Regardez cette femme: est ce que vous savez pourquoi les médias en font un oracle? En dehors d’être la fille d’une mère Josiane Balasko, pour qui j’ai toujours eu du respect,en quoi est-elle qualifiée pour nous dire ce qui est juste? A quel titre joue-t-elle les redresseurs de tort en insultant les gens de ma génération et celle de ses parents? Pour elle à 70 ans les gens sentent le sapin? Le déballage a des limites, il vaudrait mieux qu’elle aille cuver dans les familles recomposées et décomposées du septième art, ses problèmes,: ils sont aussi vulgaire les uns que l’autre.
Marilou Berry, telle est son nom, puisque maman et papa eux avaient du talent, fifille se croit ‘autorisée a dénoncer les signataires de la tribune de soutien à Gérard Depardieu. Sur Threads, la comédienne a « proposé de changer de point de vue sur cette liste de 50 personnes ». Évoquant une « moyenne d’âge de 70 ans » qui « sent le sapin », elle rappelle qu’ils ne « sont que 50 ».« On sent bien qu’ils ont fait les fonds de tiroir », poursuit Marilou Berry, ajoutant que « ça permet de faire le tri ». C’est, du coup, « presque une bonne nouvelle ».
En outre, Marilou Berry a affiché son soutien à Lucie Lucas. La star de la série Clem a accusé Victoria Abril, signataire de la pétition et qui a incarné sa mère dans le show de TF1, « d’agressions » sur ses partenaires de tournage, « y compris sexuelles ». Quand l’on demande à la dite Lucie de “s’expliquer”, elle dit qu’elle a eu un “coup de sang” parce que sa “maman” de fiction l’avait trahie… entre nous ça relève du psy cet art de transformer les relations de travail en nursery… Marilou Berry, elle, ne sort de l’anonymat que pour s’emparer des histoires qui font le buzz, elle est un soutien inconditionnel de sa cousine Coline Berry-Rojtman, qui avait accusé Richard Berry d’inceste. Elle lui avait réitéré son soutien voilà trois semaines, lorsque la condamnation pour diffamation de sa cousine avait été annulée. « Toujours aux côtés de ma cousine. Un peu d’espoir pour la justice, pour les femmes et pour leur parole », avait écrit la fille de Josiane Balasko sur les réseaux. Chacun de nous réagit à travers des blessures personnelles et on sait le rôle de plus en plus important de celles-ci dans une societe qui n’offre pas les conditions de la maturité, “le ressenti” prenant la place du “politique”. On peut comprendre et déplorer cette infantilisation et surtout ne pas incriminer celles qui en sont victimes. Mais cette indulgence pour une névrose sociale, exige un minimum de respect de ces enfants mal élévés restant accrochés à la génération précédente…
Cette femme se fout complètement de la cause des femmes, elle s’accroche à ce qui lui permet d’exister, pourquoi pas, mais à quel titre le fait-elle avec de telles insultes concernant “les personnes âgées”? Alors que s’il y a une chose qui pèse sur la conditions féminine c’est l’âge… si elle avait la moindre sensibilité elle le saurait. Tous ces gens là sont en train de tenter d’exister et d’assurer leur promotion et ils le font en insultant les gens comme moi qui sentent peut être le sapin mais ne voudrait pour rien au monde leur ressembler. Ils se glissent dans une opération de récupération politicienne du pouvoir, ils sont incapables de s’attaquer collectivement à ceux qui sont les bailleurs de fond d’un tel système, bien loin derrière ce qui se crée aux Etat-Unis, et ces médiocres s’en prennent à qui : à la vieille, sans se rendre à quel point ils sont eux mêmes déjà des has beeen.. Il n’y a pas que Marilou Berry pour user ce type d’argument, les articles de télérama, la plupart des interventions, tous les quadragénaires voir quinquagénaires se pressent au portillon sur ce thème d’intérêt général : sus aux vieux…
Quand le nazisme menaçait, Stephane Zweig a tenté de comprendre ce qui poussait la jeune génération vers ce mouvement qui pouvait aller jusqu’à vendre ses parents… Klaus Mann beaucoup plus perpicace a dénoncé la complaisance de Zweig. Ils en sont morts tous les deux suicidés tant c’était insupportable… Ce que ces gens là sont en train de substituer au combat collectif est dangereux et la haine des “vieux” fait partie du lot… Si les comportements que vous décrivez sont réels et je ne doute pas qu’ils le soient cela relève d’un syndicat, organisez vous au lieu de vous livrer à la vindicte publique… parce que ne vous faites pas d’illusion ce n’est pas seulement Depardieu que vous livrez au lynchage c’est vous… les femmes sont toujours la proie des voyeurs…
