Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

L’assemblée générale de l’ONU impose sa résolution face au Conseil de sécurité défaillant.

Le fait nouveau est le constat de carence du conseil de sécurité essentiellement par la faute des USA. Et l’intervention de l’assemblée générale de fait comme organe de décision devenant “contraignant”. En vertu de la résolution historique “S’unir pour la paix”, adoptée par l’Assemblée générale en 1950, l’organe peut convoquer une “session extraordinaire d’urgence” dans les 24 heures, si le Conseil de sécurité “n’exerce pas sa responsabilité principale” en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales.Cette dixième session extraordinaire d’urgence a été convoquée pour la première fois en avril 1997, à la suite d’une demande du Qatar. Elle faisait suite à une série de réunions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale concernant la décision israélienne de construire un vaste projet immobilier dans une zone de Jérusalem-Est.La session s’est réunie pour la dernière fois le 13 juin 2018 pour examiner un projet de résolution intitulé “Protection de la population civile palestinienne”.À la fin de cette session, l’Assemblée a décidé de s’ajourner “temporairement et d’autoriser le Président de l’Assemblée générale à sa session la plus récente à reprendre sa réunion à la demande des États membres.”. Encore un fait qui dit que nous sommes dans une autre aire, celui d’un monde multipolaire dans lequel l’impunité de “l’occident” et de ses vassaux est de moins en moins assuré. La paix en dépend.

L’Assemblée générale de l’ONU adopte une résolution sur Gaza appelant à une « trêve humanitaire » immédiate et durable

Les membres de l’Assemblée générale des Nations Unies votent sur une résolution à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

Les membres de l’Assemblée générale des Nations Unies votent sur une résolution lors de la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

L’Assemblée générale des Nations unies a adopté vendredi une résolution appelant à une « trêve humanitaire immédiate, durable et durable » entre les forces israéliennes et les militants du Hamas à Gaza. Il exige également la fourniture « continue, suffisante et sans entrave » de fournitures et de services vitaux aux civils pris au piège à l’intérieur de l’enclave, alors que les médias suggèrent qu’Israël a étendu ses opérations terrestres et intensifié sa campagne de bombardements.

5 h 30

C’est tout pour notre couverture en direct de cette session d’urgence de vendredi, qui a vu l’adoption d’une résolution jordanienne non contraignante vendredi après-midi à New York par une large majorité d’États membres, avec 120 voix pour, 14 contre et 45 abstentions.

Il s’agit de la première réponse officielle de l’ONU à l’escalade de la violence en Israël et en Palestine depuis les attaques terroristes du Hamas du 7 octobre, après que le Conseil de sécurité a échoué à quatre reprises à parvenir à un consensus sur une quelconque action.

  • L’Assemblée a adopté une résolution importante, appelant à une « trêve humanitaire immédiate, durable et durable conduisant à une cessation des hostilités » ; il a été proposé par la Jordanie et soutenu par plus de 45 États membres
  • Un amendement, proposé par le Canada et soutenu par plus de 35 États membres, dont les États-Unis, visant à condamner explicitement le Hamas, n’a pas été adopté, n’obtenant pas le soutien des deux tiers
  • Les pays ont présenté des arguments pour et contre l’amendement, et ont expliqué leur position sur la résolution adoptée
  • Plus tôt dans la journée, plusieurs pays ont pris la parole, réitérant l’impact de la crise sur les civils et soulignant l’impératif de veiller à ce que l’aide arrive enfin dans l’enclave alors que les réserves de nourriture, d’eau et de carburant atteignent des niveaux extrêmement bas
  • Les États-Unis ont déclaré qu’une fois la crise actuelle terminée, « il n’y aura pas de retour au statu quo, tel qu’il se présentait le 6 octobre », soulignant l’importance de la solution à deux États
  • La session extraordinaire d’urgence se réunira à nouveau mardi, et les pays poursuivront leur débat 

4 h 50

Ghana : Le monde doit trouver une « agence féroce » pour la paix

L’ambassadrice et représentante permanente adjointe du Ghana, Carolyn Oppong-Ntir, a déclaré que sa délégation avait voté en faveur de la résolution parce que, entre autres raisons, la crise humanitaire ne pouvait être ignorée.

« Nous avons la responsabilité, en tant que communauté internationale, d’aider à mettre fin aux tragédies déchirantes » en Israël et en Palestine, a-t-elle déclaré. « À la suite de cette tragédie, nous devons trouver l’agence féroce pour aider les deux parties à reprendre et à conclure un accord de paix » et à faire avancer la solution à deux États.

4 h 38

L’Inde appelle à la désescalade

L’Ambassadrice de l’Inde, Mme Yojna Patel, prend la parole en réponse à la résolution adoptée à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

L’Ambassadrice de l’Inde, Mme Yojna Patel, s’exprime en réponse à la résolution adoptée à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

La représentante permanente adjointe de l’Inde, l’ambassadrice Yojna Patel, a déclaré que les attaques terroristes du 7 octobre étaient choquantes et a appelé à la libération immédiate des otages. Le nombre de victimes à Gaza est une préoccupation constante et la crise doit être résolue, a-t-elle déclaré.

L’Inde s’est abstenue lors du vote de la résolution.

Se félicitant des efforts en cours et réitérant son soutien à la solution à deux États, elle a exhorté les parties à désamorcer la violence et à œuvrer à la reprise de négociations de paix substantielles.

4 h 23

Israël : Jour de « l’infamie »

Gilad Erdan, ambassadeur d’Israël à l’ONU, a déclaré en réponse à l’adoption de la résolution qu’« aujourd’hui est un jour qui restera dans l’infamie ».

« Nous avons tous été témoins que l’ONU n’a même pas une once de légitimité », a-t-il déclaré. « L’ONU s’est engagée à faire en sorte que de nouvelles atrocités soient commises. Selon la famille des nations, Israël n’a pas le droit de se défendre.

Il n’y a pas de pourparlers ou de discussions à avoir avec le Hamas, a-t-il dit, ajoutant qu’Israël ne resterait pas les bras croisés pour les laisser commettre à nouveau des atrocités. La résolution ne mentionne pas une seule fois le Hamas, comme si la guerre avait commencé d’elle-même.

« Que se passe-t-il ici ? », a-t-il demandé, se demandant si l’objectif était de lier les mains d’Israël. « La seule façon de détruire le Hamas est de l’éradiquer. Pourquoi ne tenez-vous pas le Hamas pour responsable ?

« Nous savons qu’il n’y a pas de crise humanitaire conformément au droit international humanitaire », a-t-il dit, notant que toutes les statistiques proviennent du Hamas sur les informations sur Gaza.

Quiconque souhaite prévenir la violence devrait appeler le Hamas à déposer les armes, à se rendre et à rendre tous les otages, a-t-il ajouté.

« Si cela devait se produire, la guerre prendrait fin immédiatement », a-t-il déclaré. « C’est un jour sombre pour l’ONU et l’humanité. Israël se défendra et fera ce qui doit être fait pour éradiquer les capacités du Hamas et ramener les otages à la maison.

4 h 18

France : le Conseil de sécurité doit agir

L’ambassadeur de France, Nicolas de Rivière, s’exprimant après l’adoption de la résolution, a déclaré que sa délégation avait voté pour, car « rien ne justifie le meurtre de civils ».

