Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Mario Draghi d’accord avec Macron et Le Pen pour un État unique européen

Nous assistons à un jeu de dupes où tout est fait pour créer une seule alternative à Macron à savoir Le Pen mais dans les faits il suffit de voir ce que veut madame Meloni en Italie pour savoir à quel point l’alternative n’en est pas une et comment ces gens bénéficient-ils des mêmes financiers. Mario Draghi est « pressenti » pour prendre la tête du Conseil de l’Union européenne, selon le Financial Times.© Massimo Di Vita/Mondadori Portfo/SIPA

Il est centriste, italien et a fait son choix. L’ancien chef du gouvernement Matteo Renzi a un nom en tête pour le prochain président du Conseil de l’Union européenne (UE), l’une des fonctions les plus puissantes de la communauté, a rapporté le média Politico ce 17 janvier. L’intéressé n’est autre que Mario Draghi, ex-patron de la Banque centrale européenne (BCE) pendant la crise des dettes souveraines des années 2010 et président du Conseil italien entre 2021-2022, à la tête d’une large coalition « technique ». Car l’actuel titulaire du poste, le Belge Charles Michel, a annoncé sa candidature aux élections au Parlement européen du 9 juin prochain, laissant logiquement la place vacante. Les intéressés et leurs soutiens s’activent donc pour lui succéder. Ainsi de Matteo Renzi.

« J’ai été heureux d’amener [Mario] Draghi à la tête de l’Italie, en allant à l’encontre de [son prédécesseur Giuseppe Conte à la tête de l’exécutif italien entre 2018 et 2021], même si cela m’a fait perdre du soutien et de la popularité », a déclaré l’ancien dirigeant du Parti démocrate (PD). Avec son parti centriste Italia Viva, issu d’une scission du PD en 2019, Matteo Renzi avait quitté la coalition soutenant Giuseppe Conte en 2021, causant le départ de trois ministres et la perte de sa majorité au Sénat, l’une des deux chambres du Parlement. Après ce qui a été considéré comme un « coup de poker », Matteo Renzi espère réitérer l’expérience au niveau européen. « Aujourd’hui, je serais heureux si Draghi était à la tête du Conseil de l’UE », rêve-t-il. Qui dit « centrisme » dit souvent « eurofédéralisme ». Et Mario Draghi en connaît un rayon.

« Nous devons devenir un État »

L’homme à qui l’on doit l’expression du « quoi qu’il en coûte » avec la politique monétaire accommodante au cours des années 2010 est un partisan d’une Europe supranationale. « Espérons que les valeurs fondatrices qui nous ont réunis nous maintiendront ensembleAujourd’hui, le modèle de croissance s’est dissous, et nous devons réinventer une façon de croître, mais pour cela, nous devons devenir un État », avait-il assuré au média européen Euractiv en novembre dernier.

Certes, le président du Conseil de l’UE ne peut décider d’un tel « saut fédéral » sans l’assentiment des États-membres. Son poste n’en est pas moins stratégique et puissant. L’instance qu’il dirige est régulièrement qualifiée de « conseil des ministres de l’UE », où se retrouvent les membres des gouvernements de la communauté européenne sur des sujets divers et variés tels que l’énergie, l’économie ou l’environnement. Ce haut personnage européen est aussi chargé de la représentation de l’UE au plus haut niveau en matière d’affaires étrangères et de sécurité.

Surtout, Mario Draghi pourrait recueillir le soutien de l’actuelle présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni. Bien qu’appartenant à la droite radicale, elle a assuré lors d’une conférence de presse début janvier qu’elle ne s’était pas opposée à la politique étrangère de Mario Draghi quand elle était contre son gouvernement, selon Politico. Reste qu’un proche de Mario Draghi a soutenu auprès de Politico qu’aucun poste européen n’intéressait… le principal intéressé. Pourtant, le 8 janvier, le très informé Financial Times titrait : « Mario Draghi est pressenti pour devenir président du Conseil de l’Union européenne. »

Print Friendly, PDF & Email

Vues : 468

Suite de l'article

2 Commentaires

  • Sainz
    Sainz

    Merci de m’ajouter à votre liste de diffusion.

    Répondre
  • koursk
    koursk

    La jetset a transmis ses consignes à ses paillassons chefs de gouvernements *** Faire de l’europe otanienne un seul pays uniquement pour une opération barbarossa contre la Russie *** Une grosse et unique armée constituée depuis le Portugal jusqu’à la Finlande, en passant par la Bulgarie sensée impressionner la Fédération de Russie *** La grosse mafia qui règne financièrement, donc politiquement et médiatiquement sur washington et bruxelles va donc pousser les finances publiques des états européens à commander toujours plus de quincaillerie à prix d’or auprès de ses bazars de l’armement *** Pour la même somme dépensée, l’état russe obtient dix fois plus d’armes que les états européens, à cause des somptueuses marges que se prennent les multimilliardaires sur les ventes lucratives d’armement imposées à leurs dominions européens *** Sans compter l’immense avance technologique de l’armement russe sans commune mesure avec celui de l’occident cher et dépassé *** Mais les multimilliardaires sont toujours prêts à mettre la planète à feu et à sang uniquement pour leurs intérêts particuliers.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.