Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

“Fidèle à mon peuple”. Interview d’Oleg Khorjan dans la Pravda

Marianne et moi avons eu le privilège de rencontrer Oleg Khorjan à Tiraspol (capitale de la République moldave de Transnistrie), le dirigeant du parti communiste en Transnistrie. Nous en parlons dans notre livre (1). Il vient de passer quatre ans en prison et le paradoxe qui dit bien la situation c’est que ceux qui l’ont emprisonné sont les dirigeants de la Transnistrie, une base russe. Ce qui permet de bien comprendre le rôle réel des communistes russes. Rien n’a pu le briser dans sa détermination non seulement de patriote russe et Moldave, mais dans sa détermination à dénoncer le rôle de toutes les oligarchies dans l’exploitation et la guerre. Il a fait deux grèves de la faim de 48 et 58 jours, nous en avions parlé, nous avons dû être les seuls à le faire, comme nous serons probablement les seuls à relayer cette bonne nouvelle et plus généralement ce que les communistes de Russie et de l’ex-URSS ont à dire y compris aux communistes français. Je revois ce grand bonhomme à la forte carrure, sympathique, ouvert, il fait partie de ceux qui ont emporté notre conviction. Écoutez ce qu’il a à vous dire pour comprendre ce qui se joue au cœur du patriotisme russe, une guerre patriotique contre ceux qui attaquent la patrie mais aussi une dénonciation de l’oligarchie qui est la cinquième colonne de l’Occident. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/kpss/217295.html

Le dirigeant du parti communiste de la République moldave de Transnistrie, Oleg Khorjan, est devenu un symbole de courage, d’abnégation et de loyauté envers son peuple pour les habitants de ce minuscule État indépendant, mais non encore reconnu, coincé entre l’Ukraine et la Moldavie. Il a passé quatre ans et demi en prison pour une affaire montée de toutes pièces.

Le “crime” a eu lieu au poste de police de Tiraspol en juin 2018, où Oleg Khorjan (à l’époque membre du Conseil suprême de la RMT) est venu s’enquérir des motifs pour lesquels les participants à un rassemblement organisé par le Parti communiste transnistrien contre la politique fantoche des autorités, au service de l’oligarchie locale, avaient été placés en détention. L’échauffourée organisée par les forces de l’ordre elles-mêmes au sein du poste de police a permis d’accuser le leader de l’opposition d'”actions violentes à l’encontre d’un représentant des autorités”. Ainsi, le régime oligarchique, aspirant les derniers sucs de la république, a tenté de décapiter l’opposition transnistrienne en brisant son chef. Mais il a fait un mauvais calcul.

Oleg Khorzhan a continué à se battre même en prison. À sa sortie, en décembre de l’année dernière, les habitants de la république l’ont accueilli en vainqueur. Le chef du parti communiste transnistrien s’est récemment rendu à Moscou, a rencontré la direction du KPRF, a participé à la célébration du 30e anniversaire du parti communiste de la Fédération de Russie et a accordé une interview à la Pravda.

– Oleg Olegovich, je sais que vous avez passé des moments difficiles en prison. Vous avez d’abord été détenu en isolement, puis dans la zone générale. Vous avez passé environ un mois dans une cellule disciplinaire. Vous avez risqué votre vie et fait deux grèves de la faim de 48 et 58 jours pour protester contre les politiques destructrices du régime oligarchique de Transnistrie. Qu’est-ce qui vous a donné la force, en prison, de vous battre et de défendre une cause juste ?

– Tout d’abord, le soutien des gens ordinaires pour lesquels nous nous battons. Les gens de Transnistrie ont apporté des colis, aidé ma famille, mes camarades du parti. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de personnes qui m’ont aidé et qui ont voulu m’aider, que ce soit en prison ou à l’extérieur. Cet exemple est tellement parlant qu’il caractérise très bien la situation. Même les employés du ministère de la justice qui me gardaient ont collecté de l’argent pour mes transferts et l’ont donné à ma famille. Les parents des prisonniers, lorsqu’ils envoyaient des colis pour leurs proches, s’assuraient de mettre quelque chose pour moi aussi. Les gars l’apportaient et disaient : “C’est de la part de mon père, de ma mère, de ma tante, de mon oncle”. Beaucoup d’entre eux m’adressaient simplement un mot gentil de soutien. Tout cela était d’une grande valeur.

