Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Afonine sur Russie-1 : “L’URSS était leader dans le domaine spatial. Nous devons reprendre ces positions pour devenir un centre du développement mondial”.

https://kprf.ru/party-live/cknews/220670.html

Le premier vice-président du comité central du KPRF, Youri Afonine, a participé à l’émission “60 minutes” sur la chaîne de télévision “Russia-1”. Il y a dans la description de Youri Afonine à la fois ce que beaucoup de gens commencent à percevoir c’est-à-dire un partenariat stratégique. Hier j’ai insisté sur le fait que ce n’était pas une alliance militaire, mais plus qu’un partenariat entre voisins ayant des préoccupations et un agresseur commun, il s’agit de stratégie commune dans laquelle comme l’indique un article hongrois que nous publions par ailleurs face à l’invasion perse, la Russie serait Sparte? C’est le sens aussi de cette intervention qui est en-deça de ce fait de ce que contiennent les interventions de Ziouganov. L’URSS ne fournit pas seulement des armées, son antifascisme est d’abord dans le but : la paix dont à l’inverse des “rois et des capitalistes” les peuples ont besoin, c’est à ce prix que la mobilisation des peuples peut se faire. C’est aussi ce qui explique l’adhésion de l’Afrique à la Russie, ce ne sont pas des mercenaires comme voudrait le faire croire la propagande occidentale, c’est ce que l’URSS représente d’apport dans la souveraineté et l’appropriation des ressources. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop).

Service de presse du Comité central du KPRF
2023-08-16 12:25

Le premier sujet de discussion a été la nouvelle selon laquelle l’une des plus célèbres agences gouvernementales américaines – USAID (“Agency for International Development”) – a envoyé une cargaison d’éphédrine – un alcaloïde utilisé pour la production de diverses drogues – pour aider l’AFU.

Youri Afonine a déclaré à cet égard : notre drapeau devrait être hissé sur Kiev non seulement pour protéger la Russie de l’agression occidentale, dont le régime de Kiev est l’instrument, mais aussi pour sauver l’Ukraine elle-même, le peuple ukrainien. En effet, les maîtres occidentaux de la junte de Kiev sont absolument impitoyables envers les Ukrainiens. Il suffit de citer les laboratoires biologiques du Pentagone, qui ont été établis sur le territoire de l’Ukraine et travaillent avec les agents pathogènes les plus dangereux. Des centaines de milliers d’Ukrainiens, mobilisés de force, jetés au front et mourant dans des assauts à la “viande”. Et maintenant, c’est au tour des drogues.

Il y a une certaine tradition historique derrière ces nouvelles. Elle consiste dans le fait que les armées fascistes ne peuvent, semble-t-il, se passer de drogues. Yuri Vyacheslavovich a déclaré qu’au cours de la Seconde Guerre mondiale, au moins 200 millions de doses de Pervitin ont été administrées aux soldats de la Wehrmacht. Pervitin est le nom allemand d’une drogue de synthèse, aujourd’hui connue sous le nom de méthamphétamine. Les soldats d’Hitler étaient drogués avant chaque opération d’envergure. Hitler lui-même était totalement dépendant de la pervitine à la fin de sa vie.

Les forces armées ukrainiennes suivent la même voie. De nombreuses données provenant du front indiquent déjà que les soldats de l’AFU participent à des attaques sous l’effet de différents stimulants. Récemment, en Ukraine, la Verkhovna Rada a adopté en première lecture un projet de loi visant à légaliser la marijuana “médicale”. Les défenseurs de ce projet de loi considèrent que la marijuana est particulièrement nécessaire à la “réadaptation” des anciens combattants. Et maintenant, l’USAID envoie également de l’éphédrine à l’AFU.

Si le régime nazi actuel de Kiev n’est pas démantelé, un avenir terrible attend l’Ukraine. Non seulement il y aura des millions d’anciens soldats atteints du syndrome post-traumatique, c’est-à-dire avec une psyché déjà perturbée, mais on veut aussi en faire des toxicomanes. On voit bien la vague de criminalité monstrueuse que cela va engendrer. Comment le reste de l’Ukraine pourra-t-il s’entendre avec de tels vétérans ?

Des millions d’Ukrainiens qui ont fui à l’étranger et qui ne veulent manifestement pas revenir, et des millions de toxicomanes habitués à la violence : voilà l’avenir que le régime nazi promet à l’Ukraine. On ne sait pas qui travaillera dans l’économie. Si le gouvernement actuel continue, l’Ukraine deviendra une zone de désastre social total après le conflit.

