Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le scandale autour d’Amnesty International prive Kiev du soutien occidental

Il faut vraiment les grandes orgues de la propagande occidentale, être aussi grotesque que LCI pour prétendre ne pas voir à qui on a affaire avec Zelensky. La même semaine sort un article de Die Welt qui s’appuie sur un livre, une enquête de fond pour décrire la corruption du régime et de Zelensky lui-même, l’enquête de CBS qui montre le détournement de 70% des armes envoyées et le rapport d’Amnisty International qui montre que cette bande de tarés se sert de sa population comme bouclier humain… Que là-dessus nos propagandistes aient choisi de tenter de démontrer avec ce malade, cet acteur de série B que les Russes tirent sur une centrale nucléaire qu’ils occupent, trop c’est trop et plus il s’expliquent, plus ils révèlent leurs mensonges. Comme dans le même temps, les peuples, les citoyens ordinaires ont bien d’autres soucis, ils commencent à dire “tout ça c’est du pipeau!” Même si la totalité des forces politiques françaises (y compris le secteur international du PCF et son “boulet”), s’obstine à soutenir ces abrutis, elles se déconsidèrent et devraient s’en apercevoir… (note de danielle Bleitrach , traduction de Marianne Dunlop)

https://vz.ru/world/2022/8/13/1172369.html

13 août 2022, 09:10
Photo : Imago/BildFunkMV/Reuters
Texte : Artur Priymak

Amnesty International a émis un nouveau blâme à l’encontre de Kiev. Cette fois, l’organisation de défense des droits de l’homme n’essayait pas de se justifier mais accusait le gouvernement ukrainien de mentir. Elle a rejeté avec colère les affirmations de Kiev selon lesquelles les militants des droits de l’homme auraient recueilli leurs données des “camps de filtrage” sous l’œil vigilant des services secrets russes.

Amnesty International (AI) a publié une nouvelle déclaration sévère contre le pouvoir officiel de Kiev. L’organisation de défense des droits de l’homme a nié s’être appuyée sur le témoignage de personnes vivant dans le territoire contrôlé par la Russie dans son rapport sensationnel du 4 août, rapporte Gazeta.ru.

“Aucune des personnes que nous avons interrogées pour obtenir des preuves supplémentaires, autres que ce que les chercheurs ont vu directement, ne se trouvait dans des prisons ou des “camps de filtration” russes ou dans des territoires sous contrôle russe auxquels AI n’a pas accès”, a déclaré le groupe de défense des droits de l’homme sur son site web. L’organisation a assuré qu’elle a recueilli des preuves sur un territoire contrôlé non pas par la Russie, mais par l’Ukraine, et que les personnes interrogées ont témoigné “volontairement et en toute sécurité”.

La déclaration des militants des droits de l’homme était une réplique à une autre réprimande émise précédemment par le Kiev officiel, plus précisément par le Centre pour les communications stratégiques et la sécurité de l’information (CSICIS), créé en mars sous l’égide du ministère ukrainien de la Culture et de l’Information en tant que siège de la “lutte contre la désinformation”. Le centre est dirigé par Lyubov Tsybulska, conseillère du chef du ministère, Oleksandr Tkachenko. Par ailleurs, le canal télégramme du CSICIS est la seule source officielle ukrainienne autorisée à écrire en russe.

Apparemment, puisque les propagandistes du centre n’ont pas pu contester les faits cités dans le rapport, ils ont décidé de semer le doute sur la fiabilité des sources d’information elles-mêmes.

“Amnesty International a utilisé les témoignages de personnes qui se trouvaient dans des camps de filtration et des prisons dans les territoires temporairement occupés pour préparer ce rapport scandaleux, ce qui signifie que les entretiens ont été sélectionnés sous une pression évidente”, a déclaré le CSICIS. ” Les entretiens ont été menés auprès de personnes “disposées” à fournir ce type d’informations…. Parfois, ce type d’entretien “en bonne et due forme” était la seule chance de passer le filtrage”, telle était la version avancée par le CSICIS.

“Amnesty International rejette catégoriquement ces allégations. Elles ne reposent sur aucun fait et sont totalement fausses”, ont souligné les militants américains des droits de l’homme.

