la machine de guerre du Kremlin.
On sait par exemple que Kiev se concentre depuis plusieurs semaines et mois sur les installations radars russes, notamment en Crimée occupée comme l’a récemment relaté The Kyiv Independent ou, en novembre, Newsweek. Une manière de rendre aveugles les avions et hélicoptères de l’ennemi, notamment les redoutables Ka-52 “Alligator”, donc de les éloigner d’une ligne de front où ils peuvent encore faire des ravages.
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