Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Il y a 78 ans comme aujourd’hui en luttant contre le nazisme-fascisme

C’est bien simple : aujourd’hui à la tête d’un certain nombre de partis de gauche et de partis communistes européens se trouvent des dirigeants qui ont pour ligne le silence sur le massacre d’Odessa et la promotion au nom des droits de l’homme des assassins fascistes en Ukraine comme partout, pour mieux nier dans la mémoire collective la victoire de l’URSS sur le nazisme, pour tracer un signe équivalent sur nazisme et communisme, pour mieux fasciser l’Europe en la rangeant derrière l’OTAN.

Le 9 mai, 78e anniversaire de la victoire sur le fascisme nazi, une autre date doit être rappelée : les neuf ans qui se sont écoulés depuis le massacre d’Odessa, perpétré par des groupes ukrainiens xénophobes et néonazis. Les victimes étaient des manifestants qui protestaient contre le coup d’État de février 2014.

En mai 2014, plus de 40 personnes ont été assassinées à Odessa

Ce n’est que par ignorance ou par mauvaise foi absolue que l’on peut prétendre que le conflit en Ukraine a commencé le 24 février 2022 avec l’intervention militaire russe dans ce pays. Au moins depuis 2014, la situation s’est aggravée, avec le nouveau pouvoir installé en Ukraine à la suite du coup d’État de la place Maïdan (organisé et soutenu par les États-Unis et l’UE) lançant une attaque violente contre les forces démocratiques du pays et la nombreuse population russophone et culturelle du pays : le processus d’interdiction du Parti communiste d’Ukraine et la guerre contre le Donbass en sont deux exemples éloquents.

C’est dans le cadre de la résistance au coup d’État, dans laquelle des organisations et des groupes nationalistes, xénophobes et néonazis (Svoboda, Secteur droit, etc.) ont émergé comme des forces décisives, que le massacre d’Odessa a lieu. Le 2 mai 2014, une manifestation d’opposition au coup d’État a été attaquée par des néonazis de diverses régions du pays. Certains manifestants se réfugient dans la Maison des syndicats, sur laquelle des cocktails Molotov sont lancés et des coups de feu sont tirés : des dizaines de personnes ont été assassinées – brûlées vives, abattues ou battues alors qu’elles tentaient de fuir. À ce jour, personne n’a été inculpé de ces crimes.

Loin d’être un cas isolé, le massacre d’Odessa s’inscrit dans un processus de fascisation croissante de l’État ukrainien suite au coup d’État de février 2014 : incorporation de bataillons néonazis dans les forces armées, création de milices ultranationalistes et xénophobes, imposition de fortes limitations à l’utilisation de la langue russe, interdiction des partis politiques et autres organisations sociales, l’interdiction de la célébration du 9 mai (jour de la victoire sur le fascisme nazi) et la glorification de personnages tels que Stepan Bandera, collaborateur bien connu des envahisseurs nazis et responsable des massacres de Soviétiques et de Polonais pendant la Seconde Guerre mondiale ne sont que quelques aspects de cette réalité.

En outre, le rapprochement du pays avec l’OTAN et la concentration des forces militaires des pays membres le long des frontières de la Russie s’accéléraient.


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