Rien ne témoigne plus de la dégradation de l’esprit public français que cette allégeance au pétainisme des réseaux sociaux et des chaînes en continu. Ce qu’on attend le plus fréquemment c’est une haine de l’éducation nationale, une apologie de l’école privée et même une défense du droit de la ministre de faire ses choix et accumuler son pactole. La seule chose qui indigne un peu ce sont les propos anti-RN de Macron et nombreux sont les gens de droite qui acceptent de se radicaliser.tandis que la Castiglione de ce nouveau pouvoir héritier de tous les wokismes «Accuser l’État juif de génocide, c’est franchir un seuil moral», a déclaré mercredi à l’Assemblée nationale le nouveau ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné. Ce serait précisément ce seuil moral qui a été franchi par l’Afrique du Sud, soutenue par des pays tels que le Venezuela, la Turquie, l’Afghanistan et l’Algérie, en accusant Israël de génocide devant la Cour internationale de justice. Mais que l’on se rassure en contrepoint de ceux qui justifient tous les crimes il y a les salauds qui affichent sans complexe leur antisémitisme en transformant l’anti-sionismism qui ne masque même plus comme la fille de Corbières la revendication antisémite. Tous ces gens se vallent et depuis des années ils ont accepté de brader l’Etat, la lutte des classe, en fait divers, voire pour les moins pires en nouveaux critères de gestion, joue ici à plein, la dimension de classe a pratiquement disparu. Pauvre France. (note de Danielle Bleitrach)
Âgée de 45 ans, Amélie Oudéa-Castéra est mère de trois enfants, nés de son union avec Frédéric Oudéa. Les deux hauts fonctionnaires se sont mariés en 2006. Son CV est long comme le bras, autant que celui de son épouse ministre : également diplômé de l’École nationale d’administration, ex-inspecteur des finances, conseiller de Nicolas Sarkozy à l’époque au ministère du Budget, ex-PDG de la Société générale, et actuel président de Sanofi, le géant pharmaceutique. Sa carrière prestigieuse lui a permis d’être distingué au grade de chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur, pour avoir été président-directeur général d’une banque pendant 27 ans de services. Un parcours qui lui vaut également de très confortables rémunérations chaque année, notamment en 2021, où son poste de directeur général de la Société générale était valorisé à trois millions d’euros, soit une hausse de 34% sur un an. Âgé de 60 ans, le grand patron d’origine hongroise par son père a deux filles aînées, nées de sa relation passée avec Véronique Morali, également énarque et femme d’affaires.
En effet, le choix de scolariser son enfant dans un établissement privé catholique, dont l’inscription coûte entre 2200 et 2500 euros par an, a déplacé les regards sur le mode de vie de la ministre et sur son patrimoine.
Dans l’obligatoire déclaration de patrimoine que doivent remplir les membres du gouvernement, apparait, au nom de la ministre, une maison individuelle de 469m² d’une valeur de 960.000 euros située dans le 6eme arrondissement de la capitale. Et comme le rapporte Nice-matin, Amélie Oudéa-Castéra a également déclaré 5 assurances-vie d’un montant total de 1,7 million d’euros. Une fortune qu’elle a accumulée au cours de sa carrière professionnelle.
Toutefois, celle qui a hérité de l’hyper-ministère de l’Éducation, de la jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques dans le nouveau gouvernement Attal a expliqué que son entrée en politique lui avait fait perdre une partie importante de ses revenus. En effet, elle avait divisé par trois son salaire en passant de “1,4 million euros par an” comme directrice exécutive chez Carrefour (400 000 euros brut en fixe, 400 000 euros brut de variable et 600 000 de dotation en actions de performance) à 500 000 euros pour prendre la tête de la FFT (Fédération Française de Tennis).
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Rémignard
469m2 dans le 6 ieme ça fait plutôt 5 millions d’euros que 960.000€
Donc l’ENA ne fabrique plus des hauts fonctionnaires pour la République mais des serviteurs qui se servent au passage
Daniel Arias
Comment tous ces gens pensent ?
En essayant de construire des hypothèses sur le Marché je suis tombé sur la définition
tirée du site du Ministère de l’économie et non du MEDEF, quoi que !
Probablement un texte rédigé par ces si Hauts Fonctionnaires du Grand Capital.
Je vous laisse apprécier le texte, mais un de mes extraits favoris est :
“Si l’économie de marché a besoin de règles pour fonctionner efficacement, ces règles sont d’abord celles du Droit – c’est à dire le respect de notions aussi basiques que l’interdiction de voler, de mentir, d’user de la contrainte pour forcer le consentement d’autrui. Par dessus tout, l’économie de marché repose sur le respect des droits de propriété, une notion indispensable pour assurer la stabilité institutionnelle dont les agents ont besoin pour librement procéder à leurs échanges.”
