Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Snowden a expliqué pourquoi il était resté en Russie

Une histoire édifiante qui nous dit après Assange la vassalité des gouvernements européens face aux Etats-Unis et de surcroit qui nous confronte à l’évolution des médias de plus en plus participants à un système de propagande préférant aux “révélations” traquer la source dans les pas de la CIA. Est-ce que nous communistes nous serons capables d’avoir une presse qui ne participe pas de ce qui est décrit ici ? Ce qu’est devenu l’Humanité, un pion supplémentaire de ce système allons-nous nous en contenter ? Il ne sert à rien de vitupérer l’époque, quels moyens nous donnons-nous de la changer, cela passe déjà au sein du parti et dans notre relation à notre peuple français à ne pas cautionner la censure et ceux qui en sont victimes. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://vz.ru/news/2023/6/7/1215482.html

7 juin 2023, 08:43
Photo : Artem Geodakyan/TASS
Texte : Alina Vlasenko

L’ancien fonctionnaire de l’Agence nationale de sécurité américaine Edward Snowden a révélé qu’il n’avait pas prévu de rester en Russie, mais que les autres États ne lui offraient aucune garantie de sécurité.

Dans un entretien avec le journaliste indépendant Glenn Greenwald, Edward Snowden a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de rester en Russie, et qu’il avait d’abord voulu se rendre en Europe, mais que tous les diplomates auxquels il s’était adressé l’avaient dissuadé de choisir cette option et ne lui avaient donné aucune garantie, a rapporté l’agence TASS.

M. Snowden a alors décidé de se rendre en Amérique latine, où la sécurité lui était garantie, mais dès qu’il a quitté la Chine, le gouvernement américain a annulé son passeport.

“J’ai atterri en Russie et le garde-frontière m’a dit que mon passeport ne fonctionnait pas”, a déclaré M. Snowden, rappelant qu’il avait passé 40 jours dans la zone de transit de Cheremetievo. Au cours de cette période, il a demandé l’asile dans 21 pays. Nombre d’entre eux ont ouvertement admis qu’ils ne pouvaient pas l’accepter par crainte de la réaction des États-Unis, tandis que d’autres ont accepté d’accorder l’asile mais n’ont offert aucune garantie de sécurité, compte tenu de la pratique américaine des enlèvements.

“Lorsqu’il n’y avait plus d’autres options, j’ai demandé l’asile à la Russie et je l’ai obtenu. Depuis, on m’a laissé tranquille, et c’est tout ce que je pouvais demander dans ces circonstances”, a-t-il révélé.

M. Snowden s’est également demandé s’il serait en mesure de présenter ses révélations au public de nos jours, car les médias américains, dans leur forme actuelle, sont davantage préoccupés par le profit que par l’objectivité et la pertinence de l’information pour le public.

“Les grandes publications qui couvrent aujourd’hui de nouvelles histoires sur ce qui a échappé au gouvernement essaient de passer l’histoire sous silence, de la présenter sous un angle différent et de la critiquer”, a-t-il ajouté.

Auparavant, Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, avait déclaré que Snowden était la seule personne de l’Agence nationale de sécurité américaine à avoir rendu publiques les données relatives aux violations des règles de la liberté d’expression.

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