« Nous devons travailler collectivement pour mettre en place une trêve humanitaire car la situation à Gaza est catastrophique », a-t-il déclaré, notant que la France avait déjà envoyé un navire humanitaire. « L’Assemblée doit demander la libération des otages. »

Cependant, l’adoption de cette résolution ne peut pas remplacer les efforts du Conseil de sécurité ni les décisions que l’organe doit maintenant adopter, a-t-il déclaré, exprimant l’espoir que le Conseil puisse parvenir à une décision.

« Nous avons le devoir d’empêcher une aggravation de la situation », a-t-il déclaré. « La seule solution viable est une solution à deux États. »

L’Assemblée générale adopte une résolution sur la protection des civils et le respect des obligations juridiques et humanitaires à Gaza.

Photo de l’ONU/Evan Schneider L’Assemblée générale adopte une résolution sur la protection des civils et le respect des obligations juridiques et humanitaires à Gaza.

3 h 48

Résolution adoptée

La résolution jordanienne a été adoptée par l’Assemblée générale, par 120 voix pour, 14 contre et 45 abstentions.

Un autre rappel des principales dispositions de la résolution maintenant adoptée, qui est une expression non contraignante de l’opinion majoritaire des États membres de l’ONU.Tweet URL

Il s’agit de la première réponse officielle de l’ONU aux hostilités depuis les attaques terroristes du Hamas du 7 octobre, le Conseil de sécurité ayant échoué à quatre reprises à parvenir à un consensus sur une quelconque action.

Consultez notre fiche explicative icisur le fonctionnement des sessions extraordinaires d’urgence de l’Assemblée, et POURQUOI elles sont importantes.

La résolution ne fait pas spécifiquement mention du groupe militant qui contrôle Gaza, le Hamas, l’une des questions clés qui a mené à la proposition d’un amendement canadien.

La résolution appelle à une « trêve humanitaire immédiate, durable et durable » et exige que toutes les parties respectent le droit international humanitaire et fournissent « continu, suffisamment et sans entrave » des fournitures et des services essentiels dans la bande de Gaza.

Elle appelle également à la « libération immédiate et inconditionnelle » de tous les civils retenus captifs et exige leur sécurité, leur bien-être et un traitement humain conforme au droit international.

3 h 45

L’amendement canadien n’obtient pas suffisamment d’appui

L’amendement a été voté à 85 voix pour, 55 contre et 23 abstentions, de sorte qu’il n’a pas obtenu la majorité requise des deux tiers.

3 h 35

Israël doit aussi être nommé : le Pakistan

Dans un discours percutant réfutant l’explication du Canada, l’ambassadeur du Pakistan, Munir Akram, a déclaré que si le Canada était juste dans son amendement, il accepterait de nommer Israël ainsi que le Hamas.

Ne nommer aucune des parties était le meilleur choix, a-t-il dit, comme le fait la résolution jordanienne.

« Israël a besoin d’être nommé aussi, si vous voulez être juste, équitable et juste », a-t-il déclaré.

Nous savons tous qui a commencé cela. C’est 50 ans d’occupation israélienne et de meurtres de Palestiniens en toute impunité, a-t-il dit.

Israël ne peut pas faire face à la vérité ou à la justice. L’occupation israélienne est le péché originel, pas ce qui s’est passé le 7 octobre.

3 h 28

Canada : Les attaques terroristes doivent être reconnues

L’ambassadeur du Canada, Bob Rae, a déclaré que l’Assemblée se réunissait pour montrer aux Israéliens et aux Palestiniens que toute vie perdue est une tragédie. Pourtant, la raison essentielle de notre présence ici a été oubliée. Le 7 octobre, le Hamas a semé la terreur en Israël. Depuis lors, plus de 7 000 Palestiniens ont été tués.

L’Ambassadeur du Canada, M. Bob Rae, prend la parole avant le vote à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

L’Ambassadeur du Canada aux Nations Unies, Bob Rae, prend la parole avant le vote de la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

« Nous pouvons voir la nécessité d’une réponse rapide », a-t-il déclaré.

Malheureusement, le Canada ne peut pas appuyer le texte actuel, a-t-il dit, ajoutant que l’Assemblée ne peut agir sans reconnaître les attentats terroristes du 7 octobre et la prise d’otages.

Si l’amendement proposé n’est pas adopté, l’Assemblée n’aura pas reconnu l’une des pires attaques terroristes au monde et « nous devrons tous vivre avec cet échec alors que la tragédie continue de se dérouler », a-t-il déclaré.

Si l’amendement proposé n’est pas adopté, l’Assemblée n’aura pas reconnu l’une des pires attaques terroristes au monde et « nous devrons tous vivre avec cet échec alors que la tragédie continue de se dérouler », a-t-il déclaré.

Cet amendement « nomme ce qui doit être nommé », a-t-il dit. Soulignant que la crise ne doit pas s’étendre à la région, il a réitéré que le Canada appuie la solution à deux États et continue de fournir de l’aide humanitaire à Gaza.

3 h 24

« Un objectif simple mais vital »

L’ambassadeur de Jordanie, Mahmoud Daifallah Hmoud, s’est exprimé avant le vote, affirmant que « le besoin urgent d’un cessez-le-feu immédiat ne peut être surestimé ».

Il a déclaré que les souffrances incommensurables du peuple palestinien étaient destinées à laisser une marque durable sur les générations à venir.

Il a déclaré que les délégués « assistaient à une invasion terrestre par Israël au moment où nous parlons » et que le Conseil de sécurité n’était pas parvenu à un consensus à quatre reprises pour agir.

Il a déclaré qu’il s’agissait d’un « objectif simple mais vital » de leur résolution « qui s’aligne sur l’objectif même pour lequel l’ONU a été créée, la paix et le respect du droit international ».

3 h 14

Avec une effervescence palpable parmi les délégués à l’intérieur de la salle de l’Assemblée générale des Nations Unies, la session de l’après-midi est en cours.

Sept autres pays sont devenus coparrains de la résolution jordanienne au cours des dernières heures et 36 autres pays sont devenus coparrains de l’amendement canadien.

2 h 45

Que dit la résolution ?

Juste un rappel, alors que le vote approche à 3 heures, de ce que la résolution et l’amendement canadien – qui sera examiné en premier – demandent réellement…

La résolution jordanienne a le soutien de plus de 40 États membres, dont l’Égypte, Oman et les Émirats arabes unis.

Il appelle à une « trêve humanitaire immédiate, durable et durable » et exige que toutes les parties respectent le droit international humanitaire et la fourniture « continue, suffisante et sans entrave » de fournitures et de services essentiels dans la bande de Gaza.

Elle appelle également à la « libération immédiate et inconditionnelle » de tous les civils retenus captifs et exige leur sécurité, leur bien-être et un traitement humain conforme au droit international.

La résolution ne fait aucune mention spécifique des attaques terroristes du Hamas du 7 octobre.

L’amendement du Canada condamne le Hamas

Un amendement a été proposé par le Canada qui « rejette et condamne sans équivoque les attaques terroristes du Hamas » en Israël à partir du 7 octobre et la prise d’otages.

Plusieurs pays, dont les États-Unis, se sont prononcés avec force en faveur de l’amendement ce matin.

Les projets de résolution ne représentent pas la position officielle de l’Assemblée générale tant qu’ils n’ont pas été adoptés.


