Où l’on voit à quel point la fausse indépendance gaullienne par rapport aux Etats-Unis a toujours eu ses limites et s’est toujours nourrie de l’anticommunisme de ses élites conservatrices et sur le rôle néo-colonial de la France, même si, comme aujourd’hui, les USA ne craignent pas d’utiliser la France pour leur domination quitte à les chasser de leur pré-carré africain. Il se trouve toujours dans le monde très conservateur français des espions à la solde des USA contre “le danger communiste”, avec l’accord de fait d’un appareil d’Etat, d’un gouvernement intégré aux menées du capitalisme. La vassalité de Macron après quelques velléités “européennes” vient de loin. Ces révélations et les protagonistes font songer à un médiocre OSS 117 plutôt qu’à un des cocoricos flamboyant dont notre historiographie a parfois le secret. La seule différence entre cette époque et aujourd’hui est qu’il existait jadis un parti communiste français avec un internationalisme fort, base d’une lutte pour la paix qui structurait la gauche alors qu’aujourd’hui la CIA a pénétré profondément la gauche et même le parti communiste, la presse communiste. Certes on a du mal à imaginer Pierre Laurent et les siens en Hubert Bonisseur de la Bath mais le recrutement d’agents trotskistes ou autres anarchistes à la Orwell ont toujours été la grande œuvre de la CIA avec ses efforts “culturels” et idéologiques tandis que le monde du personnel diplomatique était plutôt celui de grands bourgeois. Macron appartient à la seconde catégorie, celle des “bel-amis” au dents longues et dont le passé peut être utilisé. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
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Cela n’a presque pas été rendu public. Dans la crise dite d’octobre, ou crise des missiles, de 1962, la France a joué un rôle fondamental : ce sont ses espions à La Havane qui ont découvert, avant tout le monde, l’arrivée secrète des missiles soviétiques à Cuba, et ont informé Washington…
Cette crise, qui fut la plus grave de la guerre froide, était sur le point de déclencher une confrontation nucléaire entre les États-Unis et l’Union soviétique au sujet de la Révolution cubaine. Pour la précision des informations que les Français ont livré et pour l’importance du sujet, ce travail en faveur d’une puissance étrangère est considéré comme l’un des plus importants de l’histoire de l’espionnage Français.
Le Monde Diplomatique, Espagne*
À la demande du gouvernement du président Harry Truman, en avril 1952, le dictateur cubain Fulgencio Batista rompt les relations diplomatiques avec l’Union soviétique. Le 4 février 1960, alors que les révolutionnaires de Fidel Castro Ruz étaient au pouvoir, le vice-Premier ministre du gouvernement soviétique, Anastás Mikoyán, effectua une visite officielle à La Havane. Sans plus tarder, plusieurs accords commerciaux ont été signés, ce qui a été très avantageux pour Cuba au moment où les États-Unis ont commencé leur agression économique. D’autres sur l’assistance militaire ont également été convenues. Trois mois plus tard, les relations diplomatiques ont été rétablies.
Dès lors, Washington a parrainé des incursions militaires et des actes terroristes commis par des loyalistes de Batista, et a refusé la vente à la jeune révolution de pièces de rechange pour les armes récupérées de la dictature. Il a également fait pression sur ses alliés pour qu’ils ne lui vendent pas d’armes ou qu’ils ne lui remettent pas celles qui avaient déjà été payées par Batista avec l’argent de l’État. Seule la Belgique refuse de lui obéir et vend armes et grenades : le 4 mars 1960, le navire français « La Coubre » qui les transporte explose dans la baie de La Havane, faisant plus de 200 blessés et environ 70 morts.
Le 17 avril 1961, une force mercenaire composée de plus d’un millier d’hommes, entraînés, dirigés et armés par la CIA, tente d’envahir Cuba par la baie des Cochons, mais est vaincue en moins de 70 heures. Le président John F. Kennedy, qui a pris cette défaite comme une terrible humiliation pour les États-Unis, a ordonné qu’un plan contenant des mesures politiques, militaires, économiques et de propagande soit préparé contre Castro et sa révolution. C’est ainsi qu’est née, en tant que stratégie de sécurité nationale, l’opération Mongoose, dont le but ultime était une invasion directe des Marines.
