Un article qui dit calmement pourquoi non seulement les Russes, mais nous communistes français, nous ne pouvons pas, quelle que soit notre hostilité à l’égard de l’État d’Israël, face à cette politique d’injustice, et face à l’extrême droite israélienne et de fait face à l’impérialisme occidental, considérer que le Hamas est une “résistance” à laquelle nous pouvons nous identifier. Même s’il est avéré que ces gouvernants impérialistes ont volontairement inventé l’atrocité des bébés décapités pour porter le crime contre des civils à Gaza, ce qui est digne de leur hypocrisie criminelle, comme le dit Naomie Klein, partout nous devons prendre le parti des enfants contre celui des armes. Les enfants non seulement d’Israël comme ceux de Gaza c’était le prix que le Hamas était prêt à payer comme les impérialistes. Cette nécessité de préserver l’enfance dit bien toutes nos inquiétudes. Cet article témoigne d’un niveau de conscience qui devrait être le nôtre, celui de ce monde qui demande à naître et ce que la plupart des êtres humains éprouve. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://vz.ru/opinions/2023/10/17/1235146.html
Sergueï Khoudiev, publiciste, théologien
Dans le conflit actuel au Moyen-Orient, l’opinion publique russe oscille entre Israël, parce qu’il est constitué “pour un quart de notre peuple”, et le Hamas, parce qu’Israël est l’avant-poste de l’Occident au Moyen-Orient et que nous nous trouvons dans une situation de conflit aigu avec l’Occident. La logique simple de “l’ennemi de mon ennemi est mon ami” semble tentante, le Hamas détournant les ressources occidentales de l’Ukraine, et la seule chose à faire serait d’embrasser cet allié inattendu. Mais ce serait une erreur pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, les réactions possibles ne se limitent pas à un soutien à l’un ou l’autre camp.
Lors du terrible attentat de Beslan, où des terroristes ont pris en otage une école remplie d’enfants, beaucoup de ceux qui avaient vivement critiqué la Russie pour tout ce qui s’était passé pendant les deux guerres de Tchétchénie l’ont condamné sans réserve. Car malgré tous leurs griefs contre la Russie, toutes leurs querelles géopolitiques, ils ont compris qu’il n’était pas permis de prendre en otage des innocents, en particulier des enfants. On ne peut pas et c’est tout.
C’est la première réaction immédiate de toute personne moralement saine d’esprit, mais elle s’appuie également sur un raisonnement solide : si l’enlèvement, l’explosion sur des mines et la torture d’enfants deviennent une pratique acceptée et opérationnelle de la résolution des conflits, les enfants de personne ne seront plus en sécurité. Aujourd’hui, les enfants de votre pire ennemi sont les victimes – et demain ce sera les vôtres. On peut avoir les sentiments que l’on veut à l’égard d’Israël – on peut le considérer comme un État hostile et penser qu’il traite les Palestiniens de manière extrêmement mauvaise et injuste. Mais il y a des choses que l’on ne peut pas faire. On ne peut pas massacrer des jeunes gens désarmés venus assister à un festival de musique consacré, soit dit en passant, à l’amitié judéo-arabe. On ne peut pas prendre en otage des jeunes mères avec des enfants en bas âge. On ne fait pas de viols collectifs de femmes. On ne souille pas des cadavres.
Peut-être (j’aimerais beaucoup l’espérer) que certains des rapports sur les atrocités commises par le Hamas sont faux. Il y a toujours une montagne de faux en temps de guerre, qu’ils soient délibérément lancés ou générés par des rumeurs de panique. Mais de nombreux témoignages vidéo et photographiques ont été envoyés sur le web par les terroristes eux-mêmes – il ne s’agit certainement pas de calomnies proférées à leur encontre par leurs ennemis. C’est ce qu’ils ont filmé et posté avec fierté et orgueil sur Internet, pour que le monde entier puisse le voir. Ce n’est pas ce que les ennemis nous disent du Hamas – c’est ce que le Hamas veut nous dire de lui-même, croyant que ses partisans y verront quelque chose de glorieux et d’héroïque, digne de louanges et d’émulation. C’est le cas d’un certain type de leurs partisans. Certains expriment une approbation véhémente.