13 h 08

Levée de la séance du matin

La séance du matin est terminée et l’Assemblée générale se réunira à nouveau à 3 heures pour examiner le projet de résolution et tout amendement connexe.

Après le vote, le débat reprendra avec des dizaines d’autres pays qui monteront à la tribune.

12 h 51

Royaume-Uni : prendre toutes les mesures possibles pour protéger la vie des civils

Le ministre britannique pour le Moyen-Orient, Lord Tariq Ahmad, a commencé par présenter ses condoléances au personnel de l’ONU et aux médecins qui ont perdu la vie sous les bombardements à Gaza, ainsi qu’aux victimes des attentats du 7 octobre en Israël et aux familles des Palestiniens innocents tués.

« Chaque vie perdue est une tragédie. Pas seulement pour une famille en Israël, à Gaza ou en Cisjordanie, mais pour toute l’humanité.

Il a appelé toutes les parties à respecter le droit international humanitaire, appelant à la libération inconditionnelle des otages et à un accès humanitaire sans entrave.

Lord Ahmad a déclaré qu’il était urgent d’intensifier l’aide via le point de passage de Rafah, et a félicité le Secrétaire général de l’ONU et tout le personnel qui travaillent sans relâche pour s’assurer que l’aide parvienne à ceux qui en ont besoin.

Il a ajouté que des pauses humanitaires étaient essentielles pour permettre l’acheminement de l’aide.

Le Ministre du Moyen-Orient du Royaume-Uni, Lord Tariq Ahmad, prend la parole à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

Le ministre britannique du Moyen-Orient, Lord Tariq Ahmad, s’adresse à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

S’opposer à la terreur

Le Royaume-Uni se tient aux côtés d’Israël face à la terreur du Hamas et au droit d’Israël à l’autodéfense, a-t-il souligné, mais a souligné que cela devait être dans le cadre du droit international.

Exprimant un « point de vue personnel », en tant que musulman, le pair britannique a déclaré que « le terrorisme est le mal » et que tout acte de terrorisme est contre l’humanité « et nous devons le condamner sans équivoque ».

Sur cette base, la résolution soumise à l’Assemblée « devrait être plus claire sur ce point ».

Cependant, le Royaume-Uni a été tout aussi clair sur le fait que toutes les mesures doivent être prises pour minimiser les dommages et garantir que les déplacements des civils sont volontaires et sûrs.

« En ce moment d’obscurité », a-t-il dit, rassemblons-nous et ne perdons pas de vue la promesse d’une solution à deux États au conflit.

« Au Royaume-Uni, nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec tous les partenaires de la région et au-delà dans le cadre de ces efforts, car la paix doit prévaloir. »

12 h 39

Brésil : Condamnation de toutes les attaques contre les civils

Sérgio França Danese, ambassadeur et représentant permanent du Brésil auprès de l’ONU, a exprimé sa « condamnation sans équivoque » des attaques terroristes odieuses du Hamas, y compris la prise d’otages.

Il a également « clairement condamné » les attaques qui tuent et blessent sans discernement des civils et détruisent des maisons dans la bande de Gaza, les privant d’outils de base pour survivre.

M. França Danese dit que le Brésil, Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, s’est félicité de la tenue d’une session d’urgence après que le Conseil de sécurité n’a adopté aucun des quatre projets de résolution sur la crise, dont un proposé par sa délégation, qui a recueilli 12 voix pour.

Le soutien ferme apporté par les membres du Conseil à la résolution « indique qu’il s’agissait d’un texte équilibré », a-t-il déclaré, qualifiant la résolution de « solidement enracinée » dans le droit international humanitaire et des droits de l’homme, et « fondamentalement attachée à l’impératif humanitaire ».

12 h 30

Türkiye : La paix n’est pas possible si les aspirations de la Palestine sont niées

Le Représentant permanent de la Türkiye auprès des Nations Unies, Sedat Önal, a déclaré qu’avec un Conseil de sécurité paralysé, c’est à l’Assemblée générale de se montrer à la hauteur de la situation. Sur la base du principe, la Türkiye a co-rédigé la résolution présentée aujourd’hui, qui contient le minimum de ce dont nous avons besoin pour mettre fin au carnage et apaiser les tensions sur le terrain.

Cibler les civils et les infrastructures civiles n’apportera pas la sécurité. La paix ne sera pas possible tant que les aspirations des Palestiniens à la liberté, à la dignité et à la création d’un État continueront d’être niées. .

11 :52

Arabie saoudite : les échecs internationaux

Abdulaziz M. Alwasil, Ambassadeur et Représentant permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’ONU, a déclaré que les meurtres et les destructions dans la bande de Gaza ne créent pas seulement une catastrophe humanitaire, mais ont également des conséquences et des répercussions désastreuses sur la sécurité de la région et du monde.

L’Ambassadeur d’Arabie saoudite, M. Abdulaziz M. Alwasil, prend la parole à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

L’ambassadeur d’Arabie saoudite, Abdulaziz M. Alwasil, prend la parole lors de la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

« Nous avons clairement condamné le ciblage de civils par n’importe quelle partie, appelé à un cessez-le-feu, à l’arrêt de l’effusion de sang, à la levée immédiate du siège, à la libération des otages et à la fourniture d’une aide humanitaire et d’un soutien aux personnes touchées », a-t-il déclaré.

« Nous avons également condamné les tentatives de déplacement forcé et les politiques de punition collective contre la population de Gaza, y compris la famine des civils comme arme de guerre », a-t-il ajouté.

Réaffirmant que la priorité devrait être d’œuvrer pour la paix, l’ambassadeur Alwasil a appelé au respect des conventions et lois internationales.

Il a souligné que la crise actuelle était due à l’incapacité de la communauté internationale à mettre fin à l’occupation israélienne et à mettre en œuvre une solution à deux États.

« Le silence face aux pratiques illégitimes d’Israël, que ce soit au cours des 70 dernières années, ou même récemment, est ce qui a conduit la région à la crise actuelle », a-t-il déclaré, mettant en garde contre un éventuel débordement du conflit qui menacerait la paix et la sécurité mondiales.

11 :47

Union européenne : l’accès humanitaire est essentiel

Le représentant de l’Union européenne à l’ONU, Olof Skoog, a déclaré que l’UE regrettait profondément l’utilisation du droit de veto au Conseil de sécurité, car la crise exige un message fort, opportun et uni de la part du Conseil de sécurité.

L’urgence est de fournir un accès humanitaire sûr, rapide et sans entrave aux populations dans le besoin, par tous les moyens possibles, qu’il s’agisse d’un « couloir » ou d’une « pause humanitaire » – mais cela ne doit pas être exploité par les terroristes.

Il a déclaré que l’UE était prête à contribuer à la reprise du processus politique sur la base d’une solution à deux États et soutenait la tenue d’une conférence internationale de paix dès que possible.

Il a compris la nécessité de parvenir à un consensus à l’Assemblée générale en l’absence d’une résolution du Conseil de sécurité, ajoutant que l’UE avait travaillé de manière constructive et formulé des amendements pour surmonter les divisions.

11 :24

États-Unis : « Omissions du mal » pour éviter toute référence au Hamas ou aux otages

Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice et représentante permanente des États-Unis auprès de l’ONU, a souligné que la mort, la destruction et le désespoir « qui se déroulent sous nos yeux suffisent à faire perdre confiance en l’humanité ».

