Ukraine : Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est rentré samedi d’une visite en Turquie avec cinq ancien commandants de l’aciérie de Marioupol d’Azovstal assiégée par les Russes. Le Kremlin a dénoncé la violation d’un accord qui prévoyait que ces hommes, placés “sous la protection personnelle” du président turc, Recep Tayyip Erdogan, demeurent en Turquie jusqu’à la fin du conflit.. QUE CETTE NOUVELLE DEVIENNE UN TRIOMPHE DU BIEN SUR LE MAL DIT TOUT SUR L’ÉTAT DE NOTRE PRESSE, SURTOUT DANS LE CONTEXTE DE DEUX “RÉVÉLATIONS”.

Hier deux “révélations”, les Etats-Unis livrent des bombes à fragmentation et c’est la CIA qui gère l’affaire ukrainienne. Face à ces “révélations” un moment désarçonnée la presse, BMTV et LCI mais aussi les réseaux de la CIA partout adoptent le narratif qui convient… pour des gens qui ignorent totalement ce que cela signifie et la double horreur ainsi mise à nu, mais amortie par l’état de ce qu’est devenue l’opinion publique. C’est à ça que les vendus de nos médias et surtout à gauche, infiltrés jusque chez les communistes servent à cette alchimie de ce que nous ingurgitons depuis des décennies et qui nous fait accepter la torture et le meurtre d’enfants comme un bienfait de ceux qui savent pour nous.

1) Les États-Unis avaient un vieux stock de bombes à fragmentation et ils l’ont fourgué aux Ukrainiens. Par parenthèse en dehors de bousiller durablement les terres du pays on voit pas à quoi ça sert dans une offensive. Visiblement les chars ont fait un bide… Alors on envoie le stock usagé… Mais le régime CIA-ukraino qui n’en est pas à un aveu près a dit juré promis qu’ils l’utiliseraient seulement sur les territoires occupés sans paraître considérer que selon lui des Ukrainiens habitent là… On savait déjà le peu de cas qu’ils faisaient du Donbass… Quant aux USA, ils s’en foutent c’est pas chez eux… La parade est vite trouvée, il faut ce qu’il faut pour vaincre l’horrible Poutine, qui d’ailleurs ne se gène pas pour envoyer les dites bombes et ceci sans la moindre preuve, la patte de la CIA consiste à créer l’ennemi et lui attribuer ses propres méfaits. Et ça marche malgré le caractère répétitif des invasions et de leurs faux prétextes, les bébés en couveuse et les armes de destruction massive de Saddam Hussein, la libération des insurgés de Bengali qui étaient des suppots d’Al qaida, etc… Mais quand on en arrive à un consensus total de toute la presse et des politiciens, on peut faire taire ceux qui détiennent une autre information: avoir un Vincent Boulet et un Kamenka à la tête de la propagande du PCF ça sert à ça, à empêcher la moindre fissure dans le mur érigé autour de l’OTAn, de la CIA…

2) Et comme la presse des États-Unis a révélé que depuis 2014 – et aujourd’hui comme jamais – ce n’est pas le Pentagone qui gère mais la CIA… les habitués de cette boutique, dont l’article ici décrit de l’Indonésie au Chili, ce dont elle est capable en particulier ceux qui ont navigué en Amérique latine, voient sa patte inimitable, cette articulation entre compagnie d’avions privées transportant armes et drogues, les compagnies appartenant de fait à la dite CIA. Aide à la torture quand il le faut et c’est comme les bombes à fragmentation, faut ce qui faut, l’exécution en pleine négociation de l’un des négociateurs, les faux charniers… Les opérations de terrorisme, attribuées à l’adversaire parce qu’on tient des réseaux de propagande achetés à bon compte;on paye des revues, on invite dans des colloques, on assure la publicité à des gens qui se considèrent comme ayant un message et qui estiment que leurs élucubrations n’ont pas l’audience qu’elles méritent, et après ces vaniteux deviennent la chose des dits réseaux… Bon donc comme la presse des États-Unis a soulevé un coin du voile (probablement dans le cadre des élections et des coups fourrés des primaires), nos Français spécialistes et éditorialistes en chaleur sont en train sur LCI de présenter la CIA quasiment comme une entreprise de salubrité publique qui empêche que les guerres dégénèrent… On a l’habitude à partir des atrocités au Chili, en Argentine, il ont créé une vague de contestation dénonçant… l’URSS… et grâce entre autres aux Kamenka et Vincent Boulet de l’époque ça a marché et depuis on vit sous ce régime comment vous dites? Totalitaire oui c’est ça tout est sous contrôle…

