Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Histoire et Ukraine : Qu’est ce qui peu aider à subir le K.O debout du négationnisme au quotidien ? (1)

En ce moment, depuis le vote unanime en faveur de l’OTAN et de ses bonnes oeuvres de nos députés à l’assemblée nationale, un certain nombre d’entre nous sommes groggis, K.O sur place. Et chaque jour apporte son nouveau “coup”, le “Choc”aujourd’hui, : Les commandants et protagonistes de la division SS ukrainienne “Galichina”, immortalisés en héros sur les timbres de la poste ukrainienne, sans doute à nos frais vu que leur etat est en faillite. Est-ce vrai est-ce un canular, je l’ignore, mais le fait est que cela correspond aux noms de rues, aux retraites aux flambeaux, et à tout ce que nous décrivons ici… De toute manière rien ne m’étonne plus. Vu la situation française, européenne actuelle, j’imagine qu’un jour l’Humanité, le journal, va nous proposer de parainer un héros ukrainien et chacun aura à coeur d’avoir des correspondants dans ce doux pays, avec des envois timbrés. Par voie de conséquence, un communiste dont le père est mort dans un camp de concentration pourra recevoir une enveloppe ainsi affranchie et n’y verra pas malice. Tandis que le journal lui demandera de cotiser à la sousciption pour sauver la presse redevenue communiste le temps d’une souscription et le camarade conservera la foi du charbonnier parce que s’il était autrement il en mourrait, expédiera un modique chèque(1). On survit à tout mais on est simplement un peu différent chaque jour. Alors soit on commence une collection de timbres à thème: les nazis qui sont devenus nos amis…soit on tente de comprendre comment on en est arrivé là à ces étranges cohabitations… non seulement entre communistes et nazis mais quand de surcroit les juifs s’en mêlent, là je craque… et fort heureusement il y a ce livre des éditions Delga parmi des tas d’autres qui introduisent dans cette folie une explication historique avec un peu de rationalité (2) Mais d’abord voyons ce qu’est cette fameuse division que nos chers (à tous les sens du terme ) célèbrent avec tant de ferveur, ensuite grâce au livre de Glantz nous tenterons de mieux comprendre pourquoi nous acceptons une telle falsification (note de danielle Bleitrach pour histoire et societe)

La 14e division SS (galicienne no 1) ou la division « Galicie » ou encore la division « Galizien » (antépénultième appellation allemande : la 14. Waffen-Grenadier-Division der SS (galizische Nr. 1) ; soit en traduction littérale : « 14e division d’infanterie de la SS (galicienne no 1) ») — en ukrainien : 14-та гренадерська дивізія Ваффен СС « Галичина » (« Halytchyna », Galicie) — est l’une des 38 divisions de la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale. Elle a été essentiellement composée de Galiciens d’Ukrainea.
Elle a été créée le 28 avril 1943 et toutes les caractéristiques sont exposées sur la collection de timbres.
Effectifs maximum : 27 000 hommes (corps ukrainiens sous commandement allemand)
Insigne : le lion de Galicie et plus tard le Trident, celui que zelensky nous a appris à vénérer… lors du transfert à l’UNA (avril 1945)
Croix de Fer obtenues : 1
Mettre en place une division composée de grenadiers ukrainiens est une décision prise durant l’hiver 1942. L’URSS démontre sa capacité de résistance à Stalingrad. Les autorités allemandes se doivent de recruter massivement au sein des pays occupés pour combler les pertes. Le Dr Otto Wächter, responsable du district de Galicie, se heurte au départ à de fortes résistances allemande, à l’idée d’armer des slaves ces races inférieurs et de les incorporer à l’élite SS parait inconcevable. Mais là il y a l’e voyage d’Himmler, il découvre la réalité des experimentations pour la destruction de masse des populations, en particulier les camions dans lesquels les juifs et partisans sont gazés avec le pot d’échapement retourné vers l’interieur, les cadavres qui se sont chié dessus et qu’l faut bien évacuer, nettoyer pour un autre voyage… les ensevelissements vivants, les corps qui bougent encore recouverts de chaux brulante, les petits enfants que l’on balance sur un mur et dont la tête éclate comme une grenade. Himmeler s’évanouit d’horreur et juge que l’on ne peut pas laisser à la race des seigneurs une telle besogne et il va la réserver aux collaborateurs, roumains, tatars et ukrainiens. C’est pour cela qu’Himmler finit par donner son aval en créant de sérieuses entorses aux critères de sélection raciale. Mais il semble que certains ukrainiens venus de la zone polonaise aient mérité une incorporation de combattants et échappent à ces basses besognes.

