Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Nikolaï Patrouchev affirme que l’Ukraine voulait signer un accord de paix avec la Russie avant de céder sous la pression des Américains

Nous savons déjà que les USA ont exigé la poursuite des hostilités et hier comme aujourd’hui ont entretenu la guerre. Cette conviction dit l’avenir de l’escalade et la manière dont la totalité des forces politiques françaises ont cru bon de se positionner, laissant là encore “le mérite” de l’ambiguïté en faveur de la paix à l’extrême-droite, comme la gauche aux Etats-Unis la laisse à Trump. C’est aussi pour cela que l’issue politique parlementaire, institutionnelle ne parait plus que mener vers l’extrême droite, parce que la guerre est non seulement la manière pour l’impérialisme de maintenir son hégémonie planétaire, mais celle de l’aggravation de son exploitation autoritaire interne. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Le secrétaire du conseil de défense de Russie a indiqué que Kiev était prêt à cesser les hostilités quelques semaines après le début de la guerre

Nikolaï Patrouchev a affirmé que l’Ukraine voulait signer un accord pour parvenir à la fin du conflit mais qu’ils ont renoncé sous la pression des États-Unis.

Alors que le conflit entre les deux pays voisins s’enlise, le secrétaire du conseil de défense de Russie a indiqué que Kiev était prêt à cesser les hostilités quelques semaines après le début de la guerre alors que les délégations de deux pays avaient entamé des négociations en Turquie.

Il a déclaré : « Sans la pression exercée par les États-Unis sur ceux qu’ils ont installés à la tête de l’Ukraine, cette situation ne se serait pas produite. Les dirigeants ukrainiens eux-mêmes étaient prêts à signer un traité de paix et ont remis à la Russie des propositions écrites que nous avons, en principe, approuvées. »

Il a ajouté : « Cela s’est produit uniquement parce que les États-Unis ont fait pression sur eux et ont déclaré qu’aucune négociation ne devait avoir lieu. »

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3 Commentaires

  • Martine Garcin
    Martine Garcin

    Tout le monde se souvient de cette date historique : 15 mars 2022.
    Ce jour-là, 2 informations sur l’Ukraine ont été données par tous les médias :

    • de très longues minutes sur cette femme russe portant une pancarte contestant l’intervention russe. “information” reprise en boucle, longuement commentée;
    • en quelques secondes et 1 phrase, une déclaration, pourtant essentielle, de Zélensky : “… nous avons entendu que nous ne pourrions pas adhérer(à l’OTAN), sans commentaire des médias.

    Dans l’Humanité du 16 mars 2022, cette déclaration de Z. a fait l’objet d’un petit article en bas de page, 13 lignes sur 1 colonne.

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  • Martine Garcin
    Martine Garcin

    En complément : le projet d’accord de paix et la date du 15 mars 2022 sont relatifs aux “Négociations d’Istanbul de mars 2022” où l’Ukraine s’était engagée à renoncer à l’adhésion à l’OTAN. Suite à une discussion sur ce sujet, le site lepcf.fr a retrouvé un texte à lire absolument :
    https://lepcf.fr/Conflit-en-Ukraine-Ce-serait-le-bon-moment-pour-reprendre-les-negociations

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  • Kirk
    Kirk

    N’avez pas peur que”contreoffensive” ukrainienne plus 220 avions de combat puisse aboutir à une catastrophe ?

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