J’ai eu l’occasion de parler avec des partisans du Hamas sur l’Internet anglophone. Lorsqu’on leur demande ce qu’ils pensent de ce comportement terroriste, ils me parlent de la souffrance du peuple palestinien – comme si le comportement d’Israël justifiait entièrement toutes les exactions.
Certains sont d’accord avec cette logique dans notre pays également. Mais cette logique a un gros problème : si le fait qu’un État ait bombardé, réprimé et opprimé quelqu’un rend acceptable le fait de tuer des citoyens désarmés au hasard, de les violer, de les traîner par une corde derrière une voiture, de prendre en otage des petits enfants et des personnes âgées, alors permettez-moi de souligner une chose désagréable que beaucoup de gens ne voient pas, pour une raison ou pour une autre. Notre État a également bombardé de nombreuses personnes. Il est vrai que même Shamil Basayev aurait été horrifié de ce que fait le Hamas.
Il y a des plaintes sérieuses contre Israël, mais soyons attentifs au fait que les gens qui cherchent à se venger trouveront facilement quelque chose à reprocher à la Russie.
Si vous pensez qu’Israël a offensé les Palestiniens, mais que la Russie n’a offensé personne, la question n’est même pas de savoir si vous avez raison ou tort. Le fait est qu’il y a des gens qui pensent tout à fait différemment. À leurs yeux, la Russie est certainement à blâmer – et s’il est acceptable de traiter ses citoyens au hasard d’une telle manière par la faute de l’État, vos proches peuvent faire partie de ces citoyens.
La même vision “décolonisatrice” du monde qui condamne Israël en tant que “régime d’apartheid” considère la Russie comme un “empire colonial” et des “peuples asservis” qui doivent être élevés au rang de “lutte sainte”. Les raids sanglants, les atrocités odieuses et les prises d’otages ne doivent pas devenir un outil reconnu et opérationnel – sinon, très bientôt, cet outil sera (une fois de plus) utilisé contre nous, après Nord-Ost, Beslan et d’autres événements horribles.
Une autre considération qui mérite notre attention est que les grandes puissances ont une riche expérience de collusion avec les extrémistes. Il fut un temps où les États-Unis soutenaient les moudjahidines afghans, glorifiés comme des êtres nobles, courageux et épris de liberté qui résistaient héroïquement à la brutale agression soviétique. Les moudjahidines recevaient une aide généreuse des États-Unis et l’un de leurs commandants était un leader prometteur du nom d’Oussama ben Laden.
Comme vous vous en souvenez peut-être, Oussama n’est pas resté reconnaissant envers ses bienfaiteurs américains. C’est lui qui a orchestré le célèbre attentat contre les tours jumelles le 11 septembre 2001. C’est une règle générale : il ne faut pas compter sur la gratitude et l’affection des extrémistes. Mais le cas d’Oussama est instructif à un autre titre. Que s’est-il passé après que Ben Laden et ses associés, avec l’aide des États-Unis, ont forcé l’URSS à se retirer ? Ont-ils commencé à construire un nouvel Afghanistan, pacifique et prospère ?
Non, ils avaient des choses plus intéressantes à faire : la victoire sur une superpuissance les a énormément inspirés, ils ont décidé que la bénédiction du Tout-Puissant reposait sur eux, ce qui les conduirait à de nouvelles victoires, et ils ont attaqué la deuxième superpuissance – leurs alliés et bienfaiteurs d’hier.
Que se passera-t-il dans le cas (encore très hypothétique) où le Hamas atteindrait son objectif ? L'”entité sioniste” sera liquidée, les Israéliens seront massacrés ou dispersés dans d’autres pays ? Ce serait une victoire monumentale qui enhardirait énormément les extrémistes du monde entier. Mais que se passera-t-il ensuite ? Le Hamas se mettra-t-il au travail pour construire une Palestine pacifique et prospère ? Je n’en suis pas sûr.
