https://kprf.ru/dep/gosduma/activities/218055.html
Le 18 avril, la Douma d’État a adopté à l’unanimité une déclaration “sur l’inadmissibilité de la politique répressive des autorités lettones, lituaniennes et estoniennes à l’égard de la population russophone”. La position de la faction du KPRF a été présentée dans son discours par le député, le lieutenant général V.I. Sobolev.
– Cher Viacheslav Viktorovitch, camarades députés, chers collègues !
Le parti communiste de la Fédération de Russie votera certainement à l’unanimité en faveur de la résolution, mais je voudrais aborder une question directement liée dans mes remarques.
Dans exactement trois semaines, le 9 mai, nous commémorerons une fois de plus le 78e anniversaire de la victoire dans la Grande Guerre patriotique. Comme il a été annoncé la semaine dernière, en proclamant haut et fort ici la victoire du peuple soviétique sur l’Allemagne nazie.
Je suis tout à fait d’accord avec cela, la victoire du peuple soviétique, mais le peuple soviétique correctement organisé, élevé dans l’esprit de l’amour désintéressé et du dévouement à sa patrie et prêt à donner sa vie pour sa liberté et son indépendance, formé de manière réelle, y compris dans l’armée, et armé des armes les plus modernes.
Qui a fait tout cela pour le peuple soviétique ? La réponse est sans équivoque : le parti communiste panrusse des bolcheviks. De quelle manière ? Tout d’abord, pendant la guerre, en donnant l’exemple. Avant la guerre, l’Union soviétique comptait un million et demi de communistes. Sur les fronts de la Grande Guerre patriotique, 3 millions de communistes sont morts. Le parti est tombé deux fois sur les fronts de la Grande Guerre patriotique, mais pendant cette période, plus de 6 millions de personnes ont rejoint ses rangs.
Je n’ai pas appris cela dans les livres. Mon père, Sobolev Ivan Afanasyevich, faisait partie de ces six millions de personnes. Il a fait la guerre et l’a terminée en tant que capitaine, commandant des batteries de canons antichars à Berlin.
Ce n’est pas une invention de la propagande soviétique, quand les gens partaient au combat, ils laissaient une lettre – si je péris, veuillez me considérer comme un communiste.
Ainsi, ce parti de fer était à l’époque la force organisatrice et directrice qui ralliait le peuple à la victoire dans la Grande Guerre patriotique.
Joseph Vissarionovitch Staline était à la tête du parti, des forces armées et du gouvernement.
Je dis cela pour affirmer que le peuple soviétique a vraiment gagné sous la direction du parti communiste panrusse des bolcheviks, sous la direction du grand Staline.
Et qu’a fait Staline personnellement pour la victoire ? On peut également poser cette question.
Eh bien, la première chose qu’il a faite en tant que grand chef militaire, c’est de repousser la frontière occidentale de l’Union soviétique de 250 à 300 kilomètres, déjouant ainsi tous les plans de la guerre éclair nazie.
Sans cela, la bataille de Smolensk, qui a duré deux mois, aurait été la bataille de Moscou, avec toutes les conséquences qui en auraient découlé.
Et Leningrad aurait été encore plus tôt à portée de tir de l’artillerie.
La deuxième chose que Staline a faite. Il a réussi à créer une coalition anti-hitlérienne dans les conditions les plus difficiles et les plus dures.
Et, surtout, il n’a pas permis la guerre sur deux fronts.
Troisièmement. À la veille de la guerre, il a planifié le développement de notre économie de manière à ce qu’elle tienne tête à l’économie de toute l’Europe et qu’elle l’emporte.
En 1931, Joseph Vissarionovitch a déclaré : “Nous avons 50 à 100 ans de retard sur les pays avancés de l’Ouest : soit nous franchirons cette distance en dix ans, soit nous serons balayés”. Et nous avons engagé la course – nous avons construit 9 000 grandes usines qui nous ont donné l’arme de la victoire, grâce à laquelle nous avons gagné la guerre.
En outre, le génie de Staline avait prévu qu’au début de la guerre, l’industrie créée dans la partie européenne du pays devait être déplacée vers l’est. À cette fin, dès avant la guerre, des usines de doublage ont été construites, ou du moins ont commencé à être construites, il y a eu des communications, les fondations ont été posées et ainsi de suite, et en quelques mois, nous avons déplacé mille cinq cents grandes entreprises industrielles vers l’Oural et la Sibérie.
Seuls Staline et le peuple soviétique ont pu faire cela. Personne au monde n’aurait pu le faire. C’est la contribution personnelle de Joseph Vissarionovitch à la victoire sur l’Allemagne nazie. C’est hélas Winston Churchill, le plus grand ennemi de l’Union soviétique, de notre peuple et du communisme, qui l’a dit le mieux lorsqu’il s’est exprimé à l’occasion du 80e anniversaire de Joseph Vissarionovitch Staline en 1959 : “Ce fut une grande chance pour la Russie qu’en des temps aussi difficiles, un homme aussi grand que Staline ait été à la tête de l’État”. Je ne citerai pas l’intégralité du texte, mais à la fin, il a déclaré : “…qui a pris la Russie avec une charrue et l’a laissée avec des armes nucléaires”.
Je voudrais donc remettre les pendules à l’heure et faire un lien direct avec aujourd’hui, alors que nous sommes à nouveau engagés dans une bataille mortelle contre le fascisme. Nous devons nous souvenir de nos grands ancêtres, de notre commandant en chef suprême et faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que, cette fois encore, le fascisme ne passe pas, et pour ce faire, nous devons nous souvenir de ce que nos pères, nos grands-pères et nos arrière-grands-pères ont fait. L’un des symboles de la Victoire est le Mausolée de Vladimir Lénine, c’est depuis la tribune du Mausolée que Joseph Staline a défilé le 7 novembre 1941, c’est au pied du Mausolée qu’ont été jetés 200 étendards d’une sélection de divisions fascistes vaincues par l’Armée rouge, et c’est l’image de Lénine qui figurait sur les bannières des gardes de nos glorieuses divisions. Fermer le Mausolée au peuple le jour de la Victoire est pour le moins injuste, malhonnête et tout simplement méprisable !
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