Épigénétique.
Le journal diffusant cette information est sérieux, j’ignore si la recherche et ses conclusions le sont. Par expérience personnelle, je sais déjà qu’un génocide laisse des traces indélébiles y compris chez ceux qui ne l’ont pas vécu directement et que c’est le travail d’une vie d’en maîtriser la peur. Je ne supporte donc pas que pour des raisons politiciennes ceux qui ont été les complices de ce génocide perpétré au RWANDA, je veux parler du parti socialiste et y compris MELENCHON, tous ceux qui se réclament encore du nom de MITTERRAND (qui fut ne l’oublions ministre à Vichy également, ami jusqu’au bout de BOUQUET, le criminel du Vel d’HIV), ceux dont le nom reste lié à tous les crimes du néocolonialisme, osent se faire les propagandistes de rumeurs de l’extrême-droite américaine pour leurs basses œuvres d’aujourd’hui contre la Chine, pour nous inciter à la guerre. La légèreté et la partialité de leur démonstration n’a d’égal que l’oubli de leurs propres méfaits. Quelqu’un comme moi a perdu la faculté de l’oubli et peut-être faut-il chercher dans ce traumatisme cette extraordinaire manière dont y compris à mon âge tout ce qu’on me dit, tout ce que je vois s’imprime à jamais en moi, comme si j’avais exercé tout mon être à cet extraordinaire inventaire : NE RIEN ET JAMAIS OUBLIER. (note de Danielle bleitrach)
Publié le 24/01/2022 – 15:58
Les expériences traumatisantes vécues par les femmes tutsies enceintes lors du génocide de 1994 au Rwanda auraient provoqué des modifications épigénétiques de leur ADN et de celui de leurs enfants
Selon une étude publiée dans la revue Epigenomics, le traumatisme subi par les Tutsis lors du génocide perpétré par les Hutus, au Rwanda aurait entraîné des modifications chimiques de l’ADN des femmes alors enceintes et de leurs enfants à naître, relate The East African.
“Le génocide, qui a entraîné la mort d’environ un million de personnes, pour la plupart des Tutsis, a aussi lourdement pesé sur les survivants, qui souffrent aujourd’hui de stress post-traumatique et d’autres troubles de santé mentale”, rappelle The East African.
Pour évaluer ces troubles, une équipe de l’université de Floride du Sud a, en collaboration avec l’université du Rwanda, réalisé une étude inédite. Les chercheurs ont analysé le génome de 20 femmes tutsies vivant au Rwanda et enceintes au moment du génocide, par rapport à celui de 16 femmes tutsies enceintes au même moment et vivant dans d’autres parties du monde. Ils ont également comparé l’ADN des enfants in utero pendant le génocide à celui des autres enfants.
Impacter l’expression des gènes
Résultat : de nombreuses modifications épigénétiques se sont produites au niveau des gènes impliqués dans les risques de troubles mentaux tels que le stress post-traumatique et la dépression, chez les mères et chez les enfants exposés in utero au génocide. Autrement dit, ces personnes sont plus susceptibles d’être affectées par ces troubles mentaux que la population générale.
Les modifications sont dites épigénétiques, car elles impactent l’expression des gènes sans en modifier la séquence. En effet, “le comportement et l’environnement peuvent provoquer des changements qui affectent le fonctionnement des gènes”, souligne The East African.
Transmettre les troubles
Plusieurs études ont montré que de telles modifications épigénétiques étaient transmissibles sur plusieurs générations et de manière beaucoup plus rapide que des mutations génétiques. C’est pourquoi la transmission des troubles aux enfants peut se produire de cette manière.
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Daniel Arias
Cette transmission a été également observée suite à la famine de 44 en Hollande les résultats étaient les même troubles mentaux et augmentation des cas de stress post-traumatique sans exposition à la cause initiale. Mais également des femmes plus souvent atteintes d’obésité quand leur mère a subit la famine. Les impacts sur la descendance sont des enfants avec des risques cardiovasculaires plus importants et de taille et poids de naissance plus petits.
Ces observations ont été faites également sur les populations afro-américaines descendantes d’esclaves.
La transmission du stress a également été observée en temps de paix sur la population pauvre d’Atlanta soumise à un stress quotidien.
Le stress provoque la sécrétion de glucocorticoïdes, le cortisol chez l’homme, ce cortisol est régulé par l’hippocampe ; quand le cortisol est trop important il détruit des neurones dans l’hippocampe ce qui réduit la régulation.
Les gènes sont modifiés et font que l’hippocampe de la première génération stressée est modifié impliquant un taux de cortisol supérieur à la normale, ces modifications génétiques sont transmises aux enfants, les mères de deuxième génération auront également une régulation du cortisol déficiente entraînant un manque de soins dans les premiers jours de leurs enfants qui a leur tour transmettront cette déficience dans la régulation de cortisol.
Une étude a montré que les enfants confiés les 8 premiers jours de leur vie à une autre mère non anxieuse provoquait une hyperméthylation du gène codant les récepteurs de cortisol dans l’hippocampe ce qui améliore la régulation du cortisol. Ce qui montre que la transmission ne vient pas des cellules germinales mais plutôt d’une empreinte épigénétique lors des premiers soins de la vie.
Des expériences ont montré que certaines modifications épigénétiques se transmettaient sur plusieurs générations, ce qui est controversé, il n’y a pas que l’ADN qui est transmis mais aussi de très petites molécules d’ARN, ces modifications épigénétiques disparaissent au bout de quelques générations. La longueur des générations humaines et le manque d’information rendent difficile l’étude de cette transmission chez l’homme. Elle sont menées en environnement confinés sur des organismes plus simples ou à générations rapides comme des vers, des plantes et parfois des souris.
L’espoir réside dans la thérapie génique et la correction des gènes défectueux grâce aux connaissances en épigénétique.
Nous devons l’hypothèse de l’épigénétique à Lyssenko qui est impliqué dans une violente controverse contre les tenants de la “génétique réactionnaire”, Lyssenko sans rejeter l’hérédité acquise va insister sur le rôle de l’environnement en observant des plantes soumises à un entraînement à des stress particuliers. (Le Marxisme appliqué à la science).
https://www.ami-universite-telaviv.com/index.php/2013-05-26-08-41-51/recherche/sciences/biologie/1051-le-syst%C3%A8me-nerveux-peut-transmettre-des-souvenirs-aux-futures-g%C3%A9n%C3%A9rations,-selon-une-%C3%A9tude-de-l-universit%C3%A9-de-tel-aviv?fbclid=IwAR1MYL4PpNTSpxbGDHMVvDLaADToBFKRdHopkcvVapBu4zX9urWvB5M6iU8
https://www.cairn.info/revue-cahiers-de-psychologie-clinique-2014-2-page-29.htm
Controverse sur l’épigénétique:
https://snf.ch/fr/0Ims2xIzRpFNijIA/news/news-161207-horizons-epigenetique-est-elle-hereditaire
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nikola%C3%AF_Koltsov