Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Lysychansk est tombée : la quasi-totalité des unités de l’armée ukrainienne (AFU) qui tenaient les défenses de la ville se sont retirées vers Belogorovka et Seversk à travers champs et sous le feu de l’artillerie russe. 

Des déclarations contradictoires dans lesquelles une fois de plus Zelensky et sa bande sur ordre de l’OTAN confondent communication et réalité du terrain. Tout cela pour refuser la solution des accords de Minsk. La France par la bouche de Macron alors qu’elle était un des garants de l’application des accords n’a-t-elle pas osé dire à Poutine ‘Les séparatistes on s’en fout” alors que la population du Donbass subissait depuis 2014 les exactions de brutes fascistes massacrant leur propre peuple, 15.000 morts, plus des blessés, des torturés… Les mêmes aujourd’hui jouent les victimes et la France leur fournit des armes pour poursuivre le massacre. Il n’y a sur ce chemin aucune victoire possible pour le poulain de l’OTAN, un énorme gâchis. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

▪️ Il existe désormais des preuves photo et vidéo du contrôle “physique” de la ville par les forces alliées de l’administration régionale et des environs du stade Shakhtyor. 
▪️ Des activités de filtrage ont lieu dans la ville ; la moitié nord de la localité peut être considérée comme sûre sous conditions : les rapports sont enregistrés discrètement et les résidents locaux sont interrogés. 
▪️ Le territoire allant de l’usine RTI et de Bila Hora est toujours dans la “zone grise” : il n’y a pas de preuve évidente de contrôle physique sur les quartiers sud et central de Lysychansk à l’heure actuelle. 
A en juger par le fait que l’AFU a pu sortir de la ville tranquillement, le “chaudron physique” n’a pas été achevé au cours de la journée. Les troupes russes et républicaines doivent prendre les hauteurs et les carrières près de Belogorovka, finir de nettoyer la zone industrielle et se préparer pour la prochaine percée. 
Il est fort probable qu’après avoir nettoyé Bilohivka, l’opération visant à prendre Bakhmut commencera, car il s’agit du point le plus logique pour poursuivre l’opération contre le puissant bastion de l’AFU sur la ligne Seversk – Soledar – Bakhmut – Toresk.

Destruction d’une voiture ukrainienne par un hélicoptère KA-52 “Alligator”.

Les Russes ont effectué un premier tir de semonce avec un missile VIKHR, on voit bien la croix du viseur se baisser juste avant l’impact pour exploser quelques mètres à côté du véhicule, les ukrainiens ont préféré fuir, le second tir est dans le mile. Ce n’est pas une erreur de tir les missiles VIKHR suivent le pointeur de tir qui verrouille et ne lâche jamais la cible sans intervention du tireur. L’acquisition des cibles sur cet hélicoptère se fait directement par le casque du tireur, là où il regarde, là tombera le tir que ce soit un missile, le canon automatique de 30 mm ou les roquettes.

Par chance cet appareil n’était pas produit en URSS ce qui aurait été un sérieux problème pour l’armée Russe.

Les combattants tchétchènes laissent le choix de déposer les armes aux ennemis avant de les détruire s’ils persistent.

Les dernières nouvelles annoncent la mobilisation des dernières forces ukrainiennes avec du matériel bricolé et la mobilisation forcée de populations inaptes au combat. Des images de lance roquettes d’hélico montés sur une remorque circulent actuellement.

Quant au matériel de l’OTAN il semble peu utilisé et souvent compliqué et cher.
Le NLAW britannique pèse 12 kilos pour 40 000 dollars, un RPG-7 soviétique 7 kilos pour 2500 $ et sensiblement aussi performant, ayant fait ses preuves et réutilisable avec des munitions différentes selon l’usage.
En face les russes ont les RPG-27 à bas coûts dont une version thermobarique (on les distingue aux tâches rondes sur le tube) est utilisée pour détruire les bunkers ou certains blindés légers.
Ce sont actuellement ces lances grenades les plus utilisés dans le conflit en Ukraine.
Les Russes ont aussi un lance grenade un peu obèse le RPG-29 “Vampire”, que je n’ai pas vu dans les images provenant du Donbass. Le RPG-29 a été utilisé avec certains succès en Irak, en Syrie au Liban (2006) contre les chars les plus avancés de l’OTAN les abrahams M1 américains, le Challenger-2 britannique et le Merkava israëlien, blessant le plus souvent les 3 occupants.

