Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le sexisme c’est pas bien mais le colonialisme n’en demeure pas moins vertueux..dit la gauche française…

On dit qu’une image vaut mille mots. Eh bien, c’est exactement pareil avec cette photographie de 1913 au Bengale. (Si quelqu’un ne pouvait pas interpréter ce qu’il voit disons qu’il s’agit d’une femme autochtone qui porte un “gentleman” anglais sur son dos)

Celui qui m’a en voyé la photo précise sa demande que je vous transmets : Si à l’avenir, les représentants de “l’Occident développé” nous donneront des leçons sur les valeurs européennes et nous qualifieront de racistes et nous et leurs camarades de chez eux nous nous leur demandons de se rappeler ce qu’ils tolèrent des leurs.

Aujurd’hui la gauche française, les socialistes qui ont toujours défendu ‘les valeurs civilisatrices du colonialisme’ et désormais les héritiers dévoyés du PCF, les “camarades” qui disputent la palme de la social démocratie à tous les autres, en profiteraient pour noter qu’ils condamnent le sexisme de cette photo mais sans pour autant mettre en cause les valeurs civilisatrices de la Grande Bretagne. C’est l’exploit que tous ces minables réalisent au quotidien quand il s’agit de défendre partout de l’Ukraine à la Syrie en passant par la Libye, hong kong, le pays oighour les valeurs civilisatrices de l’otan et de condamner sans la moindre preuve ceux qui dénoncent les moeurs de leurs armées, de leurs capitalistes et de leurs élus…

Bon dieu que ces gens là la bouclent, pas un pour sauver l’autre et même plus de PCF .. quelle époque!!!

IL Y A DES BASTILLES A PRENDRE MAIS CE N’EST PAS A l’ORDRE DU JOUR :

Je dois dire que comme l’explique cette photo et le commentaire de celui qui nous interpelle on se dit qu’il devrait y avoir des limites à l’indulgence face à des cons intégraux…

Le spectacle de cette célébration de la prise de la Batille 2022, avec un Macron en chef de guerre par procuration contre la méchante Russie et la si gentille Ukraine est déjà un must.

Mais quand cela s’assortit du spectacle d’une assemblée nationale où la NUPES applaudit debout le rassemblement si peu national, parce qu’ils ont réussi à s’unir contre des mesures de vaccin face à une épidémie, cela frise le délire.

Surtout quand il ne se trouve parmi les mêmes pas une voix pour s’opposer à la guerre et donc à la catastrophe vers laquelle les couches populaires sont entrainées avec l’assentiment de cette bande disons d’irresponsables pour être charitables.

danielle Bleitrach

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2 Commentaires

  • Xuan

    Irresponsables, c’est toute la question.

    On disait qu’il n’y a pas d’ennemi dans la classe ouvrière, sauf les fascistes.

    Et sur le fond c’est vrai, même quand on se traite de tous les noms à l’atelier, la masse ouvrière finit par se retrouver face au patron, ou bien il nous met d’accord contre lui.

    Peu après la contre révolution en Hongrie, Mao Zedong a écrit avec le concours de plusieurs dirigeants du PCC « de la juste solution des contradictions au sein du peuple », expliquant que ce type de contradiction doit être distingué des « contradictions entre les ennemis et nous », et que les contradictions au sein du peuple devraient être résolues par la persuasion et non par la contrainte. Mais dans certaines conditions, ou si elles sont mal traitées, elles peuvent devenir antagonistes.

    On se rappelle que le 27 juillet 1914, la CGT manifestait contre la guerre, que le lendemain la SFIO publiait le manifeste « A bas la guerre ! Vive la République ! Vive le socialisme international ! »

    Le 31 juillet Jaurès était assassiné et le lendemain c’était la mobilisation générale.

    La 4 août, à l’enterrement de Jaurès, Jouhaux annonce le ralliement de la CGT à l’Union Sacrée, le groupe parlementaire socialiste vote à l’unanimité les crédits de guerre et l’état de siège restreignant les libertés. Le 26 août la SFIO est représentée au gouvernement. Et l’opération s’est soldée par des millions de morts, des villages entiers décimés de leurs jeunes hommes, et les “gueules cassées”.

    Alors maintenant, quelle sorte de contradiction oppose les communistes et cette « bande d’irresponsables », dont certains s’intitulent aussi « communistes » ?

    La faucille et le marteau symbolisent le prolétariat révolutionnaire, et son rôle dirigeant dans la révolution. Quel sens porte la suppression de ce symbole et son remplacement par un autre vide de tout contenu de classe prolétarien ? C’est une opération qui porte aussi une signification de classe et un objectif politique : écarter le prolétariat de tout rôle dirigeant dans le PCF.

    Que signifie le slogan « l’Humain d’abord » ? Est-ce que les impérialistes français sont des « humains » ou bien des buveurs de sang ? Et peut-on parvenir à l’humain d’abord sans contraindre les buveurs de sang par la force et si nécessaire par la violence, c’est-à-dire par le socialisme et la dictature du prolétariat ?