Alors que Washington avait pour seul but de mettre fin à la révolution, Moscou a continué à multiplier les accords commerciaux bénéfiques avec elle et a contribué à la modernisation nécessaire de la défense militaire.
Lorsque les services de renseignement soviétiques ont vérifié le but de mangouste, ils l’ont dit à Cuba. C’est ainsi que les révolutionnaires ont suggéré au dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev l’installation d’une force de dissuasion sur leur territoire, y compris des missiles balistiques. Il n’y a pas eu besoin d’insister, car peu de temps avant Washington avait intégré en Turquie et en Italie, des missiles nucléaires capables d’atteindre le territoire russe en quelques minutes.
C’était une mesure risquée, mais alors les Soviétiques pourraient dissuader les États-Unis de les attaquer parce qu’à partir de Cuba, ils pourraient également atteindre leur territoire dans les mêmes courts laps de temps. À l’époque, le déficit nucléaire était immense : les États-Unis possédaient 5 000 ogives nucléaires, contre 300 pour les Soviétiques.
Le 21 mai 1962, le Conseil de défense soviétique a approuvé l’opération Anadyr (Анадырь): entre juin et octobre 1962, des forces conventionnelles et 24 plates-formes de lancement de missiles balistiques ont été déployées, entre autres, avec la capacité de transporter des ogives nucléaires. Tout cela dans le plus grand secret, bien que les dirigeants cubains aient demandé qu’un tel accord soit rendu public.
Les Américains ont prêté peu d’attention à l’augmentation croissante du trafic naval soviétique à Cuba. Même le 29 août, le président Kennedy a affirmé, lors d’une conférence de presse, qu’il n’avait aucune information sur la présence à Cuba de troupes soviétiques et encore moins de missiles.
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Paris, lundi 22 octobre, 17h. Dean Acheson, ancien chef du département d’État, a présenté au président Charles de Gaulle une lettre envoyée par Kennedy. Il y faisait partie d’une décision prise après une semaine d’enquêtes et de discussions ultra-secrètes : à 19 heures à Washington, minuit à Paris, il annoncerait à la Nation l’établissement d’un blocus autour de Cuba. Cela « couvrira les armements de toutes sortes, dans un proche avenir, il couvrira également les produits pétroliers et, si nécessaire plus tard, ce sera total ». C’est ce que dit le rapport officiel « Très secret » de cette réunion. 1
C’est que le matin du 14 de ce mois, un avion espion U2 avait pris 928 photos, pendant six minutes. Le 15, une équipe d’interprétation d’images a parfaitement identifié les composants des sites de fusées à moyenne portée SS-4 (R-12 pour les Soviétiques). C’était une preuve solide. Depuis le 9 octobre, Kennedy avait autorisé ces vols, mais le mauvais temps au-dessus de Cuba, très nuageux, n’avait pas permis les prises de contrôle.
Le rapport de la réunion indiquait : « Il semble que les systèmes d’armes en cours d’installation ne soient pas encore terminés. […] Il s’agit d’empêcher l’arrivée de ceux-ci. »
Très tôt le 16, le conseiller spécial pour les affaires de sécurité a informé Kennedy, qui a immédiatement convoqué le groupe consultatif pour les cas de sécurité maximale à une réunion urgente. L’une des premières mesures qui sont ressorties de cette réunion a été d’organiser le Commandement unifié de l’Atlantique, qui aurait entre ses mains le commandement des actions militaires à mener. À cela seraient subordonnées toutes les forces terrestres, navales et aériennes américaines dans la région.
Selon le rapport secret de la réunion, de Gaulle a compris que Kennedy n’avait pas demandé son avis ou sa participation, alors il a dit : « La France ne peut pas s’y opposer, car il est normal qu’un pays se défende, même à titre préventif, s’il est menacé et a les moyens de se défendre. »
Comme le dit Acheson dans le rapport présenté à Washington, de Gaulle lui dit : « J’approuve la politique de fermeté de votre président. » Surpris par une telle attitude : « A cette occasion, la France est un allié plus fidèle et rassurant pour Washington que Londres, qui craint le pacifisme de sa presse et de son opinion publique. » 2
Il convient de noter qu’outre de Gaulle, Kennedy n’a informé que le Premier ministre britannique, Harold MacMillan, et le chancelier allemand Konrad Adenauer.