L’OTAN dans sa guerre par proxy tente de mener une guerre essentiellement terrestre dont elle n’a pas l’expérience, contrairement à la Russie avec les guerres du Caucase et en Syrie.

Zelensky après avoir envoyé à la mort des milliers d’ukrainiens va-t-il mourir dans son bunker comme les “héros” qu’il a tant contribué à populariser ou va-t-il fuir comme un lâche dans un hélico de l’OTAN pour profiter des palaces ?

Comme dit le dicton: il va pas passer l’hiver.

Vu l’ampleur des moyens employés par l’OTAN énormes en dollars mais minables en moyens j’ai le sentiment que cette guerre est finalement une excuse pour accélérer le découplage et une démondialisation qui ne profite plus à l’empire yankee. La diplomatie française et allemande semble réaliser qui va trinquer dans l’affaire. Espérons qu’au sommet de l’État il reste un brin de lucidité.

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1 Commentaire

  • Girard
    Girard

    Les frontières de l’Ukraine, du Donbass certes mais un autre pan de la vie du peuple ukrainien demeure l’objet de violences et celles là de la part du pouvoir en place, une véritable blitzkrieg contre les conventions collectives, contre les droits des travailleurs et là, c’est un silence pour le moins singulier notamment de la CGT, de la CES, moins étonnant voire de la FSM.

    Le pouvoir ukrainien peut invoquer tous les prétextes, il interdit les partis d’opposition, la littérature russe, la culture ukrainienne de fait.

    Zélinsky sacrifie l’armée aux désirs de Biden, c’est le prix du sang, incroyable affiche de soutien à Kiev aux forces armées dont personne n’a relevé qu’elle était en… Américain. C’est dire le poids de l’impérialisme de l’Oncle Sam qui entend sans doute ici à un galop d’entraînement pour affronter la Chine.

    Le pouvoir ukrainien n’est plus qu’une succursale des forces impérialistes, la CIA, les ministres anglais relatent à chaque instant la stratégie qu’ile entendent et obtiennent de l’oligarchie ukrainienne.

    Un article précise que nombre de réfugiées sont rappelés au pays, essentiellement les femmes issues des services de santé. Elles disent ne pas avoir le choix, signe qu’aucune protection sociale n’est en place, pendant le conflit,infirmières elles ne sont certainement pas destinées à aller oeuvrer dans les ministères, imaginons leur retour et leur après…

    La destruction des protections sociales se couple avec l’opération de liquidation de toute mémoire de l’Urss, opération vouée à l’échec par la mémoire et la combativité ouvrière notamment au Donbass.

    Nombre d’ukrainiens se plaignent d’être délaissés par le pouvoir, rien pour subsister y compris sur les portions de territoire reprise aux russes, c’est , de manière évidente, d’une part, punir ces ukrainiens restés sur place et soupçonnés de collaboration avec l’ennemi et d’autre part une population qui a un coût et qui ne peut plus vendre sa force de travail, car le travail…

    Chaque jour, des décisions de financement tombent de l’étranger, incroyables cagnottes de ces états austéritaires pour leurs propres peuples, chaque jour Zélinsky présente la facture, il est tout à fait d’accord pour le hachoir mais il faut rentabiliser la chose et les armes arrivent en masse et plus discrètement les fonds. Pour les deux, un point commun, que deviennent-ils ? Mystère;

    Donc se réfugier à l’étranger c’est pour un ukrainien une garantie, il sera, de par sa formation, ses connaissances, car ils sont souvent de bons niveaux professionnels, donc garantie qu’il aura accès à la libre concurrence des salaires, la libre concurrences entre vicitmes des guerres, pillages et autres réussites du capitalime emondialisé.

