“Le président de la République, droit dans ses bottes, a provoqué les Français, suscité beaucoup de colère”, a accusé Fabien Roussel, interrogé sur RMC, fustigeant la décision de recourir au 49.3 pour faire passer la réforme, et une allocution télévisée “décalée, méprisante, pleine de morgue” mercredi. “Malheureusement ça a suscité une colère violente de la part de quelques-uns. Quand il y a 1.000 individus violents sur 3,5 millions de manifestants eh bien on parle des dégradations et des 1.000 individus”, a regretté le député du Nord. La contestation dans la rue a rassemblé jeudi entre 1,089 million de manifestants (Intérieur) et 3,5 millions (CGT). Les violences, relativement sporadiques dans les précédentes marches, sont montées d’un cran.”Je me demande si ce n’est pas ce que cherche le Président de la République, tout faire pour radicaliser le mouvement, pour susciter tant de colère qu’elle déborde (…) et retourner l’opinion contre les manifestations”, a fustigé M. Roussel. OUI, ON SE LE DEMANDE… POURQUOI LA CHIENLIT C’EST MACRON ?
AU NOM DE QUI ET DE QUOI UNE BANDE MAFIEUSE POUR LES PROFITS D’UNE POIGNÉE A QUI IL DOIT SON ÉLECTION MET-ELLE A FEU ET A SANG LA FRANCE ? Comment juger d’un pouvoir qui applique simplement le calendrier de ceux qui l’ont imposé avec leur puissance de feu médiatique à la tête d’un pouvoir constitutionnellement monarchique dont il use et abuse pour nous diviser, prôner la guerre pour les marchands d’armes, instituer un monopole des traitements pour les trusts pharmaceutiques, ruiner le pays et le mettre au bord de l’explosion, ne connaître que l’arrogance fondée sur un détournement de la loi républicaine vers un far west ? (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Ici un article du canard enchaîné qui souligne la toute puissance des cabinets conseil qui ne sont que les représentants des intérêts des monopoles financiarisés à qui l’on brade la France.
illustration ci-dessous : LA BRAV-M DES CAMPAGNES A SAINTE SOLINE
En quad et à toute vitesse, tirant dans tous les sens, encore plus dangereux que les autres, tandis que Darmanin le ministre parle de manifestants qui saccagent la propriété et le travail des agriculteurs..
Des terroristes en France font un coup d’État, renversent la démocratie, piétinent le droit, détentions arbitraires, fermeture de chaînes de télévision illégales, corruption, conflits d’intérêts avec les oligarques, mafias et trafics de drogue permanents, presse bâillonnée, infiltration d’officines étrangères, espionnage industriel et public massif, appels d’offres truqués, agents travaillant pour l’étranger, collusion avec des régimes dictatoriaux et armement de nazis, encouragement de coups d’États dans les pays étrangers, mépris total des travailleurs pour l’intérêt de leur clique…
Abandon des biens et services essentiels pour la population ; depuis le début des politiques libérales en France milieu des années 60 le peuple subit recul sur recul sans obtenir aucun nouvel avantage social depuis que le libéralisme économique a intoxiqué la classe dirigeante politique dans sa totalité.
Santé, éducation, travail, liberté, paix, avenir sacrifiés.
La réponse de l’État bourgeois:
Syndicalistes intimidés :
Ce comportement est loin d’être nouveau :
Intimidation de journalistes même pour des sujets mineurs :
Déclaration du PCF :
Retraites : Le peuple est debout, la victoire est à notre portée ! (Fabien Roussel)
Encore une fois, les français se sont mobilisés en masse contre la réforme des retraites à 64 ans. Des millions de nos concitoyen·nes ont participé à plus de 300 manifestations partout en France. C’est tout le peuple français qui se lève pour des retraites dignes et pour la démocratie.
Loin de s’essouffler, la mobilisation s’étend, s’enracine, pacifique, exemplaire. La « foule », comme l’appelle le Président de la République, est belle et légitime.
A l’inverse, le Président de la République fait le pari du chaos et de la violence. Il fait tout pour provoquer celles et ceux qui manifestent depuis des mois avec dignité. Il fait tout, y compris en durcissant sa politique de maintien de l’ordre, pour provoquer des incidents et la violence. En voulant monter l’opinion contre les syndicats, il agit comme un casseur de la République.
