Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Vu de l’occident: mais que se passe-t-il dans le cerveau de Poutine ?

Angus Roxburgh dans THE guardian, mais qui gouverne aux côtés de Poutine pour le sanctionner ? les événements de cette nuit méritent d’éclaircir ce que l’on peut attendre d’une situation dans laquelle l’incurie et l’imprévoyance de nos gouvernants ne cessent de nous mener tout en tentant de se positionner comme les bons “démocrates” contre l’autocrate qui cherche la guerre. Poutine a malheureusement placé les occidentaux devant les conséquences de leurs actes: Ils refusent de reconnaitre leur pacte à la fin de l’URSS de ne pas faire avancer l’OTAN et rien ne les fera changer d’avis. Comme ils refusent de reconnaitre les acquis de la deuxième guerre mondiale. Quand les acquis d’une guerre sont niés, cela signifie simplement qu’il faut une nouvelle guerre pour les imposer. Ce n’est pas la logique des communistes qui tentent jusqu’au bout d’imposer une logique de paix mais le paradoxe est que Poutine en empruntant cette logique que ne renierait aucun stratège militaire, est obligé de dénoncer la cinquième colonne oligarchique et s’appuyer sur le peuple sans pouvoir ignorer les communistes russes. La question que je me pose est la même que la votre: est-ce que nous pouvons encore imposer une autre logique.

Un article d’Angus ROSBURGH dans the GUARDIAN s’interroge non pas sur les contradictions d’un gouvernement britannique qui accueille les avoirs des principaux oligarques russes et se veut le leader de l’assaut contre la RUSSIE, mais sur les sanctions qui sont sensées faire pression sur Poutine. Il faut lier cet article avec une séquence qui a beaucoup impressionné les commentateurs occidentaux :
Le passage du directeur du Service des renseignements extérieurs, Serguei Narychkine. On y voit le président russe se montrer très sec avec Serguei Narychkine. Il lui demande s’il faut, selon lui, déclarer l’indépendance des territoires prorusses dans le Donbass. Le chef des renseignements semble hésitant et commence à bafouiller, avant d’expliquer qu’il « soutiendra la proposition de reconnaître ». Une réponse, qui, visiblement, ne semble pas suffire à Vladimir Poutine. « Vous allez soutenir ou vous soutenez ? Parlez sans détour », et il le traque pour le forcer à parler.

C’est une séquence diffusée à la télévision sur laquelle nous reviendrons parce que l’exercice a particulièrement satisfait les communistes, tel quel il a offert aux commentateurs occidentaux un florilège d’interprétation sur “que se passe-t-il dans la tête de Poutine?”

En fait ce qu’aucune analyse n’a relevé c’est en quoi cette maltraitance de Poutine envoie aux Russes un message contradictoire. Qui est Sergueï Evguenievitch Narychkine ? Né en 1954 à Léningrad, c’est un homme politique russe, ancien président de la Douma d’État de Russie du 21 décembre 2011 au 22 septembre 2016. Il a été nommé par le président de la Fédération de Russie, directeur du Service des renseignements extérieurs de la fédération de Russie, le 22 septembre 2016. Sergueï Narychkine est issu d’une vieille famille noble. Dans son parcours on retrouve ce qui en fait un familier du président Poutine: le KGB depuis leur formation de 1978 et 1982. Il y a aussi Leningrad, son lieu de naissance comme celui de Poutine, mais aussi un groupe qui se forme autour du maire Anatoli Sobtchak et dont le comité pour le développement économique est à l’époque dirigé par Vladimir Poutine et le département des finances dirigé par Alexeï Koudrine (futur ministre des Finances)en 1982. En 1995, il dirige le département des investissements extérieurs de la banque du BTP de Saint-Pétersbourg. Deux ans plus tard, il devient directeur du département des investissements, vice-président du comité économique et d’investissement du gouvernement de l’oblast de Léningrad et l’année suivante président du comité des relations économiques extérieures du gouvernement de l’oblast de Léningrad. Sa carrière politique nationale démarre en février 2004, lorsqu’il est nommé vice-directeur de l’appareil économique du gouvernement de la fédération de Russie auprès de Vladimir Poutine . Il en est directeur à partir de septembre 2004, après le départ de Dmitri Kozak. Il est chargé de la réforme de l’administration présidentielle. En février 2007, il est Premier vice président du gouvernement de Russie (tout en conservant son poste de chef de l’appareil présidentiel) jusqu’au 12 mai 2008 au moment de l’entrée en fonction de Dmitri Medvedev, en étant parallèlement président du comité de direction de la holding Объединённая судостроительная корпорация (Corporation unie de construction navale) de 2008 à 2011.

