Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

A cause des États-Unis, « le Voldemort d’aujourd’hui», le monde est menacé de mort prévient la Chine

Dans cet éditorial de Global Times, la Chine pointe les risques que traverse l’humanité, la Chine ne considère pas les Etats-Unis comme un tigre de papier et par ailleurs elle multiplie avec ce pays les points de négociation et de coopération pour empêcher les tensions, elle sait que le temps et la paix jouent pour elle et que le seul problème est de désarmer partout les tensions, déminer les terrains, chercher les intérêts communs. C’est effectivement la seule solution : rester sur le fondamental et éviter le théâtre de la propagande occidentale en faveur de la guerre. (note et traduction de Danielle Bleitrach) Publié : 11 janv. 2024 20:50    

Illustration : Liu Xidan/GT« Politiquement, 2024 est le Voldemort des années », peut-on lire dans le dernier rapport publié par Eurasia Group, une société de recherche et de conseil sur les risques politiques mondiaux basée aux États-Unis.

Dans son rapport annuel, « Top Risks for 2024 », publié lundi, Eurasia Group a fourni la raison de ce point de vue : Trois guerres domineront les affaires mondiales en 2024 – la Russie contre l’Ukraine, Israël contre le Hamas et les États-Unis contre eux-mêmes.

Les trois principaux risques mondiaux énumérés dans le rapport sont « les États-Unis contre eux-mêmes », « le Moyen-Orient au bord du gouffre » et « l’Ukraine divisée ».

En d’autres termes, le monde entre dans une année de grave inquiétude : « le Voldemort des années » à cause des États-Unis, car les trois principaux risques sont liés aux États-Unis. Il est juste de dire que les États-Unis sont la source de risques mondiaux en 2024.

Selon le rapport d’Eurasia Group, la confiance du public américain dans les institutions centrales – telles que le Congrès, le système judiciaire et les médias – est à un niveau historiquement bas ; la polarisation et la partisanerie sont à des sommets historiques. Le rapport indique que si le candidat républicain actuel, Donald Trump, perd face au président sortant Joe Biden lors des prochaines élections, il alléguera une fois de plus une fraude massive et « incitera à des campagnes d’intimidation généralisées » contre les travailleurs électoraux et les secrétaires d’État dans les États rouges et bleus. Dans le même temps, Biden aurait 86 ans à la fin de son deuxième mandat. « La grande majorité des Américains ne veulent ni l’un ni l’autre pour diriger la nation. »

L’élection américaine est maintenant devenue un choix entre le « pire » et le « pire ». Les Américains sont impuissants, mais ils n’ont pas de meilleurs choix. Le risque électoral est enraciné dans la division politique interne aux États-Unis, et le conflit d’intérêts entre les partis démocrate et républicain a atteint un point irréconciliable. Le système politique actuel aux États-Unis ne peut pas combler de telles contradictions et conflits, ce qui conduit à une impasse politique, ce qui fait que celui qui prendra ses fonctions n’aura pas la capacité d’indiquer une voie pour les États-Unis, a déclaré Lü Xiang, chercheur à l’Académie chinoise des sciences sociales, au Global Times.

Avec la polarisation croissante et la division sociale dans la politique américaine, certains sondages montrent que les Américains ont une attitude plus ouverte à l’égard de l’utilisation de la violence pour atteindre des objectifs politiques. Les États-Unis sont devenus de plus en plus « les États-Unis de la violence politique ». Aujourd’hui, les États-Unis sont devenus un pays qui inquiète le monde.

« Lorsque les risques internes d’un pays atteignent un certain niveau, il est fort probable que le conflit déborde. Les États-Unis veulent déplacer leurs risques vers d’autres pays et détourner l’attention nationale, en faisant en sorte que d’autres pays partagent la pression de leurs problèmes internes. C’est terrifiant », a déclaré Lü.

En ce qui concerne les deux autres principaux risques auxquels le monde est confronté et mentionnés dans le rapport, la guerre entre la Russie et l’Ukraine et la guerre de Gaza, les États-Unis portent également une responsabilité indéniable.

La poussée des États-Unis en faveur de l’expansion de l’OTAN vers l’Est a directement conduit au déclenchement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, et les États-Unis ont constitué le plus grand obstacle à un cessez-le-feu. Michael von der Schulenburg, ancien sous-secrétaire général de l’ONU, a révélé fin 2023 qu’« un mois seulement après le début de l’intervention militaire russe en Ukraine, les négociateurs ukrainiens et russes étaient passés très près d’un accord de cessez-le-feu et d’un plan pour une solution de paix globale au conflit ». Mais « ces négociations de paix ont échoué en raison de la résistance de l’OTAN et en particulier des États-Unis et du Royaume-Uni ». La raison en est qu’un tel accord de paix aurait été synonyme d’une défaite de l’OTAN, de la fin de l’expansion de l’OTAN vers l’est, et donc de la fin du rêve d’un monde unipolaire dominé par les États-Unis.