L’Ambassadrice des États-Unis, Mme Linda Thomas-Greenfield, prend la parole à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

L’ambassadrice des États-Unis, Linda Thomas-Greenfield, s’adresse à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

Citant « les actes de terreur barbares commis par le Hamas », Mme Thomas-Greenfield a souligné « qu’il n’y a aucune justification à la terreur – aucune. Vous le savez tous et nous devons condamner les actes de terreur du Hamas.

Mme Thomas-Greenfield a déclaré que pour les terroristes du Hamas, les civils « sont sacrifiables ».

Elle a déclaré qu’Israël exerçait son droit et sa responsabilité de défendre son peuple contre le Hamas, mais qu’il « devait le faire conformément aux règles de la guerre » et dans le respect du droit international humanitaire.

Rappelant l’action de son pays pour aider à protéger la vie des civils et assurer l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza, elle demande à tous les États Membres d’alléger également les souffrances humanitaires qui y sont adressées.

« Des vies sont en jeu »

« Le temps presse et des vies sont en jeu », a-t-elle déclaré.

En ce qui concerne la résolution, l’ambassadeur des États-Unis a souligné qu’il manquait deux mots clés dans le projet.

« Le premier est le Hamas, il est scandaleux que la résolution ne nomme pas les auteurs de l’attaque terroriste du 7 octobre », a-t-elle déclaré, ajoutant que l’autre « mot clé manquant est otage ; cette résolution ne fait aucune mention des personnes innocentes, y compris les citoyens de beaucoup d’entre vous dans cette salle, qui ont des citoyens qui sont retenus en otage par le Hamas et d’autres groupes terroristes.

« Ce sont des omissions du mal, elles couvrent et renforcent la brutalité du Hamas, et aucun État membre ne devrait permettre que cela se produise », a-t-elle souligné.

Mme Thomas-Greenfield a noté que les États-Unis ont coparrainé un amendement du Canada qui corrige ces omissions, condamnant les attaques terroristes du Hamas et appelant à la libération immédiate et inconditionnelle des otages.

« C’est le strict minimum que nous espérons voir sur cette résolution », a-t-elle déclaré, exhortant tous les États membres à soutenir l’amendement.

« L’Assemblée générale doit envoyer un message clair au monde : nous nous opposons à tous les actes de terrorisme et nous sommes aux côtés de tous ceux qui sont retenus en otage », a-t-elle ajouté.

Le statu quo doit changer

L’ambassadeur a rappelé une déclaration du président Joe Biden selon laquelle « il n’y a pas de retour au statu quo, tel qu’il se présentait le 6 octobre ».

« Nous ne devons pas revenir à un statu quo, où le Hamas terrorise Israël et utilise des civils palestiniens comme boucliers humains, et nous ne devons pas revenir à un statu quo où les colons extrémistes peuvent attaquer et terroriser les Palestiniens en Cisjordanie. »

Cela signifie que lorsque cette crise sera terminée, il faudra avoir une vision de ce qui va suivre, à notre avis, cette vision doit être centrée sur une solution à deux États. Pour y parvenir, nous devrons tous faire des efforts concertés, a-t-elle déclaré.

10 :58

Égypte : « Assez, c’est assez »

Le silence sur les droits fondamentaux des Palestiniens sous le feu à Gaza « n’est plus une option », a déclaré l’ambassadeur égyptien Osama Mahmoud Abdelkhalek.

L’Ambassadeur d’Égypte, M. Osama Mahmoud Abdelkhalek, prend la parole à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

L’ambassadeur égyptien Osama Mahmoud Abdelkhalek s’adresse à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

Il a dit qu’il fallait appliquer une norme à tous, y compris aux Palestiniens, par opposition à deux poids, deux mesures.

« Non au ciblage des civils, non au terrorisme, non à la violation du droit international humanitaire, non au bombardement d’hôpitaux et de centres médicaux, non au meurtre d’enfants, non au siège et non à la coupure de tous les produits de première nécessité. »

Il a dit non aux déplacements forcés et à la liquidation des droits de l’homme : « Non au génocide – tous les peuples sont égaux. »

Il a dit qu’il était essentiel de s’exprimer pour ne pas être – citant un proverbe arabe – un « diable muet qui ne parle pas pour la vérité ».

« Assez, c’est assez », a-t-il dit. « Nous ne pouvons plus supporter ce qui arrive aux Palestiniens. »

Défendant le travail de l’ONU à Gaza et ses appels à un cessez-le-feu humanitaire, l’ambassadeur Abdelkhalek a déclaré que cela n’avait rien à voir avec le soutien à l’agression terroriste, mais qu’il s’agissait d’une première étape importante « pour arrêter l’effusion de sang ».

Il a dénoncé la politique d’assiégée et d’affamage des civils de la bande de Gaza, affirmant que les priver d’eau n’avait « pas sa place au XXIe siècle. Elles rappellent les pratiques du Moyen Âge.

Il a appelé l’Assemblée à exiger que l’aide soit acheminée à Gaza, « sans aucune condition », ajoutant que sinon, cela signifierait « une condamnation à mort pour le peuple de Gaza ».

Le déplacement des Gazaouis de leur terre pour la troisième fois dans l’histoire doit être « rejeté catégoriquement », a-t-il ajouté.

10 :50

Le Qatar condamne le ciblage des civils

Alya Ahmed Saif Al-Thani, ambassadrice et représentante permanente du Qatar auprès de l’ONU, a déclaré que la crise menaçait la sécurité de la région et du monde, et a regretté l’inaction du Conseil de sécurité.

L’Ambassadrice du Qatar, Mme Alya Ahmed Saif Al-Thani, prend la parole à l’occasion de la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

L’ambassadrice du Qatar, Alya Ahmed Saif Al-Thani, s’adresse à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

Elle a appelé toutes les parties à la désescalade et à la mise en place d’un cessez-le-feu complet. la libération immédiate de tous les prisonniers, en particulier des civils ; l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza ; et l’ouverture de couloirs humanitaires sûrs.

Mme Al-Thani a réaffirmé que son pays condamne les attaques contre les civils, en particulier les femmes et les enfants, ainsi que « notre rejet sans équivoque du siège imposé par Israël, puissance occupante », privant 2,3 millions de personnes, dont la moitié sont des enfants, de leurs besoins fondamentaux.

Elle a exhorté tous les États Membres à soutenir le projet de résolution dirigé par la Jordanie et à envoyer un « message d’espoir ».

En conclusion, elle a déclaré : « Le Qatar continue de contribuer aux efforts diplomatiques en cours pour trouver une issue qui mettra fin à l’effusion de sang de nos frères palestiniens et assurera une solution politique durable conformément aux termes de référence bien connus et éloignera la région de la spirale du chaos et de la violence. »

Jamaïque : les conséquences dévastatrices de l’escalade

Brian Wallace, représentant permanent de la Jamaïque, qui s’exprimait au nom de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), a déclaré que si nous ne mettions pas immédiatement fin au conflit, celui-ci pourrait dégénérer en une guerre régionale plus large.

L’Ambassadeur de la Jamaïque, M. Brian Wallace, prend la parole à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

L’ambassadeur de la Jamaïque, Brian Wallace, prend la parole lors de la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

Il s’est dit préoccupé par les implications pour la stabilité internationale, avec des conséquences dévastatrices, en particulier pour les petits États insulaires vulnérables tels que ceux de la CARICOM, qui « luttent déjà pour surmonter des défis multiformes ».

