Emmanuel Macron a justifié le recours au 49.3 pour faire passer la réforme des retraites sans vote à l’Assemblée nationale par les «risques financiers trop grands» qu’un rejet aurait impliqué.
« Mon intérêt politique et ma volonté politique étaient d’aller au vote. Parmi vous tous, je ne suis pas celui qui risque sa place ou son siège », a-t-il dit lors d’un Conseil des ministres extraordinaire, selon un participant. « Mais je considère qu’en l’état, les risques financiers, économiques sont trop grands », a-t-il ajouté.
Ce type est un incroyable menteur et il table sur le fait qu’il y a déjà les effets de l’inflation qui deviennent les problèmes prioritaires des ménages qui n’arrivent plus à faire face pour créer un nouveau leurre complètement délirant (un de plus, et du même niveau que l’inflation due à l’intervention russe en Ukraine).
Et pour que tout soit clair, la première ministre sera à jamais la femme qui se fout de notre gueule quand elle ose ce genre d’argument concernant le fait de préserver nos retraites alors qu’elle livre ladite retraite et pourquoi pas notre sécurité sociale aux fonds de pension, au moment même où ceux-ci sont en pleine déroute aux USA… Accueillie par une bronca, Elisabeth Borne, qui a engagé sa responsabilité, a tenté coûte que coûte d’aller au bout de son discours. elle a allégué que “l’incertitude” planait “à quelques voix près”, l’obligeant à user de cet outil constitutionnel. “C’est sur un compromis, fruit des deux assemblées, que je suis prête à engager ma responsabilité et celle de mon gouvernement (…) On ne peut pas faire de pari sur l’avenir de nos retraites”, a-t-elle notamment déclaré. Un discours qu’elle a terminé… par un léger sourire en coin !
Oui ces gens là se moquent de nous, ils se moquent de nous en nous incitant à la guerre pour les marchands d’armes, pour ceux qui sont déjà là pour la reconstruction, le BTP, Dassault, Bouygues, les sociétés d’assurance, les sociétés financières déjà à l’œuvre en Europe… des lobbies.
Ils se moquent de nous parce qu’ils sont dérisoires, complètement coupés du peuple et en pleine décadence, eux et leur personnel totalement décriés. Ils mentent, tentent de masquer leur sordide réalité.
Cette réforme qui n’a aucune autre raison d’être que de satisfaire les marchés financiers toujours plus se soumettre à leur gloutonnerie alors même qu’aux Etats-Unis et en Europe, ils vacillent sous le poids de leurs accumulations, vole la souveraineté du peuple et c’est ça que veut dire ce 49.3. Elle n’est qu’une des étapes de cette dépossession mortifère . OUI il faut partir de ce refus du peuple français mais il faut aller plus loin, percevoir son caractère global et POLITIQUE. Ce que sent confusément le peuple français avec cet instinct de classe mais aussi cette reconnaissance du droit à l’insurrection inscrit dans la Constitution de l’an II (1792), la plus juste de toutes les Constitutions.
Quelquefois il y a des télescopages événementiels qui révèlent le structurel, le temps de l”événement coïncide avec celui de l’Histoire : cette “réforme” coïncide avec la crise bancaire qui débute aux USA et qui déjà se traduit par l’effondrement d’un des fonds de pension de la Suède qui jadis paradis de la social démocratie a choisi “la réforme” vers les fonds de pension, le bradage des “conquis” historiques. Alecta, premier fonds de pension de Suède, devrait perdre 1,1 milliard de dollars (1,03 milliard d’euros) en raison de la chute de plusieurs banques américaines. Le géant suédois a investi, en 2017, quelque 21,8 milliards de couronnes (2,1 milliards de dollars) dans Signature Bank, First Republic Bank et Silicon Valley Bank (SVB), ce qui en fait l’un de leurs principaux actionnaires.
Que les mêmes se battent pour adhérer à l’oTAN est-il un simple hasard? Nous sommes bien convaincus du contraire mais qui fait le lien ? Pourtant sans ce lien, il n’y a pas de perspective politique mais c’est le paradoxe français quelque chose peut surgir de cette lutte de classe…
Cette réforme est prise dans leurs pratiques inflationniste et il ne s’agit pas des mesures d’urgence, de la création d’argent pour les politiques anti-covid mais bien le fait que celle-ci n’ont in fine que ruisseler sur les mêmes accru les inégalités. Comme leur guerre du dernier recours est inflationniste et heurte de plein fouer une économie vivant depuis trop de temps sur l’illusion de son impunité. Le tout dans un fait monétaire majeur que nous étudions par ailleurs qui est la perte de puissance dollar dans les échange internationaux. Ce fait majeur auquel cette classe ne sait que répondre par la xénophobie ne peut que se traduire par des perturbations profondes du système financier états-uniens, en tant que mécanisme au coeur de la capacité de l’emprie à sucer la moëlle des pays du monde, alliés, dominés ou résistants.