En 2024, les États-Unis et d’autres pays occidentaux pourraient éprouver une certaine « lassitude de l’Ukraine » en termes d’aide à l’Ukraine, mais en raison de la nécessité de maintenir leur avantage géopolitique, on s’attend à ce qu’ils continuent d’utiliser l’Ukraine comme un pion pour s’engager dans une concurrence féroce avec la Russie.

Sur un autre champ de bataille, Gaza, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a tenu mardi une réunion avec les dirigeants israéliens à Tel Aviv. Cependant, les États-Unis ont toujours maintenu leur position de « prendre parti ». Et les États-Unis n’ont jamais vraiment eu l’intention et la capacité de promouvoir la paix.

Les États-Unis sont en effet à l’origine des risques mondiaux. Ce qui est encore plus tragique, c’est que même si l’Eurasia Group a prédit les risques futurs, nous ne pouvons toujours pas les éviter. En outre, les groupes de réflexion, les sociétés de conseil et les politiciens américains ont montré peu d’intérêt à restreindre les actions destructrices des États-Unis sur le monde.

À l’heure actuelle, l’un des principaux objectifs des pays du monde entier pour s’engager avec les États-Unis devrait être d’éviter que les États-Unis n’apportent plus de risques au monde, a déclaré Li Haidong, professeur à l’Université des affaires étrangères de Chine.

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5 Commentaires

  • Croce
    Croce

    On a accusé Adolf Hitler d’être un monstre…mais il a tout-de-même été élu démocratiquement ( même si les magouilles pour y arriver ont été sanglantes ).
    Mais pour les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, ça a été à un tout autre niveau, et Hitler était un amateur à côté d’eux !
    D’abord, il faut rappeler que la royauté britannique est d’origine allemande, ainsi que de nombreux citoyens américains, et qu’ils sont persuadés d’être d’une race supérieure qui a pour mission de dominer le monde ( faites la liste des pays sous domination anglo-saxonne, pour voir ). Mais le monde a changé, Taïwan appartient à la Chine depuis le 25 Octobre 1971.
    Les Etats-Unis ont fermé leur ambassade de Taïpei pour en ouvrir une à Beijing.
    Ils ont même dénoncé le Traité d’alliance militaire avec Taïwan en 1973.
    Alors, qu’est-ce qu’ils foutent avec leur ” Invincible Armada ” à 10.000 km de chez-eux, et trop près d’une force aéronavale qui leur est très largement supérieure ?
    Car à Taïwan, il y a du changement : le parti qui domine largement est le Kuomintang ( les descendants des militaires de Chang Kaï-Chek ) qui veulent renouer des liens familiaux rompus lors de l’invasion japonaise, et qui trouve que la formule de Xi Jinping ” un seul pays, deux systèmes ” permettra des rapports apaisés.
    Mais ça ne fait pas l’affaire des semeurs de merde patentés que sont les américains !

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    • Franck Marsal
      Franck Marsal

      J’ai toujours eu cette lecture politique de Harry Potter : la renaissance de Voldemort, c’est la résurgence du fascisme. C’est assez transparent. Cete renaissance s’appuie sur ses vieux réseaux mais aussi sur la passivité semi-complice de l’appareil d’état vermoulu et corrompu, de la presse, sur la peur et sur le déséquilibre que crée l’irruption brutale de la violence et du cynisme.

      Quand on voit l’ambiance de notre nouveau gouvernement, on y est en plein. Le premier qui jette le masque de la fausse hypocrisie, et adopte le cynisme et la brutalité a un coup décisif d’avance.
      Nous avons un clan au pouvoir, tenu par des liens personnels forts, indépendant des partis et lié à la grande bourgeoisie, nationale un peu, je suppose états-unienne aussi. Le voyage à Kiev le montre. Prêt pour elle à briser toutes les règles, tous les tabous, à jouer tous les mauvais coups et à en tirer parti. Prêt à revendiquer pour lui l’autorité brutale en échange de ses bons et loyaux services.
      Comme on dit, on sais où ça commence, on ne sait pas où ça finit.
      Tu dis “Hitler a été élu”. En fait, Hitler a été nommé chancelier (le 30 janvier 1933). Mais le chancelier est encore sous le contrôle théorique du parlement. Vient donc ensuite la prise du pouvoir. Le moment où les vielles apparences parlementaristes cèdent le pas à la brutalité et à la violence : Le vote des pleins pouvoirs, le 23 mars de la même année.
      La première étape est l’arrestation des députés communistes (la France fera le même chemin en 39 – 50). Puis vient le vote de la loi de pleins pouvoirs, obtenu dans un mélange de menaces et de promesses aux uns et aux autres pour obtenir les votes cruciaux dans un scrutin délicat.