« Reconnaissons une fois pour toutes l’inanité absolue de la guerre, de la violence et de la terreur », a-t-il déclaré, réaffirmant le soutien continu de la CARICOM à la résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations unies, appelant à accélérer les efforts pour une résolution pacifique et durable du conflit.

10 :30

Venezuela : il faut mettre fin à la « rhétorique incendiaire »

Prenant la parole vendredi, M. Joaquín Alberto Pérez Ayestarán, Ambassadeur et Représentant permanent adjoint du Venezuela, s’est également exprimé au nom du Groupe des amis pour la défense de la Charte des Nations Unies.

Il a appelé à un cessez-le-feu immédiat et à la fin de toutes les hostilités dirigées contre les civils et les infrastructures civiles, y compris les hôpitaux, les centres de réfugiés et les entrepôts de nourriture.

« Nous appelons également à la retenue et demandons instamment qu’il soit mis fin à toute rhétorique incendiaire et à tout langage déshumanisant, qui ne sert en rien les efforts politiques et diplomatiques en cours pour désamorcer la situation. et au contraire ne fait qu’attiser davantage les tensions et la violence, mettant en danger des milliers de vies innocentes », a-t-il déclaré.

Au nom du groupe, il a demandé au Conseil de sécurité d’exhorter Israël à tenir compte des derniers appels du secrétaire général des Nations unies, notamment à s’en tenir aux principes de la charte des Nations unies, des conventions de Genève et du droit international applicable.

10:25 AM

Il n’y a pas d’objection à ce que le vote ait lieu à 15 heures. L’Assemblée a également décidé par consentement général que pour l’adoption de tout projet de résolution et de tout amendement à celui-ci, une majorité des deux tiers sera requise.

10:20 AM:

Le président de l’Assemblée générale, Dennis Francis, a pris place et a déclaré la session extraordinaire ouverte. L’ambassadeur jordanien fait une motion d’ordre. Il demande la suspension du débat à 15 heures aujourd’hui, afin d’initier une “action immédiate” sur leur résolution.

10:06 AM

Une douzaine d’orateurs sur les 110 prévus se sont exprimés jeudi et nous poursuivrons notre couverture vendredi pour la deuxième journée, à partir de 10 heures, heure de New York. La session d’urgence devrait voter sur un projet de résolution sur la crise soutenu par la Jordanie, qui appelle notamment à une “trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue”, à ce que toutes les parties respectent le droit international et à ce qu’une aide continue et sans entrave soit apportée à la bande de Gaza.Le Venezuela devrait prendre la parole en premier vendredi, suivi de la Jamaïque. Le Qatar, l’Égypte et les États-Unis devraient également figurer parmi les premiers orateurs.

09:00 AM

Le projet de résolution

Le projet de résolution sur la crise, dirigé par la Jordanie, devrait être soumis au vote à la fin de la session d’urgence, qui pourrait se prolonger au-delà de vendredi.

Il est soutenu par plus de 40 États membres, dont l’Égypte, Oman et les Émirats arabes unis. Parmi les principaux points du projet figurent l’appel à une “trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue”, ainsi que l’exigence que toutes les parties respectent le droit humanitaire international et l’acheminement “continu, suffisant et sans entrave” de fournitures et de services essentiels dans la bande de Gaza.

Le projet appelle également à la “libération immédiate et inconditionnelle” de tous les civils retenus en captivité et exige leur sécurité, leur bien-être et un traitement humain conforme au droit international.

Un amendement a été proposé par le Canada qui « rejette et condamne sans équivoque les attaques terroristes du Hamas » en Israël à partir du 7 octobre et la prise d’otages.

Les projets de résolution ne représentent pas la position officielle de l’Assemblée générale tant qu’ils n’ont pas été adoptés.

Vote à l’Assemblée générale de l’ONU

À l’Assemblée générale, les 193 États membres disposent chacun d’une voix et, contrairement au Conseil de sécurité, il n’y a pas de droit de veto.

Les décisions de l’Assemblée sur les questions importantes sont prises à la majorité des deux tiers des membres présents et votants. Il s’agit notamment de recommandations relatives au maintien de la paix et de la sécurité internationales ou d’autres sujets définis à l’article 83 du Règlement intérieur de l’Assemblée générale.

Les décisions sur des questions autres que celles prévues à l’article 83, y compris la détermination de catégories supplémentaires de questions à trancher à la majorité des deux tiers, sont prises à la majorité des membres présents et votants.

L’expression « membres présents et votants » désigne les membres qui votent par l’affirmative ou par la négative. Les membres qui s’abstiennent de voter sont considérés comme ne votant pas.

Les observateurs permanents de l’ONU, du Saint-Siège et de l’État de Palestine n’ont pas leur mot à dire dans les décisions de l’Assemblée générale.


FAITS SAILLANTS DU JOUR 1

  • La session s’est réunie dans le cadre du mandat « S’unir pour la paix », donnant à l’Assemblée le pouvoir d’agir lorsque le Conseil de sécurité est dans l’impasse sur une question cruciale de paix et de sécurité internationales
  • Le président de l’Assemblée, Dennis Francis, a appelé à un cessez-le-feu humanitaire immédiat et inconditionnel et à l’ouverture de couloirs d’aide pour sauver des vies
  • L’État de Palestine a pris la parole en premier, lançant un appel puissant pour mettre fin aux tueries dans l’intérêt de « tous ceux qui peuvent être sauvés »
  • Israël a ensuite pris la parole dans un autre discours puissant, décrivant la brutalité des attaques du Hamas contre des civils israéliens et d’autres, soulignant que son siège de Gaza et sa guerre contre le groupe militant visent à garantir qu’une telle « dépravation et atrocité ne se reproduisent plus jamais »
  • La Jordanie, au nom du Groupe arabe, a déclaré qu’elle présenterait une résolution pour « prendre position en faveur de la paix », après l’échec répété du Conseil de sécurité à parvenir à un consensus

1 h 03

Le président de l’Assemblée générale, Dennis Francis, a mis fin à la session d’urgence de jeudi en annonçant qu’elle reprendrait vendredi à 10 heures.

Pour un article complet sur tous les faits saillants de la première journée de la session, visitez notre page Couverture des réunions ici.

De nombreux pays clés ayant un intérêt dans la région n’ont pas encore monté sur l’emblématique podium de la salle de l’Assemblée, et la liste des orateurs de demain verra probablement la session durer toute la journée.

Pour en savoir plus sur le fonctionnement du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale en période de crise internationale aiguë et sur ce qui se passe lorsqu’aucun accord sur l’action ne peut être trouvé, consultez notre article ici.

12 h 47

La Mauritanie déplore l’absence de consensus

L’Ambassadeur de Mauritanie, M. Sidi Mohamed Laghdaf, prend la parole à l’occasion de la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

L’Ambassadeur de Mauritanie, Sidi Mohamed Laghdaf, prend la parole lors de la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

Sidi Mohamed Laghdaf, Ambassadeur de Mauritanie auprès de l’ONU, s’est exprimé au nom de l’Organisation de la coopération islamique, affirmant que l’absence de tout consensus moral, juridique ou politique n’a fait qu’enhardir la puissance occupante à poursuivre en toute impunité sa politique illégale de colonisation et d’annexion.