Les personnes dont la raison d’être était de combattre des infidèles sanguinaires auront du mal à se reclasser en tant que bâtisseurs. Ils regarderont plutôt une carte du monde et trouveront d’autres pays, agresseurs et colonisateurs, qu’ils pourront revendiquer. Et quel pays sera, selon vous, en tête de cette liste ?
Le terrorisme est une méthode de guerre qui implique une brutalité démonstrative à l’encontre de civils aléatoires susceptibles d’être attaqués, et la prise d’otages, en particulier, donne toujours l’avantage au camp qui accorde une valeur bien moindre à la vie de ses compatriotes et qui n’a pas les tabous moraux de son adversaire. Un État ne prendra pas d’otages à la fois pour des raisons juridiques et morales et parce que cela ne sert à rien – les terroristes n’accordent pas la moindre valeur à la vie des personnes qu’ils revendiquent comme étant les leurs. Cela permet aux terroristes de compenser même le très grand avantage qu’un État adverse pourrait avoir en termes de ressources conventionnelles.
Le terrorisme en tant que méthode sera toujours séduisant en raison de son caractère bon marché – et c’est pourquoi il ne devrait jamais être soutenu, quel que soit l’État contre lequel il est dirigé.
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Daniel Arias
D’un point de vue strictement militaire à quoi peut servir le terrorisme ?
Il y a au moins deux définitions du terrorisme: Une plus générale et une particulière aux États.
En général il s’agit d’une action militaire menée par un groupe non étatique dont les cibles sont civiles ou gouvernementales et dont l’action vise à réaliser comme dans tout acte militaire un effet recherché ici celui de démoraliser la cible ou de rallier des sympathisants en tout cas changer l’état de l’opinion.
Pour un État un résistant peut également être qualifié de terroriste ce fût le cas du nazisme. Dans les démocraties occidentales des organisations comme l’ETA ou l’IRA sont considérées comme terroristes par les États dont elles dépendent. Si l’ETA a fait des victimes civiles elle a surtout ciblé des structures gouvernementales ou des personnalités importantes comme le successeur de Franco, Carero Blanco, dont l’organisation politique étatique usait légalement de terreur contre les travailleurs et les organisations résistantes dont faisait partie l’ETA.
Dans tous les cas les terroristes rompent le monopole étatique de la violence généralement accepté et inscrit dans le droit de tous les pays. Monopole justifiant des actes de terreur au nom de la: démocratie, liberté, lutte contre une menace.
Quel va être l’effet recherché du terrorisme pratiqué récemment ?
– Au Moyen Orient une pression accrue sur les gouvernements des pays musulmans.
– En Israël une réponse militaire de l’État et des obstacles supplémentaires pour la recherche d’une solution, la poursuite ou l’extension de la colonisation justifiée par la sécurité, un muselage de l’opposition ?
– Pour les USA provoquer les populations du Moyen Orient et étendre sa domination sur les ressources énergétiques pour empêcher tout rapprochement Europe Asie. Détruire les débouchés chinois dans l’UE. L’isolement de la Chine est leur principale préoccupation stratégique. Maintenir avec Israël la nécessité d’une alliance militaire qui n’aurait plus d’intérêt avec une solution aux tensions dans la région.
– En Europe: faire monter l’extrême droite comme réponse aux crises économiques avenir, créer une cohésion, Union Sacrée, derrière une bourgeoisie vendue aux fonds de pension américains, renforcer les mesures liberticides qui permettront d’enfermer les résistants légalement.
Quand il y a un effet militaire recherché il y a une commande au service de buts stratégiques. L’étude des acteurs et des effets est un bon indicateur pour identifier les vrais bénéficiaires du terrorisme.
Tous les actes terroristes récents sans exception ont servi les intérêts stratégiques des USA.