Et, bien sûr, le soutien de mes camarades et de mes amis, y compris ceux de Moscou, m’a beaucoup aidé. Je savais que des gens se battaient pour moi. Guennadi Andreïevitch Ziouganov a fait beaucoup pour moi. Il a parcouru tous les bureaux, a parlé de moi avec le président de la Fédération de Russie. En Russie aussi, il y avait une perception très négative de la façon dont les autorités transnistriennes se comportaient à mon égard. Sans ce soutien, je ne sais pas si je serais sorti de prison. Lorsque vous savez que vos amis et vos camarades se battent pour vous, cela signifie beaucoup. Grâce à Guennadi Andreïevitch Ziouganov, Kazbek Koutsoukovitch Taïsaev, Dmitri Georgievitch Novikov, Anatoli Evgenievitch Lokot et beaucoup, beaucoup d’autres, j’ai fini par être libre.

– Néanmoins, vous avez purgé, intégralement, les quatre ans et demi pour lesquels vous aviez été condamné. Dmitri Novikov, premier vice-président de la commission des affaires internationales de la Douma, s’exprimant à ‘l’heure du gouvernement’ avec le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov, a fait remarquer avec reproche que l’ambassade de Russie en Moldavie n’était pas du tout intervenue dans votre affaire. Si l’ambassade avait fait connaître sa position, il aurait peut-être été possible de vous faire sortir de prison avant le délai imparti. Mais hélas.

– Je ne dirais pas que rien n’a été fait. Je suis vivant et libre. Et ce n’était pas dans les plans des autorités de Transnistrie qui, pendant que j’étais en prison, ont engagé d’autres procédures pénales contre moi. Bien que, dans l’ensemble, les autorités fantoches de Transnistrie et l’oligarque qui dirige réellement la république se moquent éperdument de ce qu’ils disent depuis Moscou. Je ne vois pas cela uniquement dans ma propre situation.

Ce qui n’empêche que Dimitri Gueorghiévitch a raison dans le sens où il faudrait être plus actifs en principe, non pas dans mon cas, mais en général, en défendant ses politiques et les personnes qui mènent ces politiques dans l’espace post-soviétique.

– Vous n’êtes donc pas d’accord avec l’opinion selon laquelle le gouvernement de Transnistrie est pro-russe ?

– Le peuple de Transnistrie aime la Russie, se soucie de la Russie et la soutient, mais le régime n’est pas pro-russe. Cela ne fait aucun doute. Et surtout, le peuple ne peut pas choisir un autre gouvernement. On les empêche tout simplement de le faire.

– Comment avez-vous perçu la République de Transnistrie lorsque vous êtes sorti après tant d’années d’emprisonnement ? Qu’est-ce qui a changé au fil des ans, alors que vous étiez coupé de la vie politique active ?

– Tout d’abord, je n’étais pas déconnecté de la vie politique. Même si je me trouvais dans cet ‘endroit pas très éloigné’ pour une affaire criminelle fabriquée de toutes pièces, je gardais la main sur le pouls, je dirigeais le parti et l’opposition et j’étais au courant de tout ce qui se passait. Cela aurait été impossible sans l’aide des personnes présentes : celles qui étaient emprisonnées avec moi et celles qui me gardaient. Je savais donc ce qui m’attendait à la sortie.

Aujourd’hui, notre république vit malheureusement des heures très sombres. Le pouvoir en Transnistrie a en effet été confisqué par des oligarques locaux. Hélas, il en va de même pour de nombreux pays situés aux confins de notre immense patrie, l’ex-URSS. Conscient qu’une telle évolution des événements mène la Transnistrie à la ruine, j’ai participé activement à la lutte politique dès les premiers jours.

