” Formons nos cellules” !
Mais alors, que deviennent nos sections ? se demandent anxieusement nos camarades. Est-ce que notre cellule, ajoutent-ils, ne sera pas un organe inutile, entravant notre action en la morcelant ? Ne risque-t-elle pas de nuire au travail réel, positif, accompli présentement par la section?
Voyons si la section suffit tellement à notre action, qu’il soit superflu et même dangereux de vouloir la remplacer par un organisme plus jeune et plus approprié aux luttes futures du Parti communiste.
Ce n’est pas la première fois que nous sommes amenés à faire la critique du groupe local tel que nous l’avons hérité du Parti unifié.
Il n’est aucun communiste sérieux qui n’ait constaté le manque de vie de la plupart des sections. Il n’existe pas une liaison vraiment efficace entre le Centre fédéral et les adhérents par le canal de la section. Le plus souvent, la moitié des membres, pour diverses raisons, n’assistent pas aux réunions, – mensuelles en général.
La discussion des mots d’ordre du parti n’est pas poussée à fond. On paie la cotisation, on lit le procès-verbal de la réunion précédente, parfois la circulaire du secrétariat permet une rapide diversion. On se chamaille aussi sur un potin local, on se referme dans une étroite conception du mouvement, ne visant qu’aux intérêts immédiatement perceptibles, et c’est tout. En voila pour un mois.
Nos camarades se contentent de recevoir des idées du Parti par notre presse, notoirement insuffisante, – quoique sa situation exceptionnelle la classe au premier rang des organes prolétariens. La moitié des adhérents du Parti a assisté à la réunion du groupe, mais combien accomplissent ensuite leur tâche communiste.
On passe dans les sections et on entend l’éternelle plainte : « ce sont toujours les mêmes qui travaillent ». Peut-on imputer seulement à la mauvaise volonté de nos camarades, cette anomalie choquante de quelques communistes obligés de remplir toutes les charges de l’organisation ?
Évidemment non ; il y a une raison autrement plus profonde qui explique ce regrettable état de choses, et c’est la mauvaise organisation actuelle du Parti, organisation non conforme aux buts que nous prétendons atteindre.
A la section, il suffit d’un secrétaire actif, débrouillard, qui lit les papiers et dirige la discussion ; d’un trésorier collant soigneusement les timbres et gardant religieusement le “trésor” (quelques francs, hélas !) ; et aussi de quelques bons causeurs qui raisonnent à tout propos et hors de propos.
Les autres camarades n’ont aucune tâche définie à remplir ; ils ne sentent pas peser sur eux la responsabilité qu’entraîne l’accomplissement d’une fonction au sein de l’organisation révolutionnaire du prolétariat. Ainsi s’établit le laisser-aller, le “j’men-foutisme” dans le groupe local. On laisse à quelques-uns le soin de parer à l’inertie de tous les autres.
Or, dans notre Parti communiste, il ne s’agit pas de posséder une carte et de laisser une dizaine, une centaine, voire un millier de militants se consumer dans une besogne écrasante et lourde de conséquences, mais de se mettre soi-même à l’œuvre. Autant de membres du Parti, autant de militants, autant d’agitateurs qui s’emploient selon leurs aptitudes, selon leurs possibilités. La section actuelle n’offre pas le moyen de parvenir à un tel résultat.
Seule la cellule d’entreprise, de mine, d’usine, permettra au Parti de confier enfin à chacun de ses adhérents, une part dans l’effort commun, condition préalable de la commune satisfaction : le communisme.
Maurice Thorez L’Enchaîné, le 21 juin 1924
il a 24 ans…
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Girard alain
L’organisation des communistes et des communistes organisés, le BA B A devenu caduque et ringard et pourtant…
Qui prétend au socialisme, à la transformation sociale devrait être avisé que l’ennemi, pas adversaire mais ennemi de classe lui s’est doté des moyens utiles à la défense de ses intérêts.