Parce qu’ils font tout pour que personne ne comprenne très bien cette histoire de faillite de la Silicon Valley Bank, avec en prime en Europe, le crédit suisse. Non bien sûr 2008 ne peut pas se reproduire, il s’agirait simplement des nouvelles technologies qui permettraient à certains de déplacer leurs avoirs sans le dire à personne puisque ils auraient selon eux assaini la situation et il n’y aurait plus d’hypothèques foireuses. Déjà les comptes des banques ne sont pas très clairs, on a assisté à une concentration totalement opaque et l’idée que la situation des créances est assainie est la preuve d’un bel optimisme. Quant au déplacement, une pure manœuvre spéculative à cette échelle elle semble ne pas être étrangère aux délits d’initiés. Nous sommes incontestablement au niveau des amis et bailleurs de fond auxquels monsieur Macron et son équipe semblent ne rien refuser et certainement pas celui qui met tous les mois un salaire qui aujourd’hui lui permet à peine avoir de quoi vivre.
Oui mais pourquoi déplaceraient-ils leur avoir s’il n’y avait pas de hausse des taux de la FED ou de la BCE? C’est-à-dire un choix que face à l’inflation qu’ils ont eux-mêmes provoquée ils décident de juguler en faisant monter les taux d’intérêt en prenant le risque d’étouffer la croissance, alors qu’à ce niveau la seule solution serait d’abord d’indexer les salaires sur les prix, un simple rattrapage, ensuite le meilleur rempart et qui a déjà partiellement été en 2008 le meilleur atout français c’est un service public qui assure un rempart dans le domaine de la santé et de l’éducation, de la recherche, voire des entreprises nationalisées maintenant ce service public.
Parce que l’inflation c’est eux et eux seuls qui l’ont provoquée…
je vous conseille de lire les textes que nous consacrons ici à cette crise, en particulier ceux de Michael Hudson. Il dit pour l’essentiel que cette crise est plus grave que celle de 2008, parce qu’il ne s’agit pas d’hypothèque foireuse mais du système lui-même qui ne paye pas les dépôts des petits épargnants mais en donne toujours plus aux actionnaires. Et la manière dont ils prétendent encore régler le problème qu’il s’agisse de Biden ou du crédit Suisse, est toujours la même, le renflouement des gros actionnaires et les pertes pour les petits épargnants et ceux qui ont des dépôts. Si le principal actionnaire qui est un fond saoudien qui possède 19% refuse de renflouer il faut que le gouvernement suisse prenne le relais comme Biden l’a fait et cela donne un nouvel élan l’action Credit Suisse rebondit fortement à l’ouverture de la Bourse de Zurich jeudi après le plongeon subi la veille à la suite de la décision de son principal actionnaire de ne pas apporter une nouvelle aide financière à la banque. Vers 09h00 GMT, le titre Credit Suisse prend 21,27%, signant la meilleure performance du Stoxx 600 (+0,4%). Il avait plongé la veille en clôture, et voilà rassurés tous ceux qui craignaient pour leur modeste épargne, pour leurs salaires même. Mais en fait ce qui est sollicité c’est le contribuable et pour servir les plus gros actionnaires y compris celui qui a refusé d’alimente. En fait, en déversant ces sommes, ils alimentent la spirale de l’inflation et ce qui est parfaitement incohrent dans le même temps pour éviter le simple rattrapage pour les salaires, la sauvegarde de la production, leur remède est de faire monter les taux pour payer le capital.
C’est si vrai qu’alors qu’on annonce toujours ce même 16 mars, que First Republic, 14e banque des Etats-Unis, s’effondre en Bourse (silicon vallay bank n’était que la 16e), la BCE ne renonce pas au resserrement de sa politique monétaire pour lutter contre l’inflation. En dépit des turbulences bancaires de ces derniers jours, marquées par la faillite de SVB et les déboires de Credit Suisse, la Banque centrale européenne a annoncé le relèvement des taux d’intérêt de 0,5%, comme prévu.« Le Conseil des gouverneurs a décidé de relever les trois taux directeurs de la BCE de 50 points de base, confirme ainsi l’institution. « En conséquence, le taux d’intérêt des opérations principales de refinancement et les taux d’intérêt de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt seront respectivement portés à 3,50 %, 3,75 % et 3,00 %, avec effet au 22 mars 2023. »
C’est simplement parce que ce capital est si vorace qu’au lieu d’envisager les seules régulations qui empêchent ce genre de crise financière ils cherchent encore à y trouver du profit en faisant pression sur les salaires, comme sur la production pour alimenter le financier.