Le fait que les forces de sécurité ukrainiennes transforment la population civile en bouclier humain a été signalé aux experts d’AI, notamment par Nikolaï, un habitant de Lissitchansk. Il s’est plaint : “Je ne comprends pas pourquoi nos militaires tirent depuis les villes et non sur le champ de bataille. Au moment où il s’est adressé à Amnesty International, Nikolaï vivait dans un immeuble de plusieurs étages que les forces armées ukrainiennes utilisaient comme couverture pour leurs positions militaires, faisant de cet immeuble une cible fréquente des attaques d’artillerie russes, selon le rapport sur les droits humains.

Un autre habitant de Lissitchansk, un homme de 50 ans, a déclaré aux experts : “Il y a certainement une activité militaire dans le quartier. Quand il y a des tirs sortants, on entend alors des tirs entrants.” “Les chercheurs d’Amnesty ont vu des soldats ukrainiens utiliser un immeuble d’habitation situé à environ 180 mètres de l’entrée de l’abri souterrain utilisé par les résidents où l’homme âgé a été tué”, indique le rapport.

Il est tout à fait possible que ce soit ces témoignages qui aient fait croire aux propagandistes de Kiev qu’ils étaient donnés par des résidents de territoires non contrôlés par Kiev, puisque Lissitchansk, mentionné dans le rapport, avait été repris à l’AFU par des unités de la LNR. Il ne leur est probablement pas venu à l’esprit que les militants des droits de l’homme travaillaient dans la ville alors qu’elle était encore aux mains de l’armée ukrainienne.

L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la LNR en Russie, Rodion Miroshnyk, est certain que Kiev utilisera tous les leviers disponibles pour continuer à harceler AI.

“Nous voyons que personne n’a de doutes sur les faits du rapport d’Amnesty. Tout le monde sait très bien qu’il dit la vérité sur les violations des règles de la guerre par l’Ukraine, du droit humanitaire et du droit international. La principale revendication de Kiev est purement émotionnelle : comment osez-vous dire la vérité sur la partie ukrainienne ? a expliqué M. Miroshnyk.

L’ambassadeur estime que le régime de Kiev est convaincu de sa totale impunité et tentera “d’exercer une pression maximale sur Amnesty, non pas pour avoit établi un rapport véridique, mais pour avoir osé porter ombrage au projet très américain appelé Ukraine”. “Oleksiy Arestovych, conseiller du chef du bureau du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a dit très clairement à cette occasion : ‘Nous pouvons tout faire'”, a conclu Miroshnyk.

Les experts soulignent que les militants américains des droits de l’homme, lorsqu’ils parlent de “camps de filtration”, mettent ce terme, qui est un des favoris de la propagande de Kiev, entre guillemets. Comme nous le savons, il n’y a pas de camps de filtration dans la DNR et la LNR. Apparemment, Kiev entend sous ce terme des prisons pour prisonniers de guerre.

Selon Oleg Matveichev, vice-président de la commission de la Douma chargée de la politique d’information, des technologies de l’information et des communications, le CSICIS, basé à Kiev, ne remplit pas bien la mission pour laquelle il a été créé. ” Le niveau de “professionnalisme” n’est pas à la hauteur. Si le personnel du CSICIS n’était pas idiot, il se tairait tout simplement dans cette affaire… En fait, Kiev n’aurait peut-être pas du tout remarqué le rapport des militants des droits de l’homme. Mais ces idiots ont crié à la face du monde entier – et aussi contre les leurs, bref, ils ont fait du bruit pour le monde entier. Vous n’avez pas à aboyer contre votre employeur, les Américains. Mais ils poussent des cris sans rien comprendre. Et cela a eu l’effet inverse”, déclare M. Matveychev.

Comme le journal VZGLYAD l’a noté précédemment, l’hystérie politique se poursuit à Kiev au sujet des résultats du rapport d’Amnesty. Le rapport du 4 août indiquait que les troupes ukrainiennes utilisaient les civils en tant que “boucliers humains” en plaçant des armes et du matériel dans des zones résidentielles, des écoles et des hôpitaux. De cette façon, ils violent les lois de la guerre et constituent une menace pour la population civile. De nombreux faits ont été cités. Le président ukrainien Volodymyr Zelenski a vivement critiqué le rapport, accusant Amnesty d’avoir “aidé et encouragé le terrorisme”.

“Une réponse raisonnable à de telles critiques serait de prendre les conclusions au sérieux et de travailler à améliorer les pratiques de l’armée et la protection des civils, plutôt que de blâmer les reporters”, a observé jeudi la publication américaine Politico. – Le président Vladimir Zelenski ferait mieux d’admettre que même ses défenseurs héroïques sont capables de faire des erreurs. Pour maintenir le soutien de l’opinion publique à l’Ukraine, il faut répondre de manière constructive aux critiques formulées par des organisations de défense des droits de l’homme crédibles plutôt que d’essayer de les faire taire ou de discréditer leurs conclusions”.