On ne s’attendait pas à une telle solidarité de la part du président français, sans le moindre jugement ou questionnement, alors que des affrontements politiques opposaient ces nations sur des questions géostratégiques.
À la fin de l’échange avec Achelson, deux représentants de la CIA ont montré et expliqué au président de Gaulle des lettres et des photographies de certains des sites de Cuba où se trouvaient des installations soviétiques.
Lors de cette réunion, selon le rapport, les objectifs de Khrouchtchev étaient de faire en sorte que les États-Unis cessent de menacer l’Union soviétique et ses alliés avec leurs missiles; ne pas envahir Cuba ; parvenir à la « confusion morale dans l’hémisphère occidental » ; « Enfin, au niveau diplomatique, Khrouchtchev a l’occasion de dire : parlons de l’élimination de toutes les bases militaires sur un territoire étranger. »
« Le général de Gaulle estime que Khrouchtchev a conçu autour de Cuba une vaste manœuvre qui permet de parler de bases militaires mais aussi de Berlin ; faire pression pour des pourparlers directs russo-américains et pour impressionner les pays d’Amérique latine. Cette affaire est très grave, car les États-Unis avaient assuré la défense de l’Europe pour empêcher l’Europe de devenir une base anti-américaine, et maintenant nous voyons qu’une telle base existe en Amérique.
Cette nuit du 22 octobre, Kennedy dira dans son bref discours à la nation : « … Cette transformation urgente de Cuba en une base stratégique […] constitue une menace claire pour la paix et la sécurité de tous les Américains, en violation flagrante et délibérée […] des traditions de cette nation et de cet hémisphère […], de la Charte des Nations Unies et de mes propres avertissements publics aux Soviétiques… »
Et vers la fin, il proclame: « … Et notre histoire, contrairement au Soviet […], montre que nous n’avons pas le moindre désir de dominer ou de conquérir une autre nation, ou d’imposer notre système à son peuple ». Alors que le message faisait le tour du monde, beaucoup souriaient sarcastiquement.
Le 28 octobre, les Soviétiques et les Américains parviennent à un accord : le retrait des missiles de Cuba, d’Italie et de Turquie ; et l’engagement des États-Unis de ne pas envahir Cuba. Ces négociations se sont déroulées dans le dos des membres de l’OTAN, et le principal intéressé, Cuba.
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Ce soutien absolu n’a pas été la seule implication de la France dans cette crise : elle a joué un rôle décisif avant qu’elle ne commence. De Gaulle n’a été ni surpris ni perturbé par l’annonce de Kennedy, et pas seulement pour être sûr qu’il n’y aurait pas de guerre nucléaire. 3
Le général était au courant de l’opération Anadyr, puisque ses services d’espionnage l’avaient détectée à Cuba pratiquement dès le début.
Avant le triomphe de la Révolution, Cuba était pour le gouvernement français, « une zone américaine, un lieu de plaisir pour les milliardaires et les mafieux ». 4
Depuis l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro, les choses avaient radicalement changé car la reconnaissance a été donnée au Front de libération nationale, FLN, qui s’est battu contre la France pour l’indépendance de l’Algérie, avec tout ce que cela impliquait : formation, armement et soutien diplomatique dans les organisations mondiales, comme l’ONU. Quelque chose de terrible pour la France.
Puis Paris décide d’envoyer, en septembre 1959, l’ambassadeur Roger du Gardier. Il avait été dans la même position au Guatemala lors du renversement du président Jacobo Arbenz, concocté par Washington du début à la fin, en juin 1954. Son expérience était nécessaire, et, en particulier, le rapprochement que du Gardier avait réalisé avec la CIA dans ce pays d’Amérique centrale. Cuba a uni les intérêts des deux nations, alors que d’autres questions les séparaient.