Qu’il faille éprouver les plus grandes difficultés à convaincre non seulement l’adhérant communiste mais sa direction que là où il y a l’OTAN sous direction de la CIA, là où on torture et emprisonne les communistes ce n’est pas la république espagnole menacée par les nazis, ce n’est même pas le lieu de la démocratie. Quel communiste aurait pu imaginer cela avant que le parti soit livré aux Robert Hue, Marie-George Buffet et Pierre Laurent. Et ça continue et voilà le grand triomphe des Boulet et Kamenka, ils jouent sur du velours plus de trente de négation de leur histoire, de l’histoire des combats des communistes de Manouchian et Ambroise Croizat à désormais la haine du parti communiste chinois, on gomme le KKE, mais on accepte les réseaux contrôlés du PGE…Il y a de ces coïncidences l’université du PGE aujourd’hui se tient dans la capitale de la Slovénie, le pays par lequel sous l’influence allemande s’est amorcé la destruction de la Slovénie, le premier à avoir rejoint l’OTAN et l’UE. Les petits protégés de la fondation dite Rosa Luxembourg à la veille des Européennes reviennent au point de départ… Mais qu’est ce que vous savez de tout cela ? Vous avez tout oublié et à chaque fois on peut vous refaire le coup “de la purification ethnique” du supposé dictateur Milosevic… chaque fois ça laisse des plaies que la propagande des USA, de l’uE identifié à l’Otan sefforce de faire oublier. Pour mieux vous faire défiler derrière les héros de la deuxième guerre mondiale qui criaient “Heil Hitler”! face aux vaincus qui eux se contentaient de l’Internationale..

On peut faire ça de vous, et de la population française grâce à l’ ignorance, l’incapacité à lire plus de trois lignes, de s’intéresser à autre chose que ce que l’on sait déjà, ils sont mûrs pour l’abattoir.

On peut faire ça de vous en vous déconsidérant, ceux qui contestent l’histoire officielle sont rapidement infiltrés par des délirants, ceux qui prônent le refus des vaccins, les disciples de charlatans, les antisémites de profession… tout ce que l’extrême-droite est capable de produire d’anti-progressiste est convoqué pour rendre infréquentable le doute.

3) Que faut-il retirer de tout ce micmac? Que le prochain sommet de l’OTAN va devoir masquer le flop gigantesque de cette affaire et que l’on va voir se multiplier les tentatives des USA pour se dégager de l’affaire en laissant le bébé aux frais de l’Europe sous contrôle bien sûr de la CIA.
Danielle Bleitrach

Ukraine : Zelensky revient de Turquie avec des membres des commandos Azov

Une partie du régiment Azov de l’armée ukrainienne, formé sur la base du bataillon ultranationaliste du même nom, avait été capturée par les forces russes après la chute de Marioupol en mai 2022. Célébrés comme des héros en Ukraine pour leur résistance tenace au sein de l’usine Azovstal lors du siège de Marioupol, les combattants d’Azov sont honnis en Russie pour leurs liens avec les milieux ultranationalistes ukrainiens.

Déclarations de Peskov concernant le retour sur le territoire ukrainien des commandants du bataillon national Azov interdits en Russie :- Le retour des dirigeants du terroriste “Azov” de Turquie vers l’Ukraine est une violation des termes des accords existants, les termes du retour ont été violés à la fois par la partie turque et par Kiev.- Aux termes des accords, les dirigeants d'”Azov” étaient censés rester en Turquie jusqu’à la fin du conflit.- Personne n’a informé la Russie du transfert des dirigeants du groupe terroriste Azov de la Turquie vers l’Ukraine.Ils ont encore triché !Est-il possible de prolonger l’accord sur les céréales ?

Article de RFI • Il y a 5 hLe président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, sourit tandis que le chef du bureau présidentiel Andriy Yermak, au centre, serre dans ses bras le défenseur de l’aciérie Azovstal Serhii Volynskyi à l’aéroport international d’Istanbul, en Turquie, le samedi 8 juillet 2023.© Ukrainian Presidential Press Office / AP

L’Ukraine a vécu ce 8 juillet le 500ᵉ jour de l’invasion russe, débutée le 24 février 2022. Un jour amer pour une grande partie de la population, confrontée depuis seize mois de manière quotidienne à la guerre et aux bombardements, partout sur le territoire du pays. Cependant, cette journée a été quelque peu adoucie par l’annonce du retour au pays de cinq commandants qui dirigeaient la défense acharnée de l’usine Azovstal, lors du siège de Marioupol, au printemps de l’année dernière. 

