Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Pologne : Donald Tusk aux prises avec les juges constitutionnels


Ce qu’il faut bien mesurer c’est comment sous une pseudo unanimité derrière l’otan, l’UE les gouvernement apparement à la pointe du combat contre la Russie, les peuples se déchirent, derrière le hérissement des conservatismes il y a de vraies colères populaires dirigées contre la gestion par les marchés finaciers dans l’UE. Le “gochisme” pro-atlantiste a réussi à détacher le combat “sociétal” du combaat social, il pousse désormais la caricature jusqu’à la situation française où le pouvoir ose le ridicule d’envoyer la Castignilone porter les voeux de Napoléon le petit au très corrompu Zelensky qui lui ne craint pas d’aller décorer et encenser au Canada un pur produit de la légion qui a massacré les Juifs à baby Year. Quel intérêt ont les femmes, les homosexuels, les juifs, tous les stigmatisés à attacher leur sort à pareille caste qui choisit la guerre ? UTiliser la cause des femmes, voir franchir les limites du populisme culturel pour mieux attacher l’homosexualité au nazisme tel est ce pseudo progressisme. Quand il l’emporte dans des élections comme en Moldavie, en Suède, en Finlande, en Pologne, les contradictions s’aiguisent, les institutions devienenent comme ici ingérables tant elles ont été ccréées comme notre V e République pour la dictature sans partage de la bourgeoisie et sont inapte à accorder si peu que ce soit aux classes populaires. Partout comme en France, les contradictions s’aggravent dans un système incapable de les gérer et dont la fascisation apparait sous la forme d’un pétainisme déjà à l’oeuvre sous Macron qui feint d’en être le dérisoire et caricatural rempart. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)


A partir d’un article du Figaro de Paul Sugy

Acte 2 : la riposte. Quinze jours après son retour à la tête du gouvernement polonais en décembre dernier, qui mettait fin à huit ans de pouvoir aux mains des populistes conservateurs du parti Droit et justice (PiS), Donald Tusk s’en était pris de façon spectaculaire aux médias publics polonais qu’il accusait d’être à la solde du gouvernement déchu. ce qui ne devait pas être une révélation quand on connaît la manière dont l’opération solidarnosc avait donné lieu à une main mise entre des négationnistes juifs et cet antisémite de Walesa poisson pilote du vatican. En si bon chemin, il a été peu à peu interdit de fouiller le passé néo nazi de certains polonais, et Tusk héritier d’un héros de la Wehrmahrt en a bénéficié comme la plupart des protégés de l’OTAN. Sa famile appartient à la minostité cachoube de Gdansk, là où a sévi sur ordre des Etats-Unis et du Vatican , Walesa, cette minorité est traditionnellement sympathisante des allemands, son grand père Józef Tusk (1907-1987), fonctionnaire des chemins de fer, dont a refait l’histoire pour les besoins de la cause n’a pas été incorporé de force dans la la Wehrmacht en août 1944, il a choisi cette incorporation en tant que citoyen de la ville libre de Dantzig annexée au Reich et il a été à la dernière minute blanchi par les alliés dans le cadre que nous avons analysé de la pseudo dénazification de la werhmarht. Les Palonais n’ignorent rien de toute cette cuisine “démocratique” parlaquelle l’OTAN et la commission européenne a directement recruté son petit monde autour de gens aussi corrompu que Von leynen.Ce sont désormais les juges du Tribunal constitutionnel polonais qui s’en mêlent, jugeant cette réforme des médias publics «illégale» – ces juges étant eux-mêmes soupçonnés par l’Union européenne d’être sous l’influence du PiS.

Le 27 décembre, le nouveau ministre de la Culture Bartlomiej Sienkiewicz avait annoncé la mise en état de «liquidation» des médias publics, afin «d’assurer le fonctionnement et la restructuration» de la radio et de la télévision publiques et de l’agence polonaise de presse PAP, et «d’éviter les licenciements des employés» de ces sociétés.