Et Philippe Thyraud de Vosjoli, alias Lamia, a dû se rendre plus fréquemment à Cuba. Il était, officiellement, vice-consul de France à Washington chargé du contrôle des visas, mais en réalité il était l’agent de liaison entre le Service de documentation étrangère et de contre-espionnage, SDECE, et la CIA. Avec des contacts au sein de la bourgeoisie cubaine, il devait maintenant « consolider les réseaux d’information existants ».
En coordination avec l’ambassadeur du Gardier, il accomplit un travail très efficace, dira-t-il dans ses Mémoires. 5
De Vosjoli a déclaré qu’après la défaite à la baie des Cochons, le chef de la CIA l’avait convoqué d’urgence. Allen Dulles, qui avait été tenu responsable de cette humiliation, lui a dit que les communications avec ses contacts avaient été interrompues : « Nous ne savons rien de ce qui se passe à La Havane. » Étant Français, il n’éveillait pas de soupçons majeurs parmi les autorités cubaines, il lui a donc proposé d’aller l’informer. Paris l’a autorisé, et le 27 avril 1961, il part à Miami; Il est arrivé le 3 mai et une voiture l’a emmené directement au siège de la CIA.
Après cela, Dulles a fait un rapport à Kennedy, qui a été utilisé le 5 au Conseil de sécurité nationale où le seul point était Cuba. D’où la décision de continuer à chercher la fin de Fidel Castro et de sa révolution, mais aussi l’urgence de trouver des informations sur les accords militaires entre l’URSS et Cuba.
Maintenant, Dulles a demandé à de Vosjoli que la sécurité française lui fournisse les informations qu’ils avaient obtenues sur Cuba. La direction du SDECE a accepté. Peu de temps après, la CIA a remis à de Vosjoli un minuscule émetteur ultramoderne, qui a été installé dans un bureau isolé de l’ambassade française. De là, l’information partait directement à la station de la CIA à Miami.
Ainsi, du Gardier et de Vosjoli devinrent les meilleurs collaborateurs de la CIA ; dans le dos de leurs patrons à Paris, ils en sont venus travailler plus pour elle que pour les propres institutions françaises. 6
Ou plus clairement : l’ambassadeur français « deviendrait un officier de renseignement notable », dont les télégrammes « permettraient de suivre presque quotidiennement le déroulement de l’opération Anadyr ». 7
Pendant ce temps, le président de Gaulle avait donné l’ordre de rechercher des informations et des moyens de stimuler la puissance atomique française. De Vosjoli a vu que le travail qu’ils développaient à Cuba, d’abord nécessaire pour Washington, pouvait être utilisé. Mais sur ordre du Congrès, les États-Unis ne pouvaient pas fournir d’informations, ni d’ordinateurs et d’uranium moins enrichi. Kennedy, qui n’en voulait pas non plus, autorisa en janvier 1962 la CIA à diffuser ce qu’elle savait sur le développement nucléaire soviétique.
Dès que la CIA a remis des documents inintéressants, le 28 mai, Paris a donné l’autorisation à la CIA d’avoir son propre bureau dans l’ambassade française à La Havane. De Vosjoli était chargé de transporter l’équipement d’interception et de communication le plus sophistiqué de la CIA dans sa valise diplomatique 8.
Selon ses Mémoires, à la fin du mois de juillet, des informateurs et l’ambassadeur du Gardier commencèrent à lui mentionner « l’arrivée de navires soviétiques à La Havane et, étrangement, à Mariel, un petit port qui apparaît rarement sur les cartes de Cuba […] Et j’étais très intrigué que ce port ait été fermé aux Cubains et que les soldats soviétiques aient déchargé les navires eux-mêmes. Quels objets précieux Khrouchtchev aurait-il pu envoyer à Cuba ? »
Le responsable du SDECE a poursuivi en disant que de « plusieurs sources, généralement très bien informées », il a appris l’arrivée « depuis le début du mois d’août de grands groupes de jeunes […] qui débarquait de nuit des navires russes dans les ports de Mariel et Bahia Honda.