Il a rappelé le blocus imposé par Israël depuis des années, les déplacements forcés de civils palestiniens, le nettoyage ethnique systématique, les actes de terrorisme organisés et la profanation de lieux saints, notamment la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, et a ajouté qu’Israël persistait à nier la violation du droit inaliénable des peuples à l’autodétermination et à l’indépendance. Il faut mettre un terme à cette situation inacceptable.

11:51 AM

Iran slams ‘genocide’

Hossein Amir-Abdollahian, ministre iranien des affaires étrangères, a déclaré que cela faisait trois semaines que la communauté internationale était témoin du “crime de guerre et du génocide perpétrés par le régime d’occupation israélien à Gaza et en Cisjordanie”.

Foreign Minister Hossein Amir-Abdollahian of Iran addresses the resumed 10th Emergency Special Session meeting on the situation in the Occupied Palestinian Territory.
Le ministre iranien des affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s’adresse aux participants à la reprise de la 10ème session extraordinaire d’urgence consacrée à la situation dans les territoires palestiniens occupés.
Il a déclaré que les Etats-Unis et plusieurs pays européens s’étaient rangés du côté d’Israël et avaient qualifié le mouvement de libération palestinien de “terroristes”. M. Amir-Abdollahian a appelé les Etats-Unis à œuvrer pour la paix et la sécurité et non pour la guerre contre les peuples, les femmes et les enfants, déclarant qu'”au lieu d’envoyer des roquettes, des chars et des bombes contre Gaza, les Etats-Unis devraient cesser de soutenir le génocide à Gaza et en Palestine”.

Hamas ready to release civilian hostages

“Je dis franchement aux hommes d’État américains qui gèrent actuellement le génocide en Palestine que nous ne sommes pas favorables à l’expansion de la guerre dans la région, mais je préviens que si le génocide à Gaza se poursuit, ils ne seront pas épargnés par ce feu”, a-t-il souligné. “C’est notre maison et l’Asie occidentale est notre région, nous ne faisons de compromis avec aucune partie et aucun côté, et nous n’avons aucune réserve quand il s’agit de la sécurité de nos maisons. Il a également noté que selon les négociations iraniennes, le Hamas est prêt à libérer des prisonniers civils, d’autre part la communauté internationale devrait soutenir la libération de 6 000 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.

11:28 AM

We must stand for peace: Jordan

Au nom du Groupe arabe, le vice-Premier ministre jordanien Ayman Safadi a déclaré qu’il n’y avait pas de place pour les zones grises.

Le Ministre jordanien des affaires étrangères, M. Ayman Safadi, prend la parole à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, s’adresse à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

« Nous devons défendre la paix, nos valeurs humaines et la Charte des Nations Unies », a-t-il déclaré. « L’histoire nous jugera. Dites non à la guerre. Dites non à la tuerie. Dénoncez les crimes de guerre.

Alors que les tueries se poursuivent, il a déclaré que le gouvernement israélien avait des membres du cabinet qui appelaient à « éliminer les Palestiniens de la surface de cette Terre ».

« Israël est en train de faire de Gaza un enfer sur Terre », a-t-il dit. « Le traumatisme hantera les générations à venir. »

Israël doit défendre des valeurs, a-t-il dit. « Le droit à la légitime défense n’est pas un droit à l’impunité ; Israël ne peut pas rester au-dessus des lois », a-t-il déclaré. « Que les armes se taisent et que la volonté de vivre et de laisser vivre prévaloir. Rétablissons la confiance dans le processus de paix comme seul moyen de mettre fin à ce conflit une fois pour toutes.

M. Safadi a déclaré que la Jordanie, au nom du Groupe arabe, déposerait un projet de résolution après que le Conseil de sécurité de l’ONU ne l’ait pas fait à nouveau mercredi.

« Votez pour elle ; Prenez position », a-t-il déclaré.

« Faisons un cri collectif, un cri contre plus d’effusion de sang », a-t-il déclaré. « Unissons-nous pour la paix. »

« Prenez position pour la paix, prenez position pour la vie, faites en sorte que ce soit clair, ferme », a-t-il déclaré, appelant à une minute de silence pour tous les civils et innocents qui ont péri pendant cette guerre.

10 :58

En guerre contre le Hamas : Israël

Gilad Erdan, ambassadeur et représentant permanent d’Israël auprès de l’ONU, a déclaré que le massacre du 7 octobre et ce qui s’en est suivi « n’ont rien à voir » avec les Palestiniens, le conflit israélo-arabe ou la question palestinienne.

L’Ambassadeur d’Israël, M. Gilad Erdan, prend la parole à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

L’ambassadeur d’Israël, Gilad Erdan, prend la parole lors de la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

« Ce n’est pas une guerre avec les Palestiniens », a-t-il dit. Israël est en guerre contre l’organisation terroriste djihadiste génocidaire Hamas. C’est la démocratie respectueuse de la loi d’Israël contre les nazis des temps modernes.

Il a poursuivi en notant que le Hamas ne se soucie pas du peuple palestinien, de la paix ou du dialogue. Son seul but est « d’anéantir Israël et d’assassiner tous les Juifs sur la surface de la Terre ».

M. Erdan a parlé des meurtres brutaux de civils israéliens innocents et du ciblage intentionnel des équipes médicales israéliennes qui tentaient d’aider les blessés lors de l’attaque terroriste. Il s’est interrogé sur « l’hypocrisie » selon laquelle il n’y a pas une seule condamnation de la barbarie contre les Israéliens.

« L’hypocrisie dépasse l’entendement », a-t-il souligné.

Les secouristes en Israël répondent à des attaques de missiles.

© Magen David Adom Israël Les secouristes en Israël répondent à des attaques de missiles.

Depuis le podium de la salle de l’Assemblée générale, l’ambassadeur de l’ONU Erdan a présenté une vidéo sur une tablette, tournant l’écran vers les délégués, qui, a-t-il dit, montrait une décapitation brutale avec un outil de jardinage contre un travailleur agricole thaïlandais sans défense.

‘No words’ for evil of Hamas

“Il n’y a pas de mots dans aucune langue pour décrire le mal dont nous venons d’être témoins, aux mains d’un militant du Hamas, a-t-il déclaré, ajoutant qu’il n’est pas descriptible parce qu’il n’a pas sa place dans l’humanité. Tout comme ISIS, le Hamas doit disparaître”, a-t-il déclaré, affirmant que l’objectif d’Israël est “d’éradiquer complètement les capacités du Hamas et nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour y parvenir” “Pas pour se venger, pas pour exercer des représailles. Mais pour s’assurer qu’une telle dépravation et une telle atrocité ne se reproduisent plus jamais”, a déclaré l’ambassadeur israélien.

10:32 AM

Meeting amidst death in Gaza: Palestine

“Nous nous réunissons ici alors que les Palestiniens de Gaza sont sous les bombes”, a déclaré Riyad Mansour, observateur permanent de l’État de Palestine, qui a pris la parole en premier.

Riyad Mansour, Permanent Observer of the State of Palestine to the United Nations, addresses the resumed 10th Emergency Special Session meeting on the situation in the Occupied Palestinian Territory.