    Un ex député macroniste se félicitait de l’ arrivée de ces compétences taillables et corvéables de plus, il se fit taper sur ses doigts boudinés de nanti, chut voyons.

    Un peu plus loin en Espagne, un ponte du mouvement associatif invite le gouvernement à créer les conditions, non du retour au pays, avec la paix à la clé, non il évoque l’installation de ces ukrainiens sur place pour une bonne durée, de fait, il entend “intégrer” traduisez, il porte une forte revendication de solidarité: des allégements de cotisations patronales…

    Donc nos réfugiés ukrainiens, blancs, les autres n’ont ni la bonne nationalité ni la bonne couleur, auraient un destin tout tracé,

    • rentrer au pays et ne plus y retrouver de conventions collectives de code du travail
    • ne pas rentrer au pays et se trouver confrontés à la mise en concurrence entre migrants, la Pologne ne s’y trompe pas, elle rabote l’aide aux ukrainiens, ça sera force du travail contre nourriture.

    Que le travailleur ukrainien rentre au pays, il sera livré pieds et poings liés à l’exploitation au prétexte de la guerre, de la reconstruction, du sacrifice pour la patrie, de tous les prétextes habituels, sans code du travail ou si peu.

    Que ce travailleur reste à nos côtés et pourquoi pas puisque nous voulons ré-industrialiser le pays notamment, il en faudra des forces pour cela, des compétences, des énergies.

    Dans les deux cas , une constante, la reconnaissance du savoir-faire, des qualifications, des compétences et dire que pour moins payer le prétexte serait la barrière de la langue alors que l’anglais écrase le tout. Enfin donc, surexploité au pays, surexploité ici, comme en toute
    période de ce genre, seule les solidarités de classes, les combats unitaires et unis , le seul rempart contre les divisions mortelles du monde ouvrier déjà bien présentes.

    Allons-nous compter les points de la mise en concurrence des travailleurs maliens, maghrébins, ukrainiens sur nos territoires ou allons-nous substituer à ce pillage des vies, un travail syndical et
    politique rassembleur par et dans les luttes.

    Allons-nous laisser une Ukraine avec un erzatz de code du travail intégrer une Union Européenne ou cela servirait encore s de mètre étalon pour nos propres conquis?

    Le patronat, apatride, se lèche les babines et pas qu’en Europe. Les ventes d’armes , la main d’oeuvre à prix soldé, la reconstruction car gageons qu’ils sont déjà sur les rangs des financement publics et ce couvercle d’austérité pour l’ensemble des peuples appelés à l’effort commun, c’est le loto du patronat.
    Gageons que nous n’en avons pas fini avec le chauffez-vous moins, mangez moins et moins bon, serrez-vous la ceinture d’un cran et ils sont si sûrs d’eux qu’ils ne promettent même plus le bout du tunnel.

    Donc la solidarité avec l’Ukraine est d’abord la solidarité avec le peuple, la classe ouvrière ukrainienne, ce n’est pas une solidarité guerrière mais une solidarité de classe, pour la paix et l’exigence de négociations dans un calendrier qui ne soit pas celui des élections aux States ou celui d’un Johnson et de ses ministres à la braguette facile ou d’u Macron, qui coupé de tout se voyait impérator de l’U.E.

    Que les communistes , déjà à l’Assemblée posent les bonnes questions, portent les vraies solutions pour ces réfugiés futurs migrants, en les écoutant même, car ici, une femme et ses deux enfants racontait que son mari n’avait pu passer la frontière et se cachait, il refusait de combattre.

    Llà encore, quelques articles enfin pour entendre là bas la lassitude du peuple et les vidéos qui ne peuvent pas toutes être censurés dans l’U.E des droits de l’homme, car le citoyen étant incapable de discerner le bon du mauvais, la manip du vrai..

    Il y a urgence à être aux côtés du peuple travailleur ukrainien et de lui seul car là bas , comme ici, les barricades n’ont que deux côtés.

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