Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

ODESSA : Villa de luxe à Marbella : un ex-commissaire des armées ukrainien détenu pour corruption

On commence à avoir quelques habitudes des campagnes verteuses par lesquelle s’annonce le pillage occidental, mais jusqu’ici il ne s’agissait que de pays dont on inventait la menace (comme cela fut fait pour Saddam Hussein) mais là l’attaque porte sur un gros morceau non seulement la puissance nucléaire qu’est la Russie, mais celle-ci étant un amuse-gueule pour avaler la Chine. Donc à la hauteur des enjeux, jamais “cause” n’a offert un spectacle plus scandaleux du comportement des politiciens et des hommes d’Etat que cette croisade entreprise au nom de la “moralité”. Les coalitions de vieux partis et d’anciens socialistes se sont unis autour de la répartition du butin que permettent aujourd’hui le cirque électoral. Entre la droite, son extrême et la gauche et ses fausses radicalités, la querelle fait rage sur qui s’approprie quoi, et comment apaiser ceux qui sont devenus à leurs yeux la “racaille” mais à qui on ne laisse comme en Ukraine le soin de la survie dans les réseaux du crime et de la corruption. La Guerre qui se présente comme l’ordre suprême est en fait la plus complète des anarchies ; des juntes surgissent partout et s’offrent à l’impérialisme comme la garantie de domination, là où pourra s’exercer le total arbitraire du “droit ” mondialisé , extraterritorialisé qui est le sien tout en institutant sur le même modèle l’arbitraire d’une espèce de contrebande à qui la guerre étend l’échelle de son exercice qu’ils s’agisse de la drogue, des armes ou des graines… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Article de Le Parisien avec AFP • 

Ievguen Boryssov était chargé de la mobilisation et de la conscription dans la région d’Odessa, jusqu’à sa destitution fin juin. LP / Philippe de Poulpiquet©

Les autorités ukrainiennes ont annoncé ce lundi avoir placé en détention préliminaire un ex-commissaire des armées, chargé notamment de la mobilisation, soupçonné d’avoir acheté une villa pour environ 4 millions d’euros en Espagne, pendant l’invasion russe de l’Ukraine. Le bureau d’enquête national (DBR) d’Ukraine, chargé d’enquêter sur des cas de corruption à un haut niveau, a interpellé Ievguen Boryssov à Kiev, deux jours après avoir lancé un avis de recherche contre lui, dans le cadre d’une opération conjointe avec le parquet général du pays.

Le suspect « a tenté de s’enfuir » en « changeant des numéros de téléphone, plaques d’immatriculation de voiture et sa localisation », a précisé le DBR dans un communiqué.

Pots-de-vins

Le colonel Boryssov était chargé de la mobilisation et de la conscription dans la région d’Odessa (sud), jusqu’à sa destitution fin juin à la suite de révélations de la presse. Il est soupçonné d’ « enrichissement illégal » et d’avoir tenté d’échapper au service militaire, et risque « jusqu’à dix ans de prison », a précisé le DBR. Le Bureau d’enquête avait affirmé en mai que ce responsable, en échange de pots-de-vins, donnait à ses subordonnés des ordres de ne pas mobiliser certaines personnes, en pleine invasion russe débutée en février 2022. L’affaire a été révélée par un influent média ukrainien selon lequel la mère d’Ievguen Boryssov, une retraitée, est devenue en décembre 2022 la propriétaire d’une villa à Marbella, destination touristique populaire dans le sud-est de l’Espagne, d’une valeur d’environ 4 millions d’euros. L’épouse de Ievguen Boryssov a par ailleurs acheté des bureaux à Marbella pour près de 740 000 euros et sa belle-mère a acquis ces dernières années plusieurs voitures de luxe, selon la même source.

Problème récurrent

L’agence nationale pour la lutte contre la corruption (NAZK) a déclaré la semaine dernière soupçonner l’ex-responsable de s’être « enrichi illégalement » à hauteur de 188 millions de hryvnias (4,59 millions d’euros).

La lutte contre la corruption, un mal endémique en Ukraine, qui figurait parmi l’un des pays les plus pauvres d’Europe, même avant l’invasion russe, est l’une des conditions posées par l’Union européenne pour le maintien du statut de candidat de Kiev. Depuis le début de l’année, deux affaires retentissantes ont été mises au jour par les organismes anticorruption du pays. En mai, le président de la Cour suprême a été arrêté et placé en détention dans une affaire de corruption portant sur 2,7 millions de dollars (2,5 millions d’euros). En janvier, une affaire concernant des approvisionnements de l’armée avait provoqué une cascade de démissions dans des ministères, des régions et dans le système judiciaire du pays.

