La social-démocratie vend des figues pour des rubans de soie à l’occasion du résultat des élections espagnoles, en la présentant même comme… une victoire contre la droite et l’extrême droite, disent nos camarades du KKE. Et nous sommes d’accord avec eux. Une chose en effet est de se battre contre le fascisme, de tout faire pour empêcher sa venue au pouvoir et dans le même temps de présenter comme une victoire la politique qui y conduit celle qui brise le pacte républicain, en sacrifiant toujours plus les intérêts de la classe ouvrière et en acceptant la guerre, l’inflation, l’exploitation accrue des travailleurs. C’est ce tour de passe passe auquel on nous invite. (note et traduction avec deepl de Danielle Bleitrach)
La social-démocratie vend des figues pour des rubans de soie à l’occasion du résultat des élections espagnoles, en la présentant même comme… une victoire contre la droite et l’extrême droite. Mais nous ne nous laissons pas berner par les additions de vote qu’ils font eux-mêmes comme bon leur semble et qui sont seulement basées sur des lignes de vote imaginaires.
En outre, pour eux le gouvernement Sanchez, qui s’est précipité pour envoyer des armes d’assaut à l’Ukraine au nom de l’OTAN, félicitant les forces de répression après le massacre brutal du peuple déraciné dans l’enclave espagnole de Melila, alors que des milliers de travailleurs dans le pays avaient manifesté contre sa politique, est un “modèle de progrès”.
L’essentiel, c’est qu’une fois de plus ils servent la soupe aigre qui voudrait qu’un gouvernement “progressiste” muet avec le “soudage” nécessaire peut être un rempart contre le fascisme. Alors même qu’un certain nombre de gouvernements sociaux-démocrates avec leurs politiques ont fait place à des forces nationalistes, comme la Finlande, où ils font également partie du gouvernement, ou en Allemagne, où l’AfD a récemment élu un gouverneur régional.
De plus, et dans le même esprit, ils expriment également leurs inquiétudes au sujet du « virage d’extrême droite » de l’UE, comme si l’union du capital qui développe la théorie des « deux bouts » et prône l’identification du nazisme-communisme, qui coopère et soutient les forces nazies comme elle l’a fait en Ukraine peut être un rempart.
Un frein à l’action des groupes fascistes ne peut être imposé par aucune force du capital, contrairement aux peuples eux-mêmes, qui ont prouvé qu’ils pouvaient l’écraser en ciblant le système même qui donne naissance et le nourrit.
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