Zone de recrutement

La zone privilégiée pour le recrutement est l’ancienne Galicie austro-hongroise, dont les populations sont jugés plus facilement aryanisables. La campagne de recrutement est menée durant l’hiver 1942-1943 et rencontre un immense succès : 80 000 Ukrainiens se portent volontaires. Dans un premier temps, 13 000 soldats sont recrutés ; puis, rapidement, les effectifs de la division sont portés à 22 000 hommes. La collaboration massive avec l’occupant allemand est caractéristique en Ukraine des régions de Pologne annexées par l’Union soviétique en 1939, à la suite de l’invasion de l’Est de la Pologne par Staline, à la faveur de la signature du Pacte germano-soviétique, il est toujours insisté là-dessus en gommant le fait que la Pologne de Pidulski que Churchill appelait la hyène de l’Europe a provoqué le premier dépeçage celui des sudètes avec Munich, celui de la litunanie et de la finlande. les effets isolés du pacte germano-soviétique sont d’ailleurs le grand argument aujourd’hui de ceux qui prônent de tels “héros”. C’e serait par pur patritosime que ceux qui se sont jetés dans les bras des nazis l’ont fait face à l’invasion de Staline. L’argument est peut-être vrai pour certains qui néanmoins entre communistes et nazis n’ont pas hésité mais certainement pas pour les chefs. Il est clair que l’antisémitisme cosaque et polonais dans le coin a aidé à faire pencher dans un sens ces consciences patriotiques. Même si dans son journal, le 18 octobre, Goebbels note avec regret: “Le bolchevisme a petit à petit emoussé l’instint antisémite des peuples de l’Union soviétique; nous devons d’une certaine manière tout reprendre à zéro” (3), il y a encore à cette époque là comme aujourd’hui de beaux restes (4) surtout si comme aujourd’hui on bébéficie via la CIA du soutien actif de quelques réseaux juifs. Pour blanchir ces gens-là on voit bien que l’invention d’un Staline organisant volontairement la famine en Ukraine fait nécessairement partie de la falsification. Et il est insisté sur le fait que les Allemands font un effort en permettant aux Ukrainiens de pouvoir intégrer des prêtres catholiques et orthodoxes, sans encadrement nazi., ce qui va aider à gommer le rôle ultérieur du vatican. L’autre concession est que l’unité ne se battra que pour combattre les bolcheviques. Autrement dit ils ne seront pas envoyés à l’Ouest comme les autres volontaires de l’Est, à l’instar des Russes et des volontaires caucasiens. Les Ukrainiens sont cependant versés dans la Waffen-SS. La création de l’unité est entérinée le 28 avril 1943, peu de temps après la victoire à Kharkov sur l’Armée rouge.

Entraînement
L’entraînement de base est achevé en septembre 1943.Constituée et entraînée, la division est nommée « SS-Freiwilligen-Division „Galizien“ », du nom de l’appellation de la partie occidentale de l’Ukraine, le nom « Ukraine » ayant été rejeté parce que russe. L’unité suit un entraînement complémentaire à Dembitz, dans le Gouvernement général. Le 22 octobre 1943 l’unité est rebaptisée « 14. Galizische SS-Freiwilligen-Division ». La division est perçue comme prometteuse et montre une réelle et certaine volonté de se battre, en effet, déployée en Russie, les hommes qui la composent sont des traîtres aux yeux des Soviétiques, et, de ce fait, connaissent leur sort en cas de capture par les unités soviétiques. La direction de cette unité est confiée au SS-Brigadeführer Fritz Freitag. Homme proche de ses troupes, il est très apprécié et cette bonne intelligence va effectivement laisser des souvenirs inoubliables. L’encadrement est essentiellement allemand et la troupe est composée de Volksdeutsche ukrainiens et d’Ukrainiens non-germaniques. Parmi tous les officiers et sous-officiers, seuls 30 % d’entre eux sont d’origine ukrainienne et ces hommes n’occupent généralement que des postes subalternes. Une partie importante de cet encadrement a d’abord appartenu aux Einsatzgruppen (les commandos mobiles de tuerie de Juifs, ayant opéré principalement en 1941-1942, derrière les lignes de front), avant de rejoindre les rangs de la division. .La majorité d’entre eux proviennent de la partie occidentale de l’Ukraine, en particulier de Lwów et de Tarnopol (villes polonaises avant la seconde guerre mondiale où l’entrée en guerre a été saluée par des progromes célèbres comme celui de LWOW dont nous avons des photos assez saisissantes).