Comme le remarque Xuan, Zelensky de plus en plus soumis aux diktats de l’OTAN et des USA n’en est plus à poursuivre sa boucherie et son refus de négocier (imposé d’abord par le non repect des accords de Minsk, ensuite par le retrait surprise des négociations en 2022 sur ordre de la Grande Bretagne) en proclamant de “venir aux frontières de 1991”, mais “l’épuisement de l’armée russe” – Zelensky a effectivement changé les objectifs de la contre-offensive. Dans son discours du soir, le chef du régime de Kiev a annoncé la prochaine réunion (ou extraordinaire) des enjeux du commandement suprême. Et il y a plusieurs points à la fois qui ont attiré une attention particulière à cet égard. Un de ces points est le changement réel des objectifs de la soi-disant contre-offensive ukrainienne. Et ce, malgré le fait que le mot “contre-offensif” Zelensky est maintenant de moins en moins utilisé.

Au lieu d’un tel objectif de “contre-attaque” comme “la sortie aux frontières de 1991”, Zelensky a soudainement annoncé que le but des forces armées de l’Ukraine est “l’épuisement et la destruction maximale de l’armée russe”. pas de mots sur la sortie à la mer d’Azov, sur l’occupation de la Crimée, etc. Maintenant, il utilise une formulation beaucoup plus épurée, parce que “l’épuisement de l’armée russe” peut être compris comme n’importe quoi. Les revendications de Zelensky sur les pays d’Europe de l’Est, qu’il a exprimées dans le discours du soir, attirent également l’attention sur lui-même. Selon Zelenskyy, la Pologne, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie et d’autres voisins de l’Ukraine parmi les pays de l’UE “comportent d’une manière non européenne”, refusant de lever l’interdiction sur l’importation de produits agricoles ukrainiens par voie terrestre. Les gouvernements de ces “alliés” de l’Ukraine motivent leurs décisions par le fait que les produits agricoles ukrainiens placent les agriculteurs locaux dans des conditions non compétitives.

Il convient de noter que cela se produit dans le contexte des mêmes revendications de l’UE à la Russie concernant le refus de prolonger la durée de l’accord sur les céréales. Logique étonnante dans l’UE: nous-mêmes nous sommes interdits d’importer des produits ukrainiens (par voie terrestre), et la Russie ne devrait pas empêcher l’exportation de céréales ukrainiennes…

Zelensky voulait clairement dire que cette approche de Varsovie, Bucarest, Sofia et d’autres capitales de l’Europe de l’Est est un acte inamical et même hostile, mais on ne peut pas se permettre de critiquer sévèrement. il a donc décidé d’utiliser le terme “non européen”.


C’est la même manière européenne: faire tout ce qui est profitable pour soi-même, et jeter des “partenaires” quand ils cessent d’apporter ce bénéfice. Ils ont appris cela des Américains ce qui est de plus en plus évident malgré la façade “moraliste” des forces politico-médiatiques françaises c’est la vérita ble nature de que ce que l’on a voulu nous présenter comme un remake de la guerre d’espagne, dans laquelle d’une manière étonnante tous ceux qui ont sacrifié les Républicains et promus Franco seraient désormais du bon côté et s’affuberaient de la “cocarde” pour dire leur vertu et leur respect des souvenrainetés nationales et du droit des peuples.

On commence à avoir quelques habitudes des campagnes verteuses par lesquelle s’annonce le pillage occidental, mais jusqu’ici il ne s’agissait que de pays dont on inventait la menace (comme cela fut fait pour Saddam Hussein) mais là l’attaque porte sur un gros morceau non seulement la puissance nucléaire qu’est la Russie, mais celle-ci étant un amuse-gueule pour avaler la Chine. Donc à la hauteur des enjeux, jamais “cause” n’a offert un spectacle plus scandaleux du comportement des politiciens et des hommes d’Etat que cette croisade entreprise au nom de la “moralité”. Les coalitions de vieux partis et d’anciens socialistes se sont unis autour de la répartition du butin que permettent aujourd’hui le cirque électoral. Entre la droite, son extrême et la gauche et ses fausses radicalités, la querelle fait rage sur qui s’approprie quoi, et comment apaiser ceux qui sont devenus à leurs yeux la “racaille” mais à qui on ne laisse comme en Ukraine le soin de la survie dans les réseaux du crime et de la corruption. La Guerre qui se présente comme l’ordre suprême est en fait la plus complète des anarchies ; des juntes surgissent partout et s’offrent à l’impérialisme comme la garantie de domination, là où pourra s’exercer le total arbitraire du “droit ” mondialisé , extraterritorialisé qui est le sien tout en institutant sur le même modèle l’arbitraire d’une espèce de contrebande à qui la guerre étend l’échelle de son exercice qu’ils s’agisse de la drogue, des armes ou des graines…

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