Amnesty a elle-même réagi en déclarant qu’elle ne changerait pas ses manières de faire, mais a ensuite publié une déclaration de repentance dans laquelle elle s’excuse gentiment pour la “souffrance et la colère” que son rapport a pu causer. La direction de l’organisation n’a pas nié les faits du rapport. Dans ce contexte, des dissensions ont éclaté au sein d’Amnesty et certains membres n’ont pas pu résister à la pression psychologique. Plus de 80 personnes ont quitté le bureau norvégien de l’organisation, a déclaré le journaliste ukrainien Andrei Tsaplienko. La branche finlandaise d’AI, selon M. Tsaplienko, avait perdu 400 de ses sponsors vendredi. Plus tôt, le fondateur d’AI Suède, Per Vestberg, a quitté son poste et, pas plus tard que la semaine dernière, la directrice de la branche ukrainienne, Oksana Pokalchuk, a démissionné.

Mais pour le personnel du CSICIS apparemment, cela ne suffit pas. Vendredi, Lyubov Tsybulska a de nouveau réprimandé les militants des droits de l’homme, déclarant que “le rapport d’Amnesty aide le Kremlin” et, plus précisément, “joue le jeu de la campagne d’information visant à interrompre les livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine”.

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3 Commentaires

  • CROCE
    CROCE

    Peut importe ce que le ” joueur de piano debout qui sert de président aux nazis qui sont derrière lui, peut raconter à qui veut l’entendre ! Plus personne ne croit ses mensonges, à part quelques crétins russophobes aux ordres de Victoria Nuland ! ( comme notre gouvernement par exemple ).
    Ce dégénéré mental ( escroc de surcroit ) finira par se retrouver tout seul !
    La vérité est têtue, et finira par triompher !

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  • Xuan

    Sur le site de Franceinfotv, et au milieu des vociférations d’hyènes folles, j’ai lu ce commentaire instructif :

     

    L’aide proposée par le DG de l’AIEA Rafael Grossi à l’Ukraine porte sur ses cinq centrales dont celle de Zaporijjia, et montre la bonne volonté unilatérale de l’AIEA, mais ne cela signifie pas pour autant acceptation en retour de Zelensky.

    A la réunion du conseil de sécurité d’avant-hier 11/08, le représentant russe Vassily Nebenzia a confirmé l’accord de la Russie à une inspection de l’AIEA à Zaporijjia d’ici à la fin août.

    Quant à l’Ukraine, celle-ci a rétorqué par son représentant Sergiy Kyslytsya qu’elle acceptait une visite de l’AIEA en exigeant concomitamment le départ des Russes, autrement dit que l’Ukraine est d’accord pour une inspection du site une fois les Russes partis, ce qui n’est ni réaliste ni prêt de se produire.

    Ce oui conditionnel de l’ambassadeur ukrainien reste en droite ligne de la position publique suivante de l’agence nucléaire étatique Energoatom : « L’Ukraine n’a pas invité Rafael Grossi à visiter la centrale de Zaporijjia et lui a refusé par le passé d’effectuer une telle visite (sic). La visite de la centrale ne deviendra possible que quand l’Ukraine reprendra le contrôle sur le site (sic)…Le directeur général de l’AIEA Rafael Grossi ment de nouveau (sic)… Nous considérons cette déclaration comme une nouvelle tentative d’accéder à la centrale de Zaporijjia pour y légitimer la présence des occupants et approuver leurs actes (sic) ».

     

    En résumé, Zébulon entend poursuivre les bombardements.

    Mais contrairement aux apparences, je ne crois pas qu’il faille se focaliser sur lui.

    Dans l’industrie, on a souvent montré du doigt les patrons de la sous traitance, qui surexploitent leurs salariés, les font travailler « avec la bite et le couteau », sans sécurité ni compétence, en les accusant de voler le travail du donneur d’ordre et de vivre à ses crochets, tout en exerçant une « concurrence déloyale sur les salaires ».

    La réalité est tout autre : c’est le donneur d’ordre qui est le responsable de la délocalisation et de la sous traitance, et qui en tire le principal profit, lui et les banques.