De Vosjoli a alors immédiatement rencontré le nouveau patron de la CIA, John McCone, vérifiant que personne ne savait ce qui se passait réellement. L’espion retourna à La Havane. Mais les récits que lui et l’ambassadeur ont reçus de leurs informateurs cubains semblaient quelque peu fantaisistes. Jusqu’à ce qu’un soldat français, qui était en vacances sur l’île, « m’informe qu’il avait vu une roquette transportée dans un camion », ainsi que « de grandes semi-remorques transportant des roquettes russes sous une bâche ».
Aussi deux « auxiliaires de l’ambassade », dont un sous-officier, se sont trouvés quelques nuits plus tôt, « sur une route secondaire que la police avait évacuée, des convois militaires voyageant d’ouest en est, y compris des tracteurs lourds conduisant des remorques à double plate-forme à six roues, sur lesquelles auraient été localisées des rampes de lancement de roquettes d’une douzaine de mètres de long ».
Lorsque de Vosjoli n’était pas à Cuba, c’était le fils de l’ambassadeur qui transportait même des microfilms à New York. À d’autres occasions, la femme de l’ambassadeur brésilien a été recrutée pour ces voyages, et elle est devenue le bras droit des espions gaulois.
Le 22 août 1962, McCone fit un rapport à Kennedy sur les fameux missiles et l’aide militaire soviétique à Cuba : presque tout était basé sur ce que de Vosjoli et du Gardier avaient rapporté.
Le Français a fait un travail si efficace et si important que le 7 septembre 1962, l’ambassadeur de France à Washington, Hervé Alphand, a écrit au ministre des Affaires étrangères Maurice Couve de Murville pour lui dire que le secrétaire d’État de Kennedy, Dean Rusk, « appréciait les informations sur la situation à Cuba que nous avons fournies au département d’État et aux services des États-Unis ».9
En octobre, de Vosjoli reçoit les remerciements personnels de McCone. Pas étonnant : « J’ai des raisons de croire que mes informations, ainsi que celles d’autres, ont été à la base de la décision du président Kennedy de tenir les Russes responsables. »
C’est une contribution fondamentale que l’État Français a apportée aux États-Unis lorsqu’il a découvert l’arrivée de missiles soviétiques, qui seront bientôt la cause de la crise la plus grave de la guerre froide. Il est assuré que « par sa précision et l’importance du sujet, ce travail a été l’un des plus importants de l’histoire de l’intelligence française ». 10
La France s’est conformée à l’accord. Alors que les informations que la CIA lui a données sur la fabrication d’armes nucléaires soviétiques n’ont pas contribué au développement de sa stratégie nucléaire…
* Ce texte est une version augmentée de l’original, publié dans Le Monde Diplomatique, Espagne, octobre 2020.
Notes:
1. Sous la direction de Maurice Vaïsse et Hervé Magro. Dans les archives secrètes du Quai d’Orsay. De 1945 à nos jours. L’Iconoclaste, Paris, 2019. Voir aussi : Archives de la présidence de la République, 4AG1-201. Archives nationales, Paris.
2. Tiré de l’histoire de Dean Acheson, Oral History, Kennedy Library. Cité dans La France et la crise de Cuba, Vaïsse, Maurice, Histoire, économie et société, 1994. Voir aussi : LACOUTURE, Jean, De Gaulle, tome III, Le Souverain, Paris, Editions du Seuil, 1986.
3. « De Gaulle et la crise de Cuba : la conduite de crise, avant, pendant et après », Fondation Charles de Gaulle, Lettre Nº14, Paris, 11 juin 2020.
4. JAUVERT, Vincent. L ́Amérique contre De Gaulle, Editions du Seuil, Paris, octobre 2000.
5. THYRAUD par VOSJOLI. Philippe, Lamia, l’Anti-barbouze, Les Éditions de l’Homme, Montréal, 1972.
6. JAUVERT, Vincent. Op.cit.
7. Dans les archives secrètes du Quai d’Orsay. De 1945 à nos jours. Op.cit.
8. THYRAUD de VOSJOLI, Philippe. Voir aussi : JAUVERT, Vincent. Op.cit..
9. ALPHAND, Hervé. L’Étonnement d’être. Journal 1933-1973, Éditions Fayard, Paris, 1997.
10. JAUVERT, Vincent. Op.cit.
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