Terrains d’opérations
En Pologne contre les partisans. Le premier engagement a lieu à la mi-février 1944. Le Kampfgruppe « Beyersdorff » est mis sur pied et envoyé à Zamość dans le sud-est de la Pologne contre des partisans polonais. Encore aujourd’hui les Polonais qui soutiennent et envoient des troupes en Ukraine ne peuvent pas supporter que soit fait l’apologie de ces gens-là parce qu’ils ont subi de leur part l’horreur. Périodiquement, nous avons le récit d’affrontement entre les engagés polonais venus vaincre le Russe dans le donbass et leurs petits camarades des bataillons néo-nazis ou les protestations officielles des dirigeants polonais contre de telles célébrations.

Notons que l’on ne comprend rien à la situation si l’on ne voit pas à quel point toute l’Europe est ainsi une mosaïque marquée par les combats de la deuxième guerre mondiale et dans lesquels comme aujourd’hui au Kosovo, sur fond de misère la situation est prête à s’enflammer, du côté des minorités hongroise, en Moldavie, en Roumanie et singulièrement dans les pays Balte, mais aussi dans un des pays qui a payé la plus lourde facture humaine, la Bielorussie. En ce moment, où il est question de la collaboration entre deux méchants autocrates que sont Poutine et Loukachenko, ce dernier réprimant de grands démocrates, Il faut voir que “les dissidents”soutenus comme héros de la liberté par l’occident ont choisi le drapeau des collaborateurs nazis, dans un pays où à la fin de la deuxième guerre mondiale il restait sept femmes pour un hommes tant la lutte des partisans avait été sanglante. La préparation de la division est achevée au début de l’été 1944 et est rattachée à l’Heeresgruppe Süd au sein de la 1.Panzer Armee. Le 22 juin 1944, l’Armée rouge déclenche sa grande offensive d’été, l’opération Bagration. L’action principale a lieu au centre, vers la Biélorussie et le Heeresgruppe Mitte. (5)

L’offensive de l’armée rouge balaie les troupes allemandes incapable de résister aux multiples opérations soviétiques qui se succèdent sur toute la longueur du front. Incorporée au IIIe corps Panzer, la division participe aux combats en Ukraine occidentale et dans les Carpathes où elle massacre gaiment quelques minorités hongroises et roumaines en particulier . Les Ukrainiens sont envoyés dans le secteur sud de l’offensive, vers la ville de Brody. Les Soviétiques qui se préparent à attaquer la ville supposent que la division ukrainienne est le point faible du dispositif allemand. Cependant, cette appréciation est erronée et encore aujourd’hui ce fait d’armes galvanise les troupes ukrainiennes : en effet, à partir du 19 juillet elle défend contre vent et marée leurs positions, contre attaquant vigoureusement, reprenant plusieurs fois le village de Pidhirtsy et parvient à bloquer une attaque de blindés russes du côté d’Olesko. Après d’âpres combats, la division Galizien, saignée à blanc, ne possède plus que 3 000 hommes capables de se battre, et doit reculer.Les Allemands font preuve d’une grande admiration pour les Ukrainiens, en particulier leur Brigadeführer Freitag qui désormais s’oppose à toute différence de traitement entre Ukrainiens et Allemands. Selon lui « ses sous officiers et hommes […] qui se sont battus dans les journées difficiles de Brody, où ils ont gardé la tête froide et l’esprit combatif, comme il sied à des soldats, créant ainsi la tradition de la 1re division ukrainienne ».