    Il existe un rapport de subordination comparable entre les pays impérialistes et les nations prolétaires. Et entre les USA et l’Ukraine, les rapports de créancier à débiteur sont maintenant bien établis, il suffit de rappeler cette vidéo culte du chantage exercé par Biden pour sauver la peau de son fils Hunter.

    Mais revenons à Zaporijie. Il faudrait l’ingénuité d’un chérubin pour imaginer que Zébulon puisse frapper une centrale atomique à l’insu et contre la volonté des USA, qui lui fournissent toutes les données précises de géolocalisation.

    Le site svpressa nous apprend que la 44e brigade d’artillerie des Forces armées ukrainiennes a frappé avec des canons de 152 mm la centrale nucléaire de Zaporozhye depuis Nikopol, pour l’empêcher de fonctionner en effrayant les techniciens ukrainiens du site :

    « …Un choc pour la population locale a été l’attaque d’un drone qui a frappé la chambre des enfants dans le village de banlieue de Sosnovy Bor. Les photographies des jouets touchés par des éclats d’obus ont particulièrement frappé les habitants d’Energodar. C’est alors que beaucoup ont décidé de partir 

    […]

    le calcul de l’équipe Zelensky est extrêmement cynique et en même temps clairement vérifié. Six réacteurs VVER-1000 à Energodar fournissent environ 20 % du bilan énergétique de l’Ukraine. Eh bien, pour être plus précis, ils fournissent de l’électricité aux géants industriels de Zaporozhye et de la région voisine de Dnipropetrovsk. C’est pour le développement de cette région industrielle qu’en 1977, le Conseil des ministres de l’URSS a décidé de construire une centrale nucléaire sur les rives de la mer de Kakhovka – la troisième plus grande au monde.

    Sans la centrale nucléaire de Zaporozhye, l’existence actuelle du géant Kryvorizhstal et de tout le bassin de minerai de fer de Kryvbas est impossible. Des centaines des plus grandes entreprises métallurgiques et de construction de machines de la région de Dnipropetrovsk sont alimentées à partir d’ici. Enfin, Energodar assure le fonctionnement des fleurons industriels de Zaporozhye lui-même – des usines légendaires de Zaporizhstal et Dneprospetsstal à la célèbre association de construction d’avions Motor Sich.
    Les capacités du DneproGES stalinien faisaient cruellement défaut à tous il y a un demi-siècle. La liste des consommateurs d’énergie ZNPP peut être poursuivie pendant longtemps. L’essentiel est que plus de sept millions de personnes soient derrière ces entreprises, selon les estimations les plus prudentes. Ils sont assurés d’être au chômage si le ZNPP est fermé. »…

    Ce qui veut dire que l’objectif n’est pas de renouveler Tchernobyl, mais d’opérer des destructions chirurgicales suivant devis US, pour semer la terreur. Ce n’est pas de la folie mais un calcul froid.

    Et il s’inscrit directement dans les objectifs définis par Washington, dans une situation où l’initiative militaire a été perdue et la défaite confirmée.

     

    Les causes fondamentales  ne sont pas en Europe mais aux USA même. C’est l’accumulation des contradictions aux USA qui est à l’origine de leur bellicisme.

    Dans un article intitulé ‘Le drame des luttes intestines partisanes montre que les États-Unis se sont dégradés en une «république bananière»,  

    Global Times indique que la proximité des midterms est à l’origine de la perquisition chez Donald Trump :

    « Il y a eu de nombreuses controverses et allégations à propos de Trump. Cependant, le calendrier des actions du FBI et du ministère américain de la Justice (DOJ) suscite en effet des soupçons. Les élections de mi-mandat sont dans moins de trois mois, ce qui fait que les observateurs externes des affaires américaines spéculent facilement que l’enquête sur Trump et le raid de sa maison visent vraiment à influencer le résultat des élections de mi-mandat, à discréditer Trump et à l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, ont noté des analystes chinois »

    [… ]

    « Les fondations de l’empire américain se desserrent, et elles ont été ébranlées par les politiciens américains eux-mêmes. Trump a insisté sur le fait qu'”une telle agression ne pouvait avoir lieu que dans des pays brisés du tiers monde. Malheureusement, l’Amérique est maintenant devenue l’un de ces pays, corrompu à un niveau jamais vu auparavant.” Mais ce sont ces politiciens sans scrupules, qui vivent de la lutte partisane, qui font dégénérer les États-Unis ». 