Député de l’oblast de Léningrad sur les listes de Russie unie. Il est élu président de la Douma d’État, le 21 décembre suivant .Il est frappé des sanctions de l’Union européenne à l’encontre de la Fédération de Russie pour l’immixtion de celle-ci dans la crise ukrainienne de 2013-2014.

En 2017, il est nommé à la tête du comité pour les commémorations du centenaire de la révolution russe. Cette désignation est en général interprétée comme l’embarras du pouvoir russe à assumer l’héritage de Lénine (dont les célébrations sont minimes), et le fait que le président Vladimir Poutine considère avec effroi les bouleversements de la révolution de 1917 comme ceux de la chute de l’URSS, en étant davantage nostalgique de l’Empire tsariste et en assimilant l’idée révolutionnaire avec les révolutions de couleur qui ont renversé des régimes pro-russes dans les années 2000, ainsi qu’avec les manifestations de 2011. Donc la manière dont Poutine le maltraite lors de ce conseil de sécurité envoie un message contradictoire avec celui du discours de Poutine qui est imprégné d’antiléninisme.

Quand Poutine envoie cette nuit un autre signal, en qualifiant l’opération militaire lancée cette nuit sur l’Ukraine d’opération de “dénazification”, il joue encore diplomatiquement dans le sens qui n’est pas celui des oligarques mais qui le rapproche du peuple russe. Il dénonce d’une manière exacte le fait que les “Occidentaux” ont soigneusement tenté de rendre respectables ceux qu’ils soutiennent partout et qui sont leurs alliés de Kiev . Ils sont indéfendables, ce sont des corrompus flanqués de nostalgiques du IIIe Reich et d’une Ukraine “ethniquement pure”, la situation des Ukrainiens est devenue misérable, l’immigration est massive. Poutine en parlant de nazification s’en prend également à la politique de l’UE qui a toujours entretenu la confusion entre communisme et nazisme pour mieux encourager ces derniers. Cette ligne politique le contraint à avancer et ce n’est pas dans le sens de ce qu’avait souhaité sa proche oligarchie et dont témoigne l’embarras de Sergueï Narychkine.

Mais peu de gens en Occident ont relevé ce qui peut paraitre un manque de confiance entre lui et le président Poutine et donc la nécessité de ne pas paraitre accorder au camp le plus conservateur et proche de l’oligarchie toutes les rênes de l’affaire. Non ils étaient beaucoup plus intéressés par le diabolique Poutine, le “dingue” comme l’a dit un proche du président de la République française.

