Histoire et société

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L’ambassade de Chine répond aux inepties sur le COVID

Ça commence à bien faire les conneries racistes sur la Chine… Si nos médias et nos politiciens ont choisi de se rouler dans la fange la plus abjecte du mensonge et de la haine raciale, c’est sur nous que retombent leurs crachats mais l’ambassade de Chine à Paris dit ce qu’elle pense de tels mensonges quand ils concernent le COVID et la manière dont au moins sur ce sujet il devrait y avoir échange d’information et d’aide mutuelle, ce à quoi la Chine a toujours été prête. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

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Les résultats obtenus par la Chine dans la lutte contre la COVID-19 ne peuvent être discrédités et altérés
2023-01-02 00:30
Récemment, la Chine a ajusté et optimisé sa politique de prévention et de contrôle de l’épidémie de COVID-19. C’est une bonne chose pour le pays et son peuple, ainsi que pour le monde. Cependant, certains médias français ont fait grand tapage à ce sujet dans un dessein inavouable, fourvoyant sérieusement le public français dans sa perception de la Chine. Ces médias méconnaissent les faits les plus élémentaires, mais sont prompts à faire deux poids deux mesures, inventer des histoires et faire passer un seul aspect pour le tout. L’Ambassade de Chine souhaite profiter de cette occasion pour mettre en lumière leurs inepties.

Ineptie 1 : l’épidémie en Chine est hors de contrôle.
Certains médias français n’ont pas ménagé leurs efforts pour dépeindre le « drame humanitaire » en Chine : « l’explosion de cas », « le système de santé rudimentaire submergé », « la lutte chinoise contre la COVID-19 qui devait être une guerre éclair tourne au fiasco, et peut-être même au désastre ». On ne peut s’empêcher de demander : ont-ils pris le temps d’aller en Chine et faire des études sur la situation dans différentes régions chinoises ? Connaissent-ils le parcours des trois dernières années de la lutte chinoise contre la COVID-19 ? C’est en prenant en compte les faits : réduction significative des taux de cas graves et de mortalité causés par Omicron, vulgarisation de la vaccination et accumulation d’expériences de gestion épidémique, ainsi que les pratiques d’autres pays, que la Chine a décidé d’optimiser sa politique de lutte contre la COVID-19, en réponse à l’aspiration de la population. Il s’agit d’ailleurs d’un ajustement effectué dans des conditions plus propices et avec un coût beaucoup moindre, après avoir passé les périodes les plus difficiles de l’épidémie. La priorité passe désormais de la « prévention des contaminations » à la « protection de la santé et prévention des cas graves ». Ce processus est sous contrôle, et la situation est conforme aux prévisions. Des villes comme Beijing ont déjà passé le pic. D’autres provinces et villes sont également prêtes et suivent de très près la situation épidémique. Des mesures de soins échelonnés selon la gravité des cas ont été mises en place. Le retour à la normale de l’activité économique et de la vie quotidienne est en vue. Certes, des habitants s’empressent à faire des réserves de médicaments par précaution. Mais il n’y a pas lieu de s’en inquiéter. La capacité de production de la Chine de médicaments traditionnels chinois répond à la demande du marché, tandis que sa capacité de production des antipyrétiques est la première au monde. Les autorités chinoises ont par ailleurs approuvé l’importation de médicaments anti-COVID comme ceux de Pfizer. Même s’il existe des tensions d’approvisionnement de quelques médicaments, elles sont passagères