    On peut s’interroger de la même façon sur d’autres événements contemporains, en apparence sans aucun rapport, comme l’assassinat le 1er août du successeur de Ben Laden, Ayman al-Zawahiri, de la provocation de Nancy Pelosi à Taïwan le lendemain, des bombardements de la centrale de Zaporojie les 5 et 6 puis les jours suivants, au point que même la tentative d’assassinat de Salman Rushdie hier puisse laisser perplexe elle aussi. S’agit-il de pointer du doigt l’Iran ?

    

    Dans tous les cas, tout ceci doit resserrer les rangs autour du camp démocrate et de son vieux Joe.

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  • Xuan

    Ceci devrait probablement être ajouté au dossier déjà long des provocations successives actuelles des USA, dont il s’agit de déterminer l’origine.

    Provocations qui viennent encore de s’accentuer avec la visite de congressistes démocrates à Taïwan aujourd’hui même.

    Ces provocations traduisent en fait un état de fébrilité et d’impuissance, et Global Times a de nouveau commenté les mésaventures de Trump :

    “l’affaire détournera les Américains des problèmes économiques américains tels que l’inflation vers des luttes partisanes, prouvant une fois de plus que le système politique américain est en grave crise et en dysfonctionnement car il n’a pas réussi à gérer efficacement les problèmes qui comptent pour la vie des gens, mais a déchiré la société en intensifiant la lutte partisane”.

    De son côté, le site russe topwar nous montre que parler de “récession” aux USA est devenu un péché mortel.

    _________________

    Le membre du parti de Joe Biden, le maire de New York, Eric Adams, s’est durement opposé au président américain en réponse à la déclaration de ce dernier selon laquelle il n’y a en fait pas de récession en Amérique. Le chef de la capitale financière des États-Unis a déclaré que l’Amérique “se trouve dans une telle crise financière qu’il est impossible de l’imaginer” .

    Wall Street s’effondre ; nous sommes en récession

    Adams a exposé succinctement l’état des choses dans l’économie américaine.

    Plus tôt, le président Joe Biden, commentant la chute du PIB au cours des deux trimestres de cette année, a déclaré qu’il n’y avait pas de récession aux États-Unis. La baisse du PIB de 1,6% au premier trimestre et de 0,9% au second, le président l’a expliquée par la croissance sans précédent de l’économie du pays l’année dernière. Biden a même tenté de développer la démagogie en déclarant que le terme récession dans la théorie économique n’a pas de définition mathématique claire.

    Non loin derrière son patron se trouve l’attachée de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, qui, à sa manière habituelle d’éviter les questions désagréables des journalistes, a déclaré lors d’un point de presse que la chute du PIB, est en fait une “transition vers une économie plus stable”. » après « une forte croissance économique” en 18 mois grâce au travail du Président.

    Plus tôt, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a déclaré que la baisse du PIB du pays pendant deux trimestres consécutifs n’était pas une récession. Selon le principal financier du pays, l’état de l’économie américaine ne doit pas être considéré comme une “récession”, mais comme un “ralentissement”. Yellen a tenté de rassurer les Américains en disant que même si l’inflation est élevée, il faut croire au meilleur et que “la Fed va tout résoudre” .

    Le ralentissement économique s’est produit contrairement aux prévisions des économistes, qui tablaient sur une légère augmentation du PIB américain de 0,3 %. Selon le New York Post, “les tentatives de la Réserve fédérale pour freiner l’inflation ont plutôt échoué” .

    Cette confusion avec la terminologie économique a eu des conséquences inattendues. Les Américains ont commencé à remplir massivement Google avec la requête “qu’est-ce qu’une récession” et ont presque “abandonné” Wikipedia. Selon les médias américains, l’article de Wikipédia avec ce terme a été modifié 47 fois et a ajouté qu’ “il n’y a pas de consensus mondial sur la définition d’une récession” . Plus tard, les utilisateurs qui tentaient de modifier l’article étaient généralement bannis.

    Apparemment, le maire de New York a dû s’expliquer suivant la ligne du parti. Selon le New York Post, après ce discours scandaleux, Adams a fait marche arrière et a déclaré :

    Le président décidera du nom officiel de la situation où nous sommes; c’est le président, et je suis l’exemple du président. Nous traversons une période économique difficile, mais nous nous en sortirons parce que je crois au président”.

    Voilà à quoi ressemblent vraiment la démocratie et le pluralisme à l’américaine. Alexandre Grigoriev

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