En l’espace de quelques jours, dans l’actualité, le gouvernement est passé de messieurs Dussopt et Attal à messieurs Darmanin et Dupont Moretti. En quelques jours, nous sommes passés des retraites à la matraque, des grèves légitimes aux réquisitions, des manifestations pacifistes aux gueules cassées.
On continue !
Le Parti Communiste Français appelle le gouvernement à tenir compte de cette nouvelle journée de mobilisation, des grèves et à retirer son texte.
Nous appelons le gouvernement à tenir compte des recours au conseil constitutionnel et notamment du Référendum d’initiative partagé voulu autant par les Français que par les organisations syndicales. Redonner la parole au peuple est la seule issue politique et démocratique permettant d’apaiser la situation.
Tant que le gouvernement continue de s’enfermer dans le déni, nous appelons à soutenir la grève reconductible et la mise à l’arrêt du pays, de l’économie par tous moyens non violents. J’appelle les militants communistes dans les entreprises à prendre toute leur part avec leurs collègues à la mise à l’arrêt de l’outil de travail, à participer partout au rassemblement, au blocage des entreprises et des accès routiers et ferroviaires.
Nous, responsables politiques du PCF, élus, parlementaires, nous ne pouvons pas continuer de travailler, de légiférer, comme si de rien n’était. J’appelle à isoler le gouvernement et sa majorité, à rendre leur position intenable tant qu’ils maintiennent ce texte.
J’appelle les forces de l’ordre à rejoindre le mouvement et à garantir la paix civile.
Pas de violence à notre encontre, pas de violence à votre encontre. Nous agirons toujours dans l’intérêt de tous les travailleurs et travailleuses et du respect de la démocratie sociale.
Le peuple français est debout, la victoire est à notre portée.
Fabien Roussel
Secrétaire national du PCF
Paris, le 23.03.2023
https://www.pcf.fr/retraites_le_peuple_est_debout_la_victoire_est_notre_portee_fabien_roussel
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CROCE
Je suis révolté par ce que j’ai vu à la télé hier !
J’ai 82 ans, j’habitais Paris en 1968, et je peux vous affirmer que j’ai suivi de très près la révolte estudiantine.
Dans la journée, les CRS chargeaient les étudiants qui leur échappaient en galopant comme des chèvres. C’étaient donc les badauds sur les trottoirs qui se prenaient les coups de matraque !
Mais à partir de 22 h 00, le spectacle changeait, car toute la racaille de banlieue remplaçait les étudiants sur les barricades…et la réponse des CRS n’était pas la même !
Ils utilisaient des grenades au chlore, des grenades offensives pour manifestation, ou des grenades incapacitantes…et ça tombait comme des mouches !
Je rappelle qu’il y a eu 2.800 blessés ( quand vous prenez une poubelle de pavés du 6ème étage, ça fait des dégâts, même si vous avez un casque ), et 6 morts.
Si pour la ” mégabassine ” de Sainte Soline, les mêmes méthodes avaient été employées contre les casseurs masqués et vêtus de noir ( à ne pas confondre avec les manifestants écologistes ), les blacks blocks se seraient vite rendus compte qu’ils ne faisaient pas le poids, et seraient retournés chez papa et maman, ou auraient regagné le pays d’où il venaient !
Dernier détail : les gendarmes sont des militaires, contrairement aux policiers.
Après sommation, ils ont le droit de se dégager, au besoin en tirant à balle réelle !
J’ai vu qu’il y avait un camion-arroseur utilisé lors de manifestation. Pourquoi ne pas mettre un produit luminescent dans l’eau, ce qui permettrait de lever l’anonymat des casseurs ?
Les forces de l’ordre ont le droit de se défendre…mais pas avec des pistolets à bouchons !
Daniel Arias
“Racaille de banlieue” ?????
J’espère avoir mal compris, mais ce terme et tant repris que je tiens à apporter quelques précisions et expérience vécue.
