Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Collaboration entre Roswell Park et l’ICM : ce que nous attendons des relations entre les États-Unis et Cuba

OMMENCEMENT »ACTUALITÉSSANTÉ  »

Voilà ce que c’est être communiste, Cuba qui subit depuis des décennies un atroce blocus et résiste comme aucun de nous n’a jamais résisté, et pourtant l’île a choisi de s’éduquer, de revendiquer la science, les vaccins, y compris contre le cancer. Ce peuple n’a jamais eu un mot de haine pour le peuple américain, et pour le marquer il fête le 4 juillet. Cuba se bat pour sauver des vies, pour créer des vaccins développer la science, le contraire de ce qui se passe en France où on ne sait plus que lyncher, détruire, quand la suspicion devient obscurantisme, inculture, et que l’on croit que cette autodestruction fait partie de la révolution alors que c’est seulement la fascisation et la haine de l’autre qui revient sur soi-même comme un boomerang. Depuis combien de temps vous qui derrière votre ordinateur envoyez de la haine, des citations apocryphes stupides, des slogans vides de sens, depuis combien de temps n’avez-vous rien fait pour desserrer l’étau autour de Cuba ? (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

Par : Leticia Martinez

Le président a reçu une délégation de scientifiques américains, conduite par le Dr Thomas Schwaab, directeur du développement stratégique à Roswell Park, qui se trouve sur l’île à l’occasion des cinq ans de l’Innovative Immunotherapy Alliance SA (IIA). Crédit photo : Revolution Studios.

« Les possibilités d’échanges scientifiques, technologiques, académiques et culturels entre le peuple cubain et le peuple nord-américain ont un potentiel énorme, et cette entreprise en est l’expression », a déclaré lundi le président Miguel Díaz-Canel Bermúdez en recevant plusieurs directeurs de l’hôpital Roswell Park Comprehensive Cancer Center, une prestigieuse institution scientifique américaine qui, avec le Centre d’immunologie moléculaire de Cuba, a créé la joint-venture Innovative Alliance d’immunothérapie SA (IIA).

Nous célébrons le cinquième anniversaire de la joint-venture, a rappelé le président, « une entreprise qui a pour nous une très grande signification, et qui a beaucoup à voir avec ce que nous attendons des relations entre nos peuples, et que nous pouvons toujours partager tout ce qui peut nous unir, tout ce qui peut construire des ponts ».

Au milieu des séances de travail des commissions du Parlement cubain, qui se déroulent ces jours-ci au Centre des congrès, le président a reçu une délégation de scientifiques étasuniens, conduite par le Dr Thomas Schwaab, directeur du développement stratégique de Roswell Park, qui se trouve sur l’île à l’occasion des cinq ans de l’IIA. la première – et jusqu’à présent la seule – entreprise de biotechnologie cubano-américaine.

C’est aussi une source de fierté pour nous, a déclaré Díaz-Canel lors de la réunion, departager cette entreprise et ce développement avec l’une des entités les plus importantes des États-Unis dans le monde scientifique, et en particulier dans le monde de la santé.

« Nous avons toujours été au courant des résultats des essais cliniques qui sont menés aux États-Unis, et nous sommes fiers des résultats de ces essais cliniques », malgré le fait qu’ils aient été réalisés dans une période aussi complexe que celle que nous vivons pendant la pandémie.

Nous reconnaissons également en vous la persévérance que vous avez toujours eue, et la volonté de coopérer et de travailler ensemble, a-t-il souligné.

« En plus d’une relation de coopération, une relation de complémentarité s’est déjà établie. Je fais partie de ceux qui sont convaincus qu’aujourd’hui et à l’avenir, nous pouvons faire beaucoup plus de choses. Nous pouvons travailler avec d’autres médicaments et travailler sur des développements conjoints.

Nous avons beaucoup de respect et d’admiration pour vous, a reconnu le Chef de l’Etat, non seulement pour ce que vous représentez sur le plan scientifique et sanitaire, mais aussi pour votre courage ; Je sais ce que cela signifie pour une institution étasunienne en ces temps d’être en mesure d’avoir une relation de travail comme celle que vous avez avec Cuba, a-t-il déclaré.

En ce sens, le Dr Thomas Schwaab a considéré comme « un honneur et un plaisir de vous rencontrer », et a raconté que lundi matin, ils ont tenu une réunion du conseil d’administration et que « nous avons analysé les progrès réalisés au cours des cinq dernières années ».

En fait, a-t-il dit, nous avons été étonnés de voir à quel point nous avions collaboré les uns avec les autres d’un point de vue scientifique.

Nous avons également analysé tout ce que nous avions accompli à cet égard, du point de vue des publications qui ont été générées, des brevets qui ont été soumis à l’enregistrement et aussi de la question de la valeur, la valeur que nous avons récoltée dans cette coentreprise, en fait nous avons doublé cette valeur, a-t-il déclaré.

Non seulement cela, a déclaré le chercheur de renom, mais aussi la façon dont nous avons atteint la vie des patients, non seulement les patients nord-américains qui ont bénéficié de la biotechnologie cubaine, mais aussi les patients cubains.