Slovaquie et Slovénie
Après la bataille, les 3 000 survivants sont stationnés dans la région de Neuhammer, dans le Reich, pour reconstitution. Au début d’octobre 1944, la division est envoyée en Slovaquie, afin de sécuriser la ligne de chemins de fer autour de Žilina. Au côté de la garde locale, (Hlinkova garda), deux groupes de combat (appelés Kampfgruppen Wildener et Kampfguppen Wittenmeyer), formés à partir des premières unités de la division arrivées sur place, engagent les combats contre les partisans slovaques, réfugiés dans les montagnes après l’échec du soulèvement du 29 août 19445. À la fin de janvier 1945, elle est déployée en Slovénie pour combattre les partisans de Tito. Elle est rebaptisée 14.Waffen Grenadier Division der SS (ukrain. Nr.1) le 15 janvier 1945. À partir du 1er avril les Russes lancent leur offensive contre l’Autriche. Elle tente de les stopper à Graz et à Feldbach où un millier d’hommes sont mis hors de combat. Elle est rattachée à la Ukrainischen National-Armee (armée nationale ukrainienne) où elle fait figure de première division.

Reddition
La capitulation surprend les restes de l’unité dans les villes de Tamsweg et Judenburg en Autriche. Les survivants parviennent à se rendre aux Américains dans ces villes et aux Britanniques à Radstadt le 10 mai 1945. Ils vont donc être récupérés et comme pas mal d’anciens nazis par les circuits des etats-Unis et expédié avec l’aide du Vatican dans toute l’Amérique. Au canada où l’actuelle ministre des affaires étrangères(6) ne cache pas sa filiation et s’habille fréquemment de vêtements folkloriques célébrant cette appartenance (ces vêtements ont été imposés aux enseignants à Odessa y compris aux mères de ceux qui avaient été brulés par de tels régiments.) Mais la dispersion a lieu dans toute l’Amérique latine où ils rejoignent d’anciens nazis et pour que le portrait soit complet ceux qui ont organisé les paradis fiscaux mis en évidence par l’affaire des Panama papers sont les descendants de ces gens-là. (7)

Maintenant que nous avos rappelé un peu ce que tout le monde devrait savoir vu que ces informations sont publiques mais que visiblement nos paresseux ignorent , dans un prochain numéro, je vais tenter de vous expliquer de quelle histoire de la seconde guerre mondiale nous sommes nous français les heureux bénéficiaires. Et c’est là, qu’outre le travail de notre camarade Annie Lacroix Riz, je vais vous proposer un lecture d’un des derniers livres publié par les éditions delga: David Glantz la guerre germano-soviétique 1941-1945, mythe et réalités.

danielle bleitrach

(1) Impossible n’est pas français cela est déjà arrivé, sous la sollicitation de Robert Ménard l’humanité a parainé un dissident cubain et participé à la fiesta de toute la mitterrandie à l’opération du théâtre des Champs Elysées. Dans toute la capitale il y avait des affiches payées par Publicis : Cuba si, Castro no. Marie Georges Buffet alors secrétaire du PCF en appelait déjà à l’UE. Depuis on en finirait pas d’énumérer les articles qui ont suivi la même ligne et n’assurent de campagne que dans la mesure où la cause défendue coïncide avec les visées de l’OTAN. Et si je fais cette référence à l’Humanité et à la presse jadis communiste c’est qu’elle est la moins pire du lot de propagandistes. Mais surtout parce que cette presse et la faction liquidatrice du PCF qui a la haute main dessus, appartient à la seule force politique qui tente de reprendre pied dans une réalité de classe face à ce village potemkine de l’information.

(2) David Glantz La guerre germano- sovietique 1941-1945 Mythes et réalités , traduction et présentation de l’ouvrageJean Claude Lecas.2022. 24 euros.