Avec en prime Hollande, le valeureux, confiant aux médias la trouille que lui inspirait le tsar de toutes les Russie, Poutine, le terrible et au passage ne sachant pas qui déglinguer en priorité de Macron ou d’Hidalgo. Comme on le voit à travers cet exemple, on s’interroge d’autant plus sur les circonvolutions du cerveau de Poutine ou de Xi(parfois) que cela évite de se poser des questions sur notre propre personnes politique pourtant gratiné mais qui se juge trop bon et trop naï, trop démocratique quand il rencontre de la résistance. ce que Kouchner, lui aussi sorti de la naphtaline, a également reconnu à savoir que c’étaient de redoutables joueurs d’échec et que les occidentaux n’étaient que des amateurs. On savait que Kouchner n’était pas un aigle mais lui au moins à l’inverse de Hollande ou Le Drian ne tentent pas de faire croire à sa “fermeté”. Dans tous les cas, le caractère diabolique de Poutine est un faire valoir pour une bande qui non seulement s’avère incapables mais formé de médiocres, eux aussi apointés par nos oligarques locaux à qui ils n’imposent pas de diktats même et surtout s’ils font campagne sur le thème “mon ennemi c’est la finance”. Si on avait un conseil à leur donner ce serait de prendre un peu moins leurs interlocuteurs pour une bande de sauvages que l’on achète pour une poignée de verroterie et en revêtant les costumes du coin, ce qui est aussi dans la logique macronienne.

l’article d’Angus ROSBURGH dans the GUARDIAN s’interroge non pas sur les contradictions d’un gouvernement britannique qui accueille les avoirs des principaux oligarques russes et se veut le leader de l’assaut contre la RUSSIE, mais sur les sanctions qui sont sensées faire pression sur Poutine.

“Depuis l’annexion de la Crimée en 2014, la réponse occidentale à la liste croissante de crimes de Vladimir Poutine a été d’imposer des sanctions à ses « copains ». Ces dernières années, il y a eu des demandes particulièrement insistantes de sanctions contre les riches oligarques russes résidant à Londres

.Ainsi, la réponse du gouvernement britannique cette semaine à la reconnaissance par Poutine des républiques séparatistes dans la région ukrainienne du Donbass a pris la forme habituelle : des sanctions contre cinq banques russes et trois oligarques. Les cris montèrent tout de suite : pas assez ! Pourquoi pas Abramovich ? Qu’est-il arrivé aux ordonnances de richesse inexpliquées, aux récents outils juridiques destinés à exposer et à punir les blanchisseurs d’argent? Sur ce site, le député travailliste Chris Bryant a exigé une action beaucoup plus dure contre les oligarques russes qui abusent des lois britanniques pour acheter des propriétés ici et cacher leurs gains mal acquis.

Malgré la fureur, continue Angus Rosburgh, nous nous arrêtons rarement pour poser des questions très simples: ces mesures sont-elles réellement les bonnes sanctions? Ciblent-ils les bonnes personnes? Et, surtout, ont-ils déjà eu un effet sur le comportement de Poutine ?

La réponse aux trois questions est non.

Premièrement, imposer des sanctions aux oligarques a peu d’effet sur la politique russe. Certains oligarques russes sont proches de Poutine, et certains d’entre eux aident probablement à cacher sa richesse dans des comptes offshore. Poutine les utilise pour financer des projets dont il a besoin pour faire rapidement – des infrastructures pour les Jeux olympiques de Sotchi, un pont vers la Crimée annexée.

Mais c’est une relation à sens unique. Poutine leur permet de prospérer à deux conditions : qu’ils crachent l’argent quand il en a besoin, et qu’ils restent en dehors de la politique. L’idée qu’ils influencent ses politiques est un pur fantasme. La preuve en est que les sanctions régulièrement infligées aux oligarques depuis 2014 n’ont pas fait une seule différence dans la politique de Poutine. L’Occident a imposé des sanctions sur la Crimée, la destruction d’un avion de ligne malaisien au-dessus de l’Ukraine et la tentative de meurtre de Sergueï Skripal à Salisbury. Aucun d’entre eux n’a suscité l’équivalent d’une expression de regret, et encore moins un changement de cap. Ce qu’ils ont fait, bien sûr, c’est approfondir la haine déjà frémissante de Poutine envers l’Occident.

