Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

LES RELATIONS SINO-RUSSES

Il s’agit d’un compte-rendu des propos du ministère des affaires étrangères au Global Times, et qui concerne essentiellement les relations de voisinage eurasiatique en insistant sur l’épine dorsale de telles relations, mais cela va certainement plus loin, comme un modèle de rapprochement qui n’est justement pas de l’ordre des alliances et coalitions militaires impulsées par l’hégémonie occidentale. Il y a incontestablement et pas seulement au niveau géopolitique, la recherche et déjà la mise en œuvre de nouveaux modes de relation marchands et non marchands. La bonne entente à tous les niveaux entre les personnes, la recherche pragmatique des solutions et dans le même temps une perspective touchant au destin humain s’esquissent au milieu des violences, des drames et de l’isolement. C’est aussi en tant que sociologue que je ressens une intense curiosité pour cette transformation, ce basculement qui rappelle tous les changements de mode de production, de la chute de l’empire romain aux convulsions des “temps modernes”. Les relations sino-russes sont « un parangon de coopération interétatique entre les grandes puissances au XXIe siècle », selon la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Par Wang Wenwen et Xia Wenxin Publié: 17 oct. 2023 10:17    Chine Russie Photo:VCG

Chine Russie Photo:VCG


Le développement de relations d’interaction globale et de partenariat stratégique avec la Chine est une priorité absolue pour la Russie, a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, au Global Times dans une interview exclusive, alors que le président russe Vladimir Poutine est en visite en Chine pour participer au troisième Forum de la Ceinture et la Route pour la coopération internationale.

Zakharova décrit les relations entre la Russie et la Chine comme « un parangon de coopération interétatique entre les grandes puissances du XXIe siècle ».

Elle pense que la visite de Poutine deviendra l’événement central des relations bilatérales à l’heure actuelle de l’année.

Le troisième Forum de « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale se tiendra mardi et mercredi. Poutine est arrivé à Pékin mardi matin.

Poutine a été cité dimanche par les agences de presse russes comme considérant la BRI comme « un désir de coopération ». Le président russe a participé aux deux précédents forums en 2021 et 2017. Une délégation russe représentative participera au forum cette année.

La Russie coopère avec la Chine pour associer le développement de l’Union économique eurasiatique à la BRI.

« Nous considérons cet important projet d’intégration comme l’épine dorsale et l’élément clé de la construction d’un cadre unificateur pour le Grand Partenariat eurasiatique », a déclaré Mme Zakharova, faisant référence à la stratégie de Moscou visant à relier l’Europe et l’Asie.

Photo d’archive de Xinhua de la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova

Photo d’archive de Xinhua de la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova


En février, la Chine et la Russie ont tenu la troisième réunion du Comité mixte de l’Accord de coopération économique et commerciale entre la Chine et l’Union économique eurasiatique et ont adopté une feuille de route. Mme Zakharova a déclaré que la feuille de route constituait une bonne base pour le processus de jumelage du développement de projets conjoints d’intégration industrielle.

La visite de Poutine en Chine et sa participation au forum de la BRI « soulignent la grande importance que nous attachons au développement des processus d’intégration dans la région eurasienne », a ajouté Mme Zakharova.

La visite de Poutine fait suite à la visite d’État du président chinois Xi Jinping en Russie en mars. Il s’agissait de la première visite de M. Xi à Moscou depuis trois ans. C’était aussi son premier voyage à l’étranger en Russie après sa réélection à la présidence de la Chine.

Zakharova a déclaré au Global Times que les deux présidents accordaient une grande attention personnelle aux progrès continus de l’interaction bilatérale, qui est vraiment globale.

« Tout contact entre les chefs d’État est l’occasion de coordonner les positions de fond, d’analyser la mise en œuvre des accords précédents et d’approuver de nouveaux projets de coopération à grande échelle. De telles réunions n’ont jamais été de nature formelle ; ils sont de plus en plus importants dans le contexte de l’évolution rapide de la situation géopolitique et contribuent à renforcer qualitativement les liens entre nos pays », a déclaré Mme Zakharova.

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