(3)journal de goebbels, entrée du 19 octobre 1941

(4) en effet, le journal de Goebbels multiplie les descriptions enthousiastes des “initiatives” locales: “l’acharnement de la population ukrainienne contre les Juifs est extraordinairement grand car on leur attribue le dynamitage de Kiev (…) En mesure de représailles pour les incendies de Kiev , tous les juifs ont été arrêtés et les 29 et 30 septembre, 33771 juifs ont été executés.” Le tout ponctué d’allègres constats : “Il n’y a plus de juifs dans les cantons de Rokisis, Zarasai, Birzai et Priesnai, le bilan total s’élevant à la bagatalle de 84.000. Au point qu’il est difficile de faire un bilan d’ensemble reconnait le ministère des Affaires étrangères du III e Reich. Les Ukrainiens ne sont pas mal dans le genre mais il est difficile de surpasser les Roumains, Dont Goebbels vante les exploits dans son journal du 18 aout puis du 5 septembre ” les roumains procèdent sans plan avec les juifs. il n’ aurait rien à objecter aux très nombreuses fusillades de juifs si la préparation technique et l’exécution n’étaient pas si insuffisantes” On reconnait bien là le perfectionnisme allemand qui selon Brecht s’exerçait de la même manière dans le cirage des parquets et dans l’anéantissement des juifs.. A côté d’eux c’est toujours pareil, ces latins et ces slaves ne sont que des amateurs qu’il faut prendre en main, depuis les coups d’Eta jusqu’aux accords de Minsk…

(5) le drapeau blanc-rouge-blanc en Bielorussie , est apparu en mars 1918 après la proclamation de la République populaire biélorusse qui comme la tentative “nationaliste” ukrainienne en fait s’oppose aux bolcheviques sur des bases d’abord mencheviques puis franchement pro-occidentales dans la guerre dite civile, en fait menée par 14 nations européennes dont la France contre la jeune union soviétique. L’emblème «se réfère à la période de grand-duché de Lituanie, considéré par les nationalistes comme le siècle d’or». Mais ce premier drapeau n’a d’abord qu’une courte vie, puisqu’il disparaît en 1919 avec “l’invasion soviétique”(sic). Le drapeau de la République soviétique socialiste de Biélorussie est d’abord rouge et voit apparaître les caractères cyrilliques БССР (BSSR) en or à haut à gauche, puis la faucille et le marteau. Mais le drapeau de 1918 va ressurgir comme celui des collaborateurs nazis, et il est honni dans un pays qui a subi une telle saignée et en 1991, il est rejeté malgré les tentatives de la CIA pour le soutenir et Loukachenko, reprend un drapeau proche de celui de 1951 à 1991 un drapeau rouge et vert, qui était orné de la faucille et du marteau dorés. quand on a voulu interroger les dissidents biolorusses sur ce choix et d’autres, ils ont feint de ne pas savoir, mais en fait le projet était bien dans ces pays où demeure une forte influence soviétique et ue population russe, de procéder comme en Ukraine en développant la haine de la Russie en partant d’une jeunesse occidentalisée et des enfants d’anciens nazis, que l’on convertit à une révision de l’histoire et sur laquelle sont déversés des millions de dollars planqués dans les paradis fiscaux, le tout dans des liens assumés avec des mafias (de ce point de vue il faut voir que le même travail d’utilisation des mafias a été accompli en Russie et que pour une part Poutine a tenté de retourner les mêmes dans la défense nationaliste de la Russie et contre les communistes mais sans parvenir à développer son projet totalement sur ce dernier point).

(6) Chrystia Freeland Sa mère, Halyna, Canadienne d’origine ukrainienne, naît en Allemagne dans un camp de réfugiés géré par l’armée américaine, ses propres parents ayant fui l’Ukraine après la signature du pacte de non‑agression germano‑soviétique de 1939, en fait un peu plus tard, et de fait tout ce beau monde a aparticipé à l’aventure des collaborateurs. Chrystia Freeland accorde une grande importance à son héritage ukrainien. Dans son premier discours à la Chambre des communes le 27 janvier 2014, elle déclare : « Ma mère est née dans un camp de réfugiés. À l’instar de bien d’autres Canadiens d’origine ukrainienne, ses parents, ses trois sœurs et elle‑même étaient ravis de trouver refuge au Canada. Ils éprouvaient tellement de gratitude et d’émerveillement à l’égard du Canada […] » et ce genre de profil de “réfugié” on le retrouve un peu partout en Europe, en Amérique, en Amérique latine, la CIA encourage leur promotion.