– Les dirigeants de la république prennent-ils des mesures pour obtenir la reconnaissance juridique internationale de la Transnistrie ?

– Non. Les autorités transnistriennes ne se fixent pas un tel objectif. Elles se contentent de le déclarer. Après tout, il est plus facile d’attraper de gros poissons en eaux troubles. Mais le statut de la Transnistrie doit certainement être résolu, et résolu de la manière dont le peuple transnistrien souhaite qu’il le soit : lors du référendum de 2006, le peuple transnistrien a voté en faveur de l’adhésion à la Russie. Quatre-vingt-dix-sept pour cent de la population a voté en ce sens à l’époque.

– Comment l’opération militaire spéciale russe en Ukraine a-t-elle affecté la situation en Transnistrie ?

Les Transnistriens ont beaucoup de parents en Ukraine, et les gens sont bien sûr inquiets pour leurs proches. Pour nous, la tâche principale consiste à maintenir la paix en Transnistrie et en Moldavie, et à ne pas laisser les événements ukrainiens déborder sur notre territoire. Nous avons connu la guerre et nous savons ce que c’est. En outre, nous sommes liés à l’Ukraine sur le plan logistique, ce qui a exacerbé les problèmes économiques. Mais, encore une fois, je considère que ma tâche aujourd’hui et celle de mes camarades est de maintenir la paix sur le territoire de la Transnistrie. C’est très important pour nous.

– Comment les gens vivent-ils dans la république, quel est leur niveau de vie ?

Les gens ne survivent que grâce à l’aide de la Fédération de Russie, pour laquelle notre pays vous remercie beaucoup. Sans cette aide, il y aurait eu une catastrophe. Le niveau de vie dans la république est extrêmement bas. Les prix augmentent et les salaires et pensions ne sont pas indexés. La Transnistrie est, avec l’Ukraine et la Moldavie, l’un des leaders mondiaux en termes d’inflation. Les autorités ne se préoccupent pas du tout des gens, la corruption, les pots-de-vin, l’arbitraire policier et judiciaire sont florissants. Il n’y a presque pas de vrais criminels dans les prisons. Il y a beaucoup de gens honnêtes. Les gens sont emprisonnés pour ne pas avoir donné d’argent ou pour ne pas avoir partagé leurs affaires.

– Sur quoi repose l’économie de la république de Transnistrie aujourd’hui ?

– Sur l’aide russe. C’est, sans exagération, toute l’économie de la Transnistrie. En tant que député du Soviet suprême depuis deux mandats, et en connaissance de cause, je peux l’affirmer avec une certitude absolue. Malheureusement, il ne reste presque plus de production propre dans la république. Tout a été pillé, détruit, dépecé. Or, près de 40 % du potentiel industriel de l’ancienne RSS de Moldavie était concentré en Transnistrie. Dans le même temps, le territoire de la Transnistrie ne représentait que 11 % de la superficie de l’ancienne république soviétique et 18 % de la population de la RSSM y vivait. Toute l’Union soviétique connaissait les énormes entreprises que nous avions ici. L’agriculture était forte. Le district de Slobozia nourrissait à lui seul près de la moitié du pays. D’immenses champs, des vergers, tout a été détruit. C’est très douloureux de regarder cela. Aujourd’hui, la Transnistrie agraire importe des cuisses de poulet polonaises, du sucre polonais, des pommes polonaises, des raisins turcs et des produits agricoles ukrainiens. Il ne reste que quelques entreprises industrielles, qui parviennent tant bien que mal à se maintenir à flot. La centrale hydroélectrique du Dniestr fonctionne au gaz russe. Il y a l’usine de vin et de cognac “Kvint” de Tiraspol, l’usine métallurgique de Moldavie. Mais toutes ces entreprises ne fonctionnent pas à plein régime. Sans la Russie, ces entreprises fermeraient tout simplement leurs portes.