UN Photo/Manuel Elías Riyad Mansour, observateur permanent de l’État de Palestine auprès des Nations unies, prend la parole lors de la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence consacrée à la situation dans les territoires palestiniens occupés : “Vous prenez la parole alors que des familles sont tuées, que des hôpitaux sont à l’arrêt, que des quartiers sont détruits, que des gens fuient d’un endroit à l’autre sans pouvoir se réfugier dans un lieu sûr” “Il n’est plus temps de se lamenter”, a-t-il déclaré en larmes, soulignant le nombre croissant de morts. “Si vous n’arrêtez pas pour tous ceux qui ont été tués, arrêtez pour tous ceux qui peuvent être sauvés”. Citant des récits personnels de la vie sur le terrain, il a déclaré que l’aide humanitaire est cruellement nécessaire. Les hôpitaux fonctionnent sans anesthésie, les médecins et les patients se demandant si l’aide est en route. M. Mansour, rappelant les récents commentaires d’Israël au Conseil de sécurité de l’ONU sur la souffrance de son peuple, a déclaré que les Palestiniens souffraient eux aussi. Le représentant d’Israël a appelé à “libérer les otages, alors qu’il prend deux millions de Palestiniens en otage”, a-t-il ajouté.1 000 Palestiniens sont tués chaque jour, a-t-il dit, ajoutant que rien ne peut justifier les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité. “Pourquoi ne pas ressentir un sentiment d’urgence pour mettre fin aux tueries”, a-t-il dit. “Vous nous ramenez 80 ans en arrière en essayant de justifier ce qu’Israël fait aujourd’hui.

Le camp de réfugiés d’Al Shati à Gaza a été touché par des frappes aériennes.

© UNICEF/Mohammad Ajjour Le camp de réfugiés d’Al Shati à Gaza a été touché par des frappes aériennes.

Des décennies d’occupation

Les Palestiniens ont survécu à des décennies d’occupation, à 16 ans de blocus et à cinq guerres à Gaza, a-t-il dit.

La réponse au meurtre d’Israéliens et de Palestiniens n’est pas de tuer davantage, a-t-il dit, demandant aux membres de l’ONU de respecter les principes de l’ONU et de protéger les générations futures du fléau de la guerre.

« La seule voie à suivre est la justice pour le peuple palestinien », a-t-il déclaré.

« Votez pour arrêter les tueries, votez pour arrêter cette folie », a-t-il déclaré. « Choisissez la justice, pas la vengeance. Choisissez la paix, pas plus de guerres. Votez pour mettre fin à près de trois semaines du pire deux poids, deux mesures que nous ayons vu depuis des décennies. Ne manquez pas cette chance. Des vies sont en jeu. S’il vous plaît, sauvez des vies, sauvez des vies, sauvez des vies.

10 :17 

Protéger et sauver des vies, selon le Président de l’Assemblée

M. Francis s’est dit « profondément troublé et désemparé » par les événements qui se déroulent en Israël et en Palestine.

« Une fois de plus, nous nous rassemblons au milieu de la plus grave escalade de violence et d’hostilité au Moyen-Orient depuis des décennies. »

Les violences « doivent cesser maintenant », a-t-il déclaré, appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat et inconditionnel et à l’ouverture de couloirs d’aide.

Il a condamné l’attaque contre Israël par le Hamas le 7 octobre, déclarant que « la brutalité de l’attaque du Hamas est choquante et inacceptable et n’a pas sa place dans notre monde ».

Il a également condamné le ciblage aveugle de civils innocents à Gaza et la destruction d’infrastructures critiques par Israël, a-t-il déclaré, ajoutant que « le bombardement incessant de la bande de Gaza par Israël et ses conséquences sont profondément alarmants ».

Le président de l’Assemblée, François a souligné que la priorité prééminente des membres collectifs de l’ONU « doit être de protéger et de sauver des vies civiles ».

« Toutes les parties à ce conflit doivent respecter le droit international humanitaire et créer immédiatement les conditions nécessaires pour permettre l’ouverture d’un couloir humanitaire vers la bande de Gaza », a-t-il déclaré, soulignant que l’aide vitale dont nous avons un besoin urgent doit parvenir à ceux qui en ont besoin.

Il a également salué le travail du personnel de l’ONU à Gaza, présentant ses condoléances aux familles des 35 membres du personnel de l’UNRWA qui ont été tués depuis le début de la crise.

Le Président de l’Assemblée générale, M. Dennis Francis, prononce une allocution à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

Le Président de l’Assemblée générale, Dennis Francis, s’adresse à la reprise de la 10e session extraordinaire d’urgence sur la situation dans le territoire palestinien occupé.

10 :10

Début de la session

Le Président de l’Assemblée générale, Dennis Francis, a ouvert la séance peu après 10 heures, mais il prononcera le premier discours dans la salle ornée de l’Assemblée générale.

Il a rappelé aux délégués que la session d’urgence reprenait à la suite d’une demande des États Membres et de lettres signées par la Jordanie, la Mauritanie, le Nicaragua et la Russie, ainsi que par la Syrie.

Les membres qui n’ont pas payé leur cotisation ne sont pas autorisés à voter lors des réunions de l’assemblée générale comme celle-ci, mais M. Francis a accepté, par consentement général, d’accorder une dérogation aux membres en retard de paiement afin qu’ils puissent participer.

09:00 AM (New York)

a dixième session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée devrait débuter à 10 heures, heure de New York, et à ce jour, 110 orateurs sont inscrits sur la liste. L’État de Palestine devrait s’adresser aux États membres en premier, et Israël en second.Tweet URL

Emergency Special Session

En vertu de la résolution historique “S’unir pour la paix”, adoptée par l’Assemblée générale en 1950, l’organe peut convoquer une “session extraordinaire d’urgence” dans les 24 heures, si le Conseil de sécurité “n’exerce pas sa responsabilité principale” en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales.

Cette dixième session extraordinaire d’urgence a été convoquée pour la première fois en avril 1997, à la suite d’une demande du Qatar. Elle faisait suite à une série de réunions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale concernant la décision israélienne de construire un vaste projet immobilier dans une zone de Jérusalem-Est.La session s’est réunie pour la dernière fois le 13 juin 2018 pour examiner un projet de résolution intitulé “Protection de la population civile palestinienne”.

À la fin de cette session, l’Assemblée a décidé de s’ajourner “temporairement et d’autoriser le Président de l’Assemblée générale à sa session la plus récente à reprendre sa réunion à la demande des États membres.”

Crise en cours

Selon plusieurs agences de l’ONU sur le terrain, les fournitures vitales essentielles, les carburants pour faire fonctionner les hôpitaux et l’eau potable s’épuisent.Pendant ce temps, mercredi, le Conseil de sécurité n’a pas réussi à adopter deux résolutions sur la résolution de la crise humanitaire. La Chine et la Russie ont opposé leur veto à un projet de résolution présenté par les États-Unis et une deuxième résolution soutenue par la Russie n’a pas réussi à obtenir suffisamment de votes en sa faveur.Cela fait suite à l’échec de l’unité au Conseil, la semaine dernière. Un projet de résolution dirigé par la Russie appelant à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » a été rejeté lundi dernier et le mercredi suivant, les États-Unis ont opposé leur veto à un texte dirigé par le Brésil qui appelait à des « pauses humanitaires » pour fournir de l’aide à des millions de personnes dans la bande de Gaza.