.Ineptie 2 : les vaccins chinois sont inefficaces.
Dès le début de l’épidémie, certains médias français n’ont cessé de dénigrer les vaccins chinois. Il semble que le récent ajustement de la politique de gestion épidémique en Chine leur ait donné une nouvelle occasion de répéter la même rengaine. Certains médias ont affirmé, au mépris des faits, que seuls 40 % des Chinois de plus de 80 ans avaient été vaccinés et que la faible protection des vaccins chinois avait provoqué un « tsunami épidémique ». La réalité est carrément le contraire. Les vaccins chinois sont tout à fait efficaces et ont permis d’éviter la mort de millions de personnes. Plus d’une dizaine de vaccins basés sur diverses technologies et méthodes d’inoculation sont disponibles en Chine, et plus de 3,4 milliards de doses ont été inoculées. Plus précisément, plus de 92 % de la population chinoise sont vaccinés, dont plus de 90 % complètement vaccinés, plus de 85 % des Chinois âgés de plus de 60 ans et plus de 65 % âgés de plus 80 ans sont complètement vaccinés. Une étude publiée par l’Université de Hong Kong montre qu’avec une dose de rappel, les vaccins inactivés sont à peu près aussi efficaces que les vaccins à ARN messager pour prévenir les formes graves causées par Omicron, tous deux à 97 %. La revue The Lancet Infectious Diseases reconnaît également que les vaccins inactivés ont une efficacité similaire à celle des vaccins à ARN messager. Il est à noter qu’aucun vaccin au monde ne peut prévenir à cent pour cent l’infection. C’est un consensus de la communauté scientifique. Le PDG de Pfizer, ayant reçu quatre doses du vaccin de son groupe, a contracté à deux reprises la COVID-19. La remise en cause injustifiée des vaccins chinois est une stigmatisation maladive au mépris de la science.
Ineptie 3 : les Chinois étaient sous l’emprisonnement pendant trois ans. Il s’agit d’une falsification des notions et d’une calomnie gratuite. La politique « zéro COVID dynamique » en Chine n’est pas celle de confinement. Pendant la plupart du temps des trois dernières années, grâce à cette politique permettant d’endiguer le virus à la porte du pays, les Chinois ont pu vivre librement, voyager, faire du shopping, aller au restaurant et au cinéma. Pendant les vacances, les sites touristiques étaient pleins de monde. Durant les vacances de la Fête du Printemps du 11 au 17 février 2021, 160 millions d’entrées dans les salles de cinéma ont été enregistrées avec un box-office de 7,822 milliards de yuans, soit environ 1,3 milliard de dollars. Oui, la Chine était en tête du box-office mondial en 2020 et 2021 ! À cette même époque, les États-Unis et la plupart des pays d’Europe étaient encore en confinement ou semi-confinement : service de restaurant uniquement sur la terrasse, sites touristiques fermés et jauge des salles de cinéma plafonnée à 50 %… Si on dit que les Chinois étaient sous l’emprisonnement pendant trois ans, quid des Américains et des Européens ?

Ineptie 4 : la politique « zéro COVID dynamique » est un échec. Pendant la majeure partie des trois dernières années, la Chine a appliqué la politique « zéro COVID dynamique ». La partie continentale de la Chine n’a enregistré que moins de 400 000 cas et environ 5235 décès. À titre de comparaison, les États-Unis ont enregistré plus de 100 millions de cas et 1,06 million de décès pendant la même période. À en croire les estimations officielles, la France aurait enregistré 38 millions de cas et environ 160 000 décès. Alors que la Chine a mis fin à sa politique « zéro COVID dynamique » au début de décembre dernier pour adopter la politique de réouverture à l’instar de l’Europe et des États-Unis, le nombre de cas a fortement augmenté, « pouvant aller jusqu’à plusieurs millions par jour », à entendre certains. En fin de compte, est-ce l’échec de la politique « zéro COVID dynamique » ou celui de l’approche antiépidémique occidentale ?