L’interdiction de voler, de mentir, d’user de la contrainte pour forcer le consentement d’autrui s’applique-t-elle au marché du travail, du logement, de la santé, des EPHAD ?
Je ne parlerais pas des gouvernements dans les épisodes des réformes des retraites.
J’invite très sérieusement les camarades communistes à bien réfléchir au delà même de la forme capitaliste du marché à l’économie de marché elle même y compris dans un cadre socialiste.
“Par dessus tout, l’économie de marché repose sur le respect des droits de propriété” et ceci n’est pas démenti par le “socialisme” dit de marché où les conditions de travail y sont souvent identiques à celles dans nos entreprises. Dans la réalité c’est comme chez nous la lois de l’exploitation du travail, la plus value telle que Marx l’a dévoilée. Faut il encore sans cesse revenir sur ce qui est aujourd’hui devenu évident.
Le texte ne précise pas si “les pays en voie de développement” sont aussi les pays des démocraties socialistes qu’ils ont contribué à ruiner et dont pourtant les économies n’avaient rien à envier aux nôtres bien au contraire en ce qui concerne le sort du commun des travailleurs du socialisme réel. Il ne faut pas un socialisme de marché mais bien sortir du marché et développer les outils de planification modernes avec l’appui technologie actuelle mûre pour un pilotage fin et efficace au delà du marché égoïste qui quelle que soit sa forme ne regardera que la profitabilité de l’entreprise au détriment du bien commun.
La CGT publie le “Livret éco” pour mener la lutte des classes, cet aspect très technique est aussi utile pour définir une politique socialiste à partir de la réalité des entreprises d’aujourd’hui et démontre l’ampleur de la tâche à accomplir et le caractère international de la lutte des classes.
https://www.economie.gouv.fr/facileco/leconomie-marche#
https://analyses-propositions.cgt.fr/livret-eco-lutter-avec-les-chiffres
Vincent
Merci Daniel pour les liens. Pardon d’avance je risque peut-être de ne pas être très constructif :
Le livret de la CGT est tristement écrit en langage dit “inclusif” à base de .e.s, ce qui le rend illisible et non crédible car pétrit d’une idéologie à la c.n à mes yeux. On voudrait bien diviser on ne s’y prendrait pas mieux.
Ils auraient pu faire plus simple et concis, sans anglicismes du monde du management aussi.
On pourrait par exemple expliquer simplement que l’UE qui est l’outil supranational tout puissant du néolibéralisme fasciste totalitaire prône (pas officiellement s’entend) le maintien d’un taux de chômage global dans l’Union autour de 11%, ce qui permet de satisfaire à la “juste pression” que le patronat peut exercer sur la masse salariale, qui est donc subtilement invitée à se prostituer au prix du moins-disant.
Bien entendu, on exclura parce que c’est faire le jeu des racistes et du RN de faire la moindre référence à la politique immigrationniste qui permet, elle, de carrément bénéficier d’une main-d’œuvre esclave, mais “c’est pour faire les boulots ingrats que les français ne veulent pas faire”.
Pour avoir été plongeur ou maçon, ce n’est pas que je ne voulais pas les faire ces métiers, c’est que le SMIC comme unique horizon consiste à accepter de se faire cracher à la gueule chaque mois en plus de mettre les mains dans la m…, docilement, jusqu’à 67 ans pour ma génération, et ce avant une retraite encore plus précaire !! quelle carrière ! quelles belles perspectives ! Merci la CGT pour ton aide précieuse et ta puissante influence sur ma réalité !
Je le redis : je ne crois pas à la lutte syndicale qui sous cette forme est une énième duperie conformiste.
On obtiendra quoi ? quelques miettes de plus pour les quelques veinards restants qui peuvent encore être syndiqués ? des représentants mondialement plus dignes ou plus sincères ? moins bourgeois ? moins cupides ? moins corrompus, moins lâches ? Moins susceptibles de plier sous le joug de la pression du Marché et des assassins financiers apatrides ?! mon c.l !!
Je crois que le contrat social est rompu et je pèse bien mes mots en l’écrivant.
Je crois à l’insurrection. Je crois à l’exercice d’une violence légitime administrée par le peuple souverain.