Si les femmes de ma génération ne s’étaient pas battu où en serait la votre? Est-ce que vous savez que dans ma génération on cherchait avec difficulté des gynécologues qui ne soient pas des obsédés… Savez vous que quand les femmes avaient avorté dans des conditions terribles on les curetait à vif? Savez vous que nous n’avions pas le droit d’avoir un compte bancaire à nous, nous étions des éternelles mineures passant du père au mari… S’il n’y avait eu que des mollassonnes obsédées de publicité, comme vous nous y serions encore et ce que vous êtes en train de faire c’est de fournir aux conservatismes tous les prétextes parce que vous n’avez pas le moindre sens d’un combat collectif qui ne joue pas à la meute. vous qui n’êtes capables que de déshonorer par vos âneries les combats que nous nous avons mené dans la dignité, alors au moins tais toi Marilou , parce que à 85 ans je suis encore capable de dire à des lâches comme toi qui, comme le veut le conformisme, le jeunisme aambiant qui tente de faire oublier à quel point vous n’avez ni syndicats, ni collectifs digne de ce nom, vous n’êtes que veulerie, capable de s”attaquer aux “personnes âgées” à défaut d’autres arguments. Je suis vieille mais quand je te vois je me demande laquelle de nous deux est déjà en décomposition. Gérard Depardieu est d’une insupportable vulgarité, il s’attaque aux faibles, aux petites starlettes, et bien tu le vaut largement toi tu t’attaque, et l’argument est recurrent dans votre bande de people de seconde zone aux “vieux” avec la même ignominie. Vous êtes aussi écoeurant les uns que les autres..;
danielle Bleitrach
Vues : 248
John V. Doe
Bonsoir Danielle,
Avec tout le respect que je te dois, je pense que tu fais erreur en nourrissant ce troll. Haines, apparences et controverses faciles sont ses seuls aliments. Tout le contraire de ton travail basé sur une culture extensive et de l’intelligence qui exige en retour une réflexion un peu plus longue et profonde que les 3 à 5 secondes dont dispose ce perdreau de l’année.
David
Danielle, après avoir écouté cette actrice, vous vous sentez écœurée et déçue parce que vous aspirez à de la reconnaissance, de la considération, de la sécurité et de l’écoute ? J’espère que vous vous sentez allégée après cet écrit défouloir. A cet égard, le film avec balasko et bourdon, “mes très chers enfants” met en scène cette actrice dans son propre rôle – fille de josiane – et.. Son personnage prend cher. Alors si vous avez envie de rire, je vous le conseille. Portez vous bien, D
admin5319
cher monsieur vous n’avez rien compris à mon texte et je vous conseille de lire attentivement avant de commenter et dire n’importe quoi.. mon texte manifeste de l’inquiétude pour le mode de lutte choisi et la manière dont il déconsidère celles qui souhaitent defendre une cause que je partage. C’est tout sauf un défouloir … mais sans doute est-ce trop compliqué pour quelqu’un qui joue le donneur de leçon sans prendre le temps de comprendre que je mets en garde ces femmes contre leur manière de feindre défendre les femmes en s’aattaquant aux vieilles… mais le pire je le répète est la manière dont elles donnent aliment aux forces conservatrices… Cela dit vous confirmez que cette dame n’a jamais été autre chosse que la fille de sa mère.. et donc votre billet me semble hors de propos en ce qui me concerne et une confirmation de l’extraordinaire faciliité avec lequel on devient people et comme je ne pense pas que l’on puisse attendre des médias grand chose je crois que cette opération diversion ne sert en rien la cause des femmes. Quant à mon besoin de considération , d’êetre reconnue là encore vous n’y comprenez rien à aucun moment il ne s’agit de moi.. Il s’agit d’un combat qui en l’occurrence s’attaque aux personnes âgées… vous pouvez tourner ce que j’écris dans tous les sens vous n’y trouverez que l’exigence de cette considération là…
Daniel Arias
Dans ce spectacle autour du comédien Depardieu si estimé dans les années de libération sexuelle post 68 les vrais problèmes passent sous le tapis. Curieusement comme “la défense” des immigrés cela devient un produit marketing.
Tu fais bien de rappeler les faits, la condition des femmes de ta génération.
Depardieu a la main légère et finalement illustre ce qui se passe aussi dans bien des entreprises ou des administrations quand les rapports de pouvoir permettent ce genre de comportements, curieusement pas beaucoup de dirigeants d’entreprises font la une pour ce type de scandales, sont ils des saints ?
Dans cette affaire où la brute Depardieu, adorée au cinéma pour son coté théâtral et sauvage, une question ne semble pas avoir été posée.
Pourquoi donc les jeunes starlettes ou le personnel féminin supportait de telles actions, ne fuyait pas le lieu de tournage ou encore n’avait aucune action collective de soutien sur le lieu de travail ?