Ineptie 5 : les données sur la COVID-19 en Chine sont fausses. 
Certains médias français accusent allègrement et sournoisement la Chine de « dissimuler les données », affirmant que « le décalage évident entre les statistiques et la réalité de la situation épidémique pourrait être devenu trop flagrant », prédisant même de manière sensationnelle « le décès d’environ un million de citoyens ces prochains mois ». Suite à l’ajustement de l’approche de lutte contre la COVID-19, la Chine n’effectue plus de test PCR à l’échelle générale. Il est ainsi impossible d’obtenir des chiffres précis des cas de contamination. C’est normal dans tous les pays, y compris en France. Le gouvernement américain a annoncé en octobre 2022 qu’il ne publierait plus de données officielles sur la COVID-19. Et la France ne publie actuellement que des cas rapportés, une bonne partie des cas n’étant pas rapportée. Pourquoi les médias n’appellent-ils pas ces pratiques « la dissimulation de données » ? Quant aux critères de décès imputés à la COVID-19, il en existe deux dans le monde : les décès directement causés par une défaillance respiratoire due à la COVID-19 et les décès toutes causes confondues dans les 28 jours suivant l’infection, autrement dit « décès dus à la COVID-19 » et « décès avec la COVID-19 ». Depuis 2020, la Chine déclare les décès selon le premier critère. Imaginons : une personne est morte dans un accident de la route et il se trouve que le SARS-CoV-2 est détecté dans son corps. Est-ce un décès par accident de la route ou un décès dû à la COVID-19 ? À l’heure actuelle, la Chine recourt principalement aux questionnaires pour suivre la situation épidémique. S’il est vrai qu’en période épidémique et surtout de transmission rapide, il est difficile de calculer exactement la mortalité, le CDC chinois a déjà effectué et effectue encore des analyses de surmortalité potentielle causée par la COVID-19, dont les résultats seront publiés en temps utile. Après l’ajustement des mesures sanitaires, un temps d’adaptation est inévitable. Ce n’est pas étranger à la France, puisqu’elle a aussi été frappée par un « tsunami épidémique » au premier trimestre 2022 après avoir choisi de lever toutes les restrictions sanitaires face au variant Omicron. Pour un grand pays comme la Chine qui compte 1,4 milliard d’habitants, l’épreuve est encore plus rude. Mais nous sommes confiants et capables de surmonter cette vague d’épidémie avec un coût minimal et de faire revenir l’activité économique et la vie quotidienne à la normale. Ces derniers jours, à Beijing, Shanghai, Guangzhou et d’autres métropoles chinoises, nous avons déjà vu des flux de trafic importants sur les routes et le grouillement de la foule dans les commerces et les métros : le dynamisme quotidien est de retour. Les grandes institutions internationales prévoient que l’économie mondiale pourrait tomber en récession en 2023, tandis que l’économie chinoise pourrait décoller. Nous sommes confiants que le décollage économique de la Chine stimulera la croissance de l’économie mondiale et lui permettra d’éviter la récession. Le gouvernement français vient d’annoncer qu’il imposera des restrictions à l’entrée des voyageurs arrivant de Chine. Nous pensons que cette mesure est inutile et discriminatoire. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a déclaré publiquement que l’introduction d’un dépistage obligatoire de la COVID-19 au sein de l’UE pour les voyageurs arrivant de Chine est « injustifiée ». L’ECDC a également fait remarquer dans un communiqué que les pays de l’UE ont des niveaux d’immunisation et de vaccination relativement élevés et que les variants circulant en Chine circulent déjà dans l’UE. Par ailleurs, souligne-t-il, les infections potentielles pouvant être importées sont « plutôt faibles » par rapport au nombre d’infections circulant déjà au quotidien. Quant à la crainte de l’apparition de nouveaux variants dangereux en Chine, le virologue français Bruno Lina a affirmé qu’elle « relève du fantasme ». Il a noté que « rapporté à l’ensemble de la population française, qui enregistre aujourd’hui quotidiennement 440 infections pour 100 000 habitants, quelques dizaines de Chinois arrivant par jour, c’est marginal ». Et à propos du dépistage des voyageurs, la question lui semble « plus politique que scientifique ».
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1 Commentaire

  • Michel BEYER
    Michel BEYER

    Je ne résiste pas au plaisir de démontrer les contradictions de la presse locale de ce jour “Le Télégramme”
    Page 4 titre de l’article: En Chine, des hôpitaux impuissants face à la covid
    L’article tend à démontrer l’engorgement des urgences à Shanghai.
    Revenons à notre beau pays.
    Page 13 du même journal: Aux urgences de Rennes”il y avait encore 40 patients sur des brancards”
    L’article démontre que le problème n’est pas qu’à Rennes mais dans toute la France. Pire, 27 morts dites “inattendues” ont été relevées entre le 1er et le 29 décembre. En extrapolant, Le Dr Louis Soulat, vice-président du Syndicat “Samu-Urgences de France” estime à environ 160 décès sur toute la France, pou cause de manque de soins, le Samu étant saturé.
    Sommes-nous bien placés pour donner des leçons?

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