J’ai grandi en banlieue et parmi ma génération la plupart travaillent: l’un d’eux est prof de philo à l’université de Nice après avoir réussit l’École Normale Sup, c’est notre fierté, pour une part non négligeable nous sommes devenus techniciens ou ingénieurs, beaucoup d’informaticiens, enseignants d’autres font des métiers de première ligne propreté urbaine, transport en commun, livreurs, routiers longue distance, infirmières, aide soignantes, éducateurs spécialisés, professeurs de sport, restaurateurs, maçons, terrassiers, employés du commerce et de la grande distribution, fonctionnaires de l’administration française, militants associatifs, certains ont rejoint la CGT d’autres sont militaires envoyés protéger l’empire aux quatre coins du monde,…
Certains ont quitté ce pays pour devenir directeur de développement du tourisme en Chine et un autre est embauché pour ces compétences en mathématiques financières dans une banque à Singapour, d’autres dirigent des PME souvent dans le Bâtiment, une des plus importante boîte de transport locale est dirigée par une famille “gens du voyage”, un ami turc avait monté 3 entreprises en moins de 5 ans alors qu’il était entré en France à l’âge de 14 ans.
Quand je retourne dans mon quartier d’origine je rencontre leurs parents, fiers de leurs enfants et ces parents se confondent avec la création de la moitié des infrastructures de la ville qui ont poussé dans les années 70, ce sont eux qui ont construit la France.
Mon père est l’un d’eux, électricien espagnol, ses collègues parlaient surtout portugais et arabe tous fuyaient la misère ou la dictature de salazar et des différents tyrans du Magrheb, marocains venus en masses qui ont dépeuplé les campagnes misérables du Royaume, portugais transportés par cars entiers de leurs villages en France par l’employeur local, siège de la Cagoule dans les belles années de la bourgeoisie ; cars qui traversaient sans soucis les deux dictatures fascistes oubliées pour le bénéfice de la France.
Comment on été récompensés ces enfants de bâtisseurs ? Contrôle au faciès, rondes injustifiées de la BAC dans le quartier, parfois par des flics bourrés, j’en ai été témoin, attentes interminables pour obtenir un café dans les bars de centre ville, la couleur de mes amis devait brouiller la vue des serveurs probablement, les refus en boîte de nuit quand comme tous les jeunes nous avions envie de danser, de nous amuser, rencontrer: “désolé, soirée privée ce soir !”. Hassan français sous officier de l’armée de l’air: “laisse tomber on s’en va.” ; on finissait presque toujours dans la boîte de nuit cool de la ville où l’on retrouvait la moitié des jeunes des quartiers nord et les antillais ou sinon l’autre boîte cool ouverte à tous tenue, par un patron gay, où l’ambiance était à la tolérance et au respect de tous.
Bien sur tout n’était pas idéal il y avait bien deux trois familles boiteuses, trafiquants de drogue, proxénètes, l’un d’eux était un des derniers français de souche du quartier qui avait fait quelques séjours courte durée à la prison locale, pistolet 9mm dans la boîte à gant. Il y avait bien quelques voleurs d’autoradio qui avaient plus peur de la population que des flics, dans nos quartiers ce genre d’incidents se réglaient en direct sans intermédiaires en général une bonne raclée évitait de longues procédures et parlotes. Ces tordus ou ceux qui cherchaient à avoir un peu de fric étaient en général bien connus de la police. Ce n’est pas non plus du fric facile les risques physiques sont grands.
Pour cette jeune racaille que nous étions aux yeux des media et des français éloignés du quartier c’était aussi plus de bus après 21 heures, le centre ville, c’est pas pour toi si tu as pas un amis avec une voiture, pas de ciné, pas de resto, pas de parc, pas de musée, pas d’école de musique par chance nous avions une médiathèque pour seul lieu d’accès à la culture. Les colonies de vacances pas pour nous par méconnaissance des droits où par manque de moyen, mes potes avaient souvent plus de 4 frères et sœurs, pour un père ouvrier c’est cher. Les vacances au pays étaient rares et chères.
Depuis que j’ai quitté ce quartier de racaille je n’ai jamais retrouvé une telle solidarité, là bas tous le monde se parlait, maghrébins, indiens, vietnamiens; portugais, espagnols, italiens, turcs, étudiant irakien en physique nucléaire,… c’était mieux qu’à l’ONU l’entraide était spontanée.