(7) contrairement à la plupart des autres milliardaires, chefs d’Etat mouillés dans ces révélations, ls ukrainiens et en particulier le president de l’époque Poroshenko (celui qui organise les faux accords de Minsk) ne font pas mystère de leurs liens. La liste des personnalités ukrainiennes présentes dans les fichiers de Mossack Fonseca (l’agence qui au pananma gère tous ça) est une promenade dans la vie politico-financière de ces vingt dernières années. On y trouve plusieurs des oligarques les plus en vue du pays : Igor Kolomoïski, l’éphémère gouverneur de la région de Dnipropetrovsk ; Viktor Pintchouk, un baron de la sidérurgie qui cultive ses amitiés en Occident et son image de mécène ; Igor Akhmetov, frère du plus riche oligarque ukrainien, Rinat Akhmetov ; Sergueï Tarouta, un autre oligarque de l’Est ukrainien et Zelensky soi-même. Il est vrai que le fondateur du cabinet panaméen qui parraine cette affaire appartient au même monde : Mossack est né en Allemagne en 1948. Il a déménagé au Panama avec sa famille au début des années 1960, selon son partenaire juridique.Le père de Mossack avait été membre de la Waffen-SS, la branche armée notoire du parti nazi pendant la Seconde Guerre mondiale, selon les dossiers de renseignement de l’armée américaine obtenus par l’ICIJ. Après la guerre, le père a offert ses services au gouvernement américain en tant qu’informateur, selon les dossiers, affirmant qu’il « était sur le point de rejoindre une organisation clandestine, l’un ou l’autre des anciens nazis devenus communistes […] ou de nazis non convertis se déguisant en communistes ». Un officier du renseignement de l’armée a écrit que l’offre d’espionner pour les États-Unis pourrait simplement être « une tentative astucieuse de sortir d’une situation délicate ». Néanmoins, les anciens dossiers de renseignement indiquent que le père de Mossack s’est retrouvé plus tard au Panama, où il a proposé d’espionner, cette fois pour la CIA, les activités communistes à Cuba voisine. Question commet des députés et élus communistes qui se sont fait une spécialité de traquer l’évasion fiscale se retrouvent-ils un beau jour de novembre 2022 en train de voter le soutien sans condition à ces gens-là ?

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5 Commentaires

    • admin5319
      admin5319

      c’est possible mais le nom des rues, et toutes les célébrations du même type donnent quelques crédibilité à ces timbres et toute la descritption de l’utilisation des insignes de la waffen gallice sont parfaitement exactes et tant mieux si cela donne l’occasion de rappeler tout ce qui suit et qui n’est mis en doute par personne…

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      • Daniel Arias
        Daniel Arias

        Stopfake vise un public russophone c’est une agence ukrainienne.

        Ce site a été lancé en mars 2014 financé par les USA et la GB.
        CQFD.

        https://www.stopfake.org

        https://www.stopfake.org/fr/a-propos-de-nous/

        Qui sommes-nous?

        L’organisation publique «Centre de réforme des Médias» est une plateforme éducative fondée par l’Académie Mohyla (une école de journalisme en Ukraine – ndlr.) dans le but d’améliorer les standards d’enseignement du journalisme en Ukraine, d’augmenter le niveau de compétence dans les médias, d’informer sur les dangers de la propagande et de la diffusion de fausses informations dans les médias. Depuis sa création, le «Centre de réforme des Médias» a œuvré pour la mise en application des normes du journalisme occidental en Ukraine et en faveur d’une meilleure connaissance de la situation des médias ukrainiens par différents publics – les étudiants, les journalistes, ainsi que les citoyens ordinaires qui cherchent à rester critiques et responsables. C’est pourquoi nous organisons des séminaires de formation aux techniques de vérifications des faits pour des journalistes, des enseignants en journalisme d’universités ukrainiennes, des étudiants, des blogueurs et des activistes de différentes régions d’Ukraine et d’autres pays. Nous observons étroitement les tendances actuelles dans l’évolution des médias et nous participons aux études internationales dans ce domaine. Nos experts participent constamment à des conférences et forums internationaux, et prennent position sur les principaux débats qui concernent la façon de combattre la propagande et la désinformation.