Le 11 septembre a justifié l’occupation criminelle et mensongère de l’Irak, puis de l’Afghanistan sans obtenir de progrès “démocratiques”, DAESH alimenté par les réseaux sociaux américains et les candidats des pays de l’OTAN ou des organisations terroristes russes ou chinoises justifie encore l’occupation illégale de la Syrie.
Le terrorisme au Sahel a justifié l’occupation française après avoir soutenu directement la destruction d’un État souverain garant de la stabilité régionale et engager dans une solution pan-africaine souveraine.
Le terrorisme Oustachi et “islamique” a permis la destruction de la Yougoslavie.
Déstabilisation de la Chine en infiltrant sa population musulmane.
Le terrorisme favorise le pillage des ressources humaines de Syrie, Libye, Afghanistan, du Caucase,… d’où nous n’hésitons pas à récupérer gratuitement les médecins pour faire fonctionner nos hôpitaux.
L’activation des terroristes correspond toujours à des moments très précis ce qui devrait faire douter de l’action de pseudos Loups Solitaires. Les tentatives de contrôle de la volonté par la CIA sont anciennes voir le lien de la BBC ci dessous sur le programme MK Ultra. dès la Guerre d’Espagne les Allemands prenaient de la Pervitine une amphétamine appelée “pilule d’attaque”.
Dans les années 80 le conflit avec l’Iran concernant le nucléaire civil, Eurodif, en 2015 la France soutien la “résistance” contre le “régime syrien”.
Aujourd’hui à la veille de la victoire russe en Ukraine et dans l’accélération des défections à l’Empire.
La totalité des organisations qui soutiennent ces terroristes ont un lien direct ou indirect avec les financements d’ONG militantes pour “renforcer la démocratie”, ces ONG attaquent systématiquement des États stables qui ne correspondent pas aux buts de leurs financeurs. La radicalisation “islamiste” était un phénomène invisible en Europe tant que l’URSS existait malgré la présence d’une forte et ancienne communauté musulmane.
Une fois l’objectif soviétique atteint il semblerait que quelqu’un ait choisi une nouvelle cible: nos systèmes démocratiques où l’extrême droite a servi directement ou indirectement les intérêts financiers anglo saxons, en France cela s’est traduit par le vote dit “utile” systématique mettant au pouvoir à chaque fois un atlantiste comme “rempart” au RN.
À l’opposé les premiers peuples victimes du terrorisme sont dans les pays musulmans sans que les actions de ces criminels n’aient en rien amélioré les conditions de vie des populations bien au contraire, l’esclavage et la traite d’être humains sont souvent la règle.
En Europe l’effet probable sera l’affaiblissement durable de la gauche, la montée du racisme et de la peur dans des populations jusque là plutôt tranquiles et tolérantes.
Les tensions dans le milieu enseignant sont élevées et chaque provocation d’élève contestant la laïcité est vécue avec angoisse et peur, parfois sans savoir comment réagir, les parents suivront.
Le gouvernement joue aussi avec ses émotions en promettant une protection policière qui dans les faits est absente devant certains établissements, c’était le cas ce lundi pourtant jour de la minute de silence.
La cristallisation de sociétés jusque là préservées est rendue possible par l’acceptation de forces qui excitent les divisions en cultivant des identités fictives ou provoquées, l’affirmation ostentatoire de certaines pratiques et signes religieux répondant à un racisme entretenu depuis des décennies avec en fond des financements d’organisations douteuses.
Faute d’un projet commun où tous puissent se reconnaître et en vivre les bénéfices nous laissons la place au replis et à la haine. Il faut un projet moderne capable de dépasser pacifiquement ces identités archaïques dont les seuls bénéficiaires sont ceux qui contrôlent l’appareil d’État. Les expériences soviétiques ou cubaines montrent que l’on peut construire une identité populaire ouverte qui efface progressivement les divisions.
La route pour la victoire de l’extrême droite ou du néo fascisme est libre.
Chaque groupe fasciste déguisé derrière les identités religieuses ou nationales sortira vainqueur de ces troubles, les media de masses se chargeront de rendre inaudible toute voix alternative, toute option constructive pour une fraternité tangible.