Avec notre correspondant à Kiev, Stéphane Siohan

« Nous rentrons de Turquie et nous ramenons nos héros à la maison », voilà ce qu’a annoncé samedi 8 juillet le président Volodymyr Zelensky, à l’issue de sa visite auprès du président turc Recep Tayyip Erdogan, postant une vidéo des cinq commandants d’Azov, embarquant avec lui dans un avion officiel tchèque, pour rentrer en Ukraine. 

Ces officiers de l’armée et du régiment Azov avaient été faits prisonniers par l’armée russe le 20 mai 2022. Ils étaient depuis assignés à résidence en Turquie, d’où le président Volodymyr Zelensky les a ramenés, à la grande colère du Kremlin. Très vite, la nouvelle a provoqué une vague d’émotion en Ukraine, où les défenseurs de Marioupol sont devenus de véritables légendes vivantes, symbole de l’esprit de résistance face à l’invasion.

Il y a une règle absolue quand on se retrouve devant le théâtre d’ombre, les fantômes de la CIA, c’est que plus personne n’y comprend rien. Quand je vois les émeutes en France par exemple: y compris dans ma bonne ville de Marseille où le fondamental est l’économie souterraine, la drogue mais le travail au black qui permet aux bobos désargentés, aux employés des services publics sous payés de survivre. La situation du sous développement, de Naples où prospèrent les mafias, où comme le disait Gramsci : un crottin de cheval nourrit une volée de moineau… La fauche ne gène personne, inutile de jouer les moralistes, mais détruire tout ce dont les pauvres ont besoin bruler leur voiture ça c’est honteux. Mais paradoxalement ce monde là a des sensibilités et des connaissances géopolitiques que nous n’avons pas. Ils savent qu’il y a des gens qui sont le symptôme de choses plus graves et qui est capable de faire face? A ce propos, hier je remontais la Canebière avec Hamid qui a la double nationalité française et algérienne. Il me montre le bar tabac totalement vandalisé et détruit. IL est juste en face de l’hôtel de police de Noailles. Il me dit tu vois c’est comme à certain moment à Alger. Certains types déruisaient et pillaient devant la police et celle-ci laissait faire… C’est ça le pire… la mort d’un enfant c’est intolérable… mais ceux-là ils s’en foutaient et la police en face j’ignore ce qu’elle cherchait… quand tu ne sais pas c’est le pire… IL y a un mot “anomie” qui veut dire que les liens sociaux se défont..pourquoi mlgré Boulet et Kamenka je pense qu’on a un besoin urgent pour aujourd-hui et demain de communistes… vu à la télé un reportage sur le maire de Grigny : plus convaincant que tous les discours, une ville qui lutte contre les casseurs… avec des habitants qui ne sinterrogent pas sur l’origine, mais ont pris l’habitude de se battre ensemble…. Le maire de Grigny il lutte pour que cette societe existe dans la dignité, des habitants aussi… Mais ceux qui ont incendié ce bureau de tabac devant l’hôtel de police qui a laissé faire qui sont-ils et que veulent-ils?

LE MIEUX QUAND ON EST DEVANT LES BROUILLAGES DE LA CIA C’EST DE CONSERVER DES IDEES SIMPLES… SUR QUI FAIT QUOI ET AU PROFIT DE QUI… AU PLAN INTERNATIONAL COMME AU PLAN LOCAL…

Voilà ce qui s’est passé pour mémoire en Indonésie… Entre imagination et libération..

https://www.counterpunch.org/2023/07/06/imagination-and-liberation/

Alors que je faisais des interviews pour ma thèse à Santiago, au Chili, en 1972, on m’a dit que le mot « Jakarta » avait été peint à la bombe sur les murs de la ville. Le message était sans équivoque : la gauche chilienne devait s’attendre au même sort que celui qui avait été réservé à ses camarades en Indonésie en 1965. Un an plus tard, la menace contenue dans ce seul mot inquiétant a été mise à exécution, lorsque le gouvernement de Salvador Allende a été renversé, suivi de mois d’exécutions extrajudiciaires et de répression massive.

Ce qui s’est passé au Chili était horrible, mais ce qui s’est passé en Indonésie en 1965 et 1966 était abominable. Au moins un million de personnes ont été massacrées par l’armée indonésienne et les gangs paramilitaires alliés lors d’une série de meurtres qui a été l’un des actes de génocide les plus odieux de l’après-Seconde Guerre mondiale. La cible principale était le PKI, le Parti communiste indonésien, mais pris au piège étaient des sympathisants du parti, des partisans du président Sukarno, et tant d’autres qui étaient loin des lignes de front de la lutte politique.