Bras-de-fer sur les médias publics
Cette décision faisait suite à un bras de fer entre le nouveau gouvernement libéral et pro-européen, et le président polonais Andrzej Duda, membre du PiS. Alors que le nouveau gouvernement a remplacé, dans la foulée de son élection, l’équipe dirigeante à la tête des médias publics, désormais dans l’Europe de la liberté de la presse la main mise du pouvoir sur les médias est devenue partout la norme et l’état de médias français ne tranche en rien sur la payasage glocal. le président de la République polonais a décidé de mettre son veto à l’octroi des subventions versées par l’État à ces médias.

Cette lutte politique et institutionnelle pour reprendre le contrôle de l’audiovisuel public et de l’agence de presse d’État a largement mobilisé l’opinion. Alors que les partisans du PiS ont protesté abondamment contre le remplacement des dirigeants des médias publics, qualifié par le PiS d’ «attentat contre la liberté des médias», une partie des députés Droit et justice a même occupé pendant plusieurs jours les bureaux de la télévision publique. Pendant ce temps, la Commission européenne a soutenu Donald Tusk, qui fut président du Conseil européen de 2014 à 2019 : Bruxelles a déclaré au média Euractiv que cette réforme des médias était nécessaire depuis longtemps.

«Aucune signification juridique»
Finalement, dans un jugement rendu ce jeudi, le Tribunal constitutionnel polonais a jugé illégale la liquidation des médias publics, y voyant une décision contraire à l’article 2 de la Constitution polonaise, aux termes desquels «la République de Pologne est un État démocratique de droit mettant en œuvre les principes de la justice sociale». Pour le Tribunal constitutionnel, le gouvernement n’avait pas le droit de s’appuyer sur le droit commercial pour révoquer les conseils d’administration des médias publics.

Dans la foulée de cette décision, le ministre de la Culture a aussitôt déclaré qu’aux yeux du gouvernement, la décision du juge constitutionnel n’avait «aucune signification juridique» – et qu’il fallait donc l’ignorer.

Des juges sous influence ?
En réalité, le Tribunal constitutionnel lui-même est perçu par les pro-européens et adversaires du PiS comme une instance sous l’influence de l’ancien pouvoir populiste.

Aux yeux du gouvernement, la présidente du Tribunal constitutionnel Julia Przyłębska et une partie des juges du Tribunal, sont proches politiquement du PiS, qui depuis 2015 a réformé à plusieurs reprises la justice, suscitant de nombreuses et imposantes manifestations de la part des adversaires du PiS.

La dernière réforme en date, adoptée en 2019, avait été jugée contraire au droit européen par la Cour de justice de l’Union européenne. Cette réforme avait permis de nommer un nombre important de nouveaux magistrats et limitait la possibilité, pour les juges du pays, de mettre en cause l’impartialité de leurs collègues.

« Les arrêts et résolutions […] de la Cour européenne des droits de l’homme et de la Cour suprême, relatifs à la structure actuelle du Tribunal constitutionnel […] confirment qu’il ne s’agit pas d’une cour constitutionnelle indépendante et impartiale » plaide en conséquence le gouvernement après le revers infligé par le Tribunal constitutionnel.

Arrestation spectaculaire
Après les médias publics, c’est donc aux juges constitutionnels que Donald Tusk devra s’attaquer s’il veut poursuivre sa reprise en main du pays. Pendant ce temps, des milliers de manifestants se sont rassemblés le 11 janvier dernier en soutien au PiS et pour protester contre les réformes de la nouvelle administration libérale et pro-européenne.

Cette crise politique est même parvenue jusque dans l’antichambre du palais présidentiel : le 9 janvier, les anciens ministres Mariusz Kamiński et Maciej Wąsik ont été arrêtés avec fracas dans l’enceinte du palais à Varsovie, alors que le président Andrzej Duda tentait de les protéger de la justice. Tous deux avaient été graciés par Duda lors de son arrivée au pouvoir, mais un tribunal a finalement jugé illégale cette grâce présidentielle, au motif qu’elle aurait été accordée avant le prononcé du verdict final. Le juge a ordonné leur arrestation malgré l’interposition du président.

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