Je crois aux exemples. Je crois mille fois plus à la réalité et à l’efficacité d’un Oudéa (et consorts) au bout d’une corde que derrière les barreaux pour six mois histoire de faire joli et de duper les derniers crétins endormis qui croient encore qu’il existe la moindre justice :
Voilà pour le respect du Droit, dont j’entends qu’il défende un certain ordre moral et des Principes plutôt que d’être impunément nié, piétiné ou réécrit pour défendre des pseudos-valeurs à géométrie variable et aux doubles-standards, des intérêts privés et le profit cupide des bourgeois insatiables, et pour mieux détruire “légalement” tout Bien commun et tout s’approprier, bon sang !
On les pend (len-te-ment, hein ?! on veut les entendre beugler et supplier), on les ravage et ensuite on nationalise tout et on s’organise. Tant qu’ils sont vivants ce sont eux qui nous butent ! Faudrait revoir la méthodologie et l’ordre de nos priorités quoi !
Je n’ai radicalement rien à perdre à ce qu’on se donne une chance : la rage est un bon moteur et le désespoir un bon carburant !
admin5319
c’est à cause de ce genre d’intervention complétement débile que j’en suis à m’interroger sur la poursuite de blog. Il y a des limites à la voloté égocentriques et capricieuses de cette génération, qu’ils crèvent c’est tout ce qu’ils méritent entre eux les antisyndicalistes, antipartis et les spécialistes du wokismes ils vot se faire cueillir comme un champ de poireaux et c’est tout ce qu’ils méritent…
danielle Bleitrach
vous ne pouvez ps imaginezz lee mépris que vous m’inspirez …
Philippe, le belge
En même temps Danielle, je ne pense pas que cette intervention soit représentative du lectorat fidèle de ton blog…
Bon après-midi.
admin5319
je sais mais je commence à avoir ras la tasse de gens incapables de réfléchir et qui viennent comme c’est la mode présenter leur “sollipcisme’ idéalisme poussé jusqu’à prendre la pensée du sujet pour la réalité et qui ne voient que le négatif des choses pour faire ressortir leur exceptionnel ego… et ils reviennent obstinément, encore celui-là est stupide mais poli, alors qu’il y en a d’autres que je ne laisse pas passer qui sont pires dans le genre et ils ne voient même pas à qul point ils sont adaptés à ce gouvernement.
Daniel Arias
Le travail au SMIC devient la règle y compris dans la fonction publique où le salaire mensuel net est de 1852 euros en 2020, le salaires brut d’entrée en grade C catégorie 1 est de 1801 euros bruts, une aide soignante démarre à 1 836 euros bruts. Dans la territoriale des jeunes avec des BAC+5 postulent en catégorie C.
Cependant dans la fonction publique à condition d’être titularisé les grilles établies suite à des luttes syndicales et politiques permettent de garantir une évolution de salaires à l’ancienneté et l’activité syndicale y est plus vive que dans le privé, pour des raisons qu’il est ici inutile de rappeler, l’acquisition et le maintient par la lutte des communistes de garanties pour les fonctionnaires, ce qui manque à l’ensemble des salariés faute d’avoir pu massifier la lutte et après subi la concurrence.
Le syndicalisme en France n’est pas un monolithe ; dans CGT le mot important est Confédération, il s’agit d’un regroupement de milliers de syndicats, on ne se syndique pas à la CGT mais à la CGT de son entreprise ou bien à la CGT des retraités également, chaque syndicat dans la CGT profite du soutien de la confédérations aux différents échelons et c’est ce qui en fait la force, l’activité locale, nationale et parfois internationale.
La CGT fondée en 1895 à Limoges est la plus ancienne des confédérations syndicales encore existantes, la CFTC viendra concurrencer la CGT en 1919 juste après la Révolution d’Octobre, les mutineries, les conseils ouvriers en Allemagne, les Mutins de la la Mer Noire,
en 1944 est fondée la CGC pendant que les T34 soviétiques foncent sur Berlin et que le PCF et les FTP-MOI libèrent la France, en 1947 la CGT-FO est livrée avec le plan Marshall pour concurrencer les communistes dont le slogan était “les Américains en Amérique”, en 1964 un peu en avance sur Mai 68 la CFDT naît de la déconfessionnalisation de la CFTC, Solidaires SUD (G10), revendiquant la démocratie, organise la concurrence syndicale dans la fonction publique dès l’arrivée de Mitterrand pour devenir Solidaire en 1998, 3 ans après les grandes grèves unitaires de la fonction publique de 1995, en 1993 l’UNSA naît d’une scission, de la déjà sécessionniste, CGT-FO pour “s’éloigner des trotskistes” de celle-ci.
