Notre amie hongroise, Judith nous envoie cette vidéo malheureusement en anglais mais nombreux sont les anglophones qui fréquentent ce site et tireront profit de cette recommandation du site “sur les barricades” et qui comme le dit Judith sont proches des réflexions d’histoireetsociete.. Effectivement la réflexion autour de l’Ecole de Francfort, ses presciences avec ce grand livre qu’est ‘la dialectique de la raison“, mais aussi ses dérives ultérieures nous renseignent sur les apories d’un antifascisme qui baisse la garde devant la réalité de l’impérialisme et se laisse tenter par un idéalisme au nom de la modernité. La CIA et cela a été décrit par Frances Saunders a joué un rôle d’intervention anticommuniste et antimarxiste sur les élites intellectuelles, françaises en particulier en favorisant tout ce qui pouvait s’écarter du mouvement ouvrier et de son organisation. C’est vrai que cette gauche “marxisante” liée à un idéalisme parfois hégélien ou platonicien, faisant passer les dominations avant l’exploitation, le sociétal avant le social, a été un moment dominante, un moment assez bref, aujourd’hui elle est elle-même exclue et soumise à des tendances encore plus réactionnaires, mais ils ont ouvert la porte quitte à être piétinés à leur tour sur le plan académique. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
« Sur les barricades » s05e13Lors de la sortie de cette semaine de “On the Barricades”, l’animatrice Maria Cernat parle à l’écrivain, critique culturel et militant franco-américain, Gabriel Rockhill. Gabriel a terminé ses études supérieures sous la direction de Jacques Derrida, Luce Irigaray et Alain Badiou, et est maintenant professeur de philosophie à l’université de Villanova. Le travail de Gabriel dans le milieu académique l’a conduit à une compréhension très fine de l’appareil culturel et intellectuel bourgeois pour son rôle fondamental et historique qui a consisté à mettre la pensée de gauche en conformité avec les intérêts des élites corporatives et capitalistes.
Il a écrit un article intitulé « La CIA et l’anti-communisme de l’école de Francfort », dont le contenu est le point de départ pour la discussion d’aujourd’hui.
Dans cet épisode Maria et Gabriel rassemblent une vue de cet appareil culturel bourgeois et de son fonctionnement, en touchant le rôle historique de la CIA par rapport aux grandes institutions artistiques et culturelles, ainsi que la principale fondation théorique pour les discours académiques contemporains – l’école de Francfort en Allemagne et l’école française type Foucault. Ceux-ci ont été financés par, en collaboration directe avec le gouvernement américain. Gabriel décrit comment ce système de production de connaissances sert à diviser et à conquérir la gauche, rendant une « école critique » dépourvue de critique systémique de l’impérialisme. Il promeut « tout sauf le socialisme », c’est-à-dire qu’il refuse de promouvoir une alternative aux problèmes du système capitaliste. Les carrières des philosophes de l’école de Francfort Max Horkheimer et Theodor Adorno, en particulier la position de guerre pro-Vietnam de Horkheimer (qui est comparable à celle de la guerre pro-Ukraine de Slavoj Žižek), illustrent cette fonction propagandiste.******************
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