En grande partie dans le monde, il dispose déjà de l’essentiel, l’État, sa police, son armée, le financement des médias , eux mêmes assujettis à l’idéologie de la classe dominante, qui n’est pas la nôtre, quoique numériquement, si.
Comme tant, privé d’organisation communiste dans mon secteur, déjà faible avant la mutation, liquidé ensuite par les… Liquidateurs, cela semble logique, le communiste que je suis ne trouve à échanger, confronter que sur des réseaux sociaux où cela tourne en rond, en tout ce que vous voulez, mais bien peu de concret.
Vous pouvez poster n’importe quoi, si la photo n’y est pas, zéro lecture, le choc des photos a effacé le contenu des mots.
Un communiste isolé géographiquement mais pas que perd de sa raison d’être, il s’étiole, se désole et finit par se débrancher ou à courir la gueuse insoumise qui dispose, ci et là de quelques implantations de profs qui veulent éduquer le peuple alors que le communiste lui est, fréquemment de ce peuple qui disposait de son outil d’émancipation, de toutes les émancipations.
La seule lecture du communiqué de F Roussel sur leur Gorby laisse pantois, même pour l’encenser la mutation ne trouve que quelques phrases de circonstance, un vide sidéral, le lessivage idéologique les a transformés en dindons du capital, ils sont décervelés, incultes tout autant que prétentieux, ça va ensemble.
Servir la classe ouvrière, numériquement il nous a été chanté qu’affaiblie numériquement il en allait de même de son rôle historique, le culte du plus grand nombre, des 99%.
Seulement voilà, le plus grand nombre compte des couches sociales, certains en matière de revenus, de niveau de vie sont à l’abri, pour l’instant et leur rengagement ne tient qu’à la crainte de perdre le 4X4, les vacances loin, là-bas et l’abonnement à Canal plus ou moins.
La question de fond revient en boomerang, en Grande bretagne c’est les prolos qui montent au front, cheminots et dockers, ils sont une avant-garde corsetée souvent par des directions syndicales de compromis-sions mais ils sont là.
Qui peut acter une grève, même sans contenu révolutionnaire, menée par certaines composantes de ces fameux 99%, en Inde classe ouvrière et paysans, décidemment cette façon de s’incruster dans les luttes est d’une désinvolture…
La société capitaliste est divisée en classes antagonistes et puis, ben il y a ce qui se trouve dans l’entre deux, artisans, commerçants, cadres sup ou encadrants, police et militaires.
OUI bien sûr , les intérêts communs peuvent et doivent être travaillés, utilisés dans le cadre du combat frontal contre la classe exploiteuse, devant il y aura toujours les prolos, comme ces gilets jaunes privés de leur couleur, de leur étendard, tombant dans un premier temps dans les bras de l’extrême droite et à l’agonie suite à une violence d’état terrible, dans ceux des envoyés de la FI, voir un de ceux là arriver en BMW et enfiler son gilet jaune, que de jeux perfides.
Quand l’affrontement prend toute sa dimension, l’histoire se répère c’est le salariat, son avant-garde politique qui est devant , une histoire de chaînes à perdre…
La classe ouvrière est quasi orpheline Gorbyhue ont délibèrement cassé les organisations dans lesquelles les communistes se retrouvaient pour échanger, bâtir et établir de quoi porter l’idée d’émancipation. Bien plus que cela, la cellule lieu de vie et de confrontation avec les agents de l’ennemi de classe; Le journal de cellule, de section qui mettaient à mal les appels à la collaboration de classe.
Je garde en mémoire, ce regard de mes tauliers, ils riaient jaunes face au militant syndical mais ils étaient encore en plus mauvais état si celui-ci était un militant communistes. Eux et nous savions que c’était inconciliable, inconcevable, c’était eux ou nous.
L’histoire le démontre tant de fois de la Commune à la Guerre d’Espagne, la Résistance, eux ou nous, pas d’entre deux.
M. Thorez évoque le rôle de notre presse, nos éditions, là également, une forme de liquidation, le Chant du monde, les Éditions sociales et leurs successeurs, Révolution, Avant Garde et tous ces “médias” nés de l’intelligence des nôtres, des journaux par fédés, par sections, par cellules.