Combien de syndicats représentent le Patronat ? Un seul pour les très grands CNPF devenu MEDEF puis CGPME pour les petits patrons, dans l’agriculture la FNSEA et la Confédération Paysanne sont les deux seuls syndicats avec un peu de notoriété.
Ces dernières années combien de victoire des travailleurs et combien de victoire du patronat ?
La division syndicale largement pilotée par le patronat et favorisée par l’opportunisme de certains travailleurs entache la lutte de la CGT, CGT qui elle aussi est traversée par les courants de pensée de la gauche [Annie Lacroix-Riz, historienne connaissant bien la CGT] anarcho syndicaliste, communiste, réformiste elle reflète les transformations en cours des luttes ouvrières mais reste la seule avec une activité locale et nationale d’envergure. Il suffit de manifester ou de travailler là où existe un syndicat CGT pour comprendre la différence.
En attendant la CGT, ou plutôt les militants CGT travaillent pour fournir du matériel militant dans les conditions actuelles des luttes en entreprise, les militants CGT faisant aussi souvent face à la répression syndicale patronale qui n’hésite pas à utiliser la Justice.
La CGT comme le PCF traversent la tempête sans boussole, ou plutôt sans l’aiguille dans la boussole, tout n’est pas foutu, mais les divisions qui traversent tout le prolétariat font tanguer dangereusement le frêle esquif.
Le danger est grand et la révolte des Gilets Jaunes en est un révélateur.
Souvenez-vous des media les tous premiers jours des Gilets Jaunes ; toute la droite semblait soutenir le mouvement ; révolution de couleur ? ; mais ces Gilets Jaunes qui ont fleuri sur de nombreux pare-brises ont été débordés par des éléments si excités qu’ils en ont fait trembler le premier ministre en direct à la télé, revoyez les mains tremblantes dans les vidéos, ce coup ci le contrôle social leur échappait et les Sans Culottes (ou Sans Dents d’Hollande) montaient sur Paris et l’Elysée, c’est à ce moment précis que le soutien de la droite disparaît aussi vite qu’il était apparu, laissant la place à la Police Républicaine.
Les Gilets Jaunes se sont fanés derrière les pares-brise quand les revendications politiques ont remplacé la simple revendication d’un carburant, d’une vie moins chère. La politisation de la lutte a transformé la Révolte rejointe par une gauche “dépolitisée” méfiante vis à vis de la CGT et du PCF, où curieusement le service de communication constitué de journalistes “indépendants” affiliés à LFI faisait la promotion sur Youtube.
Une nouvelle division venait de se produire parmi les travailleurs, ceux qui se méfient des institutions ouvrières établies sur laquelle RN peut facilement trouver un écho faute de connaissances politiques de ce peuple que seule la révolte semble animer.
Méfiance contre productive, même si elle a des raisons d’être ; la méfiance n’est pas suffisante et la Révolte en refusant toute forme d’organisation est dangereuse.
Notre ennemi de classe est organisé et dispose de professionnels du maintient de l’ordre dans tous les domaines.
Penser que l’action spontanée peut mener à la victoire est extrêmement dangereux.
Les Gilets Jaunes ont refusé de se présenter aux élections contre ceux qu’ils jugeaient corrompus alors qu’ils réclament pour certains le RIC ils refusent de prendre part dans les organisations ouvrières existantes ignorant même la lutte des classes interne qui travaille ces organisations. Ils refusent même de présenter leurs candidats qu’ils auraient put investir des mandats impératifs.
Ces révoltés au lieu de venir soutenir et chercher à modifier ces institutions cultivent la méfiance “tous pourris”, “vous allez voir nous le peuple”, sauf que ce “peuple” aujourd’hui se tait et est incapable d’arrêter la production par la grève, il crie à la prise de la Bastille tout en courbant l’échine devant le patron, il est en colère mais a peur.
Aucune victoire ouvrière n’a été gagnée sans organisation et sans sacrifices y compris parfois le sacrifice ultime et pas seulement lors de la Résistance mais c’est aussi Chicago ou Fourmi.
Les Révoltés se sentent seuls ? Qu’attendez-vous ?
Apprenez l’Espagnol et étudiez la constitution des Comisiones Obreras espagnoles (CCOO) en 1962 en plein franquisme, tous les militants communistes sont soit en prison soit fichés, pourtant la plus grande grève du franquisme va naître de l’organisation des travailleurs non contre le PCE mais avec lui dans la clandestinité y compris avec l’aide de quelques socialistes, des ouvriers catholiques et même des phalangistes vont participer à la grève et regrettent d’avoir été désarmés par Franco.
