Nous sommes moins nombreux.Nos mots sont en désordre. Une partie de nos paroles
L’ennemi les a tordues jusqu’à les rendre méconnaissables.
Qu’est-ce qui est faux dans ce que nous avons dit,
Une partie ou bien le tout?
Sur qui pouvons-nous compter ?
Sommes-nous des rescapés, rejetés d’un fleuve plein de vie?
Serons-nous dépassés ne comprenant plus le monde et n’étant plus compris de lui ?
Aurons-nous besoin de chance ?
Voilà ce que tu demandes. N’attends pas d’autre réponse que la tienne.
Bertolt Brecht.
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