Bien sûr, les blanchisseurs d’argent qui profitent du régime laxiste du Royaume-Uni devraient être exposés et poursuivis. Mais tous ne sont pas russes. Et aucun d’entre eux n’a son mot à dire dans la prise de décision du Kremlin – certainement pas dans sa politique étrangère. Il suffisait de regarder les membres tremblants du conseil de sécurité de Poutine lundi, car ils ont été forcés de se tenir un par un devant un pupitre et de professer leur soutien à sa décision de reconnaître les républiques du Donbass, pour comprendre que Poutine ne reçoit d’ordres de personne. Pas de son équipe politique la plus proche, et certainement pas de riches Russes basés à Londres. La seule valeur réelle de punir les oligarques est que cela fait que l’Occident se sent et a l’air bien parce qu’il fait quelque chose. Les sanctions économiques – l’annulation du gazoduc Nordstream II ou la restriction de l’accès de la Russie au système Swift – peuvent avoir un effet plus important, mais elles peuvent également rebondir sur nous sous la forme de prix de l’énergie plus élevés.

Mais le lecteur sans malice et gorgé jusqu’à plus soif du “diabolique” Poutine , perçoit-il néanmoins qu’Angus Rosburgh décrit ce faisant ce qui continue à rendre Poutine populaire auprès des RUSSES, à tort ou à raison: Poutine que l’on accuse d’avoir une fortune équivalente à celle des oligarques, dont certains ne seraient que des prête-noms, parait néanmoins un rempart contre ces gens-là pour le peuple russe. iL leur parait le seul capable de les tenir, eux et leur pillage aux côtés des capitalistes occidentaux qui leur a permis de s’emparer des richesses du pays. Poutine les tient et leur impose une politique nationalistes à laquelle ils sont obligés d’adhérer. Alors Angus Rosburgh avec ce mélange de faits et d’interprétations et propositions fantaisistes dit au gouvernement britannique: pourquoi mettre en péril nos excellentes relations avec les oligarques, attaquons-nous aux autres, ceux qui sont les véritables conseillers de Poutine.

Cependant, il existe une approche beaucoup plus audacieuse et imaginative. La classe dirigeante russe – les membres de la Douma, le Sénat, le conseil présidentiel, les échelons supérieurs des services de sécurité et de défense, les principaux employés de la télévision d’État – est forte de plusieurs milliers de personnes. Ces hommes (et quelques femmes) rédigent, approuvent, promeuvent et mettent en œuvre les décisions de Poutine. Certains d’entre eux aussi – contrairement aux oligarques – le conseillent. Ce sont les personnes à cibler – parce que lorsque plusieurs milliers de personnes dont Poutine dépend réellement commenceront à ressentir les conséquences de sa politique dans leur vie personnelle, il y aura une vague de mécontentement. La plupart de ces gens aiment voyager en Europe et aux États-Unis. Ils éduquent leurs enfants ici. Ils possèdent des propriétés ici. Les membres de l’élite russe, leurs familles et leurs enfants, adorent se promener sur les yachts, les pistes de ski et les beaux hôtels de l’Ouest, en publiant des photos d’eux-mêmes sur Instagram. S’ils se voient refuser des visas pour se rendre en Occident – s’ils sont effectivement emprisonnés en Russie – il ne faudra pas longtemps pour que le mécontentement imprègne toute la classe politique. Le message qui leur sera clair : si vous voulez profiter de votre style de vie occidental, vous avez besoin d’un nouveau leader qui respecte les valeurs occidentales ; jusque-là, vous êtes banni.

La valeur ajoutée de cette approche est que, contrairement à certaines sanctions économiques, elle ne nuira pas aux Russes ordinaires, en fait elle les ravira

.S’il y a un effet à prendre des sanctions, ce sont bien celles-ci. Oubliez les oligarques; optez pour l’élite politique.

CQFD

C’est un pas en avant dans la compréhension du “système” , si l’on considère le parti du président, Russie Unie ou le bouffon JIRINOVSKI, Poutine les utilise en particulier contre les communistes mais il les sait si déconsidérés qu’il s’en distingue. Il se veut au-dessus des partis et l’opération “conseil de sécurité” où il a forcé chacun à dire sa vérité publiquement a été un grand moment qui a été salué par le leader communiste Ziouganov, heureux que les masques tombent.