« Nous avons atteint les patients et changé leur vie », a déclaré Thomas Schwaab, qui a déclaré que cela avait été essentiel pour parvenir à une communication avec trois gouvernements américains différents.

Selon une note du groupe d’entreprises BioCubaFarma du 26 septembre 2018, la création de la joint-venture IIA a été annoncée ce jour-là, qui serait basée dans la zone de développement spécial de Mariel.

« Cette étape historique dans la collaboration scientifique entre les deux pays fera progresser la recherche et le développement de nouveaux médicaments contre le cancer, qui peuvent prolonger et améliorer la survie de milliers de patients aux États-Unis. La nouvelle société de biotechnologie comptera parmi ses produits le médicament CIMAVax-EGF, une thérapie bien connue contre le cancer du poumon, et trois autres traitements d’immunothérapie supplémentaires pour différentes tumeurs, développés à Cuba.

La collaboration scientifique est la voie à suivre

L’ingénieur et biotechnologue cubain Ernesto Chico Vélez, directeur général d’Innovative Immunotherapy Alliance SA (IIA). Crédit photo : Revolution Studios.

Dans des déclarations à notre équipe, l’ingénieur et biotechnologue cubain Ernesto Chico Vélez, directeur général d’Innovative Immunotherapy Alliance SA (IIA), a souligné qu’« en ce moment, nous célébrons cinq ans de recherche médicale, une période au cours de laquelle nous avons réussi à apporter notre vaccin contre le cancer du poumon aux États-Unis ».

« Nous traitons des patients nord-américains, depuis toutes ces années, atteints d’un cancer du poumon avancé, et nous les transférons vers un cancer du poumon à un stade précoce. »

« Nous traitons également des patients atteints de cancer du côlon, de la tête et du cou, et tout cela avec de bons résultats », a-t-il déclaré.

Jusqu’à présent, a déclaré le dirigeant qui était également présent à la réunion avec le président, la partie américaine est très intéressée par l’expansion vers d’autres médicaments qui pourraient bénéficier à un plus grand nombre de patients aux États-Unis, et c’est ce dont nous avons parlé ici.

« Nous avons également apporté aux patients cubains parce que nous avons prélevé des échantillons sur eux et les avons analysés aux États-Unis, afin d’améliorer leur traitement. » Ils ont également fait don de matériel médical à nos hôpitaux, ils ont formé des médecins cubains à des techniques avancées. L’essentiel est qu’il s’agit d’une collaboration médicale au profit des patients des deux pays, a-t-il précisé.

Chico Vélez a décrit ce lien comme une collaboration scientifique soutenue, malgré la pandémie, malgré les difficultés. C’est une collaboration qui se développe, a-t-il dit, il y a plus d’une quinzaine de publications internationales obtenues conjointement au cours de ces années, et nous avons élargi notre portefeuille commun de brevets de médicaments.

« Nous célébrons tout cela aujourd’hui, et lors de la réunion avec le président, la partie américaine a exprimé sa satisfaction quant aux progrès de la recherche médicale conjointe et l’intérêt d’élargir la collaboration, qui a également été ratifiée par nos autorités. »

Cela crée un précédent important, a-t-il dit, c’est un exemple de ce qui peut être fait dans la collaboration médicale et scientifique entre nos deux pays, au profit des patients des deux pays.

Le directeur général de l’IIA a expliqué à la presse que « cette entreprise a été créée au milieu de l’ouverture, disons-le ainsi, que l’administration Obama a faite. Cependant, après cela, il y a eu une série de restrictions importantes qui ont affecté le développement de l’entreprise, mais elles n’ont pas été en mesure de l’arrêter, c’est-à-dire que nous avons trouvé des moyens d’élargir la collaboration, de poursuivre la collaboration.

Compte tenu des avantages qu’elle présente pour les patients nord-américains, a-t-il dit, cette collaboration a été respectée par les gouvernements qui ont suivi. Et à l’heure actuelle, nous avons les autorisations nécessaires pour étendre la collaboration et nous pensons que nous pouvons continuer à bénéficier à beaucoup plus de patients nord-américains et cubains.

La collaboration scientifique entre Cuba et les États-Unis a toujours existé, a commenté le biotechnologiste cubain, traversant des moments plus difficiles, des moments moins difficiles, mais il y a une volonté des scientifiques étasuniens de collaborer ouvertement avec Cuba, en particulier sur le plan médical, en particulier sur la question du cancer, qui est si sensible pour les deux pays. Conclu.

Le président a reçu une délégation de scientifiques américains, conduite par le Dr Thomas Schwaab, directeur du développement stratégique à Roswell Park, qui se trouve sur l’île à l’occasion des cinq ans de l’Innovative Immunotherapy Alliance SA (IIA). Crédit photo : Revolution Studios.

(Tiré de Presidencia Cuba)

Voir aussi :

http://www.cubadebate.cu/noticias/2017/04/21/los-estadounidenses-que-violan-la-ley-para-tratarse-de-cancer-en-cuba/embed/#?secret=1SIKaBxRec#?secret=twVEfdt7GxPartager sur FacebookPartager sur TwitterPartager sur WhatsAppPartager sur Telegram

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