Nous avons battu cette semaine un nouveau record. Plus de 500 000 cas positifs détectés en une seule journée. Pourtant, le nombre de patients testé a baissé. 500 000 tests de moins que le même jour de la semaine passée. C’est le taux de positivité qui est monté en flèche, signe d’une circulation très dense du virus. Il a atteint le chiffre également record de 29%.
Cela s’accompagne de chiffres pas loin des records sur les autres domaines : 251 morts à l’hôpital en 24 h ; 301 personnes entrées en soins critiques, 3053 personnes nouvellement hospitalisées.
Si on cumule sur 7 jours, ce sont 14 550 personnes qui ont été hospitalisées, dont (et ça, c’est une tendance vraiment nouvelle depuis un mois) 979 enfants de moins de 10 ans. Près de mille enfants hospitalisés en une semaine, alors que, jusqu’à cette vague, le rythme moyen d’hospitalisation des enfants était d’environ 220 enfants hospitalisés par mois (tous mes chiffres viennent du site public santépubliquefrance).
Nous pourrions arrêter tout cela. Il suffirait de prendre des mesures qui ont déjà été prises pour arrêter des vagues précédentes. Des restrictions de quelques semaines pour casser la diffusion du virus. On saurait le faire, on l’a déjà fait… mais on ne le fait pas. On nous avait dit “regardez, c’est la preuve que notre société privilégie la santé de ses habitants sur la croissance économique”. Voilà où nous en sommes : privilégier la santé, c’est terminé. Maintenant, il faut produire.
Il y a quelques mois, le ministère de l’éducation nationale avait décidé (après beaucoup d’atermoiements) qu’une classe serait fermée quelques jours dès le premier cas confirmé. C’était une mesure simple et raisonnable. Je n’ai entendu personne protester contre cette mesure lorsqu’elle a été prise. Puis, la 5ème vague est arrivée, et le ministre ibizien est revenu sur son propre protocole. Les classes ne ferment plus, on teste, on reteste. Je me demande s’il reste des classes sans covid, en tous cas, dans toutes celles que je vois, il y en a, ça dure, ça se transmet. Les gamins font tests sur tests. Leur nez est transformé en éprouvette. La contamination se répand comme une trainée de poudre avec toutes ses conséquences. L’école reste ouverte, oui, enfin, par intermittence pour beaucoup beaucoup d’élèves. Comment apprendre sérieusement dans de telles conditions ? je suis là, je ne suis plus là. Je reviens en cours et c’est le prof qui n’est plus là. Ah, il faut préparer le bac ? Les épreuves auront lieu … en mars ? pas sûr, en juin ? peut-être. Et sans espoir de sortie rapide de la crise. Jusqu’où va-t-on comme cela ? Tais-toi et nage …
Après la promesse de la vaccination qui allait tout résoudre (je suis vacciné, et je conseille – vraiment – à tous ceux qui ne l’ont pas encore fait de vous faire vacciner), voici une nouvelle promesse : omicron le sauveur ! Saint Omicron, priez pour nous! Grâce à lui, la maladie va devenir “endémique”, si si, ils l’ont dit à la télé et “endémique”, c’est bien. Si si … ils l’ont dit. Et de fait, Castex prend hier la parole pour annoncer … la suspension prochaine des contraintes sanitaires.
Pour info, endémique, ça veut juste dire qu’on sait pas (ou qu’on ne veut pas se donner les moyens de) s’en débarrasser. Ni plus, ni moins. Ça veut dire encore d’autres variants, encore d’autres vagues. Pas le grand bonheur, quoi.
Mais, ce n’est pas cela qui me désespère le plus. Ce qui me désespère, c’est que, globalement, personne ne moufte. Le chacun pour soi, ça marche encore. Tant pis pour les malades, les morts et ceux qui, comme ce député En marche (qu’on avait sorti pour l’occasion d’un débat, et qu’on ne voit plus depuis) vont devoir se balader à vie avec un respirateur artificiel. J’ai l’impression que le fatalisme a gagné. Pour l’instant, peut-être. Cela me rend triste quand même … et un peu en colère.
Franck
Vues : 188
marsal
Dans le même ordre de réflexion : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/deconfinement/covid-19-au-printemps-tout-le-monde-sera-persuade-que-tout-est-fini-mais-pas-moi-avertit-l-epidemiologiste-renaud-piarroux_4923923.html
Jean François DRON
A raison de 500 000 par jour, combien restera t il de non contaminé au out de 100 jours ? c’est bizarre mais çà me rappelle les communiqués à la radio sur la guerre d’Alggérie dans la fin des années 50. Tous les jours nous avions droit à des communiqués de victoire, on avait tué 5000, 10 000 fellaghas on en a tellement tué qu’ils nous ont foutu dehors quelques temps plus tard.Et bien, la gestion decette pandémie me penser à la même chose. du ventt, du ent toujours du vent sorrtant de la bouche de la classe dirigeante.A pendant que j’ suis une petite astuce supplémentaire pour note protection anti covid: En Chine une coutume veut que lorsque l’on rentre chez soi on change de vêtements quelle que soit l’heure de rentrée. je vous conseille de aire de même et de laisser vos vêtement de sortie dans l’entrée ou un endroit isolé; Si vous avez été en contact avec quelqu’un de contaminé et que des virus se sont collés sur ce que vous portiez, vousles isolés de la sorte leur surée de vie en externe étant limitée. C’est ce que je fais tous les jours ainsi qu”un on lavage de mains. Ce n’est qu’une protection supplémentaire mais qui a le mérite de ne rien coûter ni d’être très contraiggnant.