C’est dans un de ces quartiers de racaille que Youri le premier homme dans l’Espace est venu planter un arbre, pelle à la main, comme un ouvrier, sous l’acclamation d’une foule sur la place et au balcon dans cette belle banlieue ouvrière à Ivry.
Ces banlieues sont belles, franches, vraies loin des crapules qui peuplent le XVIe à Paris ou les beaux quartier de Neuilly ou encore les quartiers à artistes et bobos, corrompus sans aucune morale, ceux qui consomment la came et les prostituées ceux qui aussi iront corrompre ceux qui veulent s’en sortir dans ces banlieues et à qui ni les patrons ni la Mairie ni l’État n’offre un emploi honnête, oui il y a bien sur quelques crapules minoritaires quand dans la bourgeoisie ce sont les gens honnêtes qui sont la minorité.
C’est cette “racaille” que certains se permettent armes à la mains d’humilier au quotidien, de salir dans les media, d’électrocuter dans un transformateur, de matraquer déjà à Vénissieux avec les “Voltigeurs” dans les années Pasqua, racaille a nettoyer au Karcher dont le mythe bien utile fait frémir le français dans son pavillon pour voter pour les partis de l’ordre.
Voilà maintenant l’ordre c’est plus seulement pour les beurs et les blacks mais aussi pour ceux qui portent des chasubles jaunes ou rouges et qui crient l’injustice que nous impose la bonne société. Il n’y aura plus de distinction entre le bon ou ou le mauvais prolo ou plutôt une seule entre celui qui la ferme et celui qui lutte.
Dans la banlieue vous trouverez tous ce qui enrichi notre grande bourgeoisie, c’est là où vivent les bannis de la jouissance de ce qu’ils produisent.
admin5319
excusez moi je suis hors sujet mais je veux vous signaler ce film , peut être y prendrez vous du plaisir…
Ce soir il y a sur arte un très grand film de Terence Malik, un cinéaste considérable mais pas facile avec ses tendances metaphysiques, il signe un film de guerre des plus orignaux dont le titre est la ligne touge… S’il y a parmi vous des amateurs du cinéma, allez-y mais atttendez vous à un dépaysement total et pas seulement parce que cela se passe dans le pacifique… demain on en parlera…
danielle Bleitrach
Daniel Arias
C’est noté je vais le regarder.
Merci pour tous les précieux conseils cinéma.
J’ai adoré As Bestas et le Gagarine de 2020.
Pour les russophones ou ceux qui lisent l’anglais ou l’espagnol Mosfilm publie sur leur chaîne youtube une grande quantité de films Soviétiques.
Pour ceux qui n’ont pas vu je conseille également 17 moment du printemps d’après le roman de Julian Semonov. (on le trouve sur Youtube en sous-titres français)
Je viens de découvrir que Semonov est en traduction française ici un entretien avec sa traductrice qui sais nous donner envie de le lire, un auteur tellement bien documenté que même Brejnev a voulu décorer Maxime Issaïev alias Max Otto von Stierlitz, il décorera finalement l’acteur de la série.
Monique Slodzian nous fait découvrir Semonov à la Librairie des Tropiques:
https://youtu.be/zoSQh8LxNis
Jean-Luc
Bien d’accord avec Croce, révoltant, la violence des casseurs casqués, armés de lances grenades tapis derrière leurs boucliers en plexi, leurs camions leurs lances à incendie, leurs commandants, leurs salaires, leurs frais de justice, leurs injures racistes ou stigmatisantes parfois, leur oubli de la classe à laquelle ils appartiennent.
Pourquoi ne pas mettre du gaz sarin ou de l’acide chlorhydrique dans les cocktails molotov? Ils se rendraient vite compte que le peuple n’en est bientôt plus à agiter des banderoles, à marcher de long en large dans les rues. Qu’il en a marre du mépris de ceux qui le détiennent, le pouvoir, et en particulier celui de décider pour les classes inférieures de ce qui est bon pour elles.
Mr Croce, le peuple se radicalise. Je comprends que cela puisse vous révolter. Mais dans ce cas, il faut choisir votre camp. Il n’est peut-être pas ici.
Xuan
On peut discuter du bien fondé des actions, des cibles qui sont visées, etc. mais on ne peut pas considérer le bras armé de la bourgeoisie comme le bras armé du peuple.
