Washington a abusé de sa position de pouvoir pour externaliser la recherche sur les armes biologiques, a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, alors qu’après l’avoir nié les Etats-Unis ont dû reconnaitre l’existence de ces laboratoires en Ukraine et l’implication du fils BIDEN. Cette déclaration concernant les pays de l’aire post-soviétique a coïncidé avec celle du responsable des troupes de protection radiologique, chimique et biologique des forces armées russes, Igor Kirilov, qui a exhorté vendredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à enquêter sur les activités des biolaboratoires financés par les États-Unis au Nigeria à propos de l’épidémie de variole du singe. Kirilov a déclaré que ces biolaboratoires sont situés dans les villes d’Abuja, Zaria et Lagos. En outre, il a rappelé que c’est dans ce pays que la récente épidémie de variole du singe a émergé. « Sur la base des informations disponibles, il y a au moins quatre biolaboratoires contrôlés par Washington opérant au Nigeria », a déclaré le responsable. En outre, il a expliqué que deux des biolaboratoires opèrent à Abuja, tandis que l’un est situé à Zaria et l’autre à Lagos. « Dans le contexte de nombreux cas de violations par les États-Unis des exigences de biosécurité et de stockage négligent de biomatériaux pathogènes, nous appelons les dirigeants de l’Organisation mondiale de la santé à enquêter sur les activités des laboratoires nigérians financés par les États-Unis… et informer la communauté mondiale de ses résultats », a-t-il déclaré. Selon l’OMS, environ 200 infections par la variole du singe ont été confirmées dans le monde. Le fait est que malgré le déferlement de propagande, un pur brouillage, quand une autre parole est “autorisée” dans nos médias comme l’intervention de LAVROV hier sur TF1, dont il est impossible d’avoir autre chose que des “fragments”, une nouvelle cohérence apparait. Ceux qui ont été capables de détruire l’Irak sous le prétexte d’armes de destruction massive sont-ils ceux qui les ont imposées partout dans le monde, là où des pays trop faibles pour leur résister étaient obligés d’accueillir ces laboratoires et parfois des centres de torture, une sorte de GUANTANAMO disséminés sur toute la planète. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
28/05/2022
By Akash Maurya
Washington a abusé de sa position de pouvoir pour externaliser la recherche sur les armes, a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov
Dans les années 1990, les pays post-soviétiques étaient faibles et inexpérimentés tandis que les États-Unis avaient la ruse et les ressources nécessaires pour s’y implanter, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à RT Arabic. Washington en a profité pour établir un réseau de biolabs que la Russie soupçànne de mener des recherches militaires, a-t-il expliqué dans une interview.
L’effondrement de l’URSS a laissé dans son sillage des nations pauvres et ayant désespérément besoin des nécessités les plus élémentaires, ce qui les a laissées ouvertes à l’exploitation des États-Unis, a déclaré Lavrov.
« Nos partenaires occidentaux se sont alors, pour ainsi dire, vigoureusement impliqués. Ils ont offert leurs services dans tous les aspects et ont infiltré toutes les régions des États nouvellement indépendants. Ils ont envoyé des conseillers. Et maintenant, nous vivons ce qui est arrivé à la suite de cette époque », a déclaré le ministre.
En particulier, le diplomate faisait référence aux laboratoires financés par les États-Unis que de nombreux États post-soviétiques hébergent sur leur territoire. Opérant sous l’égide de la Defense Threat Reduction Agency du Pentagone, ils mènent des recherches biologiques.
Washington affirme que le réseau est bénin et sert à détecter et à identifier les agents pathogènes émergents qui peuvent constituer une menace pour l’humanité. Mais certains pays, dont la Russie, pensent qu’il s’agit d’installations clandestines de recherche sur les armes biologiques.
Des preuves de la vraie nature des laboratoires ont été découvertes par l’armée russe lors de son offensive en Ukraine, a déclaré Lavrov, ajoutant que Moscou ne laisserait pas la question glisser.
« Les expériences qu’ils mènent dans ces laboratoires. Nous soupçonnons depuis longtemps qu’ils ne sont pas pacifiques et inoffensifs », a-t-il déclaré.
« Les échantillons d’agents pathogènes qui ont été stockés [dans les laboratoires ukrainiens], les documents ont clairement montré le caractère militaire des expériences. Et les documents ont clairement indiqué qu’il existe des dizaines de ces laboratoires en Ukraine », a-t-il ajouté.
Moscou veut mettre à jour la Convention sur les armes biologiques, un traité international de 1972 qui interdit toute recherche, stockage et utilisation de telles armes et que la Russie et les États-Unis ont signé. L’accord présente un défaut majeur en l’absence d’un mécanisme de vérification, semblable à ce que l’Agence internationale de l’énergie atomique ou l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques utilisent pour assurer le respect de leurs dispositions dans leurs domaines de non-prolifération.
Les États-Unis bloquent une proposition visant à établir un tel mécanisme depuis plus de deux décennies, depuis 2001, a souligné M. Lavrov. « Maintenant, il est devenu clair pour nous pourquoi ils ont pris cette position tout en créant des laboratoires de biologie militaire à travers le monde au cours de toutes ces années », a-t-il déclaré.
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de RT – Actualités quotidiennes
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