Dans les pays socialistes la femme avait sa place, le divorce reconnu dans les premières lois et elles n’étaient pas rares a occuper des postes non seulement d’enseignantes, soignantes mais aussi ingénieurs et même ouvrières dans le bâtiment.
Le sort des femmes allemandes après guerre a été totalement différent en RFA et RDA, dans le pays démocratique la RDA toutes les femmes et les hommes avaient un emploi et l’accès à des services de garde des enfants avec comme résultat des mariages plus jeunes mais aussi des divorces plus nombreux que dans la prison religieuse et morale qu’est toujours la RFA où une mère qui travaille est nommée “Rabenmutter, Mère Corbeau”.
Si les milieux “artistiques” ou plutôt ceux du show bizz sont particuliers la majorité des femmes subit la précarité et les bas salaires qui se traduisent par des petites retraites.
La pauvreté s’accorde bien avec le féminin pour de nombreuses citoyennes et pire encore pour celle à qui sont encore et toujours niés les droits civiques en France: les femmes étrangères.
Une précarité qui se conjugue avec d’autres problèmes, les parasites frappent toujours les corps malades. Ces femmes pauvres subissent le mal logement, les difficultés pour l’éducation de leurs enfants, l’interdiction de l’accès à la culture aux loisirs et aux vacances, l’accès même aux soins quand les médecins libéraux désertent leur devoir de soigner. Si la misère est dure avec les hommes elle l’est pire pour les femmes.
Et le comble certains combats société mis en lumière par ces salariés du show bizz accroissent l’exploitation des femmes les plus pauvres comme les mères porteuses ukrainiennes qui curieusement sont plus nombreuses que les mère porteuses en France, est-ce un geste amical entre femmes se connaissant, entre sœurs ou cousines ? Non, c’est tout simplement la location d’une femme inconnue à qui l’ont va ôter un enfant porté 9 mois.
Ce commerce est même perçu favorablement par les media ou tout simplement caché dans le placard.
Si les problèmes de comportements ne se régleront que par une longue éducation ou rééducation des rapports homme femme, les problèmes économiques qui mènent à la soumission de la femme eux peuvent se régler par le socialisme tout en réglant les problèmes économiques de la majorité des hommes.
Les rapports qui règnent dans le cinéma sont aussi des rapports économiques a commencer par le succès commercial du film, pour ce succès comme pour les clips accompagnant la vente de la musique seront flattés les instincts de celui qui va payer la place, la musique.
Dans de nombreux films, ou séries il faut croire qu’ils ne pourraient se vendre sans la devenue “traditionnelle” scène de cul plus ou moins cachée dont parfois, souvent, on peut se demander ce qu’elle apporte au récit.
Rien de tel qu’une bonne scène “sexy” pour vendre, les fesses comme support marketing, n’est ce pas EELV ?
Que peut produire un cinéma sous censure de bon pour l’éducation des hommes ?
Un film “Ballade du soldat” sur l’héroïsme du jeune soldat soviétique, garanti sans mains aux fesses, une mère et une jeune fille et de la morale soviétique.
Morale tant contestée en 68 qui d’ailleurs mériterai peut être de s’y attarder y compris dans l’aspect religieux.
Avec la voie vers l’apaisement avec l’occident puis la perestroïka les personnages soviétiques ont progressivement rejoint la norme occidentale et les mêmes recettes comme dans le 9ème escadron de Bondarchuk où blanche neige n’a pas le même regard que porte Tchoukhrai sur la jeune passagère.
En français:
Баллада о солдате (BALLADE DU SOLDAT) de Grigori TCHOUKHRAI – Festival de Cannes – 1960
https://youtu.be/SqhZdR06Pho?si=3XQnCRxkyG5GrlpS
jean-luc
Un très beau film en effet que cette balade du soldat qui fut le premier film que j’aie jamais vu sur un écran (les campagnes bretonnes à l’époque étaient un peu arriérées…). Revu récemment avec autant de plaisir, et j’ai alors pu réfléchir sur la différence entre un cinéma (soviétique) qui nous distillait ce type de perles et un cinéma grand spectacle (occidental) qui à peu près vers la même époque nous abreuvait de ‘jour le plus long’ ou ‘bataille de culloden’…
admin5319
je ne suis pas en désaccord avec toi mais il s’avère que ce “troll” est caractéristique à bien des égards du positionnement français dans l’UE, sur le suivise atlantiste avec les moeurs type me too mais surtout la diversion par rapport à l’adoption des lois d’extrême-droite et la russophobie qui est un des avatars de l’anticommunisme… c’est ce que je tente d’aborder aujourd’hui puisque la plupart des articles renvoient au contexte dans lequel le féminisme n’a rien à gagner. Je suis féministe et je veux que le combat des femmes en particulier dans le travail aboutisse.