Poutine peut bien dénoncer Lénine, faire de l’anticommunisme primaire dans son discours ne serait-ce que pour conserver l’unité, il a placé chacun devant leur responsabilité aux yeux du peuple russe qui a l’habitude de lire ce genre de chose.

Il a malheureusement placé les occidentaux devant les conséquences de leurs actes: ces gens-là trahissent leur parole et refusent de reconnaitre leur pacte à la fin de l’URSS de ne pas faire avancer l’OTAN . Rien ne les fera changer d’avis. Comme ils refusent de reconnaitre les acquis de la deuxième guerre mondiale, face au nazisme, comme en matière d’armement. Quand les acquis d’une guerre sont niés, cela signifie simplement qu’il faut une nouvelle guerre pour les imposer. Ce n’est pas la logique des communistes qui tentent jusqu’au bout d’imposer une logique de paix mais le paradoxe est que Poutine en empruntant cette logique que ne renierait aucun stratège militaire est obligé de dénoncer la cinquième colonne oligarchique et s’appuyer sur le peuple sans pouvoir ignorer les communistes russes.

Poutine en avançant et en rompant les ponts avec l’occident va de plus en plus se situer en rupture avec ce que les communistes définissent comme “une cinquième colonne” au sein de l’appareil d’Etat. Celui-ci a été brisé en tant qu’appareil d’Etat de la classe ouvrière, exerçant la dictature du prolétariat avec la fin de l’URSS mais c’est un peu comme l’hymne russe, on change les paroles mais l’air reste celui de l’Union soviétique. Dans sa garde rapprochée, l’exemple type de cette permanence est le ministère des affaires étrangères avec à sa tête LAVROV et le ministère de l’intérieur que l’on considère comme des bastions “soviétiques” et qui à ce titre jouissent d’un grand respect auprès des Russes Si je devais faire une analogie avec ces grands ministères qui sont des Etats dans l’Etat, l’exemple qui me vient est celui de Fouché, un révolutionnaire qui servit tous les gouvernements de l’empire aux rois et qui en mourant déclara n’avoir jamais fait autre chose que servir la révolution.

Et il y a aussi les communistes, auteurs de la proposition de reconnaitre les deux républiques, dont on nie l’existence en occident puisqu’ils ne doivent pas être l’opposition puisqu’il faut faire de Poutine l’équivalent de Staline et il faut doublement donc nier leur existence, les intégrer au “régime” dont ils assureraient la continuité dans la dictature et nier le fait que la grande différence avec Poutine c’est que celui-ci représente les intérêts du capital mais qu’il a tiré sa force de la défense de leur intérêt général en domptant la bête sauvage qu’ils représentent, mais les communistes, ZIOUGANOV en particulier ne cessent de démontrer qu’il ne peut y avoir de paix, ni de défense de la patrie que si le peuple est mobilisé et il ne peut l’être quand on le sacrifie aux intérêts capitalistes.

Ces quelques remarques qui n’ont de sens que par rapport au peuple russe et à sa conscience d’avoir perdu l’URSS, et son intérêt pour ce qui se passe en Chine, outre le rejet de plus en plus fort de l’hypocrisie et de l’injustice de l’occident montrent à quel point il y a désormais un ébranlement des certitudes dans nos propres élites qui elle-mêmes savent les limites dans lesquelles leur expertises sont publiées en occident et celle-ci, comme bien d’autres dit plus sur les conditions de la dictature du capital en Grande Bretagne que sur le cerveau de Poutine.