        LE PROJET A RECU UN SOUTIEN FINANCIER DE LA PART DE:

        Fond international «Renaissance»,

        National Endowment for Democracy des Etats-Unis,

        Ministère tchèque des affaires étrangères

        Ambassade britannique en Ukraine (2015-2019)

        Foreign & Commonwealth Office (2015-2019)

        The Sigrid Rausing Trust

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  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    Pour ceux qui veulent compléter la collection:

    https://www.olx.ua/d/uk/obyavlenie/marki-bloki-ss-galichina-IDLhgZx.html?sd=1#d677c629ef

    Vous pouvez même trouver la veste M36:

    https://www.olx.ua/d/uk/obyavlenie/kitel-m36-ss-divzya-galichina-IDOuCIB.html

    Et si vous voulez rencontrer des amis lors d’une exposition culturelle en costume d’époque véhicule avec chauffeur compris.

    En 2018:

    https://gazeta.ua/ru/articles/regions/_otkryli-vystavku-o-divizii-ss-galichina-u-dobkina-isterika/833155

    Une exposition d’armes et d’uniformes dédiée au 75ème anniversaire de la 1ère division ukrainienne “Halychyna” a été ouverte sur la place “Na Valakh” à Lviv.

    L’exposition comprend des stands avec des photos peu connues qui recréent l’histoire de la division “Halychyna”. Des modèles d’armes, de véhicules et d’uniformes militaires de la division, provenant de la collection de Volodymyr Pravosudov, membre de l’ATO, ont également été présentés.

    L’exposition a été organisée par la confrérie des soldats de la division “Halychyna” et l’administration régionale de Lviv. Le président de la confrérie Ivan Mamchur – l’un des rares membres vivants de la division – a participé à la cérémonie d’ouverture. Les organisateurs ont exhorté à ne pas croire la propagande russe, qui tente de salir les divisionnistes et à continuer à suivre l’exploit des personnes qui se sont battues pour l’Ukraine.

    “Je suis frappé par ce chiffre – 83 000 volontaires – ce sont des personnes qui ont accepté de bon cœur l’appel du Comité central ukrainien en 1943. Ces gars sont partis avec la foi en l’avenir de l’État ukrainien ; ils rêvaient de devenir un noyau de la future armée de toute l’Ukraine. Pas un seul soldat de la division “Halychyna” ne s’est taché de trahison ou d’acte déshonorant”, – a noté le vice-président de la Fraternité des soldats de la division “Halychyna” Ihor Ivankov.

    Selon la Deutsche Welle ce que vous voyez ne sont pas des nazis.

    https://www.dw.com/ru/kto-i-chto-stoit-za-marshem-v-chest-divizii-ss-galichina-i-pri-chem-tut-rossija/a-57394777

    https://spzh.news/ru/news/78984-v-velikuju-sredu-v-kijeve-projdet-marsh-v-chesty-divizii-ss-galichina

    Il y a même des concours de dessins pour enfants:

    https://rian.com.ua/analytics/20180425/1034618330/natsizm-Lvov-SS-Galichina-vystavki-risunki.html

    Des amis à la vie à la mort enterrement d’un camarade:

    https://strana.today/news/246875-foto-kak-v-ivano-frankovske-proshchalas-s-umershim-natsistom-iz-divizii-ss.html

    J’arrête là cette recherche écœurante qui m’a pris bien 15 minutes, traduction comprise.

    C’est si beau un pays démocratique où la liberté d’expression est respectée. C’est peut-être cela qui a SSéduit nos députés.

    La catastrophe quand les irresponsables politiques ne lisent même pas la presse des pays qu’ils soutiennent, c’est un si grand effort de se renseigner pour ces crapules qui nous coûtent 8000€ mensuels pièce et qui ne servent à rien. Au lieu de cherchez les informations ils préfèrent boire des coups au bar de l’Assemblée Nationale.

    Quelques années en arrières les reportages sur les nazis ukrainiens étaient disponible dans tous les grands média , il est impossible que les députés communistes aient put rater ça. Il ne pourront pas invoquer l’ignorance.

    Pendant ce temps les militants mouillent la chemise et doutent.

    L’ignorance des peuples fait un beau mariage avec leurs lamentables dirigeants politiques.

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    • Bosteph
      Bosteph

      Nous sommes vraiment au bord du gouffre.

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