    Ici la gauche – dont les représentants du PCF – a déjà condamné au parlement européen un génocide factice au Xinjiang. Dans le conflit en Ukraine entre la Russie et l’OTAN, sauf sur l’envoi de canons Caesar, la position est fondamentalement identique : Poutine est l’ennemi principal. Tant que la guerre n’est pas officiellement déclarée, c’est-à-dire tant que dure l’hypocrisie de notre bourgeoisie, on peut encore se poser la question : irresponsables ou impérialistes atlantistes ?

    Selon Fabien Roussel il y a des « sensibilités différentes » à la direction du PCF.

    Du point de vue de la lutte de classe pour la révolution socialiste, du rôle dirigeant du prolétariat et de la lutte contre l’hégémonisme US, évidemment il ne s’agit pas de « sensibilités différentes », mais de contradictions irréconciliables. Tout en affirmant faire l’inverse, la direction maintenue du PCF est contre la révolution socialiste et se retrouve dans le camp de l’OTAN.

    Alors s’agit-il au sein du PCF, entre les communistes et la direction du PCF de contradictions « au sein du peuple », ou bien d’une contradiction de classe ?

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    • Girard
      Girard

      Fabien Roussel demeure au milieu du gué, il serait facile de lui en vouloir cependant il est probable que sa propre construction, son éducation politique ont été abreuvées par le ralliement aux thèses du moindre mal, du réformisme.
      On peut lui en vouloir de manquer de cette dimension qui est celle de tribuns, de dirigeants révolutionnaires mais comme le rappelle Danielle, les grandes luttes font les grands dirigeants, indissociables.
      Les grandes luttes, populaires s’entend, portent l’exigence de pouvoir déboucher sur un changement de société, (clin d’oeil), sur une volonté de rompre avec la politique du capital.
      À cette fin, tout dans l’Histoire, la grande, appelle à un parti révolutionnaire, cela semble si évident que ce n’est plus à l’ordre du jour, allez comprendre…

      Avec Fabien Roussel la question lancinante est également celle que posait Danielle sur sa dimension d’homme d’état, j’avoue avoir eu du mal à suivre ses positions durant ces dernières semaines sur une participation ou non à un gouvernement de droite au nom de je ne sais quelles urgences non partagées.

      Donc Fabien Roussel , comme tout à chacun, se construit au fil du tamps, des évènements mais ne semble, comme tant de cadres honnêtes du PCF des outils pour construire, alimenter la réflexion, le débat;
      L rupture avec le marxisme, avec le rôle dirigeant de la classe ouvrière, avec le centralisme démocratique, facteur d’unité basée sur le d débat profond, (faut-il rappeler la force du débat interne lors de l’abandon de la notion de dictature du prolétariat par exemple…

      Organiser pour conquérir, cela suppose une conscience d’appartenance de classe, d’avoir les repères de cette appartenance, d’avoir en but l’idée d’une transformation sociale à contrario de ce discours qui annonce “une autre solution” à celle du capitalisme, le “autre” démontre que le capitalisme et ses solutions demeurent malgré tout fréquentables.

      Fabien Roussel va et est déjà attaqué de la droite du PCF, ce courant organisé, mélenchonnisé, appuyé de l’extérieur tant par des Autain que d’une Coordination dite communiste, d’indigénistes ex khmers rouges.

      Ça pousse, ça va pousser pour isoler Roussel, la question prégnante demeure en sa capacité de franchir ce gué, exclure les autres, bof, battons-les politiquement déjà, sur des bases de classe.

      Nous vivons un temps où les communistes sont divisés, sur des analyses parfois très divergentes, cependant il existe un axe central à ceux qui veulent le rester, primo le rejet de toute collaboration de classe, secundo la conscience que l’on ne change pas la vie avec les pires des menaces, la guerre, le feu nucléaire en étant l’apogée, la grande finale, la der des der, la vraie.

      Le PCF est muet sur l’internationale, pourtant la France de Macron a engagé notre pays dans un conflit dont nous ne voulons pas, le peuple de France le dit assez nettement et alors qu’enfin nous pourrions être en symbiose avec lui, patatrac…
      Muet mais quand il agit, c’est douloureusement infantile, au ras des pâquerettes, larmoyant et suffisant mais en rien, en partant du réel et de l’analyse marxiste.

      Donc ce congrès, celui du PCF, doit tout d’abord être celui d’un parti indépendant, les mouches du coche cela suffit.

      Un parti de lutte de classe, remettant le salariat au coeur de ses projets, au centre de se préoccupations de formation de nouveaux cadres issus de l’entreprise.

      Parler au nom de la classe ouvrière ne suffit pas, la mettre ou plutôt la remttre à sa juste place c’est redonner du sens au combat de classe.

      Un parti de la Paix, de la solidarité militante, internationaliste, le PCF doit rompre avec son splendide isolement dans la famille communiste, prétendre avoir raison seul contre tous est d’évidence battu en brèche par les vécus.

      La Nupes est un leurre, la reconstruction d’une sociale démocratie telle celle de Rocard à Mitterrand, , de la Sfio au Psu, les mêmes arnaques, les mêmes supplétifs du capital.

      S’allier ne peut signifier capituler, s’allier c’est poser la question du contenu et du contenant aux premiers concernés, les salariés, les victimes de l’exploitation de leur force de travail.

      C’est à eux de construire le rapport de forces avec le capital, qui donc d’autre le pourrait ?

      Alors…

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