Au-delà de Bakhmout la plupart des commentateurs comme ici dans cet extrait insistent sur l’escalade en préparation et comme nous ne cessons de le souligner vers une ukrainisation de l’Europe. L’affrontement va-t-il être direct entre l’OTAN et la Russie, étant bien entendu que parler d’ukrainisation c’est aussi montrer que celle-ci n’est plus qu’une fiction et que désormais son état est tel qu’il ne reste plus que de mettre en ordre de bataille d’autres pays qui eux risquent d’être membres de l’OTAN, même si pour le moment la CIA se contente d’activer ses foyers dormants de révolution de couleur en agitant le leurre de l’adhésion à l’Europe de plus en plus confondue avec l’OTAN, un scénario déjà utilisé dans le maidan et qui a échoué en Biélorussie seulement. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
Les deux parties se préparent à faire les choses en grand militairement avec le dégel de la nature et à placer l’Europe au bord d’une grande catastrophe Par STEPHEN BRYEN 8 MARS 2023Imprimer
L’ offensive de printemps à laquelle l’Ukraine se prépare sérieusement a probablement, nous dit ce journaliste d’Asia Times, été planifiée au Pentagone plutôt qu’à Kiev. L’OTAN renforce rapidement ses forces. Samedi dernier, le porte-véhicules battant pavillon américain Liberty Pride est entré dans le port d’Alexandroupolis, en Grèce, transportant du matériel militaire destiné aux forces de l’OTAN.
On ne sait pas encore combien d’autres navires américains sont dans l’océan en ce moment ou arrivent dans d’autres ports. Mais ce que l’on sait, c’est que l’OTAN se prépare à un débordement, une fois que l’offensive ukrainienne sera lancée. L’objectif principal de l’offensive du printemps ukrainien est probablement un assaut sur la Crimée et sur les forces russes dans le sud. L’objectif est de les couper (de la région de Kherson à Zaphorizia) et de les détruire systématiquement, suivi d’une grande poussée en Crimée.
Les États-Unis fournissent une énorme quantité de matériel de guerre pour cet assaut. Il comprend un équipement de pontage pouvant supporter des chars Leopard II d’origine allemande, qui pèsent plus de 62 tonnes (à peu près comme les chars fantômes M1 Abrams qui n’arriveront pas avant l’année prochaine, voire jamais).
L’Ukraine dépend du renseignement américain et, très probablement, de la puissance aérienne américaine. Il n’y a pas assez de temps pour former les pilotes ukrainiens sur F-16, et il n’y a pas de F-16 de rechange à jour à jeter dans la bataille – à moins, bien sûr, que les escadrons de chasse américains soient dans le lot.
On peut s’attendre à ce que les avions américains soient recouverts d’insignes ukrainiens et pilotés par des pilotes américains ou de l’OTAN. Ces avions fonctionneront comme des moyens de sécurité, tirant des armes air-air et air-sol à longue portée.
En restant à l’écart des systèmes de défense aérienne russes, mais protégés par ce qu’il reste des défenses aériennes ukrainiennes, les F-16 pourraient cibler les blindés russes, les centres de commandement, les formations de troupes, les convois, les brouilleurs et les radars de défense aérienne.
L’offensive ukrainienne est également susceptible d’apparaître aux Russes comme un casus belli impliquant une participation directe de l’OTAN. Il est difficile de dire comment la Russie pourrait répondre à un défi direct. La réponse russe la plus probable pourrait être d’attaquer les stocks et les zones de masse en Pologne et en Roumanie – et, presque certainement, les aérodromes soutenant la guerre.
Les stratèges russes sont d’avis que les forces polonaises pourraient également entrer en Ukraine, peut-être prendre Lviv (Lvov) ou d’autres prix, en se protégeant que l’offensive ukrainienne pourrait échouer ou que les Russes réussissent à renverser le gouvernement de Kiev.
Si ces pronostics sur les deux offensives de printemps sont presque corrects – et il y a beaucoup de preuves suggérant que les deux offensives sont en cours de préparation – alors l’Europe est au bord d’une grande catastrophe.
Stephen Bryen est chercheur principal au Center for Security Policy et au Yorktown Institute. Suivez-le sur Twitter à @stevebryen
Et tandis qu’en Europe on crie “gloire à l’Ukraine, gloire à nos héros”, tandis que l’on vante dans la presse française, les cérémonies menées à Kiev autour d’un héros fasciste qui depuis 2014 sévit à la tête des “loups” contre le peuple du Donbass, dans toute l’Europe le recrutement se fait au grand jour et on entretient les mémoires du fascisme.
Après Gloire à l’Ukraine, gloire à nos héros voici “gloire à ceux qui même en capitivité ont résisté au totalitarisme soviétique”… Ce jeudi 9 mars, el Espacio Ardemans de Madrid se tenait une conférence de Francisco Torres sur “La resistencia falangista en los campos de prisioneros de la URSS. Una historia olvidada”. Ce sera une occasion unique, nous disent les organisateurs pour l’auteur du célèbre livre intitulé “Cautivos en Rusia. Los últimos combatientes de la División Azul” vous dédicace un exemplaire de son ouvrage . Todos los detalles del encuentro más abajo.
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