L’effet recherché de la bourgeoisie est atteint.
— Liens
MK – ULTRA:
https://www.bbc.com/afrique/monde-61382068
KAMIENSKI Lukasz, « Les drogues et la guerre », Mouvements, 2016/2 (n° 86), p. 100-111. DOI : 10.3917/mouv.086.0100.
URL : https://www.cairn.info/revue-mouvements-2016-2-page-100.htm
Jay
Dans un commentaire précédent (vers le 6 octobre), j’ai opiné allègrement que le Hamas était une organisation monstrueuse. Je regrette ce jugement car, malgré des années de désaccord avec leurs méthodes de résistance, il devient clair pour moi que beaucoup des accusations qui ont été lancées contre eux ces derniers jours ont été fabriquées (les bébés décapités, les viols, etc.). En réponse à cet article et, espérons-le, dans l’intérêt d’une approche mesurée, disons dialectique, pour comprendre cette situation horrible et croissante, je voudrais exhorter les lecteurs de ce cher et très important blog à écouter cette conversation entre Katie Halper et Norman Finkelstein :
https://www.youtube.com/watch?v=m36CUGA1Ucw
jean-luc
Cet article est important pour nous montrer où nous conduit une attitude purement émotionnelle et petite bourgeoise. A laisser complètement de côté l’analyse en terme de lutte de classe, ici en terme de libération nationale. et à s’embourber aux franges de la propagande impérialiste.
Rappelons que
1/ la bataille des 6 et 7 octobre n’a pas été menée par le Hamas, mais par la résistance palestinienne, comme l’a si bien dit dès le premier jour Danielle (jihad islamique mais aussi FPLP, Fatah et PPP)
2/ il est possible qu’il y ait eu un certain nombre d’actes ‘inacceptables’, mais il est aussi plus que possible que les oppresseurs, en contrôle de la propagande se soient ingéniés à les créer de toutes pièces. Les bébés décapités en sont un premier exemple. Les viols collectifs non plus n’ont pas à ma connaissance été documentés et front partie du florilège occidental habituel (voir la procureure ukrainienne démise de ses fonctions). Il faut aussi prendre en compte que nombre de ces civils israéliens sont armés.
3/ le passage à l’action de la résistance palestinienne a reçu un soutien puissant au sein même du peuple palestinien, à Gaza et en Cisjordanie (comme le montrent les appels des manifestants à la démission de Mahmoud Abbas)
Au delà des questions ‘morales’ se pose le problème que Daniel énonce, mais à mon avis ne résout pas. L’opération de la résistance a-t-elle atteint des objectifs utiles pour l’avenir de la lutte anti-impérialiste?
Il est certainement trop tôt pour le dire. Mais loin du pessimisme de Daniel, on peut faire valoir que, si l’on considère que l’ennemi principal aujourd’hui est l’impérialisme états-unien et de ses servants du bloc occidental y compris la clé de voute que représente l’état sioniste, alors il est possible que le bilan ne soit pas seulement négatif. Le processus de normalisation a reçu un sévère coup d’arrêt. Joe Biden s’est fait renvoyer de Jordanie. Les opinions dans le monde entier se révoltent non seulement contre la barbarie de la rétribution sioniste, mais aussi contre la politique de colonisation sans pitié qui sous-tend l’état israélien et est la véritable source de la violence exacerbée de ces derniers jours. Avec ces derniers développements, il n’est plus question de balayer le peuple palestinien sous le tapis.
Ce sont ces paris, et sans doute d’autres dont nous parlerons bientôt, qu’ont certainement soupesé et débattu les leaders de l’opération. Demain nous dira s’ils se sont fourvoyés.
En attendant, à l’instar de ses franges progressistes, il faut soutenir la résistance anti-impérialiste palestinienne. Même si nous savons que ses composantes essentielles ne sont bien sûr pas nos amies, elle participe objectivement à l’affaiblissement de l’impérialisme principal, un objectif qui devient jour après jour plus urgent.