Le sujet suivant a été l’envoi par la Russie de la station spatiale automatique Luna-25 vers le satellite naturel de la Terre.

Youri Afonine a déclaré : aujourd’hui, les médias répètent constamment que la station de recherche précédente a été lancée vers la Lune par notre pays en 1976. De nombreux téléspectateurs et lecteurs ont l’impression qu’il n’y a pas eu de missions dans l’espace depuis lors. Ce n’est pas du tout le cas. L’URSS est passée à une exploration spatiale plus lointaine après 1976 et l’a menée très activement. En particulier, l’Union soviétique a été le leader dans l’étude de la planète la plus difficile à explorer du système solaire : Vénus. Sur cette planète, la pression est gigantesque, près de 100 fois supérieure à celle de la Terre, la température avoisine le demi-millier de degrés, les vents sont violents, les nuages sont acides, etc. Néanmoins, dans les années 1970 et 1980, l’URSS a mené toute une série de missions de recherche sophistiquées vers Vénus. Toujours dans les années 1980, l’Union soviétique a réalisé une mission unique, “Vega”, dans laquelle l’étude de Vénus a été combinée avec la rencontre d’un vaisseau spatial avec la comète de Halley.

En général, l’URSS a été très active dans l’espace jusqu’à sa destruction par Gorbatchev. Dans les années 1980, notre pays mettait en orbite une centaine de lanceurs par an, soit cinq fois plus que la Russie aujourd’hui.

Mais après la restauration du capitalisme, nos activités de recherche dans l’espace se sont pratiquement arrêtées. Parmi les tentatives de vol vers d’autres corps célestes en 30 ans, nous ne nous souvenons que de deux missions russes : Mars-96 et Phobos-Grunt. Malheureusement, ces deux missions, à peine commencées, se sont soldées par un échec.

C’est pourquoi il est si important que la Russie reprenne ses activités de recherche dans l’espace avec le lancement de la station Luna-25. Il s’agit d’un retour après une très longue interruption. Et ce retour est encore une fois largement dû à l’héritage soviétique. Luna-25 a été lancée à l’aide d’une fusée Soyouz-2.1b, une modification d’un lanceur soviétique.

Aujourd’hui, les États-Unis et la Chine socialiste se disputent le leadership dans l’espace. Ces deux pays devancent largement la Russie en termes de masse de charges utiles mises en orbite chaque année. Nous devons combler ce retard. Et il ne s’agit pas d’une question de prestige, comme certains pourraient le croire. Sans investissement dans l’industrie spatiale, une grande puissance du XXIe siècle ne pourra pas se développer économiquement et technologiquement de manière efficace, ni assurer sa défense de manière fiable.

Il est également important que la mission Luna-25 ouvre la voie à une exploration conjointe de la Lune avec la Chine socialiste, y compris la création d’une base lunaire commune. Entre autres études, Luna-25 recherchera de l’eau sous la surface lunaire, près du pôle sud de notre satellite naturel. L’eau est une ressource cruciale pour une future base lunaire, d’où l’importance de cette mission.

L’un des panélistes du studio s’est prononcé contre le recours à des “solutions simples”, parmi lesquelles la nationalisation, malgré la nécessité de gagner la SVO.

En fait, c’est l’URSS, avec une économie entièrement socialiste, qui, pendant la Grande Guerre patriotique, a dépassé toute l’Europe continentale réunie par Hitler en termes de production d’armes. Youri Afonin a déclaré que pour gagner la confrontation avec l’Occident collectif, nous devrons simplement utiliser des mesures telles que la nationalisation des ressources naturelles et des industries de base, la planification stratégique et la régulation de l’économie par l’État. Bien que nous ne parlions pas d’une étatisation complète de l’économie. Yuri Vyacheslavovich a expliqué qu’en fait, même avant la SVO, l’État russe avait fait beaucoup pour rétablir son contrôle sur, par exemple, les industries du gaz et du pétrole. Il est effrayant de penser à ce qui se passerait aujourd’hui si le gaz et le pétrole russes étaient contrôlés par des structures comme Yukos, liées aux États-Unis.

Les richesses naturelles et les entreprises stratégiques doivent servir l’ensemble de la société, fournir des fonds pour le développement technologique et assurer notre victoire, a conclu le premier vice-président du comité central du KPRF.

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