L’Ecole Latino-Américaine de Médecine (ELAM) de Cuba : 24 ans d’humanisme au service du monde

Nous devons ce reportage à Cuba coopération : un témoignage parmi tant d’autres sur l’incroyable injustice subie par le peuple cubain. Aucun peuple au monde qui a tant apporté à l’humanité et a échangé l’arme contre la trousse du médecin n’a subi un tel étranglement de la part de son immonde voisin qui ose encore après cela se présenter comme une démocratie et en sauveur de l’humanité. Nous devrions tous nous communistes nous demander chaque jour : qu’as-tu fait pour Cuba? Est-ce que le dossier d’aujourd’hui incitera ceux qui prennent un tel plaisir à se diviser sur des causes infiniment moins nobles à enfin se dire que si un jour Cuba cède et tombe ce sera aussi de leur faute ? (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Publié le 17 novembre 2023Michel HumbertPartager cet article

L’Ecole Latino-Américaine de Médecine de Cuba fête le 15 novembre 2023 les 24 ans de sa fondation.
Depuis sa création elle a diplômé plus de 30 000 professionnels de la santé de plus d’une centaine de pays.

C’est un exemple remarquable du rôle que Cuba joue dans le monde pour transmettre son savoir dans le domaine de la santé et aider les pays qui en ont besoin à soigner leur population.

Source : Juventud Rebelde

L’Ecole Latino-Américaine de Médecine de Cuba fête le 15 novembre 2023 les 24 ans de sa fondation.

Elle a été imaginée et mise en œuvre par Fidel Castro pour former des professionnels de la santé des pays du monde qui n’en avaient pas les possibilités, et partager avec ces pays le savoir-faire cubain dans ce domaine.

Depuis sa création elle a diplômé plus de 30 000 professionnels de la santé de plus d’une centaine de pays.

Elle est considérée comme une université d’excellence dans la formation intégrale des professionnels de la santé avec une haute préparation, scientifique, académique, éthique et humaniste. Elle est un établissement en sciences médicales accrédité au niveau international.

Les étudiants postulent auprès des autorités d’enseignement supérieur de leur pays afin d’obtenir une bourse pour rejoindre l’ELAM.

Les débuts ne sont pas toujours simples à leur arrivée, car ils doivent s’habituer à vivre dans l’environnement cubain, qui change souvent beaucoup de leur pays d’origine, et aussi apprendre la langue espagnole, à la fois dans l’école mais aussi dans les pratiques pré-professionnelles qu’ils vont connaitre.

Un jeune étudiant africain déclare sur la formation qu’il reçoit à l’ELAM : « la base de tout est la façon de traiter un être humain et ce n’est pas ce qui est enseigné dans d’autres parties du monde. De plus, si vous êtes une personne avec un caractère fort, peut-être un peu agressif, à cause de la culture de l’endroit d’où vous venez, ici vous changez parce que l’interaction vous rend plus calme grâce au modèle d’enseignement ».

Pour le jeune africain, le fait de pouvoir vivre avec d’autres étudiants de quelque 72 pays qui sont actuellement à l’ELAM, lui permet d’étudier non seulement la médecine, mais une culture générale : « C’est comme si vous étiez dans deux spécialités et que vous deviez vous adapter autant que possible à cet environnement dans lequel nous sommes tous les mêmes et différents en même temps, mais qui nous unis ».

Quelques chiffres :

Avec 19 promotions, l’ELAM a diplômé 30 878 professionnels de la santé de 122 pays.

7209 diplômés de 69 pays ont terminé la spécialité de médecine générale globale.

2321 diplômés de 57 pays ont choisis d’autres spécialités

57 chefs d’états et premiers ministres, 150 ministres de la santé, 3 lauréats du prix Nobel de médecine et plus de 79 000 étrangers dont des universitaires, des artistes, des intellectuels ont visité l’ELAM.

Nous pouvons ajouter que cette école forme gratuitement des professionnels de la santé pour qu’ils retournent ensuite exercer dans leur pays d’origine ce qu’ils ont appris.

C’est un exemple remarquable du rôle que Cuba joue dans le monde pour transmettre son savoir dans le domaine de la santé et aider les pays qui en ont besoin à soigner leur population.

PS. si l’on veut mesurer l’injustice faite à Cuba (par les mêmes), il suffit de comparer ce reportage ci-dessus à cette photo ci-dessous d’un médecin épuisé et désespéré à Gaza… D’un côté, il y a un peuple qui se bat pour conserver santé et éducation à sa population malgré le blocus du gouvernement des Etats-Unis qui par ailleurs envoie des porte-avions nucléaires pour mener sa guerre immonde ici comme partout ailleurs contre le peuple palestinien (et j’ajouterai sur le fond contre le peuple israélien et le peuple juif qu’il enrôle comme les tragiques supplétifs afghans et qu’il abandonnera certainement comme il l’a toujours fait après en avoir fait des parias). La guerre est toujours immonde et il faut mesurer qui revendique la paix et qui se fait complice de la guerre et de son escalade, le reste est propagande. Les communistes savent se battre mais ils haïssent la guerre, ils choisissent la vie… (note de Danielle Bleitrach)