Cette grève a duré 3 mois, des centaines d’arrestations, des tortures quelques morts et pourtant les ouvriers espagnols ont gagné toutes les revendications et ont brisé un genou à la dictature franquiste.
Ces courageux ouvriers espagnols des mines et usines des Asturies et du Pays-Basque ont gagné mais attention avec un mot d’ordre bien clair pour tous “pas d’effusion de sang, pas de guerre civile” ; seuls les phalangiste parlaient de prendre les armes ; il était hors de question de pendre qui que se soit ; la paralysie de la production de charbon était suffisante, ces ouvriers étaient tous des enfants pendant la guerre et nombre d’entre eux ont des disparus dans la famille, des mutilés. L’appel à la guerre civile était inconcevable pour ceux qui savaient exactement ce que cela veut dire.
La lutte victorieuse c’est cantonnée à la grève et quelques coups de poing contre la police alors que les mineurs travaillent quotidiennement avec de la dynamite ils n’ont pas reproduit 1934.
Cette victoire n’est pas celle de la division mais au contraire d’une immense solidarité réelle, populaire, et du sacrifice des plus courageux dans une lutte sans concession et pacifique, si j’écris aujourd’hui en français c’est à cause de cet événement.
Ce refus de la violence ne veut pas dire qu’un jour il ne faudra pas y recourir mais nous ne devons pas être les initiateurs ; les fascistes s’en chargeront , comme dans le Donbass.
Tant qu’il existe un espace politique où les ouvriers révoltés peuvent travailler il faut s’y engager et aujourd’hui CGT comme PCF ne sont pas foutus et le seront d’autant moins que plus d’ouvriers viendront y porter la lutte des classes et aiguiser leurs outils.
Un bon Révolutionnaire est avant tout une personne responsable, la Révolte n’étant que la partie la plus facile de la lutte, la Révolution réelle ne commence qu’après la prise du pouvoir avec les vraies difficultés économiques et politiques qui ne manqueront pas d’arriver.
Aux révoltés pressés: rejoignez les organisations ouvrières, formez-vous et utilisez votre colère pour rassemblez et préparez les futurs cadres et ainsi vous ferez de la lutte syndicale un outil à votre service ce que la CGT reste même si l’image qu’en donnent les media et les gauchistes déforment la réalité.
C’est au sein de ces organisations que vous devez venir portez vos critiques constructives argumentées et aussi écouter et vous former par la pratique de la lutte et la confrontation directe à l’ennemi de classe et aussi à l’immense masse des travailleurs à laquelle vous devez apporter des solutions réalisables sinon gare au retour de bâton. C’est dans ces organisations que la lutte passe du verbe à la pratique et se confronte à la réalité aux joies des petites victoires comme aux déceptions quand il vous semble que rien ne bouge ou que vous subissez la réaction et observez les inévitables opportunistes et même parfois corruption ou trahisons. C’est aussi dans ces organisations que vous êtes confronté à vous même à vos erreurs de jugement à vos instincts comme à votre raison, à vos limites de militant, à la difficulté pour résoudre les nombreuses contradiction. Militer est dur et c’est aussi se garantir de sacrés maux de tête. Est-ce une raison pour ne pas affronter la réalité ?
Ne laissez pas détruire les institutions qui vous défendent, n’accusez par la direction de la CGT ou du PCF de l’incapacité des révoltés à s’organiser et de leur manque de courage, n’accusez pas ceux qui seront les premiers à tomber sous les balles si une dictature s’installe dans le vide de l’inaction politique. Les syndicats diviseurs anti CGT ont tous accusé celle-ci de compromission ou de totalitarisme, ou encore d’inefficacité sans pour autant faire mieux, bien au contraire ; la même critique de la part des mêmes frappe les Communistes et l’expérience socialiste dans un cœur où chantent ensemble gauchistes, anarchistes et toute la panoplie des droites, chaque faux pas à la CGT ou au PCF est bien plus sévèrement jugé qu’ailleurs.
Nos institutions sont certes imparfaites mais comme l’avait relevé Engels la démocratie peut permettre la victoire du prolétariat tant que la bourgeoisie n’entre pas elle même dans l’illégalité (les fascismes).
Pour faire simple faites voter Communiste, rejoignez les pour agir et surtout étudiez le fonctionnement de l’économie et l’histoire des luttes ouvrières.
Pour l’heure il n’existe pas d’alternatives à la CGT et au PCF.
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Tant qu’à faire: pourquoi ne pas supprimer la CGT ???
Le vieux rêve des fachos semble avoir des adeptes!!!