On sait que lorsque vous étiez en prison, vous avez essayé de protéger les intérêts d’autres personnes. Quel genre de questions vous ont-ils posées et qu’avez-vous réussi à faire ?

– Tout d’abord, ils ont cessé de battre les gens en prison. De nombreuses personnes se plaignaient de violations de leurs droits, d’abus policiers et de décisions judiciaires stupides. J’ai dû faire face à des problèmes à la fois ponctuels et globaux, qui touchaient tous les habitants de la république, comme les pensions et les salaires. J’ai fait des déclarations, écrit des lettres ouvertes et me suis adressé à la Fédération de Russie. Mes camarades de parti m’ont aidé. Les habitants de Transnistrie se sont adressés aux organisations de district et de ville du parti communiste. Nous avons essayé de les aider. Bien sûr, cela n’a pas toujours fonctionné.

Lorsque vous avez été arrêté, vous étiez membre du Soviet suprême de la République moldave de Transnistrie. Quelle était la force de l’opposition à l’époque et quelle est sa force aujourd’hui ?

– Nous nous étions présentés aux élections en tant que groupe d’opposition. Les autorités, contrôlées par l’oligarchie, ont tout fait pour évincer les dissidents de la vie politique et continuer à piller tranquillement la république. Le parti communiste de Transnistrie et l’Union des forces d’opposition, que je dirige également, représentaient un sérieux obstacle. Par conséquent, les autorités avaient pour mission non seulement de nous écarter, moi et mes partisans, du parlement, mais aussi de nous réduire au silence, de nous briser, de faire en sorte que nous cessions de lutter pour les droits du peuple. Elles ont commencé par m’éliminer en tant que chef de file de l’opposition.

Aujourd’hui, il n’y a pas de députés de l’opposition au parlement ; ils n’y étaient tout simplement pas autorisés : certains d’entre eux ont été arrêtés, d’autres ont été poursuivis, d’autres encore se sont vu refuser l’enregistrement. Ni les élections présidentielles, ni les élections au Soviet suprême n’ont été des vrais élections. Il s’agissait d’une nomination, mais pas d’une expression libre de la volonté des citoyens.

– Cela signifie-t-il que le parti communiste transnistrien a subi une défaite après votre arrestation ?

– C’était une période difficile, mais la défaite n’est pas le mot que l’on peut utiliser ici. Les autorités ont essayé d’affaiblir l’organisation de différentes manières : par la corruption et l’intimidation. Mais nous avons réussi à garder le parti intact parce qu’il était un monolithe. Et c’est ainsi qu’il demeure. Toutes les structures du parti ont été préservées, le journal Pravda Pridnestrovia est publié et le travail dans les réseaux sociaux a été organisé. De plus, l’organisation s’est développée. Aujourd’hui, le parti communiste transnistrien compte trois mille personnes. C’est beaucoup pour une petite république.

Mon exemple a inculqué aux gens la conviction qu’ensemble, nous sommes une force. Les gens savaient que j’avais la possibilité si j’avais voulu d’éviter la persécution, de m’assurer un endroit chaud et de vivre confortablement. On m’a proposé toutes sortes d’options. Mais je suis resté fidèle à moi-même et au peuple de Transnistrie. Et les gens se sont unis autour du parti communiste. Les hommes d’affaires et les fonctionnaires, les retraités et les jeunes nous soutiennent. Aujourd’hui, je ne vois aucun groupe social, en dehors de ceux qui sont à la merci des autorités ou des oligarques, qui ne nous soutienne pas. Différentes strates, différentes géographies – le soutien est partout.

Comment évaluez-vous le potentiel du parti communiste de Transnistrie et que comptez-vous faire pour renforcer sa force politique ?