Parce que la réalité n’est pas tout à fait celle que l’on vous raconte, les sous informés que nous sommes en sont toujours aux armes de destruction massive et oublient les FAITS ; LE GOUVERNEMENT ACTUEL d’UKRAINE, composé d’oligarques corrompus et de néo nazis, a été installé par un coup d’ETAT contre le gouvernement élu par le peuple , une révolution de couleur fomentée par les USA et la Pologne, la FRANCE et l’Allemagne. Le Donbass comme la crimée, ODESSA et d’autres lieux ont refusé ce coup d’etat et le gouvernement de cinglés qui refusaient le russe comme langue officielle ont commencé contre eux une répression fasciste. je suis allée sur le terrain et j’ai vu ce qui se passait, le meurtre à la maison des syndicats à ODESSA de 46 personnes dont un jeune communiste de 20a ns, j’ai ramené les mères de ces martyres pour témoigner. elles ont fait le tour de FRANCE pas un journal n’a fait écho. Ce qui se passait au DONBASS était atroce. IL Y A eu à ce jour officiellement 15.000 MORTS mais le chiffre réel est de 50.000. CETTE guerre civile a été déclenchée par les USA ET L’OTAN. les occidentaux avaient promis que l’otan ne s’installerait pas dans les anciennes républiques ils n’ont pas tenu les promesses. Poutine N’a demandé qu’une chose que l’OTAN respects sa promesse. comme dans le cas des armes de destruction massive on vous raconte n’importe quoi et vous gobez mais les occidentaux sont seuls dans cette folie, le monde entier ne nous supporte plus, les français sont chassés d’AFRIQUE et les USA partent en catastrophe de partout… Réveillez vous pour imposer la paix… ce qui vient de se passer prouve simplement que la situation a changé : les pays ne se laisseront plus envahir et ils ne voient pas ce que l’on peut leur faire de plus : autant se défendre. Mais pour cela il faut des communistes pour que cette résistance ne soit pas conquête de territoire, pillage, mais paix.

Dans ce domaine, POUTINE comme nos gouvernants ont leur preuve à faire.

danielle BLEITRACH

Angus Roxburgh est un ancien correspondant de la BBC à Moscou et consultant auprès du Kremlin. Il est l’auteur de The Strongman, Vladimir Poutine and the Struggle for Russia

Vues : 349

Suite de l'article

2 Commentaires

  • John V. Doe

    Dans la tête de Poutine, il y a peut-être aussi l’idée de faire payer aux USA l’injustice du Kosovo arraché par une force, infiniment plus brutale, à la Serbie. Et puis, en voyant tous les alliés ou amis voire simples relations d’affaires de la Russie illégalement attaqués, affamés, trahis, pillés, bloqués tel la Syrie, la Libye, l’Irak, l’Afghanistan, l’Iran et tous les autres d’Amérique Latine avant eux et maintenant la Chine, il a pu se dire : pourquoi pas moi ? En quoi défendre des russophones agressés par les Ukro-nazis est-il, je ne dis pas pire mais juste comparable à tout ce qui est énoncé ci-dessus ? En quoi m’abstenir va-t-il rapporter quoi que ce soit à mon pays ?

    Nous aussi, européens, nous sommes régulièrement trahis par nos maîtres américains : les sous-marins australiens, les porte-hélicoptères russes, les interdictions d’exportations stratégiques car une vis d’un moteur avait été fabriquée aux USA, les sanctions obligatoires que contourne le pays même qui les a ordonnées. Donc si même ses plus proches alliés sont trahis sans arrêt, quelles seraient les raisons de se plier aux caprices changeants de ce chien enragé ?

    Répondre
    • etoilerouge6
      etoilerouge6

      En politique les décisions sont toujours collectives. Meme si ceux qui les annoncent st des individus. La guerre existait depuis 2014, mais elle ne genait pas les bourgeois d’europe. Aujourd’hui c’est soi disant différent mais ce n’est que la conséquence de trop d’évènements capitalistes, impérialistes visant à s’étendre au delà de leurs zones d’influences datant de 1945.Le résultat est là et personne ne peut dire où cela s’arretera. Les peuples ne jouent aucun rôle ds cette affaire qu’ont concoté les élites exclusivement. Demain ils appelleront à la mobilisation générale n’en doutez pas.

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.