Pour mesurer le sens de l’histoire, il faut toujours recréer des temporalités qui donnent sens à l’événement… Pas un seul temps, de multiples temps… L’événement quand la conscience politique se raréfie est toujours pris dans le passé immédiat, celui dont nous ne voyons même pas qu’il n’existe plus, que son cadavre pourrit au milieu de nous. Ce qui s’est passé à l’ONU, à propos de l’Afrique décrit pour l’historien la manière dont une institution fondée théoriquement pour asseoir la paix sur la négociation entre nations souveraines a été détournée de ses buts et devenue l’instrument de l’hégémonie des Etats-Unis, une ossification et de fait une incapacité à jouer son rôle. Mais la réalité est là, elle ce qui reste quand ce que l’on croyait vrai s’effondre, le refus massif des nations du sud n’est pas hostile, il nous dit que tout cela ne correspond plus à la réalité, aux exigences de survie et de développement de l’humanité. pourquoi tout parait se jouer en Afrique? Le grand visionnaire qu’a été Fidel Castro a parlé et agi en ce sens… Cuba, cette île minuscule a été ce que l’humanité a récelé de plus fort et de plus lucide y compris dans son odyssée africaine.
A L’ONU, à propos de l’Afrique, Mise en scène des Etats-Unis mais la manoeuvre ne dupe pas grand monde…
les États-Unis ont feint de tenter de convaincre les pays de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) d’assouplir leur position à l’égard des putschistes du Niger. Les Etats-Unis ont annonce avec force publicité que ce vendredi matin il y aurai une rencontre organisée par le secrétaire d’État américain Antony Blinken.l’opération était destinée aux opinions publiques africaines, elle prétendait laisser croire à une volonté d’intervention des chefs d’Etat de la Cédéao que l’on considère de plus en plus comme les marionettes des occidentaux de leur propre chef. Ce jeudi la comédie a été montée: hier matin, aucun président ouest-africain n’a répondu à l’invitation de secrétaire d’État américain. Les chefs d’État de la Cédéao se sont fait représenter par leurs ministres des Affaires étrangères. Et face à la “fermeté de ces hôtes africains”, le secrétaire d’État américain a publié “un communiqué dans lequel il demande à la junte de Niamey de libérer le président Mohamed Bazoum et de permettre son retour à la tête du pays.”
Oui mais voilà, à la tribune des Nations unies à New York, la ^plupart des interventions allaient dans u tout autre sens, comme celle du ministre des affaires étrangères du Togo Robert Dussey a souligné jeudi que son pays était un «pays de paix» qui «s’opposait à la guerre quelles que soit ses raisons». Une manière d’affirmer un positionnement à part des autorités de Lomé, au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, en particulier vis-à-vis du Niger. « Jamais le Togo n’a fait la guerre à ses voisins, jamais le Togo n’a servi de base arrière pour une quelconque agression contre un pays frère. » Les propos du ministre togolais des Affaires étrangères à l’ONU résonnent particulièrement fort, alors que l’organisation régionale, la Cédéao, dont le Togo fait partie, menace toujours d’intervenir militairement dans un autre pays membre, le Niger.
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