– Sans vouloir paraître trop confiant ou immodeste, je dirais qu’à l’heure actuelle, nous gagnerions n’importe quelle élection à une condition : que nous soyons inscrits sur les listes électorales, ce à quoi nous nous employons. Je ne peux pas marcher dans la rue tranquillement : il n’y a jamais eu de soutien aussi actif pour moi et le parti communiste transnistrien. Les autorités elles-mêmes, sans le vouloir, ont poussé les gens à cela. L’histoire de différents pays et de différentes périodes montre que les gens soutiennent et s’unissent autour de ceux qui se battent pour eux. La Transnistrie ne fait pas exception. Aujourd’hui, la cote du parti communiste et de l’Union des forces d’opposition est énorme. Le potentiel est donc très sérieux. Nous unissons les gens autour de l’idée de libérer la république du pouvoir des oligarques. Nous avons besoin du pouvoir du peuple. La Transnistrie ne survivra pas sinon. Sous un blocus extérieur, la politique interne actuellement menée dans la république, qui vise à diviser la société, conduira à la perte du pays. Et cela ne peut être autorisé en aucune circonstance.

Malheureusement, ce n’est souvent pas la volonté des citoyens qui décide de l’issue des élections, mais la pression de la force, de la fraude et de la falsification.

– Si l’écart entre le niveau de soutien aux opposants politiques est faible, le trucage est possible. Mais si l’écart est énorme, il est impossible de falsifier, par exemple, 80 à 90 %. Or, aujourd’hui, la cote des autorités de Transnistrie n’atteint même pas 5 %.

Quel programme allez-vous présenter à vos électeurs ?

– En bref, notre programme est très proche de celui du Parti communiste de la Fédération de Russie et s’appuie sur l’expérience du Belarus, où la politique compétente du président Alexandre Loukachenko a permis de préserver à la fois l’industrie et l’agriculture, ainsi que de nombreux acquis sociaux du pouvoir soviétique. La voie suivie par le Belarus est la plus acceptable et la meilleure pour nous.

– Quel était l’objectif de votre visite en Russie et qu’avez-vous accompli ?

J’ai tenu de nombreuses réunions à la Douma d’État, dans diverses commissions, j’ai rencontré le premier vice-président de la Douma d’État, le premier adjoint du comité central du KPRF, Ivan Ivanovitch Melnikov. Les problèmes de la Transnistrie sont innombrables. Et je suis sûr que ces réunions contribueront à les résoudre.

Par ailleurs, mon voyage en Russie a coïncidé avec le 30e anniversaire de la KPRF. Je suis heureux de féliciter mes camarades, tous les membres, dirigeants et sympathisants du Parti communiste pour ce 30e anniversaire et de leur souhaiter bonne chance, succès et réalisation des objectifs que nous nous sommes tous fixés. Je suis très heureux que la direction du parti communiste de la Fédération de Russie nous écoute aujourd’hui. Nous nous sommes battus pour une bonne raison. La vie montre que nous avons raison. C’est pourquoi l’avenir appartient aux communistes.

En avril, le parti communiste de Transnistrie fêtera son 20e anniversaire. La “Pravda” félicite à son tour les communistes de la république pour cet événement important. Que les épreuves qui vous ont été infligées et celles qui ont été partagées par tous les communistes de la république vous rendent encore plus inébranlables dans la lutte pour une vie décente pour les citoyens de Transnistrie. Nous vous souhaitons des succès et des victoires prochaines !

– Je vous remercie.

Vues : 345

Suite de l'article

2 Commentaires

  • Michel Berdagué
    Michel Berdagué

    Un grand merci Danielle et Marianne de ce compte rendu de cette rencontre fondamentale et de nous informer . Vous deux révèlent ce que le secteur international du PCF devrait faire au lieu de l’omerta sur les Parti Communistes à l’ Est de l’ Europe et de Russie . Une analyse du Camarade Oleg Khorjan fondamentale et structurante pour l’ avenir de la population de la Transnistrie avec son Parti Communiste très actif .

    Répondre
  • Jean-Pierre R
    Jean-Pierre R

    Je lis cet article , juste après avoir appris l’assassinat de notre camarade.
    Merci pour cette interview passionnante, et condoléances à la famille et à nos camarades de Transnistrie.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.