La police protège en principe la population et les biens publics, mais elle défend d’abord les intérêts capitalistes. Et la télé présente aussi les faits selon ces intérêts en mettant volontairement l’accent sur les dégradations de biens publics, qui n’ont pas de justification en effet, mais afin de discréditer le mouvement des masses.
Par exemple, et à part leurs conséquences hydrologiques, quelle est la fonction des bassines et quels intérêts servent-elles ? Pourquoi la Confédération Paysanne s’est–elle associée aux manifestations de samedi ? Et finalement est-ce que la police doit protéger militairement la privatisation de l’eau ?
A propos des pistolets à bouchon il faut rappeler que le slogan « CRS=SS » ne date pas de mai 68 mais de la grève des mineurs d’octobre et novembre 1948.
Dès le début de ce mouvement, Janseck de Merlebach fut assassiné à croups de crosse.
A cette “époque” le journal du même nom appelait non pas à user de pistolets à bouchon mais à « bombarder les grévistes »
Antonin Barbier et Marcel Goïo ont été tués le 22 octobre. Les 7 puits de Montceau-les Mines avaient été ce jour-là réoccupés par les grévistes, faisant prisonniers une bonne centaine de CRS, dont un colonel et un commandant
La 23 octobre le conseil des ministres appelait à tirer sur les grévistes, justifiant ces deux assassinats.
Je crois qu’il faut différencier dans la police les éléments neutres voire favorables aux revendications populaires, et les éléments fascistes qui sévissent par exemple dans les BRAV.
Ensuite il faut aussi user de persuasion auprès des plus jeunes sur la question de la violence. Je ne parle pas de sa nécessité qui dépend de la violence de la bourgeoisie , mais de la cible qu’elle peut viser, en particulier les biens publics et les biens du peuple.
Sined Reitnomud
Sommes-nous condamnés à réinventer sans cesse la roue ?
(Pas celle de la fortune, mais celle de la survie !)
Parce qu’enfin, ces histoires de « provocateurs », d’« autonomes », de soi-disant « anarchistes » de « mouchards », avec son cortège de violences policières, de dégradation des lieux et biens publics sont de l’histoire ancienne, du déjà vu, de l’archi vue…
éternels prétextes au déferlement de l’Ordre bourgeois…
Cette collusion, ce compérage perdurent aussi vieux que le Monde est Monde.
L’Ordre dominant a toujours enrôlé ses mercenaires, ses auxiliaires, ses lignards, ses gendarmes, ses miliciens ; ils ne manquent pas d’originalité dans la mise en scène, à pied, à cheval, à moto ou en quad ; mais peu importe le blindage, le suppôt reste fidèle à qui le paye !
Ils changent d’appellation et d’uniformes au gré des infamies et des turpitudes commises, mais restent toujours casqués de sombre et outillés de l’épigone du manche de pioche.
Ils sont des spécialistes du déguisement (ce n’est d’ailleurs pas trop difficile), sautant du flic au rebelle subversif en un claquement de brassard.
Et les idiots utiles applaudissent et en redemandent !
La « Sureté » : était déjà virtuose de la Novlangue !
Quant aux « Gardiens de la paix » chacun est à même d’en juger.
Il suffit d’évoquer les perfidies de notre héros national « Vidocq », symbole de l’intelligence et de la connivence entre le lumpen prolétariat, la canaille et la police au service de l’Ordre établi ;
de lire « Les Misérables » de Victor Hugo sur la réalité de 1830,
« Sauf des mouchards et des gendarmes » chantaient les Communards en 1871.
L’État français a longtemps été considéré comme le champion du monde toutes catégories de la barbouserie de basse cour. De la main d’acier dans un gant inoxydable.
Klaus Barbie n’a pu aiguiser ses trophées que grâce au « professionnalisme » de la « Milice », aux bandes des Bonny, Lafon et consorts.
Pinochet et Videla venaient demander conseil à Giscard d’Estaing sur le maintien de l’Ordre en Algérie.
Gloire aux cabinets noirs !
L’infiltration policière des organisations populaires et socialistes est un vieil exercice de style de la maréchaussée d’égouts.
Un classic du genre peut on dire !
Ne disait-on pas à propos des trotskystes : dans toutes réunions incluant deux personnes, il y a au moins un flic.
Infiltration pour le renseignement, pour la dénonciation, pour le fichage et pour le dévoiement des orientations.
Mais aussi pour le coup de poing, la provocation et l’agitation des manches de pioche.
« C’est l’indice d’écoute branché sur le cerveau
C’est 1933 en place pour le show »
chantait déjà Lavilliers en 1979.
Aujourd’hui, l’ordre établi au sein de l’hexagone demeure d’allégeance notariale et foncière ; ce qui freine toutes extravagances trop aventurières ; nos notables de province s’engouassent à chair de poule, confrontés à du spectaculaire d’ampleur telle que Pearl Harbour, l’incendie du Reichstag ou l’incendie des Twin Towers. Ils conservent leur étroitesse de hobereaux de campagne. Un chou reste un chou.
Martyriser le populo et le récalcitrant leur convient si la garantie de leur patrimoine n’est pas engagée… Tout va bien… Commandez-moi trois caisses de grenades… Un peu plus sophistiquées que les dernières… Merci…
On ne change pas une équipe qui gagne !
Pour l’instant, pour l’instant…
Mais Macron se présente comme le coin d’attaque de l’anglosphère. Tout pour la finance et la « City »…
« Thatcher et Reagan » sortez de ce corps.
Rappelez vous, ce monde « English and gringos » est capable d’éradiquer les populations indiennes et australiennes, d’asseoir une politique sociale à la Al Caponne et John Dillinger, de laisser bombarder sa marine par les Japonais à Pearl Harbour, de lâcher deux bombes atomiques sur le Japon et d’attenter aux Twin Towers à New York, etc.
Ces gens-là n’hésitent pas à se bombarder eux-mêmes pour une stratégie de bénédiction de la poule aux œufs d’or d’une grappe d’oligarques.
C’est d’une simplicité déconcertante. Fini le petit commerçant, l’artisan, l’agriculteur, l’industriel.
Bienvenue au « monde d’après » de la servilité des loufiats, des domestiques et des réceptionnistes. (et des FDO, vigiles et mercenaires !)
L’estuaire des gros sous mène à la finance, aux banques… au carnet d’adresses des copains et des coquins.
Nos petits ruisseaux irriguent leurs grandes rivières.
Et il en faut de l’artillerie, de la piétaille et son cortège d’idiots utiles pour chaperonner le pactole ; leur pactole à eux bien entendu…
Hasta la Victoria Siempre
Sined Reitnomud
girard
Racaille de quartier j’en fus et j’en suis fier. Sur la violence c’est bien le pouvoir qui détient les moyens de cette dernière et non tous les blacks blocks ne sont pas des flics infiltrés ou des fils de notaire. Quand tu es contrôlé 11 fois dans la journée dans ton quartier, oui ça finit par péter.Rappelez vous ces quartiers populaires entrés en quasi insurrection , les seuls dans le calme, là où les dealers avaient le dessus , les affaires demandent du calme. Insurrection et la gauche a tourné le dos à cette jeunesse au prétexte de l’ordre républicain mais aussi avec un mépris pour ne pas dire plus…
J’ai vécu à Roubaix, quand les lycéens du technique dont j’étais deboulaient en manif c’était des jeunes de ces quartiers populaires élevés à la dure. C’était l’horreur quand on approchait d’un lycée, les profs s’enfermait et les rangs de gonflaient de notre côté.
Ces racailles combien sont devenus des syndiqués, des militants, un paquet et pas peur d’affronter.
J’ai choppé un classeur il y a trois ans, pas un fils de prolo, ni prolo lui même. Une rage incroyable mais derrière cela en qui pouvait il placer son espoir de jeune. Regardons ce cirque à l’Assemblée, cette violence institutionnelle et ce déni de démocratie, ces dénis qui culminent avec les 49.3.
Cette société suinte la violence de toutes parts et les racailles la vivent avant même le berceau avec des maternités fermées.
Et combien de fois depuis un mois avons nous entendu de camarades, il faut casser. Combien de fois ?
Parce que simplement marre de tendre l’autre joue.
Alors Veran en rajouté pour que ça dérape sauf que, là c’est un tel niveau de colère que…