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4 Commentaires

  • Xuan

    Finalement ont voté contre Autriche, Croatie, Tchéquie, Fidji, Guatemala, Hongrie, Israël, Iles Marshall, Micronésie, Nauru, Papouasie Nouvelle Guinée, Paraguay, Tonga, et USA.
    Parmi le petit groupe qui fait obstruction à un règlement pacifique, c’est le dernier pays dans l’ordre alphabétique, mais les USA constituent le point nodal des principaux conflits, des oppressions, des diktats, et des guerres économiques et monétaires sur la planète, le volet négatif et la face sombre de la principale contradiction dans le monde. Et c’est celui-là qui peut faire pression sur Israël.

    Suivant toute apparence, la brutalité, l’inhumanité des guerres et des violences reposeraient sur des régimes dictatoriaux, terroristes, néo nazis. Ce sont les faits qu’on peut observer tous les jours.

    Je voudrais encore faire un parallèle avec le système de la sous traitance.
    Les salariés du donneur d’ordre sont habillés de combinaisons propres, travaillent avec les outils et les engins adaptés, sont formés aux techniques et à la sécurité, et bénéficient parfois des œuvres sociales, ou de mutuelles avantageuses. Le donneur d’ordre affiche une image d’entreprise modèle sur le plan social, technologique et environnemental
    Inversement les salariés des sous traitants, parfois recrutés chez les marchands de viande, travaillent en jeans, n’ont ni la formation ni l’équipement requis.
    En ce moment on voit par exemple – sauf chez Orange – des entreprises qui posent la fibre envoyer leurs techniciens travailler à plus de 5m sur des échelles, parce qu’elles n’ont qu’une nacelle par département. J’ai déjà suggéré qu’ils portent sur leur dos trois exploiteurs, leur propre patron, le donneur d’ordre et le banquier. Ils courent, le travail est mal fait et ils risquent leur peau.

    A une autre échelle, il existe un rapport comparable entre l’hégémonisme et la sous traitance de ses crimes par des états vassaux. La différence est qu’il ne s’agit pas de construire mais de détruire, pas de relier les gens mais de les opposer par des gouffres de haine. Les USA poussent au prix du sang l’Ukraine à poursuivre une guerre déjà perdue, et ils encouragent aussi le massacre de Gaza en alimentant l’incendie avec des bombes. Mais il n’engage plus ses propres troupes et envoie ses amis au casse-pipe.

    Contrairement aux apparences, le principal responsable de ce déchaînement inhumain, son initiateur, son parrain et sponsor, c’est le modèle de la démocratie et de la liberté occidentales. Et lorsque le terrorisme et l’extrémisme religieux le plus réactionnaire se retournent contre leur créateur, lorsqu’ils expriment aujourd’hui le rejet de l’hégémonisme sous des formes racistes ou antisémites, n’est-il pas aussi responsable des désordres qu’il a créés et de son investissement dans la terreur ?

    Il est remarquable que les mobilisations populaires, non seulement dans les pays du sud mais chez les alliés des USA, et aux USA même, ont brisé l’unité impérialiste autour d’Israël, et qu’effectivement l’OTAN a volé en éclat.
    Aussi il semble que les USA fassent les funambules en ce moment. Soit ils cèdent, soit ils s’opposent seuls à la communauté internationale, et dans un cas comme dans l’autre c’est un échec politique pour l’hégémonisme.

    Rappeler systématiquement que l’hégémonisme US constitue dans le monde l’ennemi principal des peuples et des nations, et le désigner comme la cible fondamentale de nos actions, à l’échelle mondiale, ne correspond pas seulement à la vérité des faits, mais c’est une base pour l’unité des progressistes, des anti impérialistes et des communistes, et cela quelles que soient les divergences et les différences d’appréciation.
    Le terrorisme est apparu alors que le mouvement communiste international se déchirait et dérivait vers la restauration du capitalisme et le réformisme. Que le souverainisme tienne encore le haut du pavé dans l’opposition à l’hégémonisme, que le chauvinisme et l’atlantisme monopolisent encore les polémiques, c’est une conséquence de notre propre faiblesse, de l’incapacité temporaire des partis communistes à diriger la lutte anti impérialiste.
    Mais ce rôle dirigeant appartient aux communistes. Il est significatif que le RN penche progressivement vers les USA et inévitablement le brouillard s’éclaircit.
    Si les communistes s’unissent contre l’impérialisme et son pilier US, pour la révolution prolétarienne et le socialisme, ils recueilleront nécessairement l’assentiment populaire et les peuples en lutte y trouveront l’orientation nécessaire.

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  • Juste
    Juste

    La conscience prend forme et s’affirme que l’Occident hégémonique et suprématiste siono-US mondialiste et anti-humaniste, même flanqué de ses quelques vassaux n’est plus à craindre : face à lui, se dressent un rempart sûr et imposant, le “Reste du monde” avec, à sa tête, les pays les plus puissants et les plus résolus que sont la Russie, la Chine, l’Iran, la Corée du nord. L’espoir d’un monde nouveau, multipolaire au sein duquel les plus petits auront droit au respect est de plus en plus permis.

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  • Bosteph
    Bosteph

    Bravo à la manifestation de Marseille . Sur Besançon, nous avons réussi à rassembler près d’ un millier de personnes.

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  • CROCE
    CROCE

    La seule réponse qui soit valable, commence par cette Assemblée Générale des Nations -Unies, qui présente l’énorme avantage d’interdire le droit de veto aux Etats-Unis, à la Grande-Bretagne, et à la France !
    Il ne faut plus que le Conseil de Sécurité puisse faire la Loi, comme il le fait depuis 75 ans en protégeant les faux juifs israéliens ( ashkénazes ), et en donnant à Israël un blanc-seing pour massacrer les sémites palestiniens, et leur voler leurs terres ancestrales, dans le silence assourdissant de la ” Communauté Internationale ” ( Washington, Paris, Londres ) !
    Une résolution a été votée, et adoptée à une majorité écrasante ( 120 voix pour, 14 contre, et 45 abstentions ).
    Le texte de cette résolution manquant de précisions pour la suite à donner, après l’aide humanitaire, il faut maintenant aller plus loin.
    C’est-à-dire, créer par la force armée, les deux états souhaités par David Ben Gourion, pe père fondateur de l’état d’Israël.
    Et si les Etats-Unis s’y opposent par la force, c’est l’état américain lui-même qui sera menacé ( je ne parle même pas des larbins que sont la France et la Grande-Bretagne ).
    En outre, l’argent étant le nerf de la guerre, il faut ” étrangler ” Israël en coupant toute aide financière venue des entreprises ( nous connaissons les noms de toutes les boîtes françaises qui le font, et elles peuvent être boycottées ).
    Il faut appliquer à Israël le même traitement que celui infligé à l’Afrique du Sud et sa politique d’apartheid envers les noirs : ne plus acheter un seul produit israélien.
    Enfin, une force armée dissuasive doit se déployer en Israël, sur la ligne de séparation initialement définie pour séparer les deux états, et les constructions de lotissements illégaux doivent être démantelées ( comme cela a été fait pour les constructions palestiniennes ).
    Ce n’est qu’à ce prix que la paix reviendra, car je suis certain que la majorité des israéliens préfère deux états en paix, qu’un état en guerre permanente.
    Quant aux faux juifs ultra-orthodoxes qui soutiennent l’escroc qui dirige Israël, il leur reste la possibilité de retourner au Birobidjan, cet oblast créé par Staline en Sibérie Orientale sur le fleuve Amour.
    Bon débarras, pourront dire les israéliens de Tel-Aviv !

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