Aujourd’hui ces outils, le meilleur l’Humamuté , certainelment condamné et racheté dans les temps à venir
La nécessité d’apprendre, toujours apprendre pour comprendre et agir, du léninisme , cette arme essentielle, le marxisme réduit aujourd’hui à un philosophe au milieu des autres, lui qui portait bien au delà, puisqu’il militait, il visait dans son quotidien à la même chose que nous et en payait le prix d’ailleurs.
Voilà la gabegie, les communistes à poil, quelques ilôts de résistance en Franc, bien plus ailleurs.
On s’interroge bien plus sur la dispartion du PCI que sur celle non avenue du PCF, de ces résistances internes, souvent divisées mais d’influence assez consistante pour freiner l’élan de la mutation avec le Gorby, le travail de sape de petits bourgeois en mal d’exister, d’émotions, des eunuques, ils se sont castrés en toute connaissance de cause, sans organisation communiste, pas de communisme.
Alors comment en sortir ou plutôt y re-rentrer das le combat révolutionnaire, la clsse ouvrière est là, 6 millions de chômeurs soit dit en passant, des industries liquidées mais et la crise actuelle le démontre, l’urgence de ré-implanter de ‘industrie, de ré-installer les paysans, de retrouver nos indépendances, cela protégeant d’ailleurs de bonne manière notre planète.
Repartir du lieu de travail, d’exploitation en redonnant aux travailleurs les manettes, de l’entreprise après avoir pris celles de leur parti, car les prolos savent tenir une boîte , oh que oui mais à cette condition essentielle, avoir l’organisation syndicale de classe et le parti dans la confrontation entre le capital et le travail.
F Roussel s’est adressé à la classe ouvrière, il y a besoin d’aller plus loin, qu’elle soit l’essence même du parti, son coeur, sa direction et ces ânes bâtés qui prétendent éduquer la classe ouvrière, ceux là on les envoie aux champs, car entendre ce genre de propos sur la classe ouvrière incultes, servile et inconsciente… Allez hop aux champs…
Le congrès du PCF arrive, les mutants sont en demeure, assis sur nos faibles ressources, ils nous sucent le sang, prêts ensuite à cette belle FGDS avec l’Autain , le JLM n’étant pas encore en première ligne car il faut tenir la Nupes, celle dont des élus Verts et Soce dem votent l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’Otan, les mêmes qui dans l’Union européenne du capital mettent sur le même pied, nazis et communistes, Hitler et Thaelmann, rien que cela.
La position de F Roussel, j’y reviens, relève presque de l’infantilisme, puérile, infantile, une maladie que je croyais réserve au gauchisme..
Il est vrai que le gauchisme autorise tout, soutenir Solidarnosk en Pologne, les Contras au Nicaragua, les khmers rouges au Cambodge et autres contorsions. Ceux là en général soutiennent la FI, tiens c’est étrange les mutants du PCF pareil, comme un air de déjà vu non !?
Pour finir, le déterminant tient au niveau où communistes nous hisserons l’affrontrement entre le capital et le travail car, dans l’immédiat, c’est bien la bourgeoisie qui mène la danse.
Nous devons rogner, ronger, affaiblir puis mettre à bas l’idéologie dominante de cette classe arrogante, c’est le travail de la fourmi, du militant, du révolutionnaire qui doit faire un choix, la cellule du capital ou celle de la vie, qui est à nous.
Michel DECHAMPS
Bonjour camarade, je suis bien d’accord avec toi …mais que faut il faire pour remédie,ça ce constat …pour remédier à cette situation il faut faire revenir dans le parti les travailleurs la classe ouvrière qui n’a rien à perdre et les jeunes ,mais our cela il ne suffit pas de dénoncer les erreurs ou pire les malvairesations il faut être positif et avoir des propositions pour corriger ces faits. Et on ne peut pas fce renforcer en denoncant seulement les erreurs .