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      • admin5319
        admin5319

        le mythe de l’élection d’hitler a la vie dure… Y compris sur ce blog ou pourtant nous avons publié un nombre incalculable de fois les statistiques réelles des dernières élections allemandes avant la main mise d’Hitler. Cela fait partie de ce qu’on a réussi à inculquer aux français qui déormais n’ont plus por “culture” que la désinformationordinaire et la répètent sans état d’âme en jouant ceux qui savent, la paresse et les idées toutes faites… On peut le redire cela ne sert à rien…

        en fait quand hitler est désigné par le vieux maréchal hildenburg , flanqué de Von papen, comme chancelier il vient de prendre une raclée retentissante . Le 30 janvier 1933 est donc la date de sa nomination au poste de chancelier. La plupart des Allemands n’ont pourtant pas voté pour lui aux élections de décembre 1932 : à ces élections, le NSDAP, le parti nazi, a obtenu 33,1% des suffrages alors qu’en mars de la même année il avait 40 %. Hitler a perdu 2 millions de voix, en revanche le parti communiste allemand en a regaaggné 700.000 et c’est justement ça qui pousse les forces conservatrices à se donner à HItler. Non seulement Hitler n’a pas la majorité mais dans les élections municipales, les dernières qui suivront cette prise du pouvoir et qui sont totalement sous contrôle il ne l’a pas.

        L’idée qu’Hitler est venu au pouvoir avec la majorité absolue est un mythe entretenu et qui ne fait état que des élections de mars et occulte celles de décembre, la crainte de la montée du parti communiste est largement à l’origine de son appel au pouvoir par les junkers que la social démocratie a placé au pouvoir avec toutes les lois de répression contre le mouvement ouvrier qu’hitler a pu simplement utiliser.

        Voici une fois de plus des chiffres tout en me demandant à quoi cela sert vu l’état pathologique des Français et de leur savoir et bavardages dans les réseaux sociaux

        L’élection présidentielle allemande de 1932 a eu lieu le 13 mars, avec un second tour le 10 avril. Le président sortant indépendant Paul von Hindenburg a remporté un deuxième mandat de sept ans contre Adolf Hitler du Parti nazi (NSDAP). Le leader du Parti communiste (KPD), Ernst Thälmann, a également participé et a reçu plus de dix pour cent des voix au second tour1.

        Les élections législatives, les dernières libres ont lieu en novembre 1932 et par rapport à celles de mars elles donnent les résultats suivants pour les principaux partis;

        Hitler : passe de 40 % à 33,09, il perd 34 sièges sur 196 près de deux millions de voix.

        sociaux démocrates 22% 0 20,43 soit une perte de – 1, 2 et 12 sièges.

        Parti communiste Ernst Thälmann 16, 86 soit + 2, 5 + 11 sièges

        les résultats ne sont pas ceux qu’escomptent les barons de la Rurh, allié déjà aux junkers et qui financent Hitler , à la suite de multiples intrigues, von Papen convainc le président Hindenburg de nommer un gouvernement de coalition NSDAP-DNVP, avec Hitler à sa tête. L’armée joue un rôle dans ces intrigues, ainsi que la perte de confiance de von Papen et Hindenburg à l’égard de von Schleicher unn choix de droite.

        Finalement, Adolf Hitler est nommé chancelier le 30 janvier 1933 et forme un cabinet où se trouvent trois membres du NSDAP

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  • koursk
    koursk

    Plus que l’oncle sam, ce sont les multimilliardaires qui sont des monstres *** Les gangs ont mis la main sur l’oncle sam comme sur les autres pays de l’otaneuro zone et apparenté, sur leurs gouvernements, armées, polices, renseignements *** Les habitants de la planète, en très grande majorité, espèrent que la Fédération de Russie, la République Populaire de Chine et leurs alliés vont aider les pays à retrouver leur souveraineté et que l’argent volé par les multimilliardaires va être restitué aux finances publiques *** Les habitants de la planète espèrent que les états russe et chinois vont ruiner les gangs des multimilliardaires, et démanteler leurs bazars, pour en finir avec un monde à feu et à sang, et avec les pillages des richesses qui ont fait les fortunes de la pègre otanienne.

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  • michel de digne
    michel de digne

    Bravo!
    Il n’y a rien a ajouter…

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