La politique de Macron et ses risques financiers c’est lui qui l’a provoquée avec son “ruissellement” sur des capitalistes qui n’en avaient pas besoin et qui sans rien faire sont sortis de la crise du COVID avec un enrichissement tel que la principale fortune mondiale est française et qu’elle possède le principal journal financier les Échos.
Depuis des mois, nous vous parlons de la guerre, des incroyables sommes qui sont déversées pour la mort, avec des gens payés par ceux à qui cela profite pour vous faire croire que vous défendez le droit et la démocratie.. Alors que l’on vous enrôle dans les derniers sursauts d’un capitalisme aux abois face à un monde nouveau qui est en train de naître, un monde qui peut être celui de la paix et des coopérations.
Mais comment pouvez-vous accepter un tel leurre de leur part… De quelle démocratie est-il question, celle qui veut que quand on risque d’avoir à l”Assemblée nationale un vote qui ne soit plus celui d’une simple chambre d’enregistrement, on arrête le vote par un 49.3 non sans avoir jeté une méprisable menace sur la dissolution de l’Assemblée.
peut-être cela aidera -t-il à comprendre que la classe capitaliste devenue classe dominante sénile, n’accorde en matière d’institutions “démocratiques que ce qui l’aide à conserver le pouvoir, ce qui risque de menacer son arbitraire du profit elle l’abolit. C’est pour cela que Marx avait établi ce qu’il estimait sa seule découverte, la nécessité de la dictature du prolétariat pour abolir la dictature de la bourgeoisie… La dictature du prolétariat c’est celle qui imposera la nationalisation du secteur bancaire mais pas seulement, il faut encore qu’il y ait un pouvoir qui planifie et oblige à ce que les investissements soient dirigés vers le développement des êtres humains comme le respect de la nature… Un pouvoir qui soit celui de la démocratie poussée jusqu’au bout qu’il reste à inventer pour le peuple français comme chaque peuple devra l’inventer en fonction de ses défis et de son histoire.
danielle Bleitrach
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Daniel Arias
Le Président élu par 20% de la population a tranché.
LFI a eut comme priorité de couler le PCF avec l’aide de complices et l’ignorance dans laquelle ont été plongés les militants communistes et de la gauche au lieu de travailler sans relâche les travailleurs. Pas plus hier qu’aujourd’hui ces faux socialistes n’ont servi le peuple, ils sont toujours les mêmes traîtres. Aujourd’hui ils captent pourtant une part non négligeable de militants, une part du vote qu’ils se partagent avec le RN.
Le premier matériel militaire américain de la 3ème guerre mondiale vient d’être détruit à des milliers de kilomètres de la frontière des USA.
Les Nazis ukrainiens ont manifesté à Paris le 24 février avec les drapeaux de Secteur Droit que ne peuvent ignorer nos services de renseignements, dans le silence de la caste politique et avec la complicité de certains.
Nos députés sont complètement à l’ouest.
Les grandes manœuvres de tous les anciens pays colonialistes et alliés de l’Axe sont actuellement en exercice militaire de maintient de l’ordre sur le territoire français.
Combien de temps encore la presse de gauche va-t-elle servir le mythe de la bourgeoisie “démocratique” quand celle-ci c’est alliée dès les premières heures de la Révolution avec l’aristocratie, ennemie d’hier puis alliée contre l’ennemi commun des profiteurs : le peuple réclamant la démocratie, la justice et le respect.
La bourgeoisie a toujours soumis dans toutes les nations les travailleurs à sa volonté, pour son profit et ceci sans limite jusqu’à la mort si nécessaire par la faim ou la guerre et souvent les deux.
Dans nos pays colonisateurs riches ce n’était qu’une trêve un confort relatif sur le dos des travailleurs et travailleuses du tiers monde puis des pays socialistes détruits.
Combien peut coûter la libération ? L’Histoire des Bolcheviques, des Communistes Chinois, Vietnamiens, Cubains, Coréens, Angolais donne une indication du prix à payer pour la liberté.
Depuis la seconde guerre mondiale nous avons cru que nous allions être épargnés par notre système démocratique et que le politique contrôlait la bourgeoisie.
Le Valet du Grand Capital a dit: “l’abondance c’est fini !”
Il tient parole.
Des pays avec une structure politique forte se sont effondrés URSS, Roumanie, Pologne, RDA, 30 ans de libéralisme et quels résultats pour les droits de l’Homme, des femmes, des travailleurs dans ces pays ?
C’est ça que veulent les français ?
Que faut-il encore démontrer pour que la gauche enfin se mette